Portraits d’Anciens #30 David Georges PICARD

Quel est votre métier actuel ?
Commençons par la fin : je suis actuellement chef adjoint du bureau des bibliothèques et de la lecture de la Ville de Paris – c’est-à-dire le réseau des bibliothèques municipales de Paris.

A la sortie du lycée Condorcet, en juillet 2000, étant donné que j’avais été en filière européenne allemande, je me suis dirigé naturellement vers une filière franco-allemande, celle de Sciences po à Bordeaux, avec un cursus miroir à l’Institut für Politikwissenschaften à Stuttgart. Trois ans en Gironde, trois ans dans le Wurtemberg. Puis, une année de Prep’ENA pour préparer les concours administratifs. J’ai notamment passé celui de conservateur des bibliothèques d’Etat et suis entré à l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques à Lyon.

Après un stage à Göttingen, j’ai commencé ma carrière à Strasbourg, à la Bibliothèque nationale et universitaire – puis ai poursuivi dans les services régionaux du ministère de la Culture, en Alsace, en Île-de-France pour finalement arriver à la Ville de Paris où je suis désormais.

En quelle(s) année(s) avez-vous été inscrit au lycée Condorcet ? Combien d’années y êtes-vous resté(e) ?
J’y suis entré en 1997, au sortir du collège Simone Signoret et en suis parti en 2000 avec la dernière promotion du bac du millénaire.

Quel a été votre meilleur souvenir de votre (vos) année(s) au Condorcet ? Votre pire souvenir ?

Les excellents souvenirs abondent :

– un poème d’Aragon tiré de La Diane française et déclamé par Madame C., professeure de français – j’étais en seconde – le vers « Quand vous reviendrez, car il faut revenir » fait partie des émotions qui m’accompagnent toujours,

– un coup de foudre dans la cour du lycée le jour de la rentrée de 1998, pour une personne à qui je n’ai jamais parlé,

– la découverte d’Electre de Giraudoux grâce à laquelle j’ai cartonné au bac,

– les voyages linguistiques, à Cologne en seconde, à Leonberg en première (et la sortie un peu en douce à la fête de la bière à Stuttgart),

– le voyage en Pologne pour aller jusqu’au camp le concentration d’Auschwitz, un voyage extrêmement intense et forcément marquant qui avait été organisé par Madame V.,

– les cours d’histoire de Monsieur D., des cours d’allemand, de biologie,

– de nombreux camarades que j’admirais beaucoup et admire toujours autant : Sylvain, Claire, Laurine, Alexia, Géraldine, Alice, Sidonie, Aurore…

Parmi les souvenirs moins bons, je dirais un cours d’EPS durant lequel j’ai glissé depuis le sommet de la corde sans lâcher et me suis retrouvé avec les paumes des mains franchement entamées.

2000
2022

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