Coup de cœur de l’Illuminé : « Vivre l’autisme », France Télévisions

En l’honneur de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, le 2 avril, France Télévisions a publié sur son site internet dix vidéos de taille différente pour expliquer les Troubles du Spectre Autistique. Ce neuroatypisme qui touche plus de 1 % de la population française est plutôt méconnu (je vous entends, ceux du fond qui se traitent d’autistes sans savoir ce que c’est vraiment…). Ce trouble étant encore loin d’être bien compris et accepté, France Télévisions propose des vidéos expliquant de façon simple qu’est-ce que l’autisme et comment les autistes vivent tout les jours.

À noter que l’autisme n’est ni anormal ni une maladie ! C’est un trouble neurodéveloppemental : on ne devient pas autiste, on naît et on est autiste. On le reste toute sa vie tout comme on peut être atteint d’un trouble dys. Non, ce n’est pas la faute de la mère ou des écrans comme on peut l’entendre, même si des facteurs génétiques peuvent jouer. La confusion vient du fait que la surexposition des enfants crée des troubles, dont certains symptômes ressemblent, sans en être, à des symptômes se retrouvant dans les troubles autistiques. Ce qui est souvent simplifié à tort et par méconnaissance par des raccourcis du genre « les écrans rendent autistes ».

Le meilleur moyen d’intégrer les autistes c’est d’abord de les comprendre !

Lien vers la collection : https://www.france.tv/collection/5846460-vivre-l-autisme/

« La ballade de l’oiseau et du serpent », le spin-off des Hunger Games, est-il à la hauteur comparé à la trilogie culte ?

Je suis allé regarder La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, le spin-off des Hunger Games, le jour de la sortie de ce film, le 15 novembre 2023. Je voulais savoir si ce film était à la hauteur des Hunger Games, cette trilogie emblématique. 

Le film raconte l’histoire du président Coriolanus Snow, présent dans toute la saga principale de Hunger Games, livres et films. On observera tout au long du film son déclin. Le film est découpé en trois parties : Le mentor, Le prix et Le pacificateur. 

Le premier volet relate l’avant des Jeux, le deuxième, les Jeux et le troisième, l’après des Jeux. En effet, ce film représente durant à peu près le tiers du temps les dixièmes Hunger Games. Au début de l’histoire nous allons découvrir Lucy Gray Baird, une protagoniste qui n’apparaissait dans aucun des tomes ou films. Va s’ensuivre une relation particulière entre les deux protagonistes. Ils se ressemblent et se complètent mais le destin s’acharnera sur leur relation… Le dénouement est bouleversant et triste. Tout au long du film des informations qui complètent la saga sont dévoilées, ce qui rend ce film d’autant plus intéressant. Le graphisme est poussé et impressionnant, parfois on pourrait croire à la véracité des événements qui se passent. 

En revanche, un point négatif, m’a gêné tout au long du film, c’est la fluidité qui laisse parfois à désirer. En effet les scènes sont parfois trop longues et surtout sans dialogues, ce qui les rend ennuyeuses. Néanmoins ces scènes restent tout de même rares mais perturbent quand même la fluidité du film. 

Selon moi, c’est un très bon film qui mérite le détour avec un réalisme impressionnant et une histoire bien racontée. Je pense qu’il a plu et qu’il plaira aux nombreux fans de cette saga culte. Je le déconseillerais cependant aux personnes sensibles aux effusions de sang et à la violence : pourtant autorisé à tout public, je pense qu’il serait classé en PEGI16 s’il s’agissait d’un jeu vidéo.

JD

Départ en retraite de Thibaut Pinot

Le coureur bien connu de l’équipe Groupama-FDJ avait annoncé le 12 janvier qu’il mettrait fin à sa carrière à l’issue de la saison 2023. Chose dite, chose faite, il vient de quitter la scène du cyclisme mondial à 33 ans, en compagnie de Peter Sagan et de Tony Gallopin. Retour sur la carrière d’un coureur qui a su faire vibrer le cœur des français.

Thibaut Pinot lors du Tour de France 2023, Wikimedia Commons, Hugo LUC

 Le repos bien mérité d’une légende française.

Le protégé de Marc Madiot voit le jour le 29 mai 1990 à Lure, en Haute-Saône. Son père, qui court au niveau régional, et son frère, lui aussi cycliste, l’incitent à commencer le vélo : il n’a que 6 ans mais il rêve déjà grand. A l’adolescence, il rejoint l’AC Besançon, sans grand succès puisque le jeune Valentin Midey (actuellement coureur pour la Roojai Online Insurance) lui met des bâtons dans les roues. C’est Jacques Decrion, alors entraîneur à la FDJ qui le repère en premier, en 2005. Il faut attendre quatre ans pour qu’en 2009, il rejoigne le CC Étupes, club de Nationale 1, en espoir. Il y remportera alors plusieurs courses, dont le Tour du Val d’Aoste, évènement marquant de son tout début de carrière, puisqu’il le propulsera chez les professionnels.

Un début chez les professionnels alors qu’il n’est que très jeune

Son rêve de passer professionnel se réalise donc en 2010, lorsqu’il lui est permis de signer un contrat avec l’équipe de la Française des Jeux (actuellement la Groupama FDJ), équipe à laquelle il sera particulièrement fidèle puisqu’il y restera tout au long de sa carrière malgré des propositions internationales plus qu’alléchantes. Il est à peine âgé d’une vingtaine d’années.

Une carrière avec de grands succès

En 2012, alors âgé de 22 ans, il est appelé par le manager Marc Madiot pour remplacer Arnold Jeannesson qui vient de déclarer forfait. C’est le premier Tour de France d’une longue série, et c’est d’ailleurs un baptême très réussi, puisqu’il remporte la huitième étape entre Belfort et Porrentruy, alors qu’il est le plus jeune coureur.

Il s’offre son premier podium du Tour de France sur les Champs Élysée en 2014, huit minutes derrière l’italien Vincenzo Nibali, et moins d’une minute derrière le français Jean-Christophe Peraud, tout en portant le maillot blanc de meilleur jeune.

2018 : Thibaut Pinot confirme son statut d’immense coureur en inscrivant son nom sur l’un des plus grands monuments du cyclisme, le Tour de Lombardie. C’est une très bonne saison pour lui puisqu’il est très bien classé au Tour des Alpes, et qu’il remporte également deux étapes du tour d’Espagne.

Il se place en première place du podium lors de l’étape 14 du Tour de France 2019, arrivant seul et victorieux au sommet du Tourmalet. C’est malheureusement un Tour qui s’arrêtera quelques jours plus tard pour le Haut-saônois, puisqu’il sera contraint à l’abandon suite à une blessure malchanceuse à la cuisse alors qu’il aurait pu viser un podium sur le classement général.

Cette année, à 33 ans il remporte malgré tout le classement de meilleur grimpeur sur le Giro, quelques temps avant de mettre fin à sa carrière.

« Je suis loin d’être le meilleur coureur, mais j’ai les meilleurs supporters »

(Interview confiée par Thibaut Pinot à RMC)

Si certes, tous les avis ne s’accordent pas à dire que Pinot est une légende du cyclisme Français, une chose est sûre, il a les fans les plus investis. Cet été, les spectateurs du monde entier ont pu admirer l’énergie et le soutien inconditionnel des supporters agglutinés au niveau du « Virage Pinot », dans l’ascension du petit Ballon. Le même phénomène s’est déroulé lors du tour de Lombardie, où le coureur a pu être acclamé dans la « Curva Pinot », pour dire au revoir à ce grand, très grand coureur, comme dirait Marc Madiot. 

Il passera sa retraite bien méritée paisiblement dans les Vosges, en compagnie de sa famille et de ses animaux. Il ne part pas sans laisser de traces pour autant, puisqu’il a su inspirer des centaines de nouveaux coureurs, plus ou moins jeunes, par sa simplicité à toute épreuve.

C.S.

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