Tous cuits ?

Le mardi 23 avril, le lycée Condorcet ouvrait ses portes aux étudiants de l’École Supérieure des Technologies et des Affaires (ESTA) pour une fresque du climat avec les étudiants en BTS Commerce international et aux élèves de terminale de l’option « Droit et grands enjeux du monde contemporain » afin de les sensibiliser au réchauffement climatique.

« Une véritable prise de conscience de l’urgence climatique », c’est ce qu’a affirmé Karine Morelle, professeure d’éco-gestion et de l’option « Droit et grands enjeux du monde contemporain » au lycée Condorcet de Belfort. En effet, ce mardi 23 avril, une fresque du climat a été proposée à 70 élèves du lycée, étudiants de BTS Commerce international et de terminale ayant pris l’option. Ils ont été encadrés par les étudiants de l’ESTA de Belfort et par M. Kotnarovsky, enseignant-chercheur à l’ESTA de Belfort.

Elèves et étudiants ont pu faire le point sur la situation climatique en changeant de posture pédagogique, en se basant sur l’intelligence collective. Sur des fresques, ils ont pu réfléchir et prendre conscience des répercussions sur le réchauffement climatique, principalement liées à l’activité humaine.

Fresque du climat d’élèves de terminale encadrés par Rémi Berthot, au lycée Condorcet, le 23 avril 2021. Photo Karine Morelle.

Selon Rémi Berthot, étudiant en quatrième année à l’Esta de Belfort, le but a été de « développer une conscience collective, constater ce qui nous arrive et ce qui nous attend à l’avenir ». Si les élèves ont été très investis, c’est parce que deux de leurs fresques allaient être choisies et affichées dans leur salle de classe, afin de les sensibiliser et de sensibiliser les futurs élèves de terminale aux enjeux climatiques. « Ils ont découvert des conséquences dont les médias parlent moins comme l’acidification des océans et ses conséquences catastrophiques pour la biodiversité marine », ajoute Karine Morelle, « les illustrations faites par les élèves et étudiants montrent bien leur prise de conscience ». 

Faut-il s’attendre à une éventuelle catastrophe à l’avenir ?

Si les étudiants ont pris conscience de l’urgence climatique, il n’en reste pas moins qu’il est primordial d’adopter des modes de vies plus sobres comme consommer moins, local, etc… Selon Karine Morelle, il est encore possible d’éviter une catastrophe climatique dans les quelques décennies. « Il faut rester optimiste. En changeant nos pratiques et en se mobilisant, il est possible de limiter ce changement », affirme la professeure d’éco-gestion. En effet, la jeunesse est de plus en plus concernée par la situation climatique et se mobilise de plus en plus pour lutter contre le réchauffement climatique, notamment grâce aux « Clean Walk », marches consistant à ramasser les déchets que l’on trouve dans la nature, mais aussi aux procès climatiques, obligeant les Etats à « respecter les engagements qu’ils ont pris en matière de limitation des émissions de CO2 pendant la conférence de Paris de 2015 » témoigne Karine Morelle.

élèves et étudiants présents lors de cette journée. À gauche, le groupe "gagnant" tient l'une des fresque choisie par les élèves.
Elèves et étudiants présents lors de cette journée. À gauche, le groupe « gagnant » tient l’une des fresque choisie par les élèves. Photo Karine Morelle

Ainsi, changer ses habitudes de transport, limiter ses achats, consommer moins et mieux, permettrait d’éviter une éventuelle catastrophe climatique à l’avenir.

 

Emilie Ferro, élève de terminale G3

Clean Walk au lycée

A l’initiative des éco-délégués, une Clean Walk a rassemblé mardi 9 mars une trentaine de lycéens et d’étudiants, ainsi que cinq enseignantes.

Retour en image sur cette opération propreté menée avec succès (malheureusement !) dans tous les coins et recoins du lycée et des extérieurs :

Merci à Berivan Balti et Kamel Aourag, étudiants en BTS CI1 pour le reportage et le montage vidéo.

photo Berivan Balti et Kamel Aourag

 

Condorcet accueille le Recteur

Le mercredi 20 janvier 2021, le Recteur de l’académie de Besançon, Jean-François Chanet, est venu dans notre lycée et est intervenu au CDI devant une classe de Terminale générale afin de répondre aux interrogations des élèves à propos de leur orientation. Stratégie de communication ou véritable volonté de rassurer les futurs étudiants ?  Un Illuminé s’est infiltré : on vous dit tout ici !

Une date bien choisie

Au CDI : rencontre du Recteur et des élèves de TG8

La date de la venue du Recteur n’est pas anodine. En effet, c’est ce jour là que la plateforme Parcoursup ouvrait, rendant la saisie des vœux accessible pour les Terminales et les étudiants en réorientation. L’autre motif officiel de la visite était la remise des médailles aux deux adolescents, élèves du collège voisin Léonard de Vinci, pour les récompenser de l’acte courageux qu’il ont effectué en sauvant un père et son fils de la noyade.

Après avoir rencontré les élèves du CVL du lycée, le Recteur est donc intervenu au CDI auprès d’une classe de Terminale ; il y a tenu un discours rassurant qui répond aux inquiétudes des élèves qui semblent plus que perturbés par la situation actuelle. Annulation des épreuves, rentrée dans le supérieur en distanciel… tous ces facteurs inquiètent et déstabilisent, en cette année déterminante. Difficile de projeter et d’avoir des perspectives professionnelles en pleine pandémie mondiale ! Le Recteur se montre conscient que c’est une période compliquée pour l’éducation et que cela génère du doute chez les lycéens qui doivent faire des choix importants. Il ira même jusqu’à faire un parallèle avec la situation de 1968, année durant laquelle le bac avait également été annulé.

Le droit à l’erreur…

Le coin orientation, au CDI

Même si les autres intervenants rappellent que la formulation des vœux représente une décision importante, le Recteur insiste sur le fait que les choix ne sont pas définitifs et que les hésitations sont normales, « le droit à l’erreur existe, le droit de changer de voie ». Il est vrai que la formulation des vœux et ces décisions d’orientation semblent décisives, et qu’elles sont bien souvent marquées par le doute et le stress de ne pas savoir quel est le bon choix. Aussi, nous rappelons à nos lecteurs qui nagent en plein doute qu’il y a au CDI un endroit dédié à la recherche d’information concernant les études post bac, le Kiosque, et qu’il est aussi possible de prendre rendez-vous avec la Psy-EN (« Conseillère d’orientation », anciennement COP) auprès de la Vie scolaire.

Pour évaluer le niveau d’incertitude, le proviseur pose la question suivante à l’assemblée : « qui est prêt à formuler ses vœux dès l’ouverture de Parcoursup à 14h ? » Sans grande surprise, peu de mains se lèvent. Mais le professeur principal de la classe -M. Caty- rappelle que, dans cette classe, 95 % des élèves ont pourtant déjà un projet. Le représentant de l’État souligne alors que c’est là sûrement une des merveilleuses conséquences de la réforme du bac et que c’est grâce à cette période de pandémie que les élèves ont pu apprendre à devenir plus autonomes.  En effet, les choix des spécialités ont déjà permis aux lycéens de s’interroger sur leur orientation… D’autres diront que ce choix précoce en constitue la limite.
Rappelons quand même qu
e pour la plupart des élèves, le fait de cumuler nouvelle réforme et confinement n’a pas été aussi instructif et bénéfique pour leur scolarité.

L’intervention se finira par un discours par celui que M. le Recteur appelle « M. Onisep» (ou plus formellement le directeur régional de l’Onisep et délégué à l’orientation de l’académie), intervention plus théorique sur le fonctionnement de Parcoursup. En résumé, Pacoursup est un outil qui donne accès aux informations, muni d’un algorithme qui ne traite pas les demandes mais applique des lois et des quotas.

Quelles perspectives pour notre vie étudiante ?

Pour conclure la réunion, avant de partir en salle 316 où il devait ensuite rencontrer les élèves de TSTMG1, le Recteur encourage les élèves à ne se fermer aucune porte en allant au-delà des stéréotypes de certaines filières – comme le secteur culturel et artistique – qui sont essentielles.

Lors de cette présentation rassurante de l’outil Parcoursup, soulignons tout de même que le Recteur n’a proposé aucune perspective sur le retour en cours des élèves de l’Université dont la détresse s’exprime depuis plusieurs semaines sous le « #etudiantsfantomes ».

Difficile d’imaginer ses débuts dans la vie étudiante en cours sur zoom dans sa chambre alors qu’on rêve d’émancipation…

Alice B.

Nouveau protocole au lycée, Condorcet (re)confiné

Depuis plus de trois mois maintenant, la vie lycéenne a été encore une fois chamboulée par la covid 19. La mise en place de règles plus au moins strictes dans les lycées a laissé place à un renforcement du protocole. Et ensuite ?… Annulation du bac ? Retour à la maison ? Regardons ça de plus près… 

Alternance…

Depuis le 16 novembre le lycée applique un système d’alternance entre cours en présentiel et cours en distanciel. Tandis que les cours des élèves de terminale sont maintenus à 100 %, les élèves de première et de seconde sont présents physiquement dans l’établissement une semaine sur deux.

Cela a permis une avancée majeure, jusqu’alors souhaitée par tous les demi-pensionnaires : le rétrécissement de la queue de la cantine. Avec un tiers de mangeurs affamés en moins, plus besoin d’élaborer des stratagèmes pour pouvoir manger et avoir le temps de nourrir sa culture à 13 h en cours d’histoire.

C’est toute une organisation entre semaine paire et impaire qui s’est mise en place. On découvre avec surprise que la personne qu’on croisait tous les matins n’est pas une nouvelle élève de seconde mais bien une élève de première qui est dans l’établissement depuis plus d’un an.

A l’internat, la valse des chambres

Le bruit assourdissant des valises chargées des internes illustre une toute autre situation : pour l’expliquer, un petit retour en arrière s’impose. Le jeudi 12 novembre à 19h23 réunion de crise au foyer de l’internat : les chambres sont limitées à deux personnes au lieu de trois et les premières et secondes doivent dorénavant partager leur chambre une semaine sur deux. La coloc forcée s’annonce compliquée. Au programme, larmes, mouchoirs et chansons d’adieu…

Alors que dans certaines chambres on jouait à pierre feuille ciseaux pour décider qui devra déménager, ailleurs on s’affairait déjà à décrocher les guirlandes et photos pour les ramener dans des valises surchargées. C’est ainsi que s’installe un autre flux migratoire dans le couloir de l’internat.

La valse des valises (dessin Chloé Q.)

Et le Bac dans tout ça ?

Alors que les terminales s’attendaient à passer leur deuxième série de E3C, ils apprennent, par une vidéo du ministre de l’éducation nationale, que ça se jouera au contrôle continu. Les plus scientifiques d’entre eux se ruent sur leurs calculettes et tentent  de faire leur pronostic, et les plus malins prévoient déjà la boîte de chocolat à offrir aux professeurs afin de les soudoyer.

 

Enfin bref… la covid 19 aura animé et marqué le lycée Condorcet, et ce n’est pas terminé.
Mais une question persiste, va-t-on revoir avant la fin de l’année le visage de nos professeurs sans masques ?

Alice B

Note à nos lecteurs : cet article a été écrit au mois de novembre, depuis cette date un nouveau protocole est sorti.

 

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