RECUPLAST

Nous avons rencontré l’association RECUPLAST lors de la journée de l’engagement du mardi 20 septembre 2021 au lycée Condorcet.

Le but de cette journée était de rencontrer différentes associations et des bénévoles.

Association. Belfort : Récuplast a collecté près de dix tonnes de bouchons en un ancrédit photo : L’Est Républicain

Opérations :

Ils collectent les bouchons en aluminium/plastique.
S’il y en a, ils enlèvent toutes les étiquettes des bouchons pour éviter la souillure.
Ils les trient par *polypropylène (PP) et par **polyéthylène (PE).
Ils les broient dans une machine pour en faire des confettis.
Pour finir, ils les envoient dans différentes usines qui le leur payent.

Pourquoi ?

Les usines qui récupèrent les bouchons broyés en confettis leur donnent alors une autre vie.
Ils en font des objets de la vie de tous les jours : des poubelles, des cuvettes, des arrosoirs, tout sauf des choses alimentaires.

Où ?

Ils récupèrent les bouchons derrière le gymnase du Phare à Belfort et les envoient ensuite dans des usines partenaires.
Que font-ils de l’argent ?
Les recettes sont distribuées aux associations de Belfort pour
financer du matériel pour des personnes handicapées
faire des dons pour des chiens d’aveugles,
faire des dons contribuant aux sourires aux enfants hospitalisés,
installer de nouveaux lits aux hôpitaux,
→ financer des fauteuils roulants de sport pour des collégiens dans le besoin (un fauteuil roulant qui tombe en panne nécessite environ
7000 €),
soutenir les Restos du Cœur,
→ soutenir les étudiants,
soutenir des associations sportives (football, basketball, etc.)

Quelques chiffres :

2,5 tonnes de bouchons broyés cette année.
11 tonnes de bouchons donnés l’année dernière.
12 t de bouchons donnés chaque année.

Qu’est ce que je peux faire ?

Inciter le plus de personnes que possible à participer à la collecte.

Vocabulaire :

*polyéthylène (PE): Bouchons durs, non pliables.
**polypropylène (PP): Bouchons mous, souples.

Alexandre, 2°D

Nous, des héros ?

Ce jeudi 20 mai, le lycée Condorcet a ouvert ses portes à Thibault Quartier, journaliste pour le journal « Le Trois », afin de nous exprimer son espoir et sa confiance en notre génération pour garantir un meilleur futur à tous. Il nous a fait cette « déclaration d’amour » à l’occasion de sa venue au lycée accompagné de la romancière Dominique Manotti, de Mathilde Nassar, élue municipale à Belfort, et de Clarisse Holweck, lycéenne en Première G3 ici même.

La rencontre avec ces quatre personnalités engagées

Le début du commencement

Tous sont engagés de différentes manières. Où est-ce que tout a commencé pour eux ?

Dominique Manotti nous a d’abord parlé de son vécu, de ce qui l’a poussée à s’engager; elle nous a fait part de son tout premier engagement, qui était de « ne plus croire aux grands discours qu’elle pouvait entendre et de juger les gens uniquement par leurs actes et non leurs paroles ». 

Mathilde Nassar a surenchéri en nous parlant de son passé en tant que bibliothécaire. Les budgets de la bibliothèque de Belfort ayant été coupés, et la culture étant très importante de son point de vue, elle décida de ne pas rester les bras croisés et de rassembler du monde partageant son avis, afin de se faire entendre. Une chose en entrainant une autre, elle se lança aux élections municipales pour devenir maire de Belfort. 

Clarisse Holweck, elle, ne s’est pas d’abord engagée pour les autres mais plutôt dans le but de soulager sa conscience. Ayant énormément peur du réchauffement climatique et de ce qu’il pourrait engendrer dans les années futures, elle décida de réguler sa vie quotidienne en fonction de ses valeurs pour « avoir fait sa part des choses ». Elle s’engage en manifestant et en faisant des réunions avec un groupe belfortain adhérant au mouvement Youth for Climat.

Nos quatre invités (photo Peter Lhuillier)

Thibault Quartier lui, ne savait pas avant sa venue ici qu’il était engagé, il faut croire qu’il l’a appris en même temps que nous ! Il nous a partagé une histoire personnelle qu’il aurait vécu avec son oncle étant plus jeune. Ayant fait des études d’histoire à l’étranger, il a dû les payer. Son oncle, travaillant en tant que médecin, lui a donné de l’aide dans le financement. Thibault s’est toujours demandé comment il aurait pu lui rendre ceci. Quand il a posé la question à son oncle. il lui a simplement répondu que le jour où il aura le pouvoir d’aider quelqu’un à son tour, il le fera. Alors c’est ce qu’il fait aujourd’hui en plaçant tant d’espoir en nous, les jeunes, et en voulant les aider à faire ce qu’ils souhaitent.

Où vont nos impôts ? Ne pourraient-ils pas servir à meilleur escient ? 

« Voilà une bonne définition du mot politique,  qui les paye et où vont-ils? » nous a dit Dominique Manotti. 

La réponse est que bien souvent ceux qui gagnent le plus d’argent en paient le moins. Comme les joueurs de football par exemple, nous avons longtemps parlé d’eux avec Dominique Manotti et Thibault Quartier. Et il semblerait qu’ils sont peu nombreux à les payer ou alors qu’ils ne le montrent pas forcément.

Mathilde Nassar, elle, nous a parlé de son point de vue personnel, qui tournait autour d’une seule question « devons nous donner pour que tout le monde puisse en profiter ou alors garder, et chacun se débrouiller ? ». Elle part plutôt sur le principe de la solidarité où nous devons tous nous entraider. 

Le changement c’est maintenant !

Tous ont été à peu près d’accord pour dire que la société changeait et qu’elle avait déjà bien avancé.

Les générations ne sont plus les mêmes, elles n’ont pas forcément les mêmes principes et idées. Et nous, la nouvelle génération, serions ceux qui aurait le pouvoir de faire bouger les choses avant qu’il ne soit trop tard. Comme Clarisse par exemple, qui s’engage dans la lutte pour le climat. Si comme Clarisse chacun donnait un peu de lui-même pour faire changer les choses, peut-être que tout cela aurait des conséquences, de bonnes conséquences. 

(photo Peter Lhuillier)

Nous avons pu parler des manifestations notamment, car nous étions beaucoup à penser qu’il n’y avait pas de résultats ou alors qu’ils n’étaient pas voyants. Mathilde Nassar nous a répondu qu’il fallait beaucoup de patience, et continuer les efforts, car c’est en persistant, que plus de monde se joindra à nous. Elle a également rajouté que chaque personne compte quand il s’agit de choses aussi importantes que celles là.

Agissons ensemble !

Pour conclure, ces interventions nous ont permis pour certains, d’acquérir une toute autre vision de ce qu’est l’engagement. Nous avons pu entendre différentes facettes et opinions que nous ne connaissions pas avant (comme pour le journalisme). L’engagement c’est savoir s’impliquer et se lever face aux problèmes, que l’on soit homme ou femme, nous pouvons tous déjà agir dans notre vie quotidienne. Si l’on veut que les choses changent, il faut savoir prendre des initiatives par soi même et ne pas attendre que quelqu’un le fasse à notre place. Ces engagements nous permettent de s’épanouir et de donner notre pierre à l’édifice afin de lutter pour ou contre quelque chose qui nous tient à cœur.

DEMURU Paola ; COURTOT Elodie ; GAMBARDELLO Léane ; FANDELET Constance
Seconde H

Tous cuits ?

Le mardi 23 avril, le lycée Condorcet ouvrait ses portes aux étudiants de l’École Supérieure des Technologies et des Affaires (ESTA) pour une fresque du climat avec les étudiants en BTS Commerce international et aux élèves de terminale de l’option « Droit et grands enjeux du monde contemporain » afin de les sensibiliser au réchauffement climatique.

« Une véritable prise de conscience de l’urgence climatique », c’est ce qu’a affirmé Karine Morelle, professeure d’éco-gestion et de l’option « Droit et grands enjeux du monde contemporain » au lycée Condorcet de Belfort. En effet, ce mardi 23 avril, une fresque du climat a été proposée à 70 élèves du lycée, étudiants de BTS Commerce international et de terminale ayant pris l’option. Ils ont été encadrés par les étudiants de l’ESTA de Belfort et par M. Kotnarovsky, enseignant-chercheur à l’ESTA de Belfort.

Elèves et étudiants ont pu faire le point sur la situation climatique en changeant de posture pédagogique, en se basant sur l’intelligence collective. Sur des fresques, ils ont pu réfléchir et prendre conscience des répercussions sur le réchauffement climatique, principalement liées à l’activité humaine.

Fresque du climat d’élèves de terminale encadrés par Rémi Berthot, au lycée Condorcet, le 23 avril 2021. Photo Karine Morelle.

Selon Rémi Berthot, étudiant en quatrième année à l’Esta de Belfort, le but a été de « développer une conscience collective, constater ce qui nous arrive et ce qui nous attend à l’avenir ». Si les élèves ont été très investis, c’est parce que deux de leurs fresques allaient être choisies et affichées dans leur salle de classe, afin de les sensibiliser et de sensibiliser les futurs élèves de terminale aux enjeux climatiques. « Ils ont découvert des conséquences dont les médias parlent moins comme l’acidification des océans et ses conséquences catastrophiques pour la biodiversité marine », ajoute Karine Morelle, « les illustrations faites par les élèves et étudiants montrent bien leur prise de conscience ». 

Faut-il s’attendre à une éventuelle catastrophe à l’avenir ?

Si les étudiants ont pris conscience de l’urgence climatique, il n’en reste pas moins qu’il est primordial d’adopter des modes de vies plus sobres comme consommer moins, local, etc… Selon Karine Morelle, il est encore possible d’éviter une catastrophe climatique dans les quelques décennies. « Il faut rester optimiste. En changeant nos pratiques et en se mobilisant, il est possible de limiter ce changement », affirme la professeure d’éco-gestion. En effet, la jeunesse est de plus en plus concernée par la situation climatique et se mobilise de plus en plus pour lutter contre le réchauffement climatique, notamment grâce aux « Clean Walk », marches consistant à ramasser les déchets que l’on trouve dans la nature, mais aussi aux procès climatiques, obligeant les Etats à « respecter les engagements qu’ils ont pris en matière de limitation des émissions de CO2 pendant la conférence de Paris de 2015 » témoigne Karine Morelle.

élèves et étudiants présents lors de cette journée. À gauche, le groupe "gagnant" tient l'une des fresque choisie par les élèves.
Elèves et étudiants présents lors de cette journée. À gauche, le groupe « gagnant » tient l’une des fresque choisie par les élèves. Photo Karine Morelle

Ainsi, changer ses habitudes de transport, limiter ses achats, consommer moins et mieux, permettrait d’éviter une éventuelle catastrophe climatique à l’avenir.

 

Emilie Ferro, élève de terminale G3

Clean Walk au lycée

A l’initiative des éco-délégués, une Clean Walk a rassemblé mardi 9 mars une trentaine de lycéens et d’étudiants, ainsi que cinq enseignantes.

Retour en image sur cette opération propreté menée avec succès (malheureusement !) dans tous les coins et recoins du lycée et des extérieurs :

Merci à Berivan Balti et Kamel Aourag, étudiants en BTS CI1 pour le reportage et le montage vidéo.

photo Berivan Balti et Kamel Aourag

 

Ecologie : un lycée responsable ?

Quand on pense lycée Condorcet, le plus ancien lycée de Belfort, on ne pense pas immédiatement à un lycée engagé dans les économies d’énergie et le développement durable. En hiver, on peut y trouver simultanément des radiateurs allumés et des fenêtres ouvertes, épidémie ou non – le couloir du premier étage en est le meilleur exemple.
Fidèle à son nom, notre lycée peut également évoquer les Lumières. En effet, le Condorcet, c’est aussi des salles de cours fréquemment éclairées en plein jour, qu’elles soient exposées Nord, Sud, Est, ou Ouest. En ce qui concerne l’internat, l’éclairage des chambres des garçons est centralisé, et il est fréquent qu’elles ne soient pas éteintes lorsqu’il est temps d’aller manger. La nuit, des veilleuses éclairent les couloirs en continu. Pratique pour les éventuels fantômes de guerre*…

Mais le Condorcet ne se repose pas sur ses lauriers pour autant : depuis la circulaire n°2019-121 du 27 août 2019, et dans le cadre de « l’éducation au développement durable », chaque établissement du secondaire doit se doter de plusieurs éco-délégués. Aujourd’hui, on compte un binôme par classe. Son rôle ? « Promouvoir les comportements respectueux de l’environnement dans sa classe. » L’Éducation Nationale illustre ses propos en mettant en avant des tâches telles que l’extinction des lumières, ou encore l’usage « raisonné » des chauffages. La vigilance des éco-délégués est donc requise ! Cinq missions sont censées leur avoir été attribuées : limiter la consommation d’énergie, protéger la biodiversité, éviter le gaspillage alimentaire, réduire et trier les déchets, et engager son établissement dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Pour cela, leurs actions doivent être coordonnées. Les établissements doivent devenir des lieux « exemplaires en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité » tout de même, et de manière « systématique » !

Réunion des éco-délégués (image Léa D)

C’est pourquoi, le mardi 10 novembre, ces quelques dizaines d’élèves ont été réunis au CDI, à l’initiative de Mme Séréna, CPE et de Mme Morey,  afin que leurs missions leur soient expliquées, pour qu’ils puissent mener à bien des actions concrètes cette année. Un bilan sur les actions du lycée a été dressé, notamment par Mme Morey, professeure de physique-chimie, et M. Grosclaude, gestionnaire du lycée.

Des initiatives favorables à l’environnement ont déjà été prises

Une campagne de sensibilisation à la pollution de l’eau, due aux mégots, a déjà été mise en place en 2018, ainsi qu’une braderie qui a permis aux élèves de se débarrasser d’anciens vêtements, et d’en trouver de nouveaux. Chaque année, des bouchons en plastique sont collectés à des fins paramédicales, pour que l’entreprise Récuplast située en haute-Saône les recycle pour la fabrication de matériel à destination de l’APF (Association des paralysés des France): des fauteuils roulants et des coques pour les nouveau-nés, par exemple. En 2019, une très efficace Clean Walk a été mise en place, et son succès fut tel qu’il semble évident de la renouveler dès 2021.

Outre les actions effectuées par les éco-délégués, il est important de souligner que, malgré ses apparences parfois insouciantes, le lycée Condorcet est fondamentalement environnement-friendly. Il est un des deux seuls établissements du département chauffés avec une chaudière à bois, sollicitant alors une énergie renouvelable. Par ailleurs, il a procédé à une opération de « relamping » donc est passé à un éclairage moins consommateur, plus écologique (Voilà qui explique peut-être pourquoi les lumières sont autant allumées…).
Il est aussi exemplaire en ce qui concerne l’alimentation. La cantine utilise des produits bio et locaux : ses fruits viennent d’Alsace, sa viande de Haute-Saône, et ses yaourts de Bessoncourt, commune du Territoire de Belfort. La commission bimensuelle des menus est d’ailleurs ouverte aux élèves éco-délégués, afin qu’ils puissent établir, notamment avec le chef cuisinier, les menus des deux prochaines semaines ! (On compte sur vous ;))

C’est déjà beaucoup, n’est-ce-pas ?

image Léa D

Et pourtant, le Condorcet ne s’arrête pas là. Il est presque irréprochable en matière de tri et de traitement des déchets : les déchets organiques sont récoltés par une société alsacienne de méthanisation, le papier est en principe recyclé grâce aux poubelles bleues présentes dans chaque salle de classe, et les déchets verts sont également triés et récupérés par une entreprise (Sundgau compost).

Il s’agira, pour notre chère équipe d’éco-délégués, de faire perdurer et d’améliorer les efforts de l’établissement et de tous les élèves du lycée, en ce qui concerne le respect de l’environnement ! Des projets vont être construits, donnez vos idées, par l’intermédiaire des éco-délégués 🙂

 

Léa D

 

* pour les incultes, pendant la Première Guerre mondiale, le lycée a servi d'hôpital pour les soldats blessés !

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