« 21 mars : Journée mondiale de la trisomie 21 »

Vendredi 19 mars, le CVL proposait à la cafétéria du lycée une sensibilisation à la question du handicap et de la trisomie 21 en particulier.
L’heure de mettre en avant une jeune association locale, de la région de Lure : L’extraordinaire21

Journée de la Trisomie au lycée
Vente de sirops, de mugs au profit de L’extraordinaire21

A l’occasion de cette journée, la présidente (et fondatrice) de l’association L’extraordinaire21 a répondu aux questions de l’Illuminé.

Pouvez-vous vous présenter ?

source L'extraordinaire21 (https://www.facebook.com/lextraordinaire21/)
Nathanaël et ses trois frères et sœurs.

Je m’appelle Julie, je suis maman de 33 ans. J’ai 4 enfants de 11 ans, 4 ans et deux jumeaux de 3 ans dont l’un est porteur de trisomie 21. Je suis ancienne commerciale, et à présent je m’occupe de mes enfants. Et aussi créatrice et présidente de l’association L’extraordinaire21.

Qu’est-ce que la trisomie ?

La trisomie 21 est une anomalie génétique qui fait que l’individu a trois chromosomes sur la paire 21 (au lieu de deux). Elle est aussi appelée maladie de Down. Ce chromosome en plus fait que le développement d’un enfant trisomique prendra plus de temps. Il y a également des caractéristiques physiques reconnaissables. Les yeux en forme d’amande, le nez court en trompette, le cou plus fort. Il peut aussi il y avoir un tonus musculaire moindre par rapport à nous, l’enfant est plus faible.

Pourquoi cette association ?

Nous avons créé cette association après la naissance de Nathanaël, notre enfant atteint de trisomie 21. On a vite remarqué qu’ici il n’y avait rien. Et que c’est maintenant qu’il faut créer et mettre en place quelque chose, pour lui mais pas seulement pour lui… parce qu’ici, dans cette région, à part dans les foyers, les enfants ont peu de place dans le monde « ordinaire ».

Quelles sont vos actions et vos projets à venir ?

Tout au long de l’année on a plusieurs actions qui nous permettent de récolter des fonds. Nous faisons des emballages cadeaux, des ventes de savons éthiques bio et responsable, de chocolats en période de fêtes, on a également fait une campagne de fonds participatifs. Et ces fonds serviront dans un premiers temps pour la création d’une épicerie de vrac « zéro déchets ».

Dites-m’en plus sur ce projet d’épicerie :

Les personnes porteuses de trisomies 21 pourront y travailler, à la vue de tous. S’occuper de la mise en valeur du point de vente, gérer les commandes qui arrivent, celles des clients. Travailler vraiment comme un salarié « ordinaire ».

Pourquoi l’appellation « extraordinaire » ?

On dit de la population non porteuse de trisomie qu’elle est « ordinaire ». Les mamans d’enfants trisomiques se sont donc dit qu’ils n’étaient pas ordinaires, pas normaux, mais « extraordinaires ». On les trouvait très beaux et on a décidé de garder ce nom.

Un message à faire passer aux lecteurs ?

Stand proposant des mugs L’extraordinaire21

C’est pas parce qu’on est trisomique qu’on n’est pas capable de faire les choses de la vie courante, être autonome, travailler… Tout ça peut se faire, il faut juste un peu plus de temps et surtout beaucoup de tolérance de la part des personnes ordinaires. J’aimerais aussi que les lecteurs essaient d’ouvrir leur regard sur la personne handicapée, et même plus loin, sur la différence en général.

Dimanche 21 mars a eu lieu la journée mondiale de la trisomie :  vous pouvez toujours vous joindre au mouvement des chaussettes dépareillées.
Participez simplement. Mettez des chaussettes dépareillées. Prenez-les en photos, seul ou à plusieurs. Partagez sur instagram : @lextraordinaire21

Pour en savoir plus : https://www.lextraordinaire21.com/

Manon Tihay, 1G7

Tous cuits ?

Le mardi 23 avril, le lycée Condorcet ouvrait ses portes aux étudiants de l’École Supérieure des Technologies et des Affaires (ESTA) pour une fresque du climat avec les étudiants en BTS Commerce international et aux élèves de terminale de l’option « Droit et grands enjeux du monde contemporain » afin de les sensibiliser au réchauffement climatique.

« Une véritable prise de conscience de l’urgence climatique », c’est ce qu’a affirmé Karine Morelle, professeure d’éco-gestion et de l’option « Droit et grands enjeux du monde contemporain » au lycée Condorcet de Belfort. En effet, ce mardi 23 avril, une fresque du climat a été proposée à 70 élèves du lycée, étudiants de BTS Commerce international et de terminale ayant pris l’option. Ils ont été encadrés par les étudiants de l’ESTA de Belfort et par M. Kotnarovsky, enseignant-chercheur à l’ESTA de Belfort.

Elèves et étudiants ont pu faire le point sur la situation climatique en changeant de posture pédagogique, en se basant sur l’intelligence collective. Sur des fresques, ils ont pu réfléchir et prendre conscience des répercussions sur le réchauffement climatique, principalement liées à l’activité humaine.

Fresque du climat d’élèves de terminale encadrés par Rémi Berthot, au lycée Condorcet, le 23 avril 2021. Photo Karine Morelle.

Selon Rémi Berthot, étudiant en quatrième année à l’Esta de Belfort, le but a été de « développer une conscience collective, constater ce qui nous arrive et ce qui nous attend à l’avenir ». Si les élèves ont été très investis, c’est parce que deux de leurs fresques allaient être choisies et affichées dans leur salle de classe, afin de les sensibiliser et de sensibiliser les futurs élèves de terminale aux enjeux climatiques. « Ils ont découvert des conséquences dont les médias parlent moins comme l’acidification des océans et ses conséquences catastrophiques pour la biodiversité marine », ajoute Karine Morelle, « les illustrations faites par les élèves et étudiants montrent bien leur prise de conscience ». 

Faut-il s’attendre à une éventuelle catastrophe à l’avenir ?

Si les étudiants ont pris conscience de l’urgence climatique, il n’en reste pas moins qu’il est primordial d’adopter des modes de vies plus sobres comme consommer moins, local, etc… Selon Karine Morelle, il est encore possible d’éviter une catastrophe climatique dans les quelques décennies. « Il faut rester optimiste. En changeant nos pratiques et en se mobilisant, il est possible de limiter ce changement », affirme la professeure d’éco-gestion. En effet, la jeunesse est de plus en plus concernée par la situation climatique et se mobilise de plus en plus pour lutter contre le réchauffement climatique, notamment grâce aux « Clean Walk », marches consistant à ramasser les déchets que l’on trouve dans la nature, mais aussi aux procès climatiques, obligeant les Etats à « respecter les engagements qu’ils ont pris en matière de limitation des émissions de CO2 pendant la conférence de Paris de 2015 » témoigne Karine Morelle.

élèves et étudiants présents lors de cette journée. À gauche, le groupe "gagnant" tient l'une des fresque choisie par les élèves.
Elèves et étudiants présents lors de cette journée. À gauche, le groupe « gagnant » tient l’une des fresque choisie par les élèves. Photo Karine Morelle

Ainsi, changer ses habitudes de transport, limiter ses achats, consommer moins et mieux, permettrait d’éviter une éventuelle catastrophe climatique à l’avenir.

 

Emilie Ferro, élève de terminale G3

Clean Walk au lycée

A l’initiative des éco-délégués, une Clean Walk a rassemblé mardi 9 mars une trentaine de lycéens et d’étudiants, ainsi que cinq enseignantes.

Retour en image sur cette opération propreté menée avec succès (malheureusement !) dans tous les coins et recoins du lycée et des extérieurs :

Merci à Berivan Balti et Kamel Aourag, étudiants en BTS CI1 pour le reportage et le montage vidéo.

photo Berivan Balti et Kamel Aourag

 

Ecologie : un lycée responsable ?

Quand on pense lycée Condorcet, le plus ancien lycée de Belfort, on ne pense pas immédiatement à un lycée engagé dans les économies d’énergie et le développement durable. En hiver, on peut y trouver simultanément des radiateurs allumés et des fenêtres ouvertes, épidémie ou non – le couloir du premier étage en est le meilleur exemple.
Fidèle à son nom, notre lycée peut également évoquer les Lumières. En effet, le Condorcet, c’est aussi des salles de cours fréquemment éclairées en plein jour, qu’elles soient exposées Nord, Sud, Est, ou Ouest. En ce qui concerne l’internat, l’éclairage des chambres des garçons est centralisé, et il est fréquent qu’elles ne soient pas éteintes lorsqu’il est temps d’aller manger. La nuit, des veilleuses éclairent les couloirs en continu. Pratique pour les éventuels fantômes de guerre*…

Mais le Condorcet ne se repose pas sur ses lauriers pour autant : depuis la circulaire n°2019-121 du 27 août 2019, et dans le cadre de « l’éducation au développement durable », chaque établissement du secondaire doit se doter de plusieurs éco-délégués. Aujourd’hui, on compte un binôme par classe. Son rôle ? « Promouvoir les comportements respectueux de l’environnement dans sa classe. » L’Éducation Nationale illustre ses propos en mettant en avant des tâches telles que l’extinction des lumières, ou encore l’usage « raisonné » des chauffages. La vigilance des éco-délégués est donc requise ! Cinq missions sont censées leur avoir été attribuées : limiter la consommation d’énergie, protéger la biodiversité, éviter le gaspillage alimentaire, réduire et trier les déchets, et engager son établissement dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Pour cela, leurs actions doivent être coordonnées. Les établissements doivent devenir des lieux « exemplaires en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité » tout de même, et de manière « systématique » !

Réunion des éco-délégués (image Léa D)

C’est pourquoi, le mardi 10 novembre, ces quelques dizaines d’élèves ont été réunis au CDI, à l’initiative de Mme Séréna, CPE et de Mme Morey,  afin que leurs missions leur soient expliquées, pour qu’ils puissent mener à bien des actions concrètes cette année. Un bilan sur les actions du lycée a été dressé, notamment par Mme Morey, professeure de physique-chimie, et M. Grosclaude, gestionnaire du lycée.

Des initiatives favorables à l’environnement ont déjà été prises

Une campagne de sensibilisation à la pollution de l’eau, due aux mégots, a déjà été mise en place en 2018, ainsi qu’une braderie qui a permis aux élèves de se débarrasser d’anciens vêtements, et d’en trouver de nouveaux. Chaque année, des bouchons en plastique sont collectés à des fins paramédicales, pour que l’entreprise Récuplast située en haute-Saône les recycle pour la fabrication de matériel à destination de l’APF (Association des paralysés des France): des fauteuils roulants et des coques pour les nouveau-nés, par exemple. En 2019, une très efficace Clean Walk a été mise en place, et son succès fut tel qu’il semble évident de la renouveler dès 2021.

Outre les actions effectuées par les éco-délégués, il est important de souligner que, malgré ses apparences parfois insouciantes, le lycée Condorcet est fondamentalement environnement-friendly. Il est un des deux seuls établissements du département chauffés avec une chaudière à bois, sollicitant alors une énergie renouvelable. Par ailleurs, il a procédé à une opération de « relamping » donc est passé à un éclairage moins consommateur, plus écologique (Voilà qui explique peut-être pourquoi les lumières sont autant allumées…).
Il est aussi exemplaire en ce qui concerne l’alimentation. La cantine utilise des produits bio et locaux : ses fruits viennent d’Alsace, sa viande de Haute-Saône, et ses yaourts de Bessoncourt, commune du Territoire de Belfort. La commission bimensuelle des menus est d’ailleurs ouverte aux élèves éco-délégués, afin qu’ils puissent établir, notamment avec le chef cuisinier, les menus des deux prochaines semaines ! (On compte sur vous ;))

C’est déjà beaucoup, n’est-ce-pas ?

image Léa D

Et pourtant, le Condorcet ne s’arrête pas là. Il est presque irréprochable en matière de tri et de traitement des déchets : les déchets organiques sont récoltés par une société alsacienne de méthanisation, le papier est en principe recyclé grâce aux poubelles bleues présentes dans chaque salle de classe, et les déchets verts sont également triés et récupérés par une entreprise (Sundgau compost).

Il s’agira, pour notre chère équipe d’éco-délégués, de faire perdurer et d’améliorer les efforts de l’établissement et de tous les élèves du lycée, en ce qui concerne le respect de l’environnement ! Des projets vont être construits, donnez vos idées, par l’intermédiaire des éco-délégués 🙂

 

Léa D

 

* pour les incultes, pendant la Première Guerre mondiale, le lycée a servi d'hôpital pour les soldats blessés !

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