Portraits d’anciens #53 Isabelle LHOTE

Parcours professionnel :  institut des soins infirmiers  Belfort Infirmière DE. En retraite depuis 2 ans.

Inscription en 1972 jusqu’au baccalauréat.

Meilleur souvenir : remise des palmes académiques à mon père.

Pire souvenir : échec au baccalauréat.

Le lycée Condorcet, que j’ai connu sous le nom lycée de garçons,  puis lycée Roosevelt est MON lycée dans lequel j’ai fait ma scolarité de la 6ème à  la terminale et ai eu la chance, le bonheur d’y habiter du fait que papa (Mr BRUCHON Georges) y était censeur (proviseur adjoint aujourd’hui).

J’ai donc plein de souvenirs puisque j’y ai habité 20 années.

Ces immenses et nombreuses cours étaient pour moi (et mes sœurs) mes salles de jeux : patin à roulettes sous les arcades, luge quand les allées étaient enneigées et verglacées, partie de cache-cache dans tout le lycée,  leçons de conduite (démarrage en cote, apprentissage des créneaux, slalom entre les arbres qui ont malheureusement disparu), « jouer au professeur » dans une salle de classe attenant notre logement, avoir mon petit coin secret dans la Malbranche.

Certains professeurs restent dans mes souvenirs : Mr S. et Mr L. en allemand, Mr M.  en mathématiques,  Mr L. en physique et bien d’autres..

Habiter dans le lycée me permettait d’éviter les intempéries,  jamais de retard, mais plus de trajets avec les copains et copines..

Le fait d’être la fille du censeur n’était pas facile: relations confuses avec certains élèves…,souvenir de ma 1ere manifestation…devant toute l’administration.

Quelques années plus tard, ma fille Camille y est allée finir sa scolarité… à mon grand plaisir.

Portraits d’anciens #52 Marie-Christine Donzé-Michau

En quelle année avez-vous été inscrite au lycée Condorcet ? Combien d’années y êtes-vous restée ?

J’ai été inscrite au lycée de garçons, devenu depuis le lycée Roosevelt puis le lycée Condorcet, en 1965, pour une année de Math’Elem puisqu’il n’y avait pas cette Terminale au lycée de filles de Belfort où j’avais fait toute ma scolarité depuis la 11° (CP d’aujourd’hui). J’y ai passé le bac.

Quel a été votre parcours professionnel après vos années au lycée Condorcet ? Quel est votre métier actuel ?

Je suis partie en Math’Sup au lycée Fénelon (à nouveau un lycée de filles) à Paris puis je suis entrée à l’ENSET (École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique) à Cachan pour devenir professeur. J’y ai réussi l’agrégation de physique appliquée.

De retour à Belfort en 1973, j’ai enseigné l’électricité (électronique, électrotechnique, automatique) à l’ENI (École Nationale d’Ingénieurs) ensuite absorbée par l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard.

En 1998, j’ai pris une retraite anticipée (comme cela était possible à l’époque pour une femme ayant eu au moins 3 enfants et 10 ans de service) et j’ai entrepris des études à la Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg où j’ai obtenu un doctorat. Depuis, je mets mes compétences au service des Églises, de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux et je suis restée dans la région de Belfort.

Je suis mère de 4 fils qui ont tous été dans ce lycée et grand-mère de 10 petits enfants loin de Belfort.

Quel a été votre meilleur souvenir de votre année au Condorcet ? Votre pire souvenir ?

Mon meilleur souvenir : ma rencontre avec celui qui allait devenir mon mari quelques années plus tard. Je garde un bon souvenir de mes profs et de l’ambiance joyeuse de ma classe où de vraies amitiés sont nées.

Mon pire souvenir : un mauvais oral du bac en histoire (tous les admissibles passaient l’oral à l’époque) avec un professeur qui ne connaissait pas les limites du programme… Mais j’ai continué à aimer l’histoire !

2023

Portraits d’anciens #51 François THIÉBAUD


J’ai été élève au lycée, qui ne s’appelait pas encore Condorcet, en seconde C pour l’année scolaire 1971/1972 ; première C en 1972/1973 ; terminale C en 1973/1974. J’y ai donc passé 3 ans.

Ensuite classe préparatoire scientifique à Besançon.
Service militaire d’octobre 77 à septembre 78.

Enfin université à Besançon d’octobre 1978 à juin 1982 ; je quitte l’université avec une maîtrise de physique et le CAPES.

Stages formation à Reims puis Romilly sur Seine.
Premier poste en collège à Marck en Calaisis, puis mutation à Epinal dans le lycée ou j’ai pris ma retraite en 2019.

Actuellement retraité à une quinzaine de km de Belfort.

J’étais en première quand a eu lieu « l’affaire Mercier » : vous trouverez des détails sur internet… J’ai donc connu la fermeture du lycée du 9/12/72 au 14/12/72 et les grèves des lycéens de Belfort. Cela avait pimenté notre année scolaire.

 Je n’ai pas de réel mauvais souvenir de mes années au lycée.

1974
2023

Portraits d’anciens #50 Pierre GANTNER

De 1964 à 1971, de la sixième à la terminale, j’ai fréquenté le Lycée de garçons (puis lycée Roosevelt). A la Sorbonne, j’ai étudié l’histoire de l’art parallèlement à des études musicales à la Schola cantorum. Cette formation s’est poursuivie à Strasbourg et à Genève ce qui m’a permis d’enseigner la flûte à bec et la musique ancienne au conservatoire de Belfort.

Les bons souvenirs sont innombrables. Matinal par nature, j’adorais gravir cette colline après avoir été déposé à la gare par le trolleybus.

Chaque jour, sortir du sombre souterrain qui passait sous les voies ferrées devenait une nouvelle naissance qui me rendait heureux. Arrivé dans la cour d’honneur, la vue sur la ville était sublime, surtout les matins d’automne quand le soleil  commençait à briser la brume et faire apparaître la belle silhouette de la citadelle au loin.

Tous les cours me passionnaient, particulièrement l’histoire, la géographie, le dessin, la musique. En seconde, M. S., qui associait musique et sport, a réussi à me faire aimer l’éducation physique. En cinquième, un séjour d’une semaine à Heilbronn organisé par M. L. a déclenché un goût durable pour les langues étrangères. A partir de la troisième, tous les ans je formais dans la classe une petite troupe théâtrale qui se produisait en juin. Ainsi nous avons joué Topaze de M.Pagnol, La grammaire et L’affaire de la rue de Lourcine d’E.Labiche.

En 1970 avec madame L., nous avons fondé un petit orchestre pour célébrer Stravinski. Le concert se donnait dans la salle bleue, siège des grands évènements. Peu de temps avant les vacances, la coupe Brayé/Décrion qui opposait au volley professeurs et grands élèves, était une vraie fête.

Point de mauvais souvenirs durables sinon les fastidieuses visites médicales à l’infirmerie plutôt sinistre située sous les toits du vieux bâtiment. En sixième, madame J., médecin scolaire, m’avait qualifié de « petite nature ».

Après avoir quitté le Lycée, j’ai pu parfois croiser mes anciens professeurs. Nous tenions alors des propos sur les belles années passées.

Dans les mots que nous échangions, je voulais qu’ils devinent mon infinie reconnaissance…
Pierre Gantner, Belfort le 21 février 2023.

Portraits d’anciens #49 Agnès G.

Je suis allée au lycée Condorcet, à l’époque lycée de garçons, en 1965/1966.
En effet , il n’y avait pas de section de « math élem » au lycée de filles où j’avais effectué toute ma scolarité. La vingtaine de filles choisissant cette section devait aller au lycée de garçons.

J’ai donc rejoint la classe de Mme Geneviève M., professeur de maths, toujours en vie d’ailleurs, à quelques 101 ans ! J’ai raté le bac et ai refait l’année 1966/1967. J’ai beaucoup aimé ces deux années avec de très bons professeurs ( Mr R. en physique /Chimie, Mr B. en français et grec) Nous avions des cours de sport  entre filles et faisions beaucoup de volley avec Mme C. Je me souviens des anniversaires fêtés en classe de math où nous amenions des sucettes.

Ensuite, je suis allée à Strasbourg , où j’ai fait une licence de physique chimie, puis une maîtrise de biochimie, suivie d’un DEA de biochimie végétale. J’ai ensuite fait un doctorat d’état en biochimie végétale au laboratoire de Mr Benveniste à l’institut de botanique. 

Après une année de post doctorat au Japon, je suis entrée au CNRS, mais n’y suis pas restée longtemps, m’étant mariée avec un élève de math élem qui a trouvé du travail à l’INRA de Colmar. 

Mère de 4 filles et habitant dans la montagne au-dessus de Colmar, j’ai abandonné ma carrière professionnelle et me suis engagée dans des activités bénévoles dans notre village. J’ai 74 ans et suis grand-mère de 10 petits enfants.

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