« La ballade de l’oiseau et du serpent », le spin-off des Hunger Games, est-il à la hauteur comparé à la trilogie culte ?

Je suis allé regarder La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, le spin-off des Hunger Games, le jour de la sortie de ce film, le 15 novembre 2023. Je voulais savoir si ce film était à la hauteur des Hunger Games, cette trilogie emblématique. 

Le film raconte l’histoire du président Coriolanus Snow, présent dans toute la saga principale de Hunger Games, livres et films. On observera tout au long du film son déclin. Le film est découpé en trois parties : Le mentor, Le prix et Le pacificateur. 

Le premier volet relate l’avant des Jeux, le deuxième, les Jeux et le troisième, l’après des Jeux. En effet, ce film représente durant à peu près le tiers du temps les dixièmes Hunger Games. Au début de l’histoire nous allons découvrir Lucy Gray Baird, une protagoniste qui n’apparaissait dans aucun des tomes ou films. Va s’ensuivre une relation particulière entre les deux protagonistes. Ils se ressemblent et se complètent mais le destin s’acharnera sur leur relation… Le dénouement est bouleversant et triste. Tout au long du film des informations qui complètent la saga sont dévoilées, ce qui rend ce film d’autant plus intéressant. Le graphisme est poussé et impressionnant, parfois on pourrait croire à la véracité des événements qui se passent. 

En revanche, un point négatif, m’a gêné tout au long du film, c’est la fluidité qui laisse parfois à désirer. En effet les scènes sont parfois trop longues et surtout sans dialogues, ce qui les rend ennuyeuses. Néanmoins ces scènes restent tout de même rares mais perturbent quand même la fluidité du film. 

Selon moi, c’est un très bon film qui mérite le détour avec un réalisme impressionnant et une histoire bien racontée. Je pense qu’il a plu et qu’il plaira aux nombreux fans de cette saga culte. Je le déconseillerais cependant aux personnes sensibles aux effusions de sang et à la violence : pourtant autorisé à tout public, je pense qu’il serait classé en PEGI16 s’il s’agissait d’un jeu vidéo.

JD

Joue-la comme Beckam

Dans ce film réalisé par Gurinder Chadha en 2002, on suit Jesminder « Jess » kaur Bhamra (jouée par Parminder Nagra), une jeune femme d’origine indienne vivant à Londres, qui essaie de se faire une place dans le foot féminin, sa passion, malgré les réticences de sa famille.

4 raisons de voir ce film, en espérant qu’après votre lecture,
vous courrez au CDI pour l’emprunter !
  1. Parlons du sujet principal du film ; le football féminin. C’est en Angleterre qu’il est né, mais il était décrit comme un sport nocif, et incompatible avec les femmes, allant même jusqu’à être interdit pour ces dernières de 1921 à 1971. Ces idées vont rester dans les consciences collectives, et elles ont un impact encore aujourd’hui : il est possible pour un homme de vivre de ce sport s’il joue en pro, mais comme le prouve le film avec l’exemple d’une grande joueuse Anglaise, les femmes, même professionnelles, doivent avoir un travail à côté. Mais il y a une exception, un oasis au milieu du désert, et il est nommé Etats-Unis. Un des seuls pays où les femmes peuvent vivre du football, et c’est pourquoi ce pays est le but ultime pour les filles de l’équipe de Jesminder. Dans le film on voit tous les différents avis de plusieurs personnes complètement différentes sur le foot féminin, représentant une époque pas si lointaine, et des idées qui n’ont pas vraiment évolué.
  2. Deuxièmement, quand nous regardons un film, nous le regardons à travers les yeux du réalisateur ou de la réalisatrice. Ici, comme il fut réalisé par une femme, le film fait preuve d’un « female gaze », expression que l’on peut traduire par « regard féminin ». Ce regard a principalement une importance dans la façon dont les femmes sont filmées, maquillées et habillées, ce qu’elles renvoient à l’écran.
    Dans ce film, il y a une scène précise où les regards féminins et masculins se confrontent. Durant le match, la caméra se concentre sur le jeu, les actions, et les joueuses évidemment mais d’une façon respectueuse, alors qu’on entend des remarques faites par un group
    e de spectateurs masculins sur le corps des joueuses, accompagnées d’allusions sexuelles. Et c’est à cela que beaucoup de femmes, dans le milieu du cinéma, du sport, mais dans tant d’autres aussi sont confrontées.
    L’exemple le plus connu du
    « male gaze » à travers une caméra se trouve dans la série Alerte à Malibu, où les actrices devaient porter un maillot trop petit, manger très peu, et ceci pour une seule raison, plaire au « regard masculin ». Et sportivement parlant, on se souvient très bien, pendant les derniers JO, de l’amende de 1500 euros à l’encontre de l’équipe de volleyball norvégienne car elles ont refusé de jouer en bikini pour raison de confort. S’ensuivirent des centaines de commentaires, venant principalement d’hommes, sur le fait que personne ne regarderait un sport féminin si on ne pouvait voir leur corps.
    C’est pourquoi ce film est différent et
    rafraîchissant dans la façon de filmer les personnages sportifs féminins.

  3. Le regard de la réalisatrice influe aussi beaucoup sur la représentation de la culture indienne. Etant elle-même d’origine indienne, elle arrive à faire rire, mais sans se moquer, et ceci sur les deux cultures présentées. Elle aborde par exemple le culte de la femme bonne à marier, la pression familiale face aux études, et la vision de l’homosexualité qui est mauvaise, que ce soit dans la famille de Jess ou dans la famille de son amie Jules. Cependant, le personnage principal arrive à faire un équilibre entre la culture de sa famille et de son pays, sans qu’une d’entre elles soit rejetée. Elle montre aussi les difficultés vécues par les indiens arrivés en Angleterre dans les années 1980, comme le père de Jess, rejeté d’une équipe de cricket à cause de son turban, mais des difficultés aussi vécues dans les années 2000 par Jess qui subit des injures racistes en plein match sans que ceci soit sanctionné.

  4. Vous pouvez le citer dans des devoirs de SES !

       Lisa

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