Le complément d’objet
Français 22 juin 2008, 12:45Voici une carte que j’ai faite cette année avec mes 6ème, à l’occasion d’une salutaire révision sur la fonction complément d’objet : rien de très compliqué, mais ce fut utile …..
Voici une carte que j’ai faite cette année avec mes 6ème, à l’occasion d’une salutaire révision sur la fonction complément d’objet : rien de très compliqué, mais ce fut utile …..
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22 juin 2008 à 13:07
Bonjour Marie ^^
Ta carte d’aujourd’hui a une résonance particulière pour moi dans la mesure où je lisais une remarque fine de Jean-Louis CHISS sur l’usage de la métalangue et je me demandais ceci :
1. Est-ce dans les spécifications du Programme (le fameux programme) de faire utiliser cette terminologie (CO, COS, COD, COI, Objet, Sujet, &c.) ?
2. Comment t’en sors-tu avec la manipulation de ces étiquettes ? Trouves-tu que les élèves s’en emparent concrètement ? Comprennent-ils mieux avec ?
22 juin 2008 à 13:21
Bonjour 🙂
La terminologie utilisée est effectivement celle des « programmes ». Surtout, elle est celle que les élèves ont toujours entendue, et qui est présente dans leurs divers manuels : c’est pour ces raisons-là surtout que j’utilise ces termes, mon but étant avant tout de les faire raisonner sur la langue, afin d’améliorer leur compréhension, et leur rédaction.
Ces étiquettes, ce n’est un secret pour personne, ne sont pas toujours simples à utiliser ; aussi je commence TOUJOURS par leur expliquer ce qu’elles signifient, en ayant recours, au besoin, à l’étymologie. En général, une fois qu’ils ont compris pourquoi on appelle un COD un COD, la leçon passe beaucoup mieux !
22 juin 2008 à 17:50
Je vois que tu es consciencieuse avec la manipulation de ces étiquettes^^
Je voudrais savoir, penses-tu qu’il serait possible d’avoir recours à un autre métalangage ? Un autre jeu d’étiquettes ? Pour les niveaux du collège que tu as…
Je ne suis pas très au fait du Groupe Verbal puisque je me consacre essentiellement au Groupe Nominal.
Néanmoins, dans mon souvenir, le statut de la préposition est sujet à caution… Et le caractère direct du COD n’est pas évident pour tous les linguistes…
Pour mon mémoire, je rejoues l’hypothèse de Krashen à l’échelle du GN, en montrant comment les Gram. de FLE produisent chez les francisants les erreurs-mêmes qu’elles cherchent à éviter. Le cas du partitif est une pathologie pandémique. *^_^* Avoir inventé un article expressément pour ce cas, ne permet pas de faire acquérir la différences entre les mots dénombrables et indénombrables. Le choix de l’article reste problématique jusqu’au niveau le plus avancé. Même chez des locuteurs à la langue proche du français comme les hispanophones.
L’anglais qui ne connait pas de partitif possède bien une opposition countable/uncountable. Et ne pas introduire le partitif facilite grandement la tâche des anglophones. J’ai pu apercevoir que c’était également le cas pour les locuteurs de l’Hébreu. Néanmoins, l’étiquetage de Any et Some n’est satisfaisante et pose une autre série de problème…
Aussi, changer l’étiquetage du GV ne pourrait-il pas améliorer les choses ? Et éviter cet « effet krashen »…
22 juin 2008 à 18:20
Épineuse question ….. de manière très pragmatique, pour mes collégiens, ce que je souhaiterais avant tout, c’est un métalangage commun. Le principal problème, de mon point de vue, ce n’est pas temps de savoir si le COD existe ou pas, si l’impératif est un mode, ou pas, c’est la multiplication des étiquettes, au gré des programmes et autres « modes ». Les élèves s’y perdent (quand ce n’est pas le prof !) et au final, à vouloir trop bien faire, on obtient le résultat inverse. N’oublions pas que le but du collège n’est pas de faire des élèves des grammairiens, mais simplement de jeunes gens maîtrisant convenablement leur langue, à l’écrit comme à l’oral.
22 juin 2008 à 20:24
Merci de m’avoir fait part de ton avis éclairé sur la question *^_^*
Je reconnais aussi que le mouvement qui tend à linguiciser la grammaire n’est pas une amélioration…
Néanmoins, c’est important de savoir si le COD ou l’impératif existent ou pas. Car les enseigner, leur donne une réalité que l’on ne retrouve pas nécessairement après dans la langue. Et au final, les locuteurs voient ce qui n’est pas là ou sont aveugles à des réalités pourtant criantes. Mettre Des en pluriel de Un est un exemple de ces mirages véhiculés par la grammaire scolaire. Depuis quand en français la flexion du pluriel fait-elle changer le radical ? C’est un conditionnement qui n’est pas aussi anodin qu’il y parait…
Les collégiens sont perturbés au moins aussi surement par les nombreuses incohérences de la grammaire scolaire que par les changements répétitifs du jargon. Apprendre qu’il est normal pour une règle d’avoir un tas d’exceptions n’est pas non plus très bon pour la pensée de ces petits qui emporterons cette façon d’appréhender une règle avec eux jusqu’à la fin de leur études. Et les prof. de sciences râlent ! Mais pas assez, manifestement :p
Ainsi, le pluriel en français s’obtient en mettant un -s. C’est tout. Pas d’exception. C’est l’unique formation morphologique que le français connait. Le fameux -x du pluriel n’est pas une marque de pluriel. C’est un problème qui est liée au pluriel, mais pas seulement. Le -x est une marque phonétique. C’est tout. Encore faut-il avoir fait un peu de Phonétique historique et d’Histoire de la langue pour ne pas gober tout cru les petits aménagements que la grammaire scolaire s’est permise de s’octroyer. ^^;
22 juin 2008 à 20:29
Tu as parfaitement raison, mais il y a un certain nombre de choses, qui, même si elles s’expliquent, sont bien difficiles à faire passer auprès de mes jeunes collégiens …..
22 juin 2008 à 20:30
Fichtre !
Il faut que je trouve une extension de Firefox qui me permettent d’agrandir la zone de texte d’un formulaire comme le fait Safari afin de pourvoir me relire dans avoir à faire défiler le texte ! Je laisse passer plein de coquilles et de fautes d’orthographe… >_<
22 juin 2008 à 20:33
Oui, très juste. Il est délicat d’administrer la bonne dose d’explication…
D’ailleurs, je trouve qu’en didactique il manque un concept comparable à la posologie… =^.^=
22 juin 2008 à 20:47
Que la communauté de développeurs d’extensions de Fx soit louée !!! ^o^
Voici un greffon qui permet de redimensionner la zone de texte dans les formulaires tels que les formulaires de commentaire sur un blog : Resizeable Textarea.
22 juin 2008 à 20:50
Je vais également me l’installer, merci pour le lien 🙂
22 juin 2008 à 21:13
Ze t’en prie =^.^=