L’AFRIQUE AUSTRALE : UN ESPACE EN PROFONDE MUTATION

Introduction :
Afrique australe = 10 pays au sud de la forêt équatoriale (sauf îles), ne pas confondre avec l’Afrique du Sud, pays le plus austral de la zone

L’Afrique australe, Herman Moll, 1701

–> (30mn) L’Afrique australe façon puzzle à télécharger

CORRECTION : dans le manuel…

Problématique : Quelle est la situation de l’Afrique australe au regard des milieux, du développement et des mobilités (les 3 axes du programme de géographie de Seconde) ?

I. DES MILIEUX FRAGILES SOUS PRESSION

–> (1h) Etude de cas : Les parcs naturels d’Afrique australe : des territoires de conflits à télécharger

CORRECTION :

1. Immense pays aux climats variés, l’Afrique du Sud met en avant un patrimoine paysager spectaculaire : montagnes (Table Mountain), falaises, grottes, fleuves, plages, îles (Robben Island), caps, fonds sous-marins ainsi que ses richesses faunistiques : savane (parc Kruger), baleines. Elle propose aussi de nombreux sites historiques liés à l’Apartheid ou à l’activité minière.
2. Les peace parks sont sensés promouvoir l’intégration et la coopération régionales, la conservation patrimoniale, le développement durable via l’éco-tourisme et la gestion participative, mais les réalisations sont encore peu approfondies.
3. Ils ont été créés après la fin de l’Apartheid et la fin de la guerre civile au Mozambique (1991-1992) et sont sensés incarner l’ouverture des frontières et la coopération internationale, longtemps impossibles.
4. Mais ces parcs sont aussi une survivance des logiques de ségrégation de la période coloniale et d’Apartheid et illustrent encore bien souvent les inégalités qui existent entre les différentes communautés : descendants de colons riches ou de colonisés pauvres. Ils sont encore le plus souvent des espaces de loisirs réservés à une élite (white people) dans lesquels les populations indigènes fait figuration et sert de caution morale au travers de projets de développement. D’où l’expression d’apartheid vert.
5. En conclusion, ces ressources naturelles sont depuis le début (période coloniale) les instruments d’une domination politique de la minorité coloniale sur les populations indigènes, parquées ou déplacées. Longtemps zones de non-droit permettant les trafics frontaliers, elles sont vues aujourd’hui comme l’outil d’une coopération internationale qui sert essentiellement les ambitions de la puissance sudafricaine en Afrique australe, principale destination touristique de la région.

–> (1h) Fichez la page 252 du manuel

CORRECTION :

  • Richesses : ressources minières et pétrole (Angola, Mozambique) contrôlées par des Firmes transnationales (FTN) sud-africaines, nord-américaines et chinoises
  • Faiblesse : peu d’eau, très mal répartie
  • Pression démographique et développement –>

    • Désertification (périphéries du Kalahari et du Namib)
    • Dégradation des sols
    • Déforestation (bois de chauffe, Zimbabwe, Zambie)
    • Insécurité alimentaire (Malawi)
    • Pollutions industrielles sur les côtes
    • Pillage des ressources halieutiques
    • Réchauffement climatique
  • –> Mesures de protection encore très superficielles : aires protégées mais « parcs de papier »…

II. UNE FORTE CROISSANCE ACCENTUE LES INEGALITES DE DEVELOPPEMENT

–> (1h) Etude de cas – Cultures, mondialisation et développement en Afrique du Sud à télécharger

CORRECTION :

1. Une bonne partie des séquences du clip ont été tournées à Johannesburg, la capitale sud-africaine et pôle de la conurbation du gauteng, métropole régionale de l’Afrique australe.
2. Le clip de cette artiste française chantant en anglais à propos d’une chanteuse sud-africaine met en évidence les cultures sud-africaines traditionnelles (rythmes, danses, vêtements, rapport à la nature africaine) mais aussi les influences d’une culture mondialisée (uniformes scolaires hérités de la colonisation britannique, danse hip-hop, basket-ball, fresques (influence de Keith Harig?), architecture verticale des centres d’affaires, urbanisme de l’industrie et de l’automobile). Le Gauteng est une métropole mondialisée… et influente : Miriam Makeba inspire Jain.
3. Le clip montre les contrastes entre une ville moderne et riche (gratte-ciels) et une grande pauvreté (images fugaces de townships). On devine derrière ces images le sort peu enviable de la majorité de la population ségréguée et exploitée sur critères racistes durant l’Apartheid. Le document 4 fait écho à l’illustration de Norman Rockwell intitulée The Problem We All Live With (1964), montrant une des première jeunes filles d’origine africaine de la Nouvelle-Orléans à être acceptée à l’école. C’est une icône du Mouvement des droits civiques étatsunien contre la ségrégation raciste comme l’est Nelson Mandela en Afrique du Sud.
4. Ce clip tourné en Afrique du Sud ne donne qu’une idée très brève et superficielle de ce pays. C’est le format du clip qui veut ça : court et saccadé. Les images retouchées sont des mises en scène jouées en costumes devant des décors sélectionnés et aménagés pour un produire un effet artistique qui ne recherche pas le réalisme. La production est européenne pour un public international et jeune. Le rendu général est très consensuel, presque aseptisé. Bref, ce document plutôt intéressant à analyser car riche en références géographiques, ne donne toutefois pas une idée très fiable de l’Afrique du Sud…

–> (1h) Fichez la page 258 du manuel

CORRECTION :

  • Forte croissance économique et économie de rente (exportation de matières premières)
  • Mais doublement de la population d’ici 2050 ?! –> Besoins croissants (santé, éducation, logements, transports…) dans le cadre d’une transition urbaine rapide et très inégalitaire (bidonvilles, ségrégation) –>
    • Extrême pauvreté très présente
    • Problèmes sanitaires (SIDA)
    • Essor limité d’une classe moyenne (« Black Diamonds» en Afrique du Sud)
  • Région soumise à une mondialisation très inégalitaire elle aussi :
    • Interfaces mondiales : Afrique du Sud dominant la région (60% du PIB de la zone, puissance industrielle, G20, BRICS), grandes métropoles (Johannesburg, Le Cap, Luanda) et littoraux
    • Pays enclavés : Zambie, Zimbabwe, Malawi
    • A une autre échelle, mêmes contrastes entre le CBD de Johannesburg et les townships et bantoustans (ghettos imposés durant l’Apartheid)
    • Pillage des ressources minières par les FTN et accaparement des terres (land-grabbing) par la Chine, l’Inde, le Brésil

III. DES MOBILITES QUI TRANSFORMENT LES TERRITOIRES

–> (1h) Fichez la page 266 du manuel

CORRECTION :

  • Immigration européenne jusqu’en 2000 puis en provenance de Chine, d’Inde et d’Afrique (y compris Afrique centrale (guerres))
  • Principale destination : l’Afrique du Sud (fin de l’apartheid à partir de 1991, accords régionaux de libre circulation) puis vers les EUA et l’Europe
  • Tourisme en croissance : Afrique du Sud, Namibie, Botswana (parcs, safaris, tourisme balnéaire)
  • –> Transformations territoriales :
    • Barrière électrifiée Botswana/Zambie
    • Camps de réfugiés en Zambie
    • Rémittences
    • Diffusion du SIDA
    • Fuite des cerveaux (« brain drain »)

–> (1h) Croquis récapitulatif à compléter à partir d’un texte ci-dessous (fond de carte à télécharger et à compléter dans Powerpoint/Impress (Utilisez les outils de dessin/insertion de formes et trouvez les figurés justes et efficaces…).

L’Afrique australe, des contrastes de richesse et de développement

L’Afrique australe possède un sous-sol très riche
En effet, plusieurs États d’Afrique australe disposent d’importantes ressources naturelles. L’Afrique du Sud, le Zimbabwe et la Zambie exploitent de nombreux minerais (charbon, cuivre, fer, or…) ; en Angola et au Mozambique, les grands gisements d’hydrocarbures offshore sont proches des capitales Luanda et Maputo.

Un espace marqué par d’importantes disparités de développement
Si l’Afrique du Sud fait figure de puissance régionale intégrée à la mondialisation, ses voisins immédiats (Namibie, Botswana), apparaissent comme des pays à revenu intermédiaire, alors que tous les autres États sont des PMA. Au sein de cet espace géographique, la région urbaine du Gauteng, en Afrique du Sud, est à la fois un pôle économique majeur et un grand pôle d’attraction migratoire.

Des mobilités qui révèlent l’inégal développement des États
À cet égard, l’Afrique du Sud reçoit l’essentiel des migrations régionales, dirigées vers le Gauteng et les grandes métropoles comme Johannesburg ou Le Cap. Dans une moindre mesure, les États disposant de ressources naturelles sont aussi des pôles attractifs comme l’Angola en raison de ses ressources pétrolières.

CORRECTION :

FIN du chapitre et du programme d’histoire-géographie de Seconde…

QUESTION PROBLEMATISEE (guidée) – Des mobilités généralisées

Cf. : Leçon sur DES MOBILITES GENERALISEES et fiche de méthode de la QUESTION PROBLEMATISEE

Sujet : (Une question… : ) Pourquoi les mobilités internationales sont-elles un des principaux facteurs de transformation du monde?
(… problématisée : ) Vous décrirez les différents types d’espaces et de flux de personnes dans le monde (y compris le tourisme) ainsi que les transformations territoriales qu’elles entraînent.

CORRECTION :

1. Un travail de préparation du plan est nécessaire, rapidement au brouillon (pas plus de 5 mn).

2. Rédigez l’INTRODUCTION  :

  • La problématique, fournie par le sujet qui est déjà une question. La formule « question problématisée » indique que la problématique n’est pas à construire;
  • La présentation du plan choisi pour la réponse :

Les mobilités internationales sont un des phénomènes géographiques les plus marquants de notre époque : aujourd’hui, plus de 250 millions de personnes sont des migrants : c’est à dire des personnes ayant quitté leur pays d’origine pour une longue durée. Et le nombre de touristes internationaux n’a jamais été aussi important. Nous allons présenter la diversité et la complexité des différents espaces où ces flux de personnes se réalisent ainsi que les transformations territoriales qu’elles entraînent.

3. Rédigez directement au propre votre DEVELOPPEMENT en deux ou trois parties, à partir de votre plan au brouillon.
Appuyez-vos idées générales sur les notions et le vocabulaire spécifique ainsi que des exemples précis (dates, acteurs, lieux…):

Les migrations touchent la plupart des régions du globe. Certaines régions font office de repoussoir : les pays en guerre (Afrique centrale, Moyen-Orient), les zones en crise économique durable (pays enclavés, PMA) constituent les principales régions émettrices. D’autres régions sont réceptrices. Elles se situent généralement à proximité des précédentes : Nigeria ou Afrique du sud en Afrique, Turquie, Liban ou Jordanie au Moyen-Orient. Entre les deux, on trouve des pays de transit tels que le Mexique, le Maroc ou la Turquie. Certains espaces concentrent de fortes mobilités liées au travail, telles que l’Afrique de l’Ouest, l’Amérique du Nord ou l’Europe, qui constituent aussi avec les pétromonarchies du Golfe persique, les destinations les plus prisées.L’espace Schengen constitue un espace unique de libre circulation de ses habitants, qui intéresse aussi beaucoup les voisins d’Europe de l’Est (migrations « Est-Ouest »). Enfin, le réchauffement climatique et la montée des eaux promettent d’engendrer de fortes migrations à partir des littoraux.
On distingue parmi les migrations différents types en fonction des parcours mais aussi des motivations. Les migrations contraintes de pauvres entre les espaces en tension et leurs espaces voisins sont dites « Sud-Sud », nombreuses dans les régions les moins avancées. Les migrations voulues de riches (« Nord-Nord » ou « Nord-Sud ») se distinguent par l’emploi du terme « expatriation ».
A ces changements de résidence, il faut aussi ajouter le tourisme international, constitué de mobilités de moins de un an. Il concerne les populations riches des pays développés et des pays émergents (Chine, Inde, Brésil…) qui se dirigent de préférence vers l’Amérique du Nord et les Caraïbes, L’Europe et la Méditerranée et l’Asie du Sud-Est-Pacifique. Leurs destinations sont le plus souvent les régions balnéaires et les espaces concentrant un grand nombre de sites d’intérêt culturel. La Méditerranée, premier espace touristique mondial, est une excellente synthèse des deux. Elle a aussi la particularité d’être un espace d’intenses migrations, souvent clandestines, d’Afrique et d’Asie vers l’Europe. Elle reflète donc les fortes inégalités entre riches qui se déplacent légalement pour le plaisir et pauvres qui migrent illégalement sous la contrainte.

(Phrase de transition : ) Ces mobilités plurielles (résume la partie précédente) entraînent inévitablement des transformations des territoires (partie à venir…) qu’elles concernent. Les migrations clandestines posent de nombreux problèmes économiques, sanitaires ou sécuritaires. Les pays pauvres n’ont souvent pas les moyens de les contrôler. Les pays riches, eux, ont tendance à les criminaliser dans une logique d’immigration « choisie ». Cela conduit à un surveillance accrue de certaines zones de passage : par l’organisme européen Frontex en Méditerranée ou par la construction de murs sensés protéger les Etats-Unis, l’Afrique du Sud ou certains pays d’Europe centrale. Ces aménagements conduisent le plus souvent à accentuer l’insécurité sur ces itinéraires tenus par des groupes criminels (Gibraltar, Cyclades, frontière EUA-Mexique…), et favorisent de nouvelles routes migratoires.
Dans les pays récepteurs, les migrants on tendance à se regrouper en quartiers « ethniques » qui entraînent la ségrégation et la ghettoïsation, l’économie informelle, l’exploitation et l’insécurité. En France, ce phénomène touche en particulier les « cités », grands ensembles architecturaux des années 1960-1970. Certains peuples traditionnellement tournés vers l’émigration constituent de véritables diasporas (50 millions de Chinois hors de Chine, Indiens, Libanais…) qui constituent autant de réseaux favorisant de nouvelles migrations.
Dans les pays émetteurs, les effets de l’émigration se traduisent par le dépeuplement relatif de certaines régions (Sicile touchée par le phénomène depuis plus d’un siècle) mais également par les retombées des rémittences. Cet argent envoyé à leurs familles par les émigrés y constitue une bonne part des revenus et permet de se nourrir, de construire et d’investir.
Le tourisme international connaît une croissance spectaculaire avec le développement des pays émergents et s’est parfois massifié. Les aménagements qu’il suppose (transports, hébergements, services) et des flux de plus en plus importants posent la question de la dégradation des sites (littoraux balnéaires) ou des nuisances (Barcelone, Venise) : on parle désormais de surtourisme.

4. La CONCLUSION doit fournir des éléments de réponse à la question posée : elle doit utiliser les termes de la question :

La croissance démographique rapide et les progrès en matières de transports ont entraîné une généralisation et une accélération des mobilités sous toutes ses formes à l’échelle mondiale : plus ou moins lointaines, plus ou moins durables, plus ou moins désirées. Ces flux de personnes sont l’un de principaux levier des échanges mondiaux, l’une des principales composantes de la mondialisation. Leur croissance rapide marque profondément les territoires et soulève de nombreux débats qu’on peut résumer en une question : les migrations sont-elles une opportunité (Ex.: transfert de main-d’oeuvre vers l’Europe viellissante) ou un fardeau (Ex. surtourisme)?

DES MOBILITES GENERALISEES

Introduction :

  • Selon l’ONU, un migrant international est une personne installée dans un autre pays que celui dont il est citoyen, depuis au moins 1 an.
  • Aujourd’hui, plus de 250 millions de personnes sont des migrants internationaux (3% de la population mondiale), en augmentation rapide. Certains pays sont majoritairement peuplés d’immigrés étrangers : Qatar (90%), EAU (70%).
  • Ces chiffres sont toujours des estimations parce-que par définition ils ne comptent pas les migrants illégaux, clandestins.
  • La 1ère mondialisation c’est le peuplement de la Terre par l’homme ; la mondialisation, ce sont d’abord les déplacements des hommes à la surface du globe.
  • Mobilités = contraire du confinement !

–> (15 mn) Complétez ce schéma en plaçant les mots dans les cadres blancs.

CORRECTION :

Problématique : Comment et pourquoi les mobilités changent-elles la face du monde ?

I. LES MIGRATIONS INTERNATIONALES

–> (1h30) Etude de cas : Croquis à compléter à partir de témoignages de migrants internationaux tout en répondant par écrit aux questions : (témoignages et fond de carte ci-dessous)

1. D’où viennent les migrants (pays émetteurs) ? Pourquoi les migrants en partent-ils ?
2. Où vont les migrants (pays récepteurs) ? Pourquoi les migrants y vont-ils ?
3. Quel sont les pays de transit ?
4. Identifier différentes catégories de migrations. Représenter les 4 itinéraires en tenant compte de ces catégories.
5. Quelles sont les conséquences territoriales des migrations ?)

Témoignages de migrants :

Vasile, Moldave et Roumain
Vasile a obtenu une bourse pour venir étudier en France. Au bout de 11 mois, Vasile devait rentrer dans son pays natal : “Je n’ai pas voulu y retourner, parce que la situation commençait à se détériorer sérieusement en Moldavie”. Le jeune homme poursuit ainsi ses études à Paris, en licence d’économie. Il enchaîne avec une maîtrise et un Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) toujours à Paris : “Ça a été difficile financièrement : je donnais des cours, distribuais des tracts… Ca forge le caractère, ça permet de faire des efforts”.
“Le jour où j’ai reçu la carte de résident de 10 ans, j’ai démissionné et j’ai ouvert la société Wexim, que je dirige depuis”.  Wexim est aujourd’hui spécialisée dans la vente d’accessoires et pièces détachées pour les téléphones portables.
Installé à Paris depuis maintenant une vingtaine d’années, Vasile n’a jamais envisagé de demander la nationalité française. “Plus le temps passe, plus je me sens un peu comme un étranger en Moldavie. Je me considère Parisien. Aujourd’hui je dis – Paris c’est ma ville !”

Remigio, Guatémaltèque
Remigio a 31 ans. Marié, il est père de six enfants.  La guerre civile lui enlève tout espoir de rester au pays. Son village s’est trouvé pris dans les zones de combat. Le bétail a été massacré. Certains habitants, tués ou déportés.
“Peu à peu s’est affermi en moi le désir de me réfugier au Mexique, puis aux Etats-Unis. Seul, je n’avais aucune chance ; aussi j’ai pris contact avec des passeurs que l’on appelle ici “polleros” (marchands de poulets) ou “coyotes”.  Certains ont abandonné leurs clients en plein désert, enfermés dans un camion, les laissant ainsi à une mort certaine. D’autres volent l’argent de leurs clients et disparaissent.  J’ai fait un emprunt d’environ 1000 € en hypothéquant ma maison et emprunté le reste à un ami.
J’ai dit à mon épouse : Adieu. Elle répondit : Adieu, que tout aille pour le mieux. Puis j’ai embrassé les enfants en retenant mes larmes.
Je suis arrivé aux USA chez des cousins et des amis. Enfin j’avais terminé un long parcours de deux mois, à travers le Mexique, avec toutes ses difficultés : froid, chaleur, pluie, manque de sommeil, fatigue, douleur, peur, angoisse, faim, soif, pleurs, cris, prières…
Je vivais et je travaillais sous un faux nom.  Ma vie changea brutalement quand, au petit matin, je fus arrêté à mon domicile. J’ai dû payer une caution et je suis en liberté. Mais, légalement, je n’ai pas le droit de travailler. « 

Oumar, Guinéen
« J’étais professeur de mathématiques au lycée, mais j’ai quitté la Guinée pour des raisons financières. Seul fils de ma famille, je n’arrivais plus à subvenir aux besoins de mes sœurs non-mariées qui ont des enfants, ni à ceux de ma femme et mes deux enfants. J’ai donc décidé de tenter ma chance en Europe.
Un ami m’a aidé à prendre un billet d’avion pour le Maroc. Avant mon départ, mon camarade m’avait aussi mis en contact avec un connexion man. Je lui ai remis 1 100 euros pour me rendre en Espagne.
Avec d’autres Africains, on a passé un mois dans la forêt, à attendre notre embarcation. C’était dur, on avait du mal à se nourrir. Mais une fois si près du but, tu ne peux plus reculer : certains migrants ont peur que, si tu fais demi-tour, tu les mettes en danger. Alors, ils disent : ‘Celui qui recule, on le tue et on le fait disparaître dans la forêt’.
Un soir, nous avons quitté le campement pour tenter la traversée mais nous avons été interceptés par la marine marocaine. Notre embarcation avait été signalée. On nous a ramenés à Nador.
Nous subissons le racisme chaque jour que Dieu fait.  Je suis un musulman pratiquant. Même quand je vais à la mosquée, des hommes changent de place. Sinon, certains Marocains sont gentils avec nous et nous aident à tenir le coup, surtout ceux qui ont voyagé et découvert d’autres cultures.
J’ai décidé de ne plus remonter sur un bateau. Je ne veux plus mettre ma vie en danger. Même si c’est très dur de ne pas voir ma famille, je ne veux pas rentrer en Guinée les mains vides et affronter le regard des autres. Je cherche à m’insérer au Maroc comme enseignant. »

Frédéric, Français
« Je suis parti en Tunisie puis au Sénégal parce-que j’étais attiré par ces pays et que j’y ai trouvé des opportunités professionnelles très intéressantes dans la recherche. C’est l’Etat français qui m’a proposé ces postes dans le cadre de la coopération internationale. Mon voyage et mon installation ont été pris en charge par mes employeurs. Mon salaire équivalait à quatre ou cinq fois ce que touchait un travailleur local avec le même niveau de qualification. Les Tunisiens m’ont accueilli de façon extraordinaire : j’étais habituellement considéré comme un invité de marque.
En Tunisie j’ai rencontré ma femme, espagnole et après le Sénégal, nous sommes allés vivre à Madrid car elle y avait trouvé du travail. Pour moi, cela a été plus difficile. Je ne parlais pas l’espagnol. Plusieurs opportunités professionnelles me sont passées sous le nez à cause de cela. A 30 ans, j’ai donc pris des cours de lanqgue.
Aujourd’hui, nous sommes installés en France et nous avons deux enfants qui bénéficient de la double nationalité et qui parlent naturellement deux langues vivantes. Je pense que dans le monde actuel, c’est un réel atout. »

Fond de carte à imprimer ou Clic-droit sur l’image, Copier puis Coller dans un document Powerpoint/Impress (Utilisez les outils de dessin/insertion de formes et trouvez les figurés justes et efficaces…). :

CORRECTION : 

1. Les espaces et les flux migratoires

–> (1h30) Croquis à compléter à partir de la leçon suivante. Parties 1. et 2. de la légende seulement. (Quelques indications en rouge)

Fond de carte et légende à imprimer ou Clic-droit sur l’image, Copier puis Coller dans un document Powerpoint/Impress (Utilisez les outils de dessin/insertion de formes et trouvez les figurés justes et efficaces…). :

En complément : pages 186-185 et 192-193 du manuel

  • Les motivations (souvent combinées) des migrants :
    • Fuir la pauvreté ou la violence
    • Attraction de certains pays (Union européenne (UE), Etats-Unis, Australie, pétromonarchies du Golfe, Afrique du Sud) (= Régions réceptrices)
    • Rejoindre des proches
    • Changer de vie, partir à l’aventure
  • La migration internationale est une rupture avec le pays d’origine, le plus souvent contrainte et mal vécue. Le retour est le plus souvent envisagé, mais rarement réalisé.
  • Ce ne sont pas les plus démunis qui migrent : cela demande ressources financières, physiques, mentales. Ce sont le plus souvent de jeunes hommes célibataires. De plus en plus de femmes et de diplômés (« fuite des cerveaux »).
  • Plusieurs types de flux : (= 2e partie de la légende…)

    • Sud-Sud :
      • Les plus nombreux !
      • Régions à forte mobilité des travailleurs : Afrique de l’Ouest
      • Réfugiés ou déplacés qui cherchent asile dans un pays limitrophe fuyant les persécutions (Myanmar), les guerres (Moyen-Orient, Afrique centrale), les catastrophes naturelles, le changement climatique (archipels atlantiques, indiens et pacifiques, delta du Gange) (= Régions…?)
    • Sud-Nord :
      • Pour des raisons similaires aux précédents : Sud-Américains vers les EUA, Subsahariens et Asiatiques vers l’Europe, pays du Golfe, Australie…
      • En situation intermédiaire : Maghreb, Moyen-Orient, Europe de l’Est et Mexique sont à la fois des zones de départ et des zones de transit (= Régions…?)
    • Nord-Nord :
      • Personnes diplômées, qualifiées
      • Mais aussi de jeunes chômeurs : Espagnols en Allemagne, Européens au Québec, en Australie ou dans les pétromonarchies du Golfe.
      • Régions à forte mobilité des travailleurs : Amérique du Nord, Europe,
    • Est-Ouest : de l’ex-URSS ou des pays d’Europe centrale et orientale (PECO) (= Régions…?) vers lUE (= Régions…?).
  • –> Un phénomène inégalitaire :
    • Les expatriés des pays riches, privilégiés
    • Les migrants réguliers, avec contrat de travail, visa, droit de séjour ou de résidence, droit au regroupement familial ou statut de réfugié (droit d’asile) souvent victimes de discriminations
    • Les clandestins, privés de droits, contraints à l’esclavage

2. Les conséquences territoriales des migrations

–> (1h) Croquis à compléter à partir de la leçon en cours. Partie 3 (Quelques indications en rouge)
N’oubliez pas de vous aider du manuel : pages 186-185 et 192-193

  • Les politiques des pays d’accueil :
    • De nombreux pays riches connaissent des ralentissements de leur démographie et de leur population active qui justifient le recours à l’immigration dans certains secteurs. Ils mettent en place des politiques d’immigration sélective ou « choisie » (EUA, R-U, Allemagne, France) mais repoussent les « indésirables ».
    • En Europe : Espace Schengen de libre circulation des personnes mais le « Pacte européen sur l’immigration » –> Surveillance et dissuasion aux frontières de l’UE par l’agence Frontex depuis 2005 : équipes d’intervention rapide, gardes-frontières, radars thermiques, coopération avec les polices des pays du Sud (centres de rétention ou hot spots)… –> « Forteresse Europe », 1500 et 2000 morts par an en mer, 500 000 clandestins par an. D’autres frontières font l’objets de murs frontaliers (EUA/Mexique, Slovénie et Hongrie/Balkans, Afrique du Sud et Botswana/Zambie et Mozambique…) (–> Croquis)
    • Cela accroît le trafic de migrants. Les prises de risques augmentent, les coûts aussi et les mafias durcissent leur stratégie (narcotrafiquants entre Mexique et EUA). Les itinéraires sont de plus en plus dangereux et cela crée des zones de tension : détroit de Gibraltar, pointe de la Sicile, Cyclades, Bosphore, côte Adriatique, frontière EUA/Mexique, Golfe d’Aden, eaux territoriales australiennes, mer des Caraïbes. (–> Croquis)
  • Quand les migrants deviennent des immigrés :
    • Réseaux, regroupements en quartiers « ethniques », ghettos et ségrégation, diasporas (Indiens, Chinois, Libanais…) (–> Croquis)
    • Travail « au noir », économie informelle, exploitation, insécurité, pas de papiers –> Pas de droits
    • Régularisation par le travail, la durée de séjour, le mariage…
    • Une partie des gains des migrants est envoyée vers la région d’origine (remesas, rémittences) : 300 milliards de $ par an. On estime qu’un travailleur africain immigré en Europe fait vivre entre 15 et 20 personnes au pays. (–> Croquis)
    • Développement récent du phénomène de coprésence : on peut être ici et là-bas, multiplication des allers-retours et des investissements au pays par des détenteurs de double nationalité voire double identité.

CORRECTION :

Conclusion intermédiaire :
La mobilité est une expression de la mondialisation.
La mondialisation valorise la mobilité des riches et la refuse aux pauvres. En ce sens, elle est un facteur d’inégalités et est souvent dénoncée pour cela.
La question des migrations est donc une question sensible qui interroge la fraternité, les identités nationales et la répartition des richesses.
Le migrant n’est souvent présenté que comme « un problème », parfois criminalisé, souvent invisible, caché, mais la migration est le plus souvent la solution permettant de résoudre des problèmes.

–> (1h30) Etude de cas : Croquis des mobilités méditerranéennes à compléter à partir des documents ci-joints : Fond de carte et légende.ppt à télécharger et à modifier directement dans Powerpoint/Impress : utilisez les outils de dessin/insertion de formes et trouvez les figurés justes et efficaces…

CORRECTION :

II. LE TOURISME INTERNATIONAL

–> (1h) Activité à partir du manuel (pages 198-201) :
Définissez le tourisme.
Quels sont les principaux pôles du tourisme mondial ? Pour quelles raisons ?
Comment évolue le tourisme mondial ? Pour quelles raisons ?
Quelles sont les différentes formes de tourisme?
Comment le tourisme transforme-t-il les territoires ?

–> (15 mn) Texte à trous d’autoévaluation sur Pronote

CORRECTION :

Le tourisme est l’ensemble des voyages et séjours de loisir de moins d’un an en dehors de l’environnement habituel.
Les trois principaux pôles du tourisme mondial sont la Méditerranée et l’Europe, l’Amérique du Nord et les Caraïbes et l’Asie orientale-Pacifique. On y trouve en effet les populations dont la richesse permet le tourisme (pays émetteurs) ainsi qu’une grande densité de lieux touristiques (pays récepteurs) : plages et eaux chaudes, sites d’intérêt culturel et de loisirs ainsi que les hébergements et services nécessaires.
Le tourisme se développe rapidement au rythme du développement (augmentation du niveau de vie dans les pays émergents) et des progrès technologiques dans le domaine des transports (aviation en particulier). Il est devenu dans certains endroits un tourisme de masse et représente 10% des emplois et du PIB mondiaux.
Le tourisme prend des formes de plus en plus diverses, en fonction des capacités financières, de la durée et de l’éloignement : tourisme culturel, sportif, écotourisme, tourisme équitable, d’affaire, médical, religieux, sexuel…
Le tourisme modifie les territoires par les aménagements qu’il suscite : zones d’hébergement et de services, modes de transport, parcs de loisirs mais il entraîne aussi des conflits d’usage avec d’autres activités et des dégradations liées au surtourisme.

III. MOBILITES, TRANSPORT ET ENJEUX D’AMENAGEMENT EN FRANCE

–> (2h) Etude de cas : La Ligne à grande vitesse (LGV) Nîmes-Barcelone : faut-il encore construire des LGV?
Fond de carte et légende.ppt à télécharger et à modifier directement dans Powerpoint/Impress : utilisez les outils de dessin/insertion de formes et trouvez les figurés justes et efficaces…

CORRECTION :

1. Les usagers les plus fréquents des TGV sont ceux qui ont le meilleur accès à ces services : riverains des gares TGV, donc habitants des grandes métropoles, avec un pouvoir d’achat important, les tarifs étant élevés. Leur usage peut être régulier voire quotidien, professionnel (Lyonnais travaillant à Paris) ou exceptionnel (tourisme).
2. Le projet de LGV entre Nîmes et Barcelone concerne d’autres moyens de transport : il est sensé remplacer au moins en partie les liaisons ferroviaires classiques, avec lesquelles il doit aussi s’articuler : c’est la question de sa (dé)connexion avec les réseaux Intercités ou TER. Enfin, la création de gares en périphérie des villes comme la Mogère, pose la question de la (dé)connexion avec les transports en commun urbains (tramway montpelliérain) mais aussi l’automobile (proximité de l’A9) ou l’avion (aéroport de Montpellier-Fréjorgues).
3. Ce projet a donc une dimension à la fois locale (tramway, automobile), régionale (TER, Intercités, A9), nationale (réseau LGV français) et même internationale, européenne (connexion au réseau LGV espagnol par exemple, liaison Paris-Madrid).
4. Ce projet intéresse des acteurs publics comme l’Etat qui fixe les grandes directives, mais aussi les collectivités territoriales (Régions, départements, Métropoles) concernées. Il est mis en œuvre en partie par la SNCF, société anonyme (SA) à capitaux public ainsi que ses filiales (SNCF Réseau), en voie de privatisation, ainsi que par des acteurs privés comme Oc’via (groupe Bouygues) ou TP Ferro. On devine que les enjeux majeurs liés à ce projet, touchent aussi les usagers et les populations riveraines dont certaines manifestent leur mécontentement sous différentes formes (article de reporterre.net), s’affirmant en tant que citoyens capables de peser dans les débats.
5. Ce projet a pris un retard considérable et malgré d’importantes réalisations, la LGV est incomplète entre Montpellier et Perpignan (Cf. croquis ci-dessous) et son avenir n’est pas assuré, pour diverses raisons. Les tarifs, la fréquence et les horaires ne semblent pas encore pouvoir assurer une rentabilité purement commerciale (endettement et liquidation judiciaire de TP Ferro). La coordination de nombreus aceurs s’avère souvent complexe. Des oppositions locales peuvent retarder ou empêcher les expropriations. Enfin, le projet peut avoir du mal à s’insérer dans les réseaux préexistants (gare de la Mogère).
6. Croquis :

7. Cette LGV semble avoir un intérêt stratégique remarquable en réalisant une liaison ferroviaire rapide entre le Sud et le Nord de l’Union européenne longtemps empêchée par des écartements de voies différents entre la France et l’Espagne. Le choix du développement du rail, un moyen de transport plus « doux » que l’automobile semble aller dans le bon sens à l’heure d’une prise de conscience écologique.
Malheureusement, les LGV sont devenues des moyens de transport souvent inadaptés au plus grand nombre (accessibilité et connexion limitées (« effet tunnel »), tarifs élevés). Et rien ne prouve que ces investissements publics aient de réels effets de rééquilibrage des inégalités entre les territoires au-delà d’un effet d’image somme toute limité et peu durable : Montpellier, métropole à la communication clinquante, attirée par la modernité et un cadre de vie balnéaire (Cf. axe de développement sur le croquis ci-dessus) en bénéficierait certainement mais aux dépens des territoires périphériques peu desservis comme les reliefs et Hauts cantons menacés par la fermeture de petites lignes comme Béziers-Millau ou Nîmes-Langogne.

–> (1h) Texte à trous sur Pronote à partir des cartes du manuel (pages 220 – 227)

CORRECTION :

En France, des réseaux denses, diversifiés et interconnectés (plateformes multimodales) entraînent une réduction des distances-temps, l’allongement et multiplication de mobilités très diversifiées :

  • Quotidiennement, elles sont pendulaires entre le domicile et le travail (85% des Français, 50 mn par jour, 70% en voiture).
  • Saisonnièrement, elles sont touristiques, y compris depuis l’étranger (la France est le 1er pays en nombre de nuitées touristiques, l’Occitanie la 1ère région), entraînant des congestions importantes du trafic comme sur l’autoroute A9 ou à Agde.
  • Plus rarement, elles sont résidentielles et se dirigent majoritairement :
    • A l’échelle locale vers les espaces périurbains
    • A l’échelle régionale vers les métropoles
    • Et à l’échelle nationale d’un petit Nord-Est au solde migratoire négatif vers un grand Sud-Ouest (littoraux en particulier).

Les enjeux liés aux transports sont multiples :

  • Des enjeux d’aménagement qui sont surtout des enjeux d’image : certains transports (tramways, « vélibs » …) sont un signe de modernité. En effet, les transports sont peu décisifs (structurants) pour les territoires mais accentuent leur inégale attractivité. Par exemple :
    • L’essor du TGV favorise les métropoles déjà attractives et accentue l’enclavement des campagnes par effet tunnel : entre deux gares TGV, pas d’accès au train, phénomène aggravé par la fermeture des petites lignes
    • Les régions les plus attractives du Sud-Ouest sont les moins bien connectées, en particulier avec l’Europe
  • Les inégalités d’accès aux transports restent importantes à différentes échelles :
    • Des réseaux centrés sur Paris, hub européen et mondial, depuis toujours favorisée par un réseau de transports national radial (concentrique) qui ignorent souvent les jonctions entre les provinces périphériques
    • Métropoles régionales bien reliées comme l’axe principal Lille-Paris-Lyon-Marseille par rapport à des espaces ruraux enclavés, peu desservis (Massif Central, Pyrénées, Alpes du Sud, Corse) à Les Gilets jaunes soulevaient souvent ce problème
    • Centres-villes/Banlieues
      Le principe de continuité territoriale est sensé y remédier (isolement et éloignement de la Corse et des Outre-mer).
  • Enjeu de connexion à l’UE et au monde (–> Mondialisation) : tunnels (Manche), LGV, aéroports internationaux, ports)
  • Enjeu environnemental lié à un excès d’usage de la voiture individuelle qui favorise :
    • Les pollutions
    • L’étalement urbain et l’artificialisation des sols
      Face à cet enjeu, les transports en commun, les transports « doux » (marche, vélo…) et la densification des villes semblent être des solutions reconnues.

Conclusion :
La croissance démographique rapide et les progrès en matières de transports ont entraîné une forte croissance des mobilités sous toutes ses formes à l’échelle mondiale : plus ou moins lointaines, plus ou moins durables, plus ou moins désirées.
Leur généralisation rapide marque profondément les territoires et soulève de nombreux débats qu’on peut résumer en une question : les migrations sont-elles une opportunité ou un fardeau?
En définitive, elles sont la principale manifestation de la mondialisation : un développement très inégal des échanges mondiaux.

–> (1h30) Question problématisée (guidée)

FIN de chapitre