Casser le mythe des couleurs : A la découverte de la Planeterrella

La Planeterrella, un simulateur d’aurores boréales :

Ce mercredi, plusieurs groupes ont eu la possibilité d’aller voir la Planeterrella. C’est un simulateur d’aurores boréales (ou polaire) inventé à l’institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble par le directeur des recherches Jean Lilesten. Elle a permis d’approfondir les connaissances sur les aurores boréales.

Cette expérience a pour but de recréer des aurores boréales, sur une petite sphère contenue dans un espace restreint et uniquement composé de vide .

Il en existe 30 dans le monde entier, et une vingtaine sont en construction.

Voici un schéma de la Planeterrella :

 

 

 

 

Durant cette expérience, un courant électrique est envoyé dans l’atmosphère du dôme, ensuite, grâce à un champ électromagnétique crée autour de la plus petite sphère, les électrons sont piégés autour de ce  champ magnétique ce qui donne une image tout à fait surprenante :

         

A l’échelle de l’univers , ce n’est plus un simple courant électrique qui crée les aurores boréales mais le vent solaire. Ce vent solaire est un jet à la surface du soleil qui envoie une grande quantité d’électrons dans toutes les directions. Certains sont attirés par le champ magnétique de la Terre, chargés en énergie. Ces électrons entrent en collision avec la magnétosphère et sont ensuite déviés vers les pôles, plus précisément vers les cornets polaires. Parvenus près des pôles, les protons provoquent l’excitation des atomes. Ce contact crée les aurores boréales, dont la couleur varie en fonction du gaz excité (azote, oxygène ou hydrogène). Ces aurores sont principalement vertes, mais peuvent aussi être jaunes ou rouges. Ainsi, les photos d’aurores bleues ou violettes ne sont que des mythes journaliers !

 

Afin de voir s’il existe des aurores boréales sur les autres planètes, Mr Lilesten, avec ses collègues, ont décidé d’améliorer la Planeterrella pour prouver l’existence de ce phénomène sur Mars. L’aurore boréale apparait alors, mais de couleur bleue, et n’est visible qu’à certains endroits sur Mars. Ces aurores boréales ont été découverts par Mr Lilesten, le directeur du centre de recherches de Grenoble.

C’est dans les pays Scandinaves (Norvège, Suède, Finlande) que l’on peut principalement apercevoir les aurores boréales, ainsi que toutes les sortes d’orages magnétiques, pour le malheur de ces états. En effet, les orages magnétiques, tels que les aurores boréales, provoquent le disfonctionnement de tous les appareils électriques, une véritable catastrophe si cela arrivait. De plus, la pollution multiplie le nombre d’orages magnétiques car elle détériore l’atmosphère et facilite le passage des électrons sur la planète. Si une trop grande quantité d’énergie est accumulée, il arrive que les aurores boréales se forment plus au sud. Ainsi, il est parfois possible d’en apercevoir par exemple en France ou encore en Espagne

La Planeterrella est également utilisée pour des objectifs à long terme. A partir de recherches et grâce aux aurores boréales, les chercheurs espèrent être capables de repérer des exoplanètes, des planètes situées en dehors du système solaire et quasiment impossible à détecter.

Grace à cette visite à l’institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble, nous avons pu comprendre comment se formaient les aurores boréales, leurs couleurs et où sont-elles principalement vues.

Ce fut une magnifique expérience et nous remercions Mr Jean Lilesten pour nous avoir accepté dans cet institut de recherches .

DELABROSSE Arthur

BALAN Josal

GUITENIT Mathéo

JEHAN Anne-Gaëlle

HUET Maelys

LEGEARD Emma

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