Les crocodiles

« Les crocodiles », BD de Thomas MATHIEU, éditions Le Lombard

Aujourd’hui petite présentation d’un livre que j’ai adoré : « Les crocodiles » !

Il s’agit précisément d’une bande dessinée de Thomas MATHIEU.

Super impliquée dans la cause féminine, elle dénonce le machisme et le harcèlement de rue à partir de témoignages.

La lecture est simple, prenante, et en plus la bande dessinée est disponible au CDI !

C’est une bande dessinée QUI DONNE LA PAROLE AUX FEMMES, mais qui s’adresse à tout le monde. La caricature des hommes permet à tous de se mettre à la place des femmes, et ça c’est super important !

Les histoires sont racontées SANS JUGEMENT : la bande dessinée est un réel cadre de bienveillance qui nous ECOUTE. Un des buts premiers c’est de sensibiliser, d’écouter les victimes, de prendre conscience quoi ! C’est la réalité qui est décrite. Les témoignages sont décrits sans aucun artifice.

C’est un vrai guide de secours ! Les agressions et le harcèlement de rue sont dénoncés, mais on nous fait aussi part de conseils pour agir, se défendre… L’auteur finit sur une note positive, d’espoir et nous fait comprendre que ce n’est pas insurmontable !

Agir en tant que témoin, victime, la situation post-agression souvent laissée de côté en passant par des conseils aux crocos… L’auteur parle de tout avec détails.

Et en plus de tout ça… la bande dessinée nous propose définitions et analyses complètes de termes et phénomènes importants : la domination masculine, pourquoi caricaturer les hommes, pourquoi le harcèlement de rue est-il si grave (il est bon de le rappeler),…

Tout cela nous permet de mieux comprendre le sens et le but du livre, mais surtout de mieux comprendre le sujet : d’où ça vient, à cause de quoi, de qui, comment faire pour l’effacer de notre société.

« Les crocodiles » c’est donc un livre à dévorer !

Cloé Collomb

Les midis littéraires

Les midis littéraires, ou l’excursion au cœur de la littérature

Les midis littéraires, organisés à l’initiative de Madame Carrer, professeur de Lettres et de Madame Gourlay , professeur documentaliste, ont lieu plusieurs vendredis dans l’année lors de rendez vous fixés à l’avance. Ils sont l’occasion pour ceux qui le souhaitent de se retrouver au CDI autour d’un pique nique (fourni par le service de restauration), dans une ambiance simple et chaleureuse, afin de discuter lecture. Étant moi-même une amoureuse de littérature, j’ai décidé de m’y rendre pour la première fois cette année…Retour sur cette agréable découverte.

Malgré cette période chamboulée par cette (trop) célèbre Covid-19, les midis littéraires ont pu être maintenus dans le respect du protocole sanitaire, et la première rencontre s’est tenue ce vendredi 6 novembre au retour des vacances.

Au moment de la pause méridienne (de midi 15 à treize heures 15), un petit groupe de lecteurs s’est réunit le temps d’un repas, tous désireux de partager leurs expériences de lecture, mais aussi envieux de s’ouvrir à des univers littéraires qu’ils leur sont moins connus. Durant ce moment de partage, chacun fût libre de présenter une ou deux œuvres littéraires de son choix. Du roman en tout genre à la poésie, en passant par la BD, cela s’apparentait à un véritable voyage au cœur de ce que l’on pourrait appeler « Le monde infini du livre ».

En questionnant quelques-uns de ces amateurs de lecture, j’ai pu remarquer que tous appréciaient ces moments pour des raisons très similaires qui sont les suivantes :

« C’est toujours plaisant de pouvoir donner aux autres l’envie de lire un de nos coups de cœur et de pouvoir par la suite échanger sur ses expériences de lecture ».

«  C’est une superbe initiative. C’est convivial et on échange avec d’autres personnes en dehors d’un cadre purement scolaire.»

« Ces moments de partage me donnent envie de découvrir de nouveaux horizons que nous offre la lecture. »

En résumé, pour eux (comme pour moi) le midi littéraire est un parenthèse, conviviale et pleine de bienveillance, qui donne la possibilité de découvrir les personnalités de chacun à travers les œuvres qui leur sont chères.

Il faut donc dire que c’est une franche réussite pour les instauratrices de cette nouvelle tradition qui, par la création des midis littéraires, voulaient donner la possibilité aux élèves de parler lecture dans une atmosphère plus légère et détendue que celle d’une salle de classe où le temps manque toujours.

Enfin, pour moi, toute nouvelle membre de ce petit cercle, cette expérience fut très enrichissante. Premier « salon littéraire » auquel j’assistai, je peux sans aucun doute assurer que ça ne sera pas le dernier: j’aurais presque aimé (même sûrement) que cela dure encore. Ce temps de partage m’a permis de découvrir ou redécouvrir des œuvres littéraires toutes plus alléchantes les unes que les autres. C’est une grande source d’inspirations pour mes prochaines lectures !

De plus en ces temps compliqués qui bouleversent nos vies, ces petits instants de partage permettent de s’échapper d’un quotidien (scolaire entre autre, mais pas que) parfois pesant.

Ps : Il est également important selon moi de souligner qu’il n’y a en aucun cas besoin d’être un grand lecteur pour participer aux midis littéraires !! Quellard

Quellard Lucie

«Le cercle des joyeux lecteurs » ( ou plutôt devrais-je dire « des joyeuses lectrices »: où êtes-vous messieurs ? )

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