Des réponses préfabriquées

Dans le recueil de Didier Daeninckx nommé : »l’espoir en contrebande », j’ai préféré la nouvelle : »L’égalité des chancres » car c’était celle qui dénonçait très bien un problème de notre société qui est la discrimination avec un exemple qui n’est pas si simple, l’albinisme. Cela démontre aussi que Daeninckx a beaucoup de qualités d’écrivain et qu’il est capable d’écrire des textes pertinents et marquants sur des sujets divers et pas seulement sur son domaine de prédilection, les romans policiers.
J’ai aussi beaucoup apprécié que le contraste habituel de l’école au monde adulte soit ici rapproché et montre que, au final il n’y a que peu de différences de jugement, et que finalement le rapport à l’autre est le même.
Il y aussi un passage très intéressant qui m’a marqué où il est dit, je cite :« je ne retournerai jamais à l’école de formation accélérée de la police parisienne: on n’y aime pas les flics albinos. »
Cela désigne bien que même au centre de ce qui est censé dénoncer la discrimination, des discriminations y sont aussi faites, cela porte à la réflexion et interpelle.
J’ai aussi eu l’occasion de rencontrer cet auteur lors d’une entrevue avec le reste de ma classe, j’ai pu observer qu’il avait vécu énormément de choses variées et qu’il possédait de nombreuses connaissances diverses mais demeurait cantonné aux mêmes réponses « préfabriquées » qu’il réutilise à chaque interview.
M’étant un peu renseigné sur sa vie et ses œuvres au préalable, son intervention n’a pas eu beaucoup d’intérêt pour ma part.

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