Le soir, où tout bascula !

Marie-Hélène Lafon, née en 1962 à Aurillac (Cantal), est un écrivain français.
Originaire du Cantal, Marie-Hélène Lafon vit et enseigne les lettres classiques à Paris. Son premier roman « Le soir d’un chien » est récompensé par le Prix Renaudot des lycéens    en 2001.
Ce livre est assez difficile à comprendre à mon avis, car l’auteur rentre trop en détail dans la vie de chaque personnage. Et au final on ne sait plus de quel personnage l’auteur parle.
J’ai quand même apprécié le livre, car l’histoire est assez quotidienne et au fur et à mesure la vie du personnage principal se dégrade, il lui arrive plein de choses, premièrement son chien se fait heurter par une voiture, ensuite sa femme le quitte pour vivre avec le vétérinaire, et pour finir Roland son ami d’enfance Se suicide.

1- En effet ce livre est assez difficile à comprendre à mon avis , car l’auteur s’attarde trop sur les détails comme,  » Elle restait assise dans la lumière pendant des heures la tête dans les mains, fourrageant dans ces cheveux qu’elle avait lourds, denses, annelés, parfumé ; une vraie crinière de femelle fauve, à mordre, à caresser. » Dans cet extrait je trouve que l’auteur a vraiment recherché le moindre détail, pour moi c’est beaucoup trop, et à des moments je ne sais plus si l’auteur est dans la description ou la narration.

2- La vie du personnage principal est assez quotidienne, banale, il ne se passe rien de particulier : il est jeune , rencontre une jeune fille qui s’appelle Marlène, et ils s’installent ensemble, dans une petite maison à l’extérieur du village, quand tout se dégrade petit à petit, le chien se fait renverser par une voiture et Marlène amène le chien chez le vétérinaire et il tombe fou amoureux d’elle.« Un soir d’Avril, ils rentraient de promenade, en traversant la route du bourg, bibine fut heurté par une voiture ».

3-Puis à la fin du livre je pense qu’il ne peut rien lui arriver de pire, il perd sa femme, son chien a été blessé, son ami Roland se suicide mais il préfère aller vivre chez sa mère.Tout ce qu’il avait de plus cher au monde disparait petit à petit, «  Les traces de vie de Roland et de la chienne sont là,dans l’atelier;elles se taisaient.Elle ne peuvent rien me dire de ces moments où il savait qu’ils allaient mourir,les deux, parce qu’il l’avait choisi, lui. »

2 réflexions sur « Le soir, où tout bascula ! »

  1. Cet amour qui se défait sans drame, sans paroles .C’est un pays de taiseux : on vit, on aime, on désire, on meurt sans rien se dire d’essentiel . Pourtant on vit des passions, on souffre mais rien ne se dit vraiment. C’est peut être pour ça que l’auteur multiplie les points de vue, pour qu’on comprenne la complexité des gens au delà de ce qu’ils donnent à voir ou à entendre. Finalement chacun emporte son mystère .On se retrouve un peu bête à la fin, un peu mais après, J’ai bien aimé le style d’écriture qui m’a permis de ressentir de manière très forte, émotions et sensations.
    Pas de grande trame ou de suspense, juste une histoire, simple, comme il s’en passe tant.
    Parfois, on se perd un peu. On ne sait plus très bien quel personnage prend la parole mais grâce à cela, le mystère plane et le souffle se retient.
    Un très bon moment de lecture.

  2. Bonjour,

    il y a un problème dans le titre du livre de Marie-Hélène Lafon :
    Ce n’est pas « Le Soir D’UN Chien » mais « Le Soir DU Chien » !

Répondre à anaistommasi Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *