Des nouvelles qui réfléchissent nos vies, nos mensonges et nos espoirs

ClickHandlerLe livre “l’Entracte” d’Hélène Lenoir, que j’ai choisi de lire est paru en 2005, il est constitué de cinq nouvelles “: L’entracte ; Les étrangères ; Les escarpins rouges ; Le verger et L’infidèle.”Il s’agit de son septième ouvrage.

Le premier est  l’Entracte, au début de cette histoire, un homme et une femme se rencontrent  lors de l’entracte d’un concert, ces derniers se reconnaissent, mais ne savent plus où ils se sont rencontrés. Une histoire d’amour va se créer entre eux. La femme ne supporte plus son mari et ne pense plus qu’à cet homme qui s’avère être en fait, une connaissance du couple.

La deuxième nouvelle s’intitule Les étrangères. Dans Les étrangères on nous raconte l’histoire d’une entreprise qui recrute des étrangères comme stagiaires, qui sont logées dans des “famille d’accueil”, Nelly est une de celle ci qui va être chamboulée par le remplacement de la directrice de l’entreprise qui s’occupait  de choisir ses femmes. Ensuite on apprend que Gilles, le fils de Nelly, séduit les adolescentes recrutées par l’entreprise. Nelly va donc remettre ses choix en question suite à cette révélation et ce changement.

La troisième nouvelle est “ les escarpins rouges”, il s’agit d’une histoire de romance entre un homme et une femme, l’homme est “perdu” dans ses sentiments, il ne sait plus s’il l’aime ou si elle le “dégoûte”. Sa compagne se retrouve dans l’incompréhension.

Dans Le verger, c’est l’histoire d’une vielle  femme  ayant des problèmes de santé, ses enfants sont dans l’obligation de s’occuper d’elle. Son fils ne la supporte plus, car  elle ne fait que se plaindre. Il est agacé de ne pas pouvoir vaquer à ses occupations. Il s’occupe donc en observant le verger des voisins, en ayant l’espoir de voir quelqu’un. Lors de la fin  de la nouvelle, mère et fils sont devenus plus proches comme au premier jour de son arrivée.

L’infidèle est la dernière nouvelle du livre qui raconte l’histoire d’un couple qui n’a plus de relations sexuelles. La femme va donc devenir paranoïaque  et s’imaginer qu’il la trompe. Un jour elle va se réveiller et voir qu’il est parti en prenant ces affaires, ce qui va confirmer son idée finalement son mari  reviendra le dimanche, celle-ci avait oublier qu’il était en séminaire à Genève pour le week-end.

Dans ce livre on retrouve des  caractéristiques d’écriture de Tilleul, notamment les noms des personnages récurrents ( Sophie, Gilles..) . Le style est aussi semblable, on est d’abord dans l’incompréhension puis il y des  moments de description.

Dans ce livre à la fin de chaque nouvelle, l’auteur nous fait comprendre des sortes de “ morales” qui “ réfléchissent” nos vies, “nos mensonges”,”nos espoirs”…

Mon passage préféré dans ce livre est :” Aussitôt il l’a reconnu : Szpak, la femme de Szpak. Et il s’est souvenu d’elle. Szpak l’aperçut et son visage s’éclaira. Il lui  répondit d’un bref hochement de tête et s’empressa de disparaître. Très vite dans la voiture, il prononça son nom: Zellinger, c’était lui, à la sortie, sur le trottoir d’en face. Je suis sûr qu’il m’a vu. Il est parti très vite. Bizarre…”
Il s’agit de mon passage préféré car on sait enfin d’où ils se connaissaient levant un mystère, et il donne aussi envie d’en savoir plus sur la suite de la nouvelle.

Alycia Pouget

Une réflexion sur « Des nouvelles qui réfléchissent nos vies, nos mensonges et nos espoirs »

  1. Il y a quelques points communs avec Tilleul. Tout d’abord l’écriture, par exemple, dans L’entracte on nous met tout de suite dans la situation sans nous décrire vraiment ce qui se passe, comme au début de Tilleul. Ensuite, certains personnages ont les mêmes prénoms que dans Tilleul, par exemple “Gilles” dans Les étrangères ou “Sophie” dans Les escarpins rouges.

    Mon passage préféré est le début de L’entracte:
    “Ils se sont repérés à l’entracte. Ils se regardaient en se demandant où et quand ils s’étaient déjà vus et cela leur donnait un air songeur et amusé tandis qu’ils s’avançaient l’un vers l’autre en contournant un groupe sans se quitter des yeux.
    Elle lui a dit: Je n’arrive pas me souvenir… Et lui: Moi non plus.
    Sourires, puis chacun a regardé ailleurs en pensant: C’est tout, à regret.”
    J’ai choisi ce passage car c’est un moment qui arrive souvent au quotidien, et c’est aussi le début du recueil.
    Lucas Rigoulat

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