Un journal et une fiole

Le vendredi 5 décembre notre classe a reçu Hélène Lenoir qui est écrivaine et également professeur de français en Allemagne.
A cette occasion nous avons pu lui poser des questions sur son métier. Nous avons appris qu’elle n’avait pas d’heure fixe pour écrire et qu’elle pouvait rester bloquée un bon moment sur une phrase avant de rédiger la suite.
En ce qui concerne le roman Tilleul, l’auteur a expliqué vouloir laisser libre court à l’imagination de ses lecteurs dans certains passages pour que chacun se fasse sa propre idée.
Par rapport aux personnages, le nom de l’un d’entre eux a été tiré de sa vie personnelle. Par ailleurs, nous avons été surpris d’apprendre que, selon Hélène Lenoir, le personnage essentiel du roman était Carole, alors qu’elle n’apparait que quelques pages avant la fin.
Au niveau de la structure elle a précisé vouloir effectivement faire apparaitre les saisons pour que ses lecteurs puissent se situer dans le temps. De plus elle nous a indiqué qu’un tome 2 de ce roman n’était pas prévu, nous ne savons donc pas ce que deviennent les personnages, l’auteur ayant souhaité une fin ouverte à cette œuvre.
Hélène Lenoir a précisé qu’écrire ce roman n’a pas été si difficile bien que la lecture puisse sembler complexe à certains.
Quelques questions portaient sur d’autres livres lus comme Le magot de Momm, La brisure L’entracte,  Son nom d’avant et  La crue de juillet.

L’écrivaine a aussi apporté deux objets. Son journal écrit dans un cahier de façon très structurée, ainsi qu’une petite fiole de senteur de Tilleul, qui lui a été offerte par une amie en référence au titre de son livre « Tilleul ».
En ce qui concerne le titre de « Tilleul », nous nous sommes demandés pourquoi l’auteur n’avait pas mis un déterminant comme « le » ou « un » devant le mot et si elle avait hésité avec d’autres titres. Hélène Lenoir nous a expliqué que son titre a changé plusieurs fois. Il est vrai qu’elle avait pensé à mettre un déterminant mais elle n’était pas sûre de son choix.
C’est son éditeur qui a décidé du titre final sans déterminant, à savoir « Tilleul », qui convenait bien à chacun d’eux.
Après avoir posé toutes les questions, certains des élèves ont eu la possibilité d’avoir un échange individualisé avec l’écrivaine. Cette rencontre nous a permis d’éclairer certains points flous de ce livre et d’en savoir un peu plus sur l’auteur et sa façon d’écrire.

Anaëlle Bocquel

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