L’amertume lui pique la gorge

Chère Maylis de Kerangal,

Vous avez votre style d’écriture personnel. Sans savoir le titre et l’auteur du livre, on peut comprendre que vous êtes l’écrivain du roman. En effet, vos phrases sont très longues, parfois trop longues. Il n’y a pas beaucoup de points et vous mettez des tirets. De plus, vous utilisez la description. Grâce à cela, nous pouvons nous imaginer les décors dans lequel le personnage se trouve, son physique mais aussi sa pensée.
Je me suis intéressée à l’écriture de Ligne de fuite d’abord destinée à la radio puis transformé en roman sous le nom de Tangente vers l’Est. Vous avez eu seulement une quinzaine de jours pour écrire, c’est un temps réduit.
D’ailleurs, je me suis demandée pourquoi avoir choisi ce titre, Ligne de fuite puis Tangente vers l’Est ?

 « l’amertume lui pique la gorge, l’amertume ou le mauvais tabac il ne sait plus, se sent piégé dans un ressac de terreur et de rage froide ».

Tiphaine.

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