Prix Goncourt de la Nouvelle en 2012

Lundi 6 octobre 2014, nous avons eu l’heureux plaisir de recevoir Didier Daeninckx, un écrivain français contemporain, à Rascol. Il est né le 27 avril 1949. Il est auteur de romans policiers, de nouvelles et d’essais. Il a eu la distinction du Prix Goncourt de la nouvelle en 2012 pour L’Espoir en Contrebande.
Nous avons étudié plus particulièrement 6 de ses nouvelles inscrites dans L’espoir en contrebande. Pour ma part, j’ai  apprécié particulièrement L’égalité des chancres car le sujet de l’histoire est un sujet sensible qu’ il faut dénoncer. Le jeu de mots pour le titre est très bien choisi et la chute à la fin est inattendue.
La rencontre avec D.Daeninckx a eu lieu dans une salle pendant 2 heures avec 2 classes de secondes. Didier Daeninckx est une personne calme et qui aime les détails. Il nous a expliqué dans ses nouvelles le sujet critiqué et les personnes visées. J’apprécie cet écrivain par sa manière d’écrire, ses sujets dénoncés et sa simplicité.

On peut tous tomber sur un chauffard

Dans cet article je vais vous parler de plusieurs nouvelles de Daeninckx que nous avons étudiées, et puis je vous parlerai d’une nouvelle en particulier. Nous avons étudié plusieurs nouvelles :
– « L’Egalité des chancres » : C’est l’histoire d’un homme qui va se former dans une école de police  sauf qu’il et albinos et il est victime de discrimination par ses camarades . Cette nouvelle montre toutes les injustices de la société.
– « Dernier quart d’heure » : ça raconte l’histoire d’un fou qui a tué une personne sauf qu’il ne se rend pas compte de son acte.
– « Crevaisons » : « Crevaisons » c’est une nouvelle que j’ai particulièrement aimée car ça raconte l’histoire d’un homme qui doit se rendre à une réunion sauf qu’un des pneus de sa voiture crève. Il se dit qu’il ne va jamais arriver à l’heure. Un homme le prend en stop sauf qu’on se rend compte que cet homme est un chauffard… J’ai bien aimé cette nouvelle car on peut tomber vraiment sur n’importe qui.
– « Le mur de Noël » : C’est l’histoire d’un dictateur qui étant petit a eu des légo pour Noël et ça l’a marqué,  du coup il a décidé de construire un mur comme le mur de Berlin.

De l’intrigue partout

Daeninckx a mis dans tous ses titres de l’intrigue, du mystère, une énigme y est cachée, notamment avec L’égalité des chancres, avec un jeu de mots entre chance et chancre qui veut dire « plaies ». Jeux de mot qu’on retrouve dans l’histoire. L’histoire qui m’a plus particulièrement intrigué est Le dernier quart d’heure où il y inclut Ousmane Sow, un grand sculpteur, et la chute est toute aussi renversante. L’histoire parle d’une personne morte pour son argent, un meurtre, une enquête en cours.
« 4.7.15.20.27.49 ».Plus le 34 pour le complémentaire ». Intriguant non ?

Une anecdote horrible

Pour ma part il y une nouvelle pour laquelle j’ai mieux accroché qui est « l’égalité des chancres » . Le narrateur parle à la 1ère personne du singulier, ce qui permet de se mettre plus facilement dans l’histoire et de s’imprégner plus rapidement des personnages et du récit. En quelques lignes c’est l’histoire d’un jeune homme qui doit avoir approximativement une  vingtaine d’années qui fait sa rentrée à l’école de police.Quand on avance dans le récit on comprend que cet homme est rejeté par ses collègues, il est discriminé à cause de sa couleur de peau, il sera jugé comme inapte aux études. Il n’en veulent tout simplement pas. on comprendra qu’à la fin il ne veulent pas d’un flic albinos.

Nous avons eu le privilège d’accueillir M.Daeninckx au lycée Rascol. Je dois avouer qu’avant cette année, je n’avais aucune idée de son existence et encore moins de qui il était. Durant cette visite nous avons pu voir que c’est un homme qui a vécu énormément de choses. Il avait plein d’anecdotes à nous raconter:  une que j’ai retenue,  c’est celle des soldats qui avaient cassé le bras de jeunes enfants qui avaient jeté des pierres. Il nous a raconté que sa fille avait vu cette scène d’horreur à la télé et avait pleuré, lui non, ce qui montrait qu’un adulte s’habitue à l’horreur tellement on voit d’images horribles à la télévision.

Le gros nounours autiste

Je vais vous parler d’une nouvelle de Didier Daeninchx que j’ai lue et appréciée qui s’appelle « l’égalité des chancres » c’est une nouvelle sur la discrimination. Mais cette discrimination se passe dans une école de Police, là où normalement on enseigne la justice. Et pourtant dans cette nouvelle il y a un véritable harcèlement autour d’une personne car elle est albinos. Au début on croit qu’il s’agit d’un enfant car cette nouvelle mélange plusieurs champs lexicaux celui de l’école « trousse » « cartable » et même dans la façon de parler des personnages « gros nounours autiste » .Mais ensuite on apprend que le personnage est assez âgé car il a une femme.
Ensuite la rencontre avec l’auteur se déroula dans une pièce assez aérée, Didier Daeninckx est un homme qui sourit beaucoup mais qui fait partager  son savoir (après les lecture des élèves). Il a répondu à de nombreuses questions, il a développé vraiment ses réponses. Cette rencontre se termina ensuite par séance de dédicace.

Retrouvailles avec Paul Bocuse

Lors de la lecture  du recueil de Didier Daeninckx,  la nouvelle qui m’a le plus attiré est celle qui se nomme « retrouvailles » avec la participation de Paul Bocuse qui est un grand chef étoilé du guide Michelin. J’ai bien aimé cette nouvelle qui est basée sur le suspens, j’ai eu du mal au début à la comprendre  mais après plusieurs relectures j’ai tout de suite mieux compris. Cette nouvelle m’a amusé il y avait des petites expressions marrantes.

Le Mur de Noël

Dans le recueil de nouvelles écrit par Didier Daeninckx , L »Espoir en Contrebande » , je vais vous parler de la nouvelle « le Mur de Noël «  (p40). Cette nouvelle est une nouvelle  assez intéressante car elle est très courte par rapport aux autres nouvelles du recueil. La nouvelle parle d’un dictateur qui a fait construire un mur et ce mur rappelle à ce fameux dictateur, ses premiers legos qu’il a eu étant jeune un soir de Noël . On apprend par ce souvenir que le dictateur voulait, étant jeune et à cause des lego devenir architecte quand il serait grand; mais il devint dictateur ! A cause de raisons politiques compliquées dans son pays il décida de construire un mur (le mur lui fait penser aux lego), un mur qui sur le papier devait résister à tout ! Mais pendant qu’il va énoncer le discours le plus important de sa vie, il s’arrête net dans son discours ! Une chose des plus insignifiantes allait transformer son mur inébranlable pensé pour résister :  un simple ballon gonflé à l’hélium d’une célèbre enseigne de restauration rapide venait de passer le mur en s’envolant ! Le Dictateur de stupeur va mourir d’une crise cardiaque suite à cet affront ! Cela montre la faiblesse des dictateurs face aux émotions, mais c’est aussi une manière pour Didier Daeninckx de se moquer des dictateurs. Mais le plus choquant dans l’histoire est que le fameux dictateur est mort à cause d’une crise cardiaque dont le caillot ressemble à une petite briquette de sang coagulé, qui est en fait une référence aux legos !
J’ai aimé cette nouvelle car elle est ironique envers les dictateurs et montre que la mort n’épargne personne.

Le cadavre de Mamie Vanneau m’attendait dans la chambre

Je suis dans une classe de seconde au lycée Louis Rascol et avec notre professeur de français nous avons étudié un recueil de six nouvelles de l’auteur Didier Daeninckx. Dans cet ouvrage L’espoir en contrebande nous avons particulièrement travaillé en classe le texte l’égalité des chancres  » J’ai pris l’habitude de l’hostilité ou de l’indiférence ; par contre , je n’ai jamais pu me faire au mépris »  » à l’école de formation accélérée de police parisienne : on y aime pas les flics albinos ». Nous avons lu chez nous deux autres titres Les retrouvailles et Dernier quart d’heure. Nous étions invités à réfléchir au contenu de ces lecture, à dire ce qu’on en pensait et à justifier notre opinion. Puis, nous avons étudié Le mur de Noël en répondant à une série de questions précises pour nous permettre une analyse approfondie du texte et le message contenu. « L’autopsie confirma l’hypothèse de la crise cardiaque. Le légiste eut simplement la surprise de constater que le caillot fatal au président avait pris la forme inhabituelle d’un parallélépipède ». Enfin nous avons poursuivi par la lecture en classe de Crevaisons et L‘espoir en contrebande. Personnellement la nouvelle que j’ai préférée est Dernier quart d’heure « Le cadavre de mamie Vanneau m’attendait dans la chambre , jeté au travers du lit , gorge tranchée, les jupes relevées sur des bas épais » Il y a un horrible crime, du suspens car l’assassin reste introuvable et surtout la personnalité du personnage principal. J’aime bien ce genre de lecture et tout ce qui entretient un certain mystère. Le Lundi 6 Octobre 2014 nous avons eu le privilège de rencontrer l’auteur de ces nouvelles Didier Daeninckx. C’est une personne accueillante, d’un contact facile et accessible à nous élèves. Il est simple pas du tout imbu de sa personnalité d’auteur. Il répondait avec gentillesse et précision à nos questions développant ses réponses afin de bien nous faire comprendre ce qu’il voulait dire dans es textes. C’est vraiment quelqu’un de très intéressant et je pense que tous les élève , professeurs et auteur avons passé un excellent moment très enrichissant.

Le conducteur fou

 De toutes les histoire étudiées du livre L’espoir en contrebande, l’histoire que j’ai préférée c’est: Crevaison car j’aime énormément l’action qui se forme lorsque le personnage fait du stop, et la peur qu’il a lorsque le fou du volant le prend pour l’amener à l’aéroport. Cette histoire en la lisant on se met dans le feu de l’action et c’est ce que j’aime. Il a une grande peur dans la BMW du conducteur et ces phrases sont assez surprenantes il dit:  » J’ai inconsciemment essayé de trouver la pédale de frein sous mon pied droit quand un camion est apparu dans notre champ de vision… »

« Contrairement à mes souhaits les plus secrets, il ne s’est pas calmé en entrant dans les faubourgs »

« Un steward hilare, deux hôtesse de l’air éclatant de rire, suivis par celui qui les mettait en joie et dont j’ai reconnu immédiatement les traits  sous sa casquette de commandant de bord. Le type à la BMW »

Pour ce qui est de la rencontre avec l’auteur, c’était très bien, ce fut court malheureusement. Il a accepté de répondre à tout type de questions ce que tout le monde n’aurait pas forcément fait.

Des réponses préfabriquées

Dans le recueil de Didier Daeninckx nommé : »l’espoir en contrebande », j’ai préféré la nouvelle : »L’égalité des chancres » car c’était celle qui dénonçait très bien un problème de notre société qui est la discrimination avec un exemple qui n’est pas si simple, l’albinisme. Cela démontre aussi que Daeninckx a beaucoup de qualités d’écrivain et qu’il est capable d’écrire des textes pertinents et marquants sur des sujets divers et pas seulement sur son domaine de prédilection, les romans policiers.
J’ai aussi beaucoup apprécié que le contraste habituel de l’école au monde adulte soit ici rapproché et montre que, au final il n’y a que peu de différences de jugement, et que finalement le rapport à l’autre est le même.
Il y aussi un passage très intéressant qui m’a marqué où il est dit, je cite :« je ne retournerai jamais à l’école de formation accélérée de la police parisienne: on n’y aime pas les flics albinos. »
Cela désigne bien que même au centre de ce qui est censé dénoncer la discrimination, des discriminations y sont aussi faites, cela porte à la réflexion et interpelle.
J’ai aussi eu l’occasion de rencontrer cet auteur lors d’une entrevue avec le reste de ma classe, j’ai pu observer qu’il avait vécu énormément de choses variées et qu’il possédait de nombreuses connaissances diverses mais demeurait cantonné aux mêmes réponses « préfabriquées » qu’il réutilise à chaque interview.
M’étant un peu renseigné sur sa vie et ses œuvres au préalable, son intervention n’a pas eu beaucoup d’intérêt pour ma part.