Se fabriquer une mémoire

Exposition

Avec le confinement, l’exposition n’a pas eu lieux. En remplacement voici une exposition virtuelle qui présente les réalisations des étudiantes de DNMADE sur un thèmes propre à chacune : sorte d’inventaire qui n’épuise pas le sujet, mais le ramifie, l’enrichit, fait vivre l’artiste qui s’en empare.

 

« Que me demande-t-on, au juste ?
Si je pense avant de classer ? Si je classe avant de penser ?
Comment je classe ce que je pense ? Comment je pense quand je veux classer ? »
Geoges Perec?

 

Chaque rencontre avec un sujet d’étude est -il le fruit du hasard ?
Je me souviens qu’un ami racontait que les archéologues lorsqu’ils cherchent des fragments de poterie rouge d’une période particulière, peuvent passer à côte de fragment de poterie jaune très rares, sans les voir.
1 – quel prix donne-t-on aux choses ?
2 – l’acuité visuel (intellectuelle) serait donc (un peu) déterminée selon nos centres d’intérêt
3 – Est-ce antinomique avec le travail de designer, qui est de répondre à une demande ?
Voir le cas de Milton Glaser

Classer c’est dire

« Se fabriquer une mémoire »

Pour éviter d’avoir fini avant d’avoir commencer ! Travail hasardeux dont le but serait de découvrir de l’inattendu !

Classement des prises de vue des étudiantes

Prises rapides peut-être qui ne vous ont pas permis sur le coup d’y voir, ce que vous voyez maintenant.

Vous aVez trouver des thèmes , rassemblant vos prises de vue. Ces mots clés seront peut-être très éloignés du thème prétexte de départ… ou une découverte pour celles qui sont parties au hasard.

Vous parlerez ensuite de chacun de vos thèmes : textes poétiques, analytiques, manifestes ou les 2… ou les 3…

Vous aurez ainsi entamé une réflexion sur votre travail.

Si vous en faites une synthèse quel thème d’étude vous ferait envie ???

 

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