Une variante des cartes savantes

Surprenant sont les tours de magie en effet les artistes professionnels se réunissent souvent pour présenter leurs nouveautés.
La combinaison suivante, que le magicien emploie toujours avec succès, ferait plaisir aux lecteurs et c’est dans ce but que l’on va la communiquer.
On ne prendra pas le tour des cartes savantes à son origine. Tous les lecteurs magiciens le connaissent ou le trouveront décrit ailleurs.

La participation d’une personne du public est nécessaire

Après avoir battu le jeu de 32 cartes et déposé ces dernières dans une enveloppe fermée et confiée à une personne de l’assistance et après lui avoir fait choisir à son gré un nombre compris entre 1 et 32 et lui avoir fait indiquer et écrire ce nombre sur la susdite enveloppe (admettons 18 ce nombre) le magicien prend un second jeu et prit une autre personne, parmi le public de vouloir bien vous indiquer le nom d’une carte quelconque toujours à son choix.

Supposons que la carte indiquée soit l’as de pique. Sortant cette carte du jeu et soulignant qu’on ne peut accuser l’opérateur de pratiquer ainsi ce qu’on appelle sans bien savoir pourquoi souvent, la carte forcée  il dépose cette dernière qui à ce moment est seule tenue en mains, le jeu ayant été déposé sur un guéridon, entre les branches d’une lyre  que supporte une tige supportée par un pied.
A défaut de lyre, on peut utiliser n’importe quel objet contre lequel la carte est déposée debout, mais le dos tourné du côté du public, après avoir bien fait constater toutefois au préalable que la carte est bien l’as de pique.

cartes et magie

L’intention n’étant pas de toucher au boniment, on laisse donc celui-ci pour ne traiter que la question technique du tour.
S’adressant alors à la première personne, la magicien la prie de vouloir bien ouvrir l’enveloppe et compter jusqu’au 18e rang qu’elle a choisi elle-même librement et de vouloir bien indiquer le nom de la carte que le hasard a placé à ce 18em rang.

La Lyre qui fait tout l’effet du numéro de magie

Cette carte étant par exemple le dix de cœur, il ordonne à ce dix de cœur de venir prendre la place de l’as de pique et sans s’approcher de la lyre ou de l’objet contre lequel est appuyé cet as de pique il invite une personne à venir elle-même prendre la carte et constater l’échange.

Un magicien emploie pour cette expérience une lyre qui surmonte une tige creuse et par un déclic mécanique provoqué par un tirage, la lyre fait elle-même, au commandement un demi-tour et présente à la place de l’as de pique primitivement placé, le dix de cœur, carte indiquée comme étant celle occupant le 18e rang dans l’enveloppe.

A cet effet, la tige extérieure est formée, on le répète par un tube dans lequel se trouve la tige qui porte elle-même la lyre. Dans l’intérieur du pied, semblable à celui d’un chandelier, se trouve un simple caoutchouc destiné à armer la tige à la lyre et à la maintenir au repos dans une position convenable. Le tirage produisant l’échappement permet à la tige un demi-tour sur elle-même.

Comme pour le tour classique, la carte placée au 18′ rang est connue du magicien (jeu en chapelet). Lorsque la deuxième carte lui est indiquée : l’as de pique, il sort cette carte du jeu et en même temps mais clandestinement, le dix de cœur qu’il accole au dos de l’as de pique, figure contre tarot. Il se débarrasse du jeu, et il a en mains en somme que deux cartes dont une seule apparaît au public, l’as de pique et le public est persuadé que l’opérateur n’a que cette carte en mains. Elle est tenue dans la main droite par les angles diagonalement opposés entre l’extrémité du pouce et du médium et légèrement bombée en dehors On peut même, dans cette position faire pivoter les deux cartes sans qu’elles se séparent, montrant ainsi une seule carte.

Cette carte est ensuite passée dans la main gauche, tenue cette fois toujours la figure en vue du public, mais entre le pouce en haut sur la partie la plus longue et le médium et l’annulaire à la partie inférieure. Et c’est à l’instant où le magicien se prépare à aller déposer la carte à l’endroit où elle doit demeurer debout, que la main droite empalme l’as de pique au moment même où la gauche retourne le dix de cœur pour le déposer, le tarot seulement, en vue du public.

Conclusion du tour

La suite se fait selon l’explication donnée plus haut et rendue plus scénique encore par un coup de pistolet, si l’apparition du dix de cœur doit être faite mécaniquement.

Par l’intermédiaire ce texte, le visiteur s’aperçoit de l’obstacle pour expliquer des séances pour une animation de magie. La conclusion est qu’il est nécessaire se faire amuser par cette reine de l’art et non la subir, car il y a des répétitions pour se transformer en un excellent artiste