Les grandeurs, les unités et le calcul

Au collège, les grandeurs occupent un place importante et permettent d’ancrer les mathématiques dans le quotidien sinon dans le concret.

Un débat, tranché aujourd’hui (sic), est celui de la présence ou non des unités dans les calculs. Ce n’est pas de ce débat qu’il sera question dans cet article mais de deux situations qui montrent la puissance du calcul  sur et avec les grandeurs. On peut néanmoins comparer ce qui est dit aujourd’hui dans les programmes (Bulletin officiel n° 30 du 26-7-2018) :

Mener des calculs impliquant des grandeurs mesurables, notamment des grandeurs composées, exprimer les résultats dans les unités adaptées ;

Et ce qui était dit auparavant :

Mener des calculs impliquant des grandeurs mesurables, notamment des grandeurs composées, en conservant les unités.

Et se poser la question des raisons qui ont poussé à ce minuscule changement ? Pas de réponse ici, mais plutôt deux exemples qui plaident en faveur de la conservation des unités dans les calculs, c’est-à-dire du calcul sur les grandeurs.

Les situations
Situation 1 : Les volumes

On trouve fréquemment le type d’exercice suivant en classe de troisième :

Trouver la hauteur d’un cylindre ayant le même volume et le même rayon qu’un demi-sphère de rayon 9 cm.

Après avoir calculé le volume de la demi-sphère (486 cm3), on peut écrire et résoudre une équation :

 

Ainsi, après avoir posé une équation portant sur des grandeurs volumes, l’inconnue, c’est-à-dire la hauteur se voit naturellement associée à son unité, le cm.

Situation 2 : Hauteur d’eau

Sur le site de météo France, on trouve  la définition suivante :

Pluviomètre : Instrument météorologique destiné à mesurer la hauteur de précipitation pendant un intervalle de temps donné (en supposant uniformément répartie et non sujette à évaporation l’eau de précipitation tombée sur la surface terrestre). Cette hauteur de précipitation s’exprime en millimètres ou, de façon équivalente, en litres par mètre carré, que souvent l’on se contente d’appeler pour simplifier des litres. (Le litre, unité de capacité utilisée pour mesurer en décimètres cubes un volume de liquide ou de matière sèche, admet encore à titre provisoire deux symboles légaux : le « L » — majuscule, bien qu’il n’ait pas pour origine un nom propre — et le « l » — utilisé historiquement, mais prêtant à confusion avec le chiffre 1 ; l’unité de hauteur de précipitation s’écrit donc l/ ou L/.)

http://www.meteofrance.fr/publications/glossaire/153188-pluviometre

 

Comment démontrer l’équivalence exprimée ci-dessus en gras ? Voici une réponse possible :

D’où appellation « hauteur » pour une quantité de pluie par unité de surface. Ainsi, le calcul sur les grandeurs a aussi un pouvoir de démonstration.

A lire

http://yves.chevallard.free.fr/spip/spip/IMG/pdf/Les_grandeurs_au_college_I.pdf

A écouter

 

Webern, Mahler et le Beatdown Hardcore de Words Of Concrete

Les Dissonances jouent Webern et Mahler ce soir là au Havre. Avec les Dissonances, il n’y a pas de chef d’orchestre, le chef c’est la musique. Ce soir là, c’est d’abord Webern et son Passacaille qui démarre par quelques notes fragiles alors que dans la grande salle du Volcan, on entend encore quelques raclements de gorges.

Ces raclements de gorges auraient pu attendre les coups de grosses caisse titanesque de la symphonie n°1 de Mahler…

Voilà donc une soirée qui envoya du lourd. Alors quoi de mieux que le beatdown de Words Of Concrete (ce nom…) pour terminer cet article !

 

 

 

 

Thunder Road : Trouble du Spectre Autistique ?

Achat des billets en ligne. Bien vu car le Sirius était bien garni ce soir. On nous fait patienter dans l’escalier de la salle au quatrième étage. Il fait chaud et ça sent le Polident…

 

Après le film, le réalisateur-acteur-monteur-producteur Jim Cummings était là pour répondre aux questions de la salle. En anglais et ça l’orga de la soirée ne l’avait pas prévu. Traduction bien approximative, raccourcie et interprétée (traduttore, traditore…). Bon, tout cela n’a aucune importance. Ce que je retiens de Thunder Road c’est qu’on peut y voir deux films :

  • les aventures d’un personnage burlesque à la Chaplin, la position déhanchée « tough guy » avec la main posée sur l’arme, un peu ridicule…
  • mais on peut aussi y voir le récit un peu triste et dépressif de la lente chute d’un flic souffrant d’un TSA ou, en tout cas, incapable de lire chez les autres toute forme d’émotion ou de sentiment.

Dans les deux cas le film marche.

Puisque le son n’était pas au point dans la scène d’introduction ou que Jim Cummings n’était pas certain d’en avoir tous les droits :

Avant le ciné, juste à côté, il y a le Punjab. Avec ma chérie, c’est devenu un rituel. Le restaurant-snack nous sert toujours l’excellentTali végétarien (Tali ! Tali !). Le lieu a l’air de marcher et ça fait plaisir. Merci ma chérie pour avoir eu l’idée de cette soirée.

 

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