L’inégalité entre les sexes dans le monde reste très élevée, en particulier sur le marché du travail

Premier constat : l’écart salarial entre les hommes et les femmes se réduit, mais à un rythme de plus en plus lent. L’écart est passé de 17,7 % en 2000 à 13,8 % en 2016, mais le taux de réduction a ralenti puisqu’il était de 14,5 % en 2010. L’écart salarial est resté à 34,6% en 2017, la Corée du Sud étant le pire parmi les pays développés. Il en va de même pour le Japon, où l’écart salarial est de 24,5 %. Le Canada et les États-Unis suivent avec 18,2 %. La Belgique (écart de 3,7 % en 2016), la Grèce (4,5 %) et l’Italie (5,6 %) font partie des bons pays, loin devant tous les autres membres.

En France

L’écart de rémunération à compétences équivalentes a légèrement augmenté entre 2010 (9,1 %) et 2014 (9,9 %). Le salaire net annuel moyen équivalent temps plein des femmes en 2015 était de 23 837 euros contre 29 371 euros pour les hommes, soit un écart de 18,6 %. Pour les cadres, l’écart est encore plus grand : le salaire annuel moyen des femmes de cette catégorie en 2015 était de 42 750 € contre 53 452 € pour les hommes, soit une différence d’environ 20 %. Au total, les hommes gagnent en moyenne environ un cinquième de plus que les femmes.

Au rythme actuel, il faudra un siècle pour parvenir à l’égalité mondiale.

Plus généralement, les chiffres mentionnés ici sont les mêmes dans tous les secteurs. On estime qu’il faudra 108 ans pour obtenir l’égalité parfaite.

Abranis Rauch
Adrien Ralaivelo

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