Mois : juin 2019

La saveur de Marseille

Les Navettes de Marseille

Les navettes de Marseille sont des biscuits à la fleur d’oranger réputés pour embaumer les rues de Saint Victor de leur délicieuse odeur.

Inscrites dans les traditions marseillaises, elles sont bénies chaque année pour la chandeleur par l’archevêque de Marseille.

Le cortège se déroule du vieux port de Marseille jusqu’à l’ Abbaye saint Victor.

Ce biscuit légendaire fait fantasmer les provençaux depuis des siècles. Mais d’où nous vient sa forme ?

La première version raconte que vers la fin du 13e siècle, une statue en bois de la Vierge se serait échouée sur les rives du Vieux-Port. Les Marseillais virent là un signe de protection par une Vierge Protectrice des Gens de mer. Mais bon, cette légende n’explique en rien le lien entre cet événement et la forme de la navette…

La seconde version explique que la navette symbolise la barque qui amena les Saintes Maries sur les côtes de Provence. Pour rappeler cette histoire, Monsieur Aveyrous, fondateur du Four en 1781, aurait eu l’idée de donner à un biscuit la forme d’une barquette.

Enfin, les derniers, qui prétendent évidemment détenir là la vraie version, expliquent que la forme des navettes est celle du sexe d’une femme. Et que le biscuit célèbre le retour du printemps et donc de la fécondité. 

LA RECETTE :

  1. Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).
  2. Faire un blanc bien mousseux avec les œufs et le sucre
  3. Ensuite, incorporer le sel, la fleur d’oranger, le zeste et l’huile d’olive et mélanger le tout afin de faire une pâte onctueuse.
  4. Pour terminer, ajouter la farine petit à petit et terminer le pétrissage à la main.
  5. Réserver et laisser reposer votre pâte 1 h
  6. Une fois reposée, découper la pâte en 12 morceaux et former des gros cigares d’une bonne vingtaine de centimètres.
  7. A l’aide d’une lame, inciser sur toute la longueur.
  8. Enfourner à 180°C pendant 20 min (pas plus).

Bon appétit !

Joanna Mermet

DN MADe Bijouterie – 2018-2019

Le métal français au service de la planète ?

Gojira. Fleuron du microcosme qu’est le métal français. Le groupe a été fondé en 1996, (d’abord sous le nom de Godzilla puis Gojira en 2001) par les frères Joesph et Mario Duplantier, Christian Andreu et Jean-Michel Labadie. Avec leurs 6 albums studios, ils sont l’un des groupes de métal les plus influents sur la scène internationale et leurs tournées aux côtés de grandes références telles que Metallica, Slayer ou encore Iron Maiden en témoignent.

Derrière les instrumentales agressives et le chant guttural propre au death metal, les thèmes abordés par le groupe dans leurs différents albums ne se limitent pas aux clichés souvent morbides qu’on aurait (trop vite) tendance à y associer. En effet, l’introspection, la recherche du soi ou encore la protection de l’environnement sont un réel fil rouge dans leur création artistique.

Ces thèmes se retrouvent à la fois dans les paroles mais également dans la direction graphique des pochettes d’album.

« L’Enfant Sauvage », « The Way of all flesh »  et « From Mars To Sirius » sont de bons exemples pour illustrer ces thèmes récurrents. De plus, Mario Duplantier, le batteur du groupe s’inspire de sujets nécessaire dans sa création artistique.

« Global Warming » « Toxic Garbage Island » « Ocean Planet » toutes ces chansons témoignent de leur attachement à notre planète en y dénonçant la pollution des océans, l’apparition du 6e continent composé de déchets et le réchauffement climatique. Néanmoins, leur engagement ne se limite pas à des paroles sur des albums : Gojira est un partenaire de l’ONG Sea Sheperd militant contre la pêche intensive en réalisant des opérations « coup de poing » en perturbant les baleiniers dans leur pêche au harpon.

Mais ces opinions ne sont en aucun cas un frein à leur succès. En 2017, l’album « Magma » est nommé deux fois aux Grammy Award et celui-ci s’est vendu 105 000 exemplaires.

Enfin, le groupe sera de retour en France encore une fois pour le Hellfest ce 21 Juin 2019 avant d’entamer sa tournée des USA avec le groupe Slipknot.

Un article de Clément Porée – DN MADe Horlogerie – 2018-2019

Entre fiction et réalité, il n’y a qu’un pas !

 

Il y a des choses dans la vie qui sont tellement dures à imaginer et à concevoir, qu’elles deviennent une fiction dans notre esprit.

Simon, 19 ans, est un garçon plein de vie. Mais soudain, la réalité reprend le dessus. Lorsque le malheur frappe, il faut prendre une décision sans jamais en avoir parlé au principal intéressé. Entre amour maternel et don pour les autres, la décision devient un supplice.

Ce livre nous permet d’ouvrir les yeux sur les décisions à prendre avant qu’il ne soit trop tard. Pour éviter à nos proches de devoir le faire à notre place.

Réparer les vivants de Maylis de Kerangal

Emma Ballereau

DN MADe Bijouterie – 2018-2019

Ellana, ou l’Art d’être libre

Un Univers où la Liberté est reine

Ellana, premier tome de la trilogie Le Pacte des Marchombres, est un livre écrit par Pierre Bottero. Cet écrivain remarquable, et malheureusement décédé en 2009, peut se targuer d’avoir créé un univers fantastique entier où se mêlent aventure, humour, romance, et une très grande poésie, aussi bien en vers qu’en prose.

Au cours des trilogies précédentes (La Quête d’Ewilan et Les Mondes d’Ewilan), Bottero nous avait fait découvrir un monde parallèle au notre, appelé Gwendalavir. La trilogie dont je vous parle se centre plus particulièrement sur un des personnages principaux, relatant son passé avant de poursuivre ses aventures.

Ellana, une jeune fille humaine, a perdu ses parents très jeune, et a été recueillie par des êtres de la forêt appelés les Petits. A seulement onze ans, elle décide de partir en quête de ses origines, et pour la première fois, va retourner à la civilisation. Sa liberté et sa différence ne cesseront de surprendre et d’attirer les gens qui croiseront sa route, alors qu’elle tente de trouver sa place dans ce monde qui aurait dû être le sien. La recherche de son identité la conduira à un homme, aussi libre et différent qu’elle : Jilano Alhuin, un membre de la Guilde des Marchombres, des êtres n’obéissant à aucune règle, si ce n’est à leur maître mot : Liberté.

 

 

Dix rêves pour un marchombre:

Se glisser derrière l’ombre de la lune.
Rêver le vent.
Chevaucher la brume.
Découvrir la frontière absolue.
La franchir.
D’une phrase, lier la Terre aux étoiles.
Danser sur ce lien.
Capter la lumière.
Vivre l’ombre.
Tendre vers l’harmonie. Toujours.

Extrait d’Ellana

Clémence Bourdeau-Herbin

DN MADe Bijouterie – 2018-2019

Le Maloya embrase la Réunion en son cœur flamboyant

Retour aux origines du Maloya dans le département de la Réunion

Nous empruntons le maloya aux réunionnais, représentants d’une culture marquée par la déportation de milliers d’esclaves. Par extrapolation, il est le vestige d’une culture africaine métissée, victime de la clandestinité.

« La soumission de l’homme mène à sa consomption; celle d’une machinerie, qui voit ses libertés rouiller sous une pluie d’inégalités. »

J’ai écouté le Maloya et j’ai perdu dans son étreinte, ma liberté de haïr

Danyèl Waro

Dans son maloya, Danyèl Waro soulève des questions de société. Il proclame son engagement par le chant. Il incarne pour moi un esprit d’enracinement dans sa volonté d’harmoniser les cultures.

Sa démarche est de sacraliser notre regard sur le passé: Se remémorer l’histoire pour guérir des conflits culturels. Cela donne de la force à son combat : la transmission d’un discours émouvant pour soutenir « L’acception de l’autre » .

Ne perdons pas la mémoire : « Pour faire durer une flamme, il faut l’entretenir dans l’âme ».

A voir aussi:

le groupe Ousanousava

Enzo Perita – DN MADe Horlogerie 2018-2019

Démarrez vos moteurs…

Connaissez-vous RuPaul Andre Charles ? Et si je vous dis juste RuPaul ?

Non ?

Né le 17 Novembre 1960 en Californie, de sexe masculin, 1m 93, RuPaul est connu comme supermodel, chanteur, animateur télé, icône de mode, mais aussi sous le nom de « Mama Ru ».

En effet, RuPaul n’est pas seulement le nom d’un homme, mais celui d’une superstar mondiale du Drag.

En dehors des Unes des magazines (Vogue…) et des albums musicaux, il anime depuis maintenant 10 ans la téléréalité devenue mondiale « RuPaul Drag’s Race ».

L’idée ? Une compétition opposant à chaque saison 14 drag queens triées sur le volet, avec à la clef une finale retentissante à Las Vegas.

Cette série connaît depuis seulement quelques années un succès fulgurant, combattant avec ferveur les idées racistes, homophobes et sectaires de la société. Le discours est simple : tolérance, ouverture d’esprit, et bienveillance. Les concurrents ont chacun leur histoire, tantôt rejetés par leur famille, tantôt stars des réseaux sociaux, qu’importe, le drag est une discipline qui dépasse et pulvérise les obstacles de la vie.

Ne pensez pas qu’il s’agit seulement d’enfiler une robe, des talons et de mettre une perruque. Le Drag est un art qui en regroupe de nombreux autres. Au fil des épreuves, les concurrents se doivent d’assurer en danse, humour, maquillage, couture, coiffure, chant et originalité. Ce monde est extravagant, bruyant, brillant, on y parle haut et fort, et avec beaucoup de « drama ». Ne croyez pas qu’il s’agit de vulgarité, car tous nous ressemblent bien plus que vous ne voudriez le croire…

Finalement, n’est ce pas notre monde, mais sans filtre ?

(Les 11 saisons sont entièrement disponibles sur Netflix, juste au cas où…)

Oserez-vous… ?

Elise B.

DN MADe Bijouterie 2018-2019

Et si vous aussi, vous étiez manipulé ?

QU’EST-CE QUE LA MANIPULATION ?


 

 

 

Le dictionnaire nous éclaire : « Une manipulation psychologique est une méthode délibérément mise en œuvre dans le but de contrôler ou influencer la pensée, les choix, les actions d’une personne, via un rapport de pouvoir ou d’influence. »

Pour mieux comprendre le phénomène, une expérience à été mise en place, l’expérience de Milgram. Elle vise à comprendre à quel point un individu peut-être manipulé, allant jusqu’à mettre en danger ou tuer une autre personne sans avoir l’impression de briser ses valeurs.

Le « jeu de la mort » est un jeu télévisé qui reprend l’expérience pour  nous prouver qu’aujourd’hui encore, chaque individu peut-être facilement manipulé.

C’est de cela que parle le film Compliance, sorti en 2012 et réalisé par Craif Zobel.

Sandra, la gérante d’un petit fast-food reçoit un appel du centre de police lui signalant qu’une cliente aurait porté plainte pour vol. Le policier lui explique que c’est une jeune fille blonde d’environ 19 ans. Sandra comprend qu’il s’agit de Bekki, une jeune employée. L’homme demande à Sandra de lui fouiller ses poches et plus encore… Il arrive à les convaincre avec toutes sortes de justifications. Jusqu’au moment où on se rend compte que le policier n’est en fait qu’un homme en pyjama chez lui…

Ce film nous laisse réfléchir sur nos valeurs et montre la difficulté pour l’homme de braver l’autorité qu’on lui a inculquée dès l’enfance quitte à obéir aux ordres les plus injustes… (« écoute ton professeur, écoute tes parents, écoute les forces de l’ordre… »).

Ophéline Desgrange

DN MADE 2018-2019

Pensez-vous aux enfants de Gaza ?

D’innombrables conflits résonnent dans le monde, et pour la plupart nous n’en entendons même pas les échos. Tout le monde sait que l’Afrique est une zone de tension, sans vraiment savoir où exactement ni pourquoi. Je vous propose de prendre un moment ici, avec la vidéo ci dessous, pour mieux comprendre les problèmes de la bande de Gaza.

Beaucoup d’artistes deviennent des portes paroles de conflits, ou simplement des problèmes du monde qui passent habituellement sous silence (on pourrait citer Daniel Balavoine qui œuvrait pour rendre plus facile l’accès à l’eau en Afrique et bien d’autres encore…) . C’est le cas de Marillion, un groupe de rock progressif actif depuis les années 80. « Gaza » est l’ouverture de l’album « Sounds that can’t be made » de 2012. Si vous avez 17 min devant vous,  je vous propose de vous plonger dans cette magnifique chanson dont les paroles sont pleine de sens. Paradoxalement, elle vous fera voyager dans des endroits où personne ne souhaite vivre. Une chose et indéniable, Steve Hogarth porte haut l’histoire d’un enfant qui grandit dans les décombres de Gaza, par sa voix atypique et poignante. Une musique à écouter au casque, car elle est très recherchée et comporte de nombreux sons, guitare, synthé… Tout ce que vous voulez !

Et si vous n’aimez pas la musique, au moins vous aurez pris conscience de la situation de Gaza, car si l’on souhaite que les conflits du monde s’arrange, il faut d’abord en connaître les causes. Dons, partage d’informations ou simplement signatures de pétition, on peut tous agir à notre échelle pour soutenir les causes qui nous sont chères. 

Ensemble, en pleine conscience, et le monde deviendra plus clair.

Laureline Muller

DN MADe Bijouterie – 2018-2019

L’envers du décor

« Inside out«  est un projet réalisé par l’artiste JR. C’est un artiste urbain humaniste qui a comme idéal de changer les mentalités.

Pour ce projet il s’est inspiré de ses collages grand format qu’il réalise dans les rues. « Inside out » donne à chaque personne l’opportunité de partager son portrait et de faire passer le message qui lui tient à cœur. C’est une plateforme globale qui permet à chacun de partager son histoire et de la transformer en œuvre d’art publique.

Ce projet est financé par des dons volontaires, plus de 300 000 affiches ont été envoyées dans plus de 140 pays. Il a débuté en 2011 et est toujours ouvert à tous. L’ensemble de ces collages participe à un engagement personnel en faveur d’un « idéalisme d’humanité ». Cet artiste veut faire passer un message sur le respect, la tolérance, la liberté et la solidarité collective. À travers « Inside out » JR veut montrer la réalité du monde tel qu’il est, et donc provoquer le questionnement sur nos modes de vie et nos perceptions de l’autre.

Pour plus d’information vous pouvez consulter la vidéo en ligne en cliquant ici

Un article réalisé par MARTINEAU Valentine

DN MADe Bijouterie 2018-2019