Le livre le plus étrange du monde
Le codex seraphinius est un livre qui a été écrit par Luigi Serafini et publié en 1981. Il a été conçu comme une sorte d’encyclopédie d’un monde imaginaire et décalé. Ce codex est composé de onze chapitres traitant de la nature, d’humanoïdes, de minéraux, de mathématiques, d’architecture et d’écriture. Il est rempli d’illustration surréalistes qui semblent provenir d’un monde parallèle au nôtre. Les descriptions et légendes sont écrits dans une langue imaginaire inventé pas Luigi Serafini. L’écriture est constamment présente et nous plonge dans un certain malaise.
Bizarrement l’auteur fait une référence à la pierre de rosette qui nous a servi à déchiffrer les hiéroglyphes, en nous introduisant une phrase en français pour très certainement aider au décryptage de ce langage très particulier.
» Fille orgiaque surgie et devinée, le premier jour sur la digue de Balbec. »
Le mystère de ce livre vient-il de ses illustrations fantastiques, ou bien du codage extraordinaire de cette écriture ?
Des philosophes ont tenté de percer l’énigme du sens profond du codex, des artistes se sont penchés sur ses étranges illustrations venues d’ailleurs, des linguistes ont tenté de déchiffrer le langage utilisé, tout cela en vain…
La SEULE certitude, le mystère est là !
Cet univers inconnu, ses végétaux étranges ne sont pas sans rappeler la curieuse flore du Manuscrit de Voynich. La faune est encore plus déroutante, les créatures hybrides, protéiformes comme ce cheval dont la moitié du corps ressemble a une chenille ornée de roues. Très étrange ! me direz vous. C’est tout au long du livre que l’on rentre dans l’univers le plus étrange, nous sommes totalement désorienté. Tout le bestiaire est à la fois effrayant et envoûtant. Il nous rappelle les visions infernales de Bosch ou même les délires surréalistes de Dali.
En plus d’être une énigme, il est une œuvre d’art graphique et peu importe le message caché derrière ce monde imaginaire, c’est une véritable émotion que l’on ressent quand nous sommes devant ses 400 pages remplis de l’histoire de ce monde.
PERROT Marion – DNMADE 2 – 2019/2020