Allez-vous tenir jusqu’au bout ? (Igorrr)

   Connaissez-vous la magie ? Celle de la musique ?

Celle qui a le don de changer une vie ? Celle qui apporte le bonheur sans explication ? Celle qui presque surnaturelle et immortelle offre un pouvoir immense aux Hommes ? Celle qui devient presque divine et symbolise le pèlerinage de toute une vie ?

Par sa simple façon de s’exprimer, elle peut vous faire revivre en amont toute votre histoire !

C’est dans le son languissant et mémorable d’Igorrr, qu’aujourd’hui je formule ma critique. En tant qu’artisans de la musique, partageons nos bases qui resteront à travers le temps.

Igorrr

 Indécent tel un cri de démence, il t’empoigne par son influence. Dans son silence, il te fait carence de son excellence et s’amuse de ta réticence ! Malgré ta conscience, tu résistes à son insolence et c’est à cet instant, à cet instant seulement que tu as accès à l’opulence et à ton subconscient.

Futé et malicieux, Igorrr, de son vrai nom Gautier Serre se produit sur scène sous forme d’un groupe composé de deux vocalistes, Laure Le Prunenec et Laurent Lunoir, ainsi que du batteur Sylvain Bouvier.

Plein de Techniques et de Sensations, le trio vous offre un mélange de genres musicaux précisément entrelacés. Il vous semblera pourtant n’entendre que de simple tronçons de musique se quereller alors qu’en réalité, ils débattent ! Pour entendre leurs arguments, il faut d’abord tous les connaître en personne ! C’est alors que l’on pourra s’apercevoir dans ieuD (2 min 47) que la très chère Lyrique n’accédera pas à sa dernière note d’une petite gamme merveilleusement montée ! Et seulement par pure ironie, elle déjouera vos préjugés ! Mais hélas, elle offusquera le Metal ! Il se mettra alors à exprimer son ressentiment lorsqu’il sera interrompu par l’Eléctro (3min20) qui se fait fortement influencer par le Breakcore !

En revanche dans le débat Tendon, c’est le Métal qui prône ses arguments ! C’est d’ailleurs dans son dernier, qu’il aide le Western à approuver ses dires (4min 10) ! Mais ce ne sont pas seulement ceux qui s’affirment le plus, qui parlent le mieux ! Non ! dans Opus brain, (2min14) Lyrique et Idou, nous rappellent la splendeur du calme ! Oh, et je vous parlerais bien de Unpleasant sonata ! Un monologue qui ravira les curieux de musique classique plus ou moins… extrême ! Mais bon, c’est là une autre histoire !

Et vous ? Allez-vous tenir jusqu’au bout du débat ?

Ophéline Desgrange – DNMADe 2 – 2019-2020

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