Le prisonnier 64389000

« Prisonnier numéro 64389000, l’Homme au masque de fer. » Ainsi commence le fabuleux film de Randall Wallace. Cette adaptation cinématographique réussie rappelle le roman tout aussi extraordinaire d’Alexandre Dumas, dans sa saga « Les trois Mousquetaires ». Vous ne connaissez pas la légende ?! Embarquez pour deux heures de suspense et d’intrigue autour d’une des plus grandes légendes du 17e siècle ! Sorti en 1998, le film est une véritable hypothèse sur l’Histoire de France et notamment sur celle de l’homme au masque de fer. Ici, l’hypothèse retenue est celle qui raconte que Louis XIV aurait enfermé son frère jumeau sous un masque, pour préserver sa place de souverain. Les acteurs incarnent très bien leur rôle à mon goût : Leonardo Di Caprio dans le rôle du roi Soleil, Jeremy Irons pour Aramis, et mention spéciale à Gabriel Byrne qui incarne d’Artagnan d’une manière splendide. Pour ce qui est de Gérard Depardieu dans le rôle de Portos… bon voilà, on repassera, le reste prend largement le dessus. En plus du casting bien choisi et le synopsis de base, les décors et costumes nous plongent dans un univers, peut-être un peu cliché, mais très immersif de l’époque. L’intrigue principale est doublée d’histoires plus légères qui donnent un brin de romance sans trop en faire. Pour conclure, je pense que le réalisateur s’est amusé avec l’Histoire comme Alexandre Dumas l’avait fait à son époque, sans forcément rentrer dans les codes de celle-ci et en étant trop fidèle : une franche réussite !

Manon Rousselle, étudiante de DNMADe1 Bij – Février 2020

Scotch et banane riment-ils avec art ?

   THE COMEDIAN   Intitulée The Comedian, elle consiste en une simple banane, ni trop verte, ni trop mûre, fixée sur un mur à l’aide d’un morceau de scotch gris du type Chatterton. Cette sculpture existe en trois exemplaires dont deux se sont déjà vendus à 120 000 $ pièce. Certes, la somme peut sembler choquante à qui voudrait qu’elle corresponde à la valeur réelle de l’objet et non à son usage conceptuel. Mais si l’on s’en tient à la côte actuelle de Maurizio Cattelan, l’un des artistes vivant les plus collectionnés, elle est assez logique, d’autant plus qu’il s’agit là de la première œuvre présentée par l’artiste sur une foire d’art contemporain depuis quinze ans.

Il n’en fallait pas plus pour que cette œuvre divise. Hors de question pour les visiteurs simplets de quitter la foire sans avoir pu admirer l’objet du scandale et prendre le plus tendance des selfies du moment. Imposture grotesque ou génie de la pensée, l’installation est ainsi devenue en quelques heures la nouvelle cible des réseaux sociaux avec des dénonciations outrées de la part de différents limités d’esprit.

La banane périssable et a priori absurde, mais nous touchons ici à l’essence de l’art conceptuel selon lequel l’idée prime sur la mise en oeuvre et le savoir-faire que l’on attend traditionnellement de l’artiste. De fait, ce qu’un collectionneur paie lorsqu’il donne 120 000 $ à la galerie ce n’est pas une grosse banane achetée chez un primeur de Miami et un bout de scotch, mais bien l’idée de cette installation et le dispositif précis de son montage. Chaque exemplaire est ainsi accompagné d’un certificat d’authenticité et d’instructions, établies par l’artiste, précisant comment le fruit doit être changé…

Alors, oui, on pourra s’offusquer, pointer du doigt la décadence de l’art contemporain, l’obscénité de son économie, la bêtise des collectionneurs.
Mais oui, le marché de l’art contemporain est bien devenu fou. La faute a trop d’argent généré par une bourse qui a plus que doublé depuis le krach de 2008…

PS : J’ai délibérément choisi de ne pas parler de la polémique avec David Datuna, qui est d’une indignité déconcertante

A noter qu’une camarade de ma classe a également écrit sur cette « banane » avec peut être un avis différent, je vous laisse vous y plonger : https://lewebpedagogique.com/mortofilo/2020/01/05/quand-maurizio-te-scotche-encore/

MARCHEGAY Arthur – DNMADe 2 Ho – février 2020

Cet article va vous scotcher !

Alors voilà, je vous présente « Sam Wills » plus connu sous le nom de « The Boy With Tape On His Face » ou seulement « Tape Face ». C’est un artiste, plus précisément un humoriste néo-zélandais hors du commun  né le 28 août 1978.

Cet humoriste a décidé de faire toute une série de sketchs avec comme particularité de ne pas dire un seul mot car il trouve que le faire avec la parole serait trop simple.

Pour ce faire il met un morceau de scotch sur sa bouche pour ne pas parler et utilise le mime et la musique pour se faire comprendre. Il fait participer le public au maximum ce qui rend ses sketchs encore plus drôles.

Celui-ci c’est présenté à « America’s Got Talent 2016 » et s’y est fait connaitre en obtenant la première place.

Je tenais à vous présenter cet artiste parce que je trouve que sa façon de nous faire rire est innovante et tout simplement géniale. La première fois que je suis tombé sur une  vidéos d’un de ses sketchs j’ai juste eu envie de regarder tous les autres et de les regarder plusieurs fois tellement j’ai trouvé ça hilarant. Non mais vraiment, à quel moment le mec s’est dit : « tiens je vais me produire sur scène avec un scotch sur la bouche ? » Comme on dit souvent « le ridicule ne tue pas » ! et j’espère que cet artiste vous intriguera autant que moi.

Titouan Bulle, DNMADe 1 – Horlogerie – Février 2020

« sois belle et tais-toi « ?! Non merci !

Daya… non ce nom ne me disait rien jusqu’à récemment et c’est sûrement le même cas pour toi qui lis cet article, alors je vais essayer d’améliorer ta culture musicale.

Daya de son vrai nom Grace Martine Tandon (mais ce n’est pas ce qui nous intéresse vraiment)  est une chanteuse américaine qui reste une personne très discrète et qui est principalement connue pour son titre « Sit Still, Look Pretty » qui en soit n’est pas non plus très populaire, et je demande à ce que l’on m’explique pourquoi !

« Sit Still, Look pretty  » est pour faire simple une musique qui explique que nous, les femmes, nous ne sommes pas des objets pour certains que ce soit des objets de désir ou d’exposition ou utile pour ce qui « vous » arrange. Malgré les clichés, on ne vit pas toutes dans le monde de Barbie à rêver de voir apparaitre notre Ken.

Et comme nous dit notre Queen B #Beyoncé : qui dirige le monde ? les filles ! (Run the world pour le titre de la musique ).

Et oui les filles, elle a raison on doit savoir parler quand il le faut et se rendre compte qu’on n’a pas besoin d’un homme pour exister (cela ne veut pas dire que l’on doit s’en passer pour exister) ou nous dire quoi faire, et il faut dire que cette chanteuse nous inculque bien le message avec un bon rythme (en tout cas qui est de mon goût). 

Je vous laisse ce lien qui nous mène directement à une traduction cela sera plus simple pour vous cher-e-s lectrices et lecteurs (les femmes d’abord non ? ).

https://www.youtube.com/watch?v=V4LjA6KyFKw

et si jamais tu n’as pas le courage de cliquer sur ce lien qui pourrait t’empêcher de lire voici les paroles : 

Could dress up
To get love
But guess what?
I’m never gonna be that girl
Who’s living in a Barbie world

Je pourrais m’habiller
Pour obtenir l’amour
Mais devinez quoi?
Je ne vais jamais être cette fille
Qui vit dans un monde de Barbie

Could wake up
In make up,
And play dumb
Pretending that I need a boy
Who’s gonna treat me like a toy

Je pourrais me réveiller
Maquillée
Et jouer l’idiote
Prétendant que je besoin d’un garçon
Qui va me traiter comme un jouet

I know the other girlies wanna wear expensive things
Like diamond rings
But I don’t wanna be the puppet that you’re playing on a string
This queen don’t need a king

Je sais que les autres filles veulent porter des choses chères
Comme des bagues en diamant
Mais je ne veux pas être la marionnette dont vous tirez les ficelles
Cette reine ne pas besoin d’un roi

Oh, I don’t know what you’ve been told
But this gal right here’s gonna rule the world
Yeah, that is where I’m gonna be because I wanna be
No, I don’t wanna sit still, look pretty
You get off on your 9 to 5
Dream of picket fences and trophy wives
But no, I’m never gonna be ’cause I don’t wanna be
No, I don’t wanna sit still look pretty

Oh, je ne sais pas ce qu’on vous a dit
Mais cette fille juste là va diriger le monde
Ouais, c’est où je vais être parce que je veux être
Non, je ne veux pas rester assise, à être jolie
Que vous tenez de 9 à 5
Rêve de clôtures et de femmes-trophée
Mais non, je ne vais jamais être parce que je ne veux pas être
Non, je ne veux être une ‘sois belle et tais-toi’

Mr. Right could be nice for one night
But then he wanna take control
And I would rather fly solo

Mr. Right pourrait être agréable pour une nuit
Mais ensuite, il veut prendre le contrôle
Et je préfère voler en solo

That Snow White
She did right
In her life
Had 7 men to do the chores
‘Cause that’s not what a lady’s for

Blanche-Neige
Elle a bien fait
Dans sa vie
Elle avait 7 hommes pour faire les corvées
Parce que ce pas le rôle d’une dame

The only thing a boy’s gonna give a girl for free’s captivity
And I might love me some vanilla but I’m not that sugar sweet
Call me HBIC
(*)
La seule chose qu’un garçon donne librement à une fille c’est la captivité
Et j’aime peut-être la vanille, mais je ne suis pas que cette sucrerie
Appelez-moi HBIC

Oh, I don’t know what you’ve been told                                                                    But this gal right here’s gonna rule the world
Yeah, that is where I’m gonna be because I wanna be
No, I don’t wanna sit still, look pretty
You get off on your 9 to 5
Dream of picket fences and trophy wives
But no, I’m never gonna be ’cause I don’t wanna be
No, I don’t wanna sit still look pretty

Oh, je ne sais pas ce qu’on vous a dit
Mais cette fille juste là va diriger le monde
Ouais, c’est où je vais être parce que je veux être
Non, je ne veux pas rester assise, à être jolie
Que vous tenez de 9 à 5
Rêve de clôtures et de femmes-trophée
Mais non, je ne vais jamais être parce que je ne veux pas être
Non, je ne veux être une ‘sois belle et tais-toi’

Sure, I’m a pretty girl
Up in a pretty world
But they say pretty hurts
And I don’t wanna sit still
I’m a pretty girl
Up in a pretty world
But no, I won’t sit still, look pretty

Bien sûr, je suis une jolie fille
Là dans un joli monde
Mais ils disent il faut souffrir pour être belle
Et je ne veux pas rester assise
Je suis une jolie fille
Là dans un joli monde
Mais non, je ne veux pas être belle et me taire

(x2)

Oh, I don’t know what you’ve been told
But this gal right here’s gonna rule the world
Yeah, that is where I’m gonna be because I wanna be
No, I don’t wanna sit still, look pretty
You get off on your 9 to 5
Dream of picket fences and trophy wives
But no, I’m never gonna be ’cause I don’t wanna be
No, I don’t wanna sit still look pretty

Oh, je ne sais pas ce qu’on vous a dit
Mais cette fille juste là va diriger le monde
Ouais, c’est où je vais être parce que je veux être
Non, je ne veux pas rester assise, à être jolie
Que vous tenez de 9 à 5
Rêve de clôtures et de femmes-trophée
Mais non, je ne vais jamais être parce que je ne veux pas être
Non, je ne veux être une ‘sois belle et tais-toi’

(x2)

Sit still, look pretty (x4)
Sois belle et tais-toi

Et pourtant plein de jeunes filles préfèrent pour la plupart se mettre à la mode en écoutant des rappeurs qui les insultent et les prennent pour des objets qu’ils échangent comme ils le souhaitent… je dois avouer que cela me laisse perplexe…

Aurore Fleuet – DNMADe Bij 1 – Février 2020

Nooon ! Ne lis pas cet article sinon voila ce qui va se passer…

    Tu vas te rendre compte que ce que je vais te présenter t’intéresse alors tu vas aller voir la Websérie et tu vas kiffer… MAIS NON, il ne faut pas car tu vas avoir l’idée de la faire découvrir à ton pote et il se dira que lui aussi il veut en faire une (d’ailleurs il va devenir très riche et te donnera 49 % de ses profits et tu seras milliardaire).

Ahhh mais attend ! Ce n’est pas tout ! Car la Websérie traitera des problèmes de canalisations et des galères de plombiers ce qui créera une grève INTERNATIONALE de tous les plombiers de la planète ! Mais cela ne s’arrêtera pas là ! NON ! Car TOUS LES WC DU MONDE SERONT BOUCHÉS ! Ce qui va remplir les égouts jusqu’au jour où ils seront sous pression. C’est à ce moment là que François Pugelain aura la mauvaise idée d’ouvrir une de ces trappes située pas loin d’une centrale nucléaire ! Les excréments jaillissants aveugleront les employés lors d’une manipulation de produits radioactifs et provoqueront une ÉNORME EXPLOSION détruisant toute l’Europe ! Je ne te parle même pas de la pluie d’acide… Bref ne lis pas cet article !

OH M… la brigade temporelle arrive ! Bon je file mais surtout ne lis pas cet article !

Article ⇓⇓⇓

Bon puisque tu es encore là, c’est que tu lis l’article. Ben bravo, on va tous mourir.

Je t’explique quand même de quoi il parle (les connaisseurs l’auront déjà compris) il parle évidemment du VISITEUR DU FUTUR ! Non pas de Marty ou de Doc, mais du fameux… ah non, je ne spoilerais pas son prénom, détruire une telle révélation serait trop honteux. Pour savoir, il faudra que tu regardes. En attendant je peux te citer d’autres noms tel que François Descraques, le visiteur, Raph, ou encore le Docteur Castafolte autrement nommés François Descraques, Florent Dorin, Raphael Descraques et Slimane-Baptiste Berhoun. Au commencement, de simples amateurs. Au final, un chef d’œuvre. Mais puisqu’une vidéo vaut mieux qu’un long discours, voici ci-dessous un trailer de la Websérie complète.

ATTENTION ! Ne pas s’attarder trop longtemps sur les images : risque de spoil.

◊ Humour                   ◊ Science-Fiction                   ◊Action

 FAQ des questions du futur :

Mais finalement le « Visiteur du futur » c’est quoi ?

Le visiteur du futur ce sont quatre saisons, des blagues, un peu d’humour noir, Katsuni, de l’attachement pour des personnages, une amélioration constante de la qualité visuelle (montage et vidéo de la première saison vs de la quatrième saison) ainsi qu’un bon moment.

C’est sympa tout ça mais si je n’aime pas, je ne veux pas regarder des épisodes d’une heure pour comprendre enfin l’histoire !

Oh ne t’inquiète pas ! Les premiers épisodes durent 2min30 puis, plus l’histoire évolue, plus les épisodes sont longs et plus la qualité des vidéos s’améliore.

Il n’existe qu’une Websérie*? C’est nul.

Non ! Aujourd’hui le visiteur du futur c’est aussi une BD (l’élu des dieux), deux mangas ( le visiteur du futur: la brigade temporelle), un livre (la meute), cinq ebooks et un jeu de société (la relève).

Vous pouvez les retrouvez sur Ankama store ou sur le site http://www.levisiteurdufutur.com/.

Bon, voilà, j’ai fait le job et pour terminer je dirais :

« Fuck la brigade temporelle, On a gagné ! »

Générique de fin :

∗ Série gratuite disponible sur youtube

Deux liens disponible pour voir la Websérie:

Ophéline Desgrange – DNMADe 2 Joaillerie – Février 2020

L’Art au service de la planète

De la poubelle à l’œuvre d’art

Je pense que vous vous êtes tous déjà retrouvé dans la rue, sur une plage ou une place face à un mégot de cigarette ou un déchet qu’une personne a pris la liberté de jeter par terre. Certaines personnes dans nos villes et nos campagnes, passent leurs journées à ramasser ce qu’on laisse derrière notre passage. Je me remémore ce vieux monsieur que je croise tous les jours au même endroit, sac poubelle à la main, qui ramasse jusqu’au moindre petit déchet qu’il trouve sur les trottoirs de notre petite ville. Certaines personnes comme Barry Rosenthal ont décidé de ramasser les déchets et en faire de l’art. (oui oui, vous avez bien lu le mot déchet et art dans la même phrase…)

Voici Barry Rosenthal, photographe professionnel dans le domaine des médias, il adore se promener sur les bords de mer New-Yorkais. Sauf qu’un problème commence à le déranger, vous avez deviné de quoi il s’agit ?

Les déchets qui l’alarment, Barry Rosenthal commence à les ramasser, ils les trient dans son studio, par couleur, textures, usages (Donc là, on est face à un type qui se promène sur les bords de mer à New-York au lieu d’être à Time Square ou à Central Park, qui ramasse ce que les gens jettent et qui EN PLUS DE ÇA trie tout par taille, couleur, texture…) Bon revenons à nos moutons, ou plutôt à nos déchets, on nous rabâche tous les jours qu’il faut jeter dans les poubelles, trier et moins consommer et ne plus vivre correctement quoi (ceci est a prendre au second degré, je vous vois déjà venir les écolos).
Mais cet artiste a trouvé LA solution pour sensibiliser et nettoyer, son art est en quelque sorte multi-tâche.

En soi ses créations (en oubliant que ce sont des poubelles) sont assez esthétiques. Nous sommes face à un photographe qui met en scène certes des détritus mais qui arrive à les organiser d’une manière que chaque petits éléments se complètent et s’agrémentent pour ne former qu’une seule et même entité. Techniquement parlant, les textures et couleurs nous rappellent les monochromes d’artistes comme Klein.

Cette phase de sensibilisation et sans nous rappeler les lois de 2020 qui passent pour qu’il n’y ait plus (ou moins) de déchets dans la nature et les océans, je pense que vous avez tous remarqué qu’en allant croquer dans votre sandwich préféré chez le Grand Américain au M jaune qu’il n’y a plus de paille dans votre Coca Cola !

Ce n’est peut être pas si mal que certains organismes et artistes se démènent pour sensibiliser sur la réduction des déchets dans la nature. Je suppose que vous avez tous une fois entendu parler du septième continent, vous savez cet amas de déchets flottants dans l’océan pacifique qui fait un peu près six fois la France !

Oui, tout le monde aime le plastique, mais peut-on vraiment dire que le plastique est fantastique ? Pour les océans, je dirais qu’il est plutôt dramatique.

Sa mission en tant qu’artiste est d’inspirer la construction d’un avenir plus durable en utilisant les poubelles. Les plastiques sont en effet les artefacts de notre époque, en particulier dans les océans, ou le matériau envahit les écosystèmes et navigue à travers le monde.

L’artiste Barry Rosenthal construit ses assemblages pour illustrer l’étendue de la pollution marine.

Mais maintenant que je vous ai tout expliqué, pensez-vous vraiment que des artistes comme lui, ou des Sophie Hélène, Alejandro Dùran… changent vraiment quelque chose sur la consommation du public ? L’art est certes un langage, mais est-ce que le public est réceptif à celui-ci ? seraient- ils prêt a changer ?

Sans très gros jugement et opinion sur la (ou les) questions je vous laisse sur une vidéo qui vous ramènera une brise d’air marine (on aurait quand même préféré Manhattan avec son Empire State Building) et un Barry Rosenthal en pleine recherche de sa poubelle idéale…

PERROT Marion – DNMADE2 Joaillerie 2019-20

Une toile renversante

Une œuvre frontale et purement émotionnelle

Zdzisław Beksiński est UN ARTISTE à l’Art Visionnaire dont on peut seulement s’inspirer.

« Il déploie ses ailes dans les paysages cauchemardesques chantant l’amour à la guerre et la guerre à l’amour »

Zdzisław Beksiński a laissé derrière lui une œuvre obscure mais non moins magnifique dont le rouge offre une aura funeste comme si l’enfer sur terre s’était installé. Cette couleur n’a (pour moi) jamais été aussi belle et elle est si renversante avec son allure divine se complétant parfaitement avec le vert de cette lave couleur jade.

Ces paysages post-apocalyptiques  sont également ressentis comme un paysage de l’esprit. On entreprend un chemin écrasé par ce ciel,  une confrontation face à la destinée. On aperçoit des pierres tombales avec une croix effacée. Comme si c’était la seule trace d’humanité restante. En bas à droite dans une masse noire une lune croissante symbole de nuit éternelle.

Je dois admettre que je ne comprends pas tout, des symboles sont difficiles à déterminer, d’ailleurs aucune de ses œuvres n’est nommée et elles nous laissent imaginer tant de choses qu’il y aura toujours un mystère. Mais faut-il tout comprendre ? L’Art n’est-il pas Beau quand justement il ne fait que parler à nos sens ?

En parlant de mystère QUI EST Zdzisław Beksiński ?

Le nom Zdzisław Beksiński ne vous évoque peut-être rien. Confiné toute sa vie chez lui, dans la ville de Sanok, située dans le sud-est de la Pologne, ce peintre mystérieux n’a jamais profité de sa renommée artistique toujours plus grandissante et n’assistait jamais aux vernissages qui lui étaient consacrés de son vivant. Il n’en ressentait ni l’envie, ni le besoin. Peindre et écouter de la musique étaient les seules activités qui suffisaient à combler son bonheur.

PS : Si son histoire et celles de ses autres œuvres vous intéressent voici une excellente biographie faite par le chaîne YouTube de ALT 236 ci-dessous :

https://youtu.be/3vaq3Y_cnfQ

Sarah DROZ  – DNMADe 1 – Mars 2020

Uncomfortable Design

Lorsque qu’un designer crée ou stylise un objet du quotidien il pense avant tout : Fonction et Utilisation

Mais que serait le monde sans certains designers chevronnés, prêts à tout pour parler originalité ?

Elle fait partie du monde farfelu des créateurs d’objets inutilisables.

Katerina Kampranie reprend des objets du quotidien et les rend plus « mesquins ». On doit réfléchir de longues heures sur le « comment » de l’objet que l’on connait habituellement par cœur.  Remettre en cause tous nos gestes banals. On essaye de s’y habituer pour finalement abandonner et catégoriser l’objet comme « inutilisable ».

Mais pas besoin de l’avoir devant nous pour attraper un mal de tête instantané, quelques images suffisent. Le titre de la collection « The uncomfortable » est très révélateur. Ces objets nous mettent dans une position très proche de l’agacement, en équilibre entre incompréhension et volonté d’utilisation inassouvie.

Dans l’espoir de vous transmettre mon mal de tête, je vous présente quelques photos de son travail :

   

     

Cuillère « Slipper Spoon ».Clé « The Uncomfortable Key ».

Pour plus de chamboulements dans votre quotidien:

The Collection

Alicia Clerc – DNMADE 1 bij – 2019-2020

« Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait ! » (M. Audiard)

A toi, lecteur censé et soucieux de faire de ta passion ton métier passe ton chemin, fuis cet article qui fera perdre du temps oh si précieux temps à ton existence si courte sur cette Terre ! dans mon dernier article j’interrogeais simplement sur une démarche artistique (à mes yeux inexistante) d’une illuminée et non sur autre chose. Mais les commentaires m’ont fait comprendre que je n’avais pas vraiment été compris…

Cependant, comme le débat semble s’orienter et pour calmer les esprits (échauffés à mon avis par de simplissimes vérités de bon sens), j’ai donc décidé de traiter d’un sujet plus d’actualité qu’artistique je veux bien le reconnaitre (quoi que certains sortent bien des articles sur des cactus…) on ne peut plus neutre : si si vous verrez ! Toujours avec cette obligation de produire un article (sinon croyez bien que je m’épargnerai et vous épargnerai ces mots inutiles), je voudrais objectivement (évidemment) et avec beaucoup de bienveillance (pro-mis) émettre un avis sur deux œuvres issues de l’art total (ou nuisance absolue) dont se rendent capable et parfois coupables ces dignes étendards (non je déc…) de la cause des Femmes que sont les FEMEN.

Pour introduction, les Femen sont un groupe d’activistes fondé à Kiev par Anna Hutsol, Oksana Chatchko et Oleksandra Shevchenko selon elles pour lutter en faveur du droit des femmes, qui, dans certains pays est effectivement proche de l’inexistant. En vérité, la branche française étant plus politique (anarchiste) que féministe, ces activistes font leur propagande en donnant leur coups d’éclats à travers le pays sur des sujets qui dans le fond posent problème il faut leur accorder, comme la place des femmes dans la société, les femmes battues/tuées, Vladimir Poutine (pourquoi en France ?) ou encore le front national… mais est-ce la bonne manière et les bons arguments à employer pour notre époque ?

L’art total est par définition un art qui touche à tous les prismes du domaine artistique, je vous propose de commencer par la peinture (et sa mise en scène) :

Pour description de l’œuvre, un groupe de femen s’est introduit au sein (elle était facile…) de Notre Dame de Paris, y ont fait leur show quelques instants durant et ont dégradé le lieu ainsi qu’une des nouvelles cloches de la cathédrale (le remplacement des cloches plus que centenaires de la cathédrale étant un événement planétaire) avant d’être emmenées par la Police (crédits photo : Le Monde).

Comprenant tout à fait le fond de leur idée (l’église n’est guère vectrice d’émancipation et de valorisation pour les femmes, au contraire et comme bon nombre de religions hélas…) ainsi que leur désir de s’y opposer et de manifester cette opposition, mais n’ayant qu’une approche du débat et de l’échange d’idée proche de l’homme de Cro-Magnon (notez que cette absence criante de rhétorique se fait beaucoup sentir chez des personnes beaucoup trop à gauche ou beaucoup trop à droite ce qui revient au même : des extrémistes), ces dames n’ont trouvé mieux que de ‘’décorer’’ leur corps (poitrine nue, cela va de soi) de lettres noires, épaisses et tracées à la va-vite (il est vrai que le corps, des femmes de surcroit, a toujours été une source d’inspiration intarissable pour les peintres de toutes époques) où l’on peut lire des slogans tous plus affligeants que contradictoires… Si ce n’était que cela ! Et non, il fallait entrer dans La cathédrale et salir ce que certains sacralisent en raison des reliques vieilles de 2000 ans qui auraient appartenu à Jésus, donc provoquer : choquer croyants et pèlerins (qui eux n’y peuvent rien). Pour couronner le tout, il fallait en plus qu’elles dégradent le lieu que des générations ont vu s’élever dans l’horizon parisien…

En agissant de la sorte : une argumentation réduite à la vindicte et des méthodes plus que primaires dans la manifestation de celle-ci, n’est-ce pas là une façon scandaleuse de réduire la femme à son corps, ne trouvez-vous pas ?

Ces artistes complètes savent également se montrer des talents de chanteuses voir rappeuses (parfois supérieurs à ce que l’on peut entendre aujourd’hui à l’Eurovision ou Skyrock, au passage…) :

https://www.bfmtv.com/societe/manifestation-de-soutien-aux-femen-jugees-pour-exhibitionnisme-a-lille-954099.html

D’abord contextualisons, je cite la Voix Du Nord : ‘’Trois militantes Femen étaient jugées ce mercredi matin à Lille pour exhibition sexuelle. Le 10 février 2015, elles avaient manifesté devant le palais de justice de Lille en plein procès du Carlton, le torse nu recouvert de slogans. Le parquet a requis trois mois de prison avec sursis et 1000 euros d’amende. Le tribunal rendra sa décision le 23 mars.’’ Pour rappel, l’affaire du Carlton relatait du proxénétisme dont a profité Dominique Strauss Khan (autre débauche, mais de l’homme cette fois-ci). Là il y a paradoxe, elles réclament d’un côté l’application la plus dure de la loi et sans transition un laxisme criant dans un autre (pour des faits d’une nature différente certes, mais la loi s’applique à tous, proportionnellement aux actes commis : c’est inscrit sur la déclaration des droits de l’homme non?), notez que ça parait bizarre pour des militantes en faveur de l’égalité… Mais nous ne sommes pas à une contradiction près !

De manière tout à fait sincère et objective, je tiens à faire une mise au point sur le fond de ma pensée concernant les relations entre femmes et hommes (et cette fin d’article sera la seule partie que vous pourrez prendre au 1er degré). Là où je partage les idées des groupes les plus extrémistes, c’est sur une égalité la plus stricte et la plus pure (donc supériorité ni de l’un ni de l’autre) entre les femmes et les hommes, tant en droits, en moyens, en salaire, en image… Une personne, quelle qu’elle soit doit s’apprécier au mérite, à ses compétences, ses qualités, ses idées et à ses capacités : rien d’autre (insinuant aucune discrimination : ni négative ni positive, compliqué dans une société du ‘’paraître’’ comme la nôtre…). De quel droit, de quelle légitimité un individu peut se croire supérieur à un autre (et que veut donc dire  »supérieur »?), selon quel jugement, selon quelles règles ?  Je terminerai par un petit hommage à quelques personnalités (je vous recommande de googler si vous ne connaissez pas) que je considère comme étant les plus belles incarnations du combat pour les droits des femmes, à savoir prouver qu’elles sont au moins l’égal des hommes et donc capables de fermer le claque-merde des abrutis (et abruties) les plus machistes de toutes époques qui  réduisent les femmes à un utérus… Et ce sans heurt, sans cri, sans rébellion mais avec une immense efficacité : Simone Veil, Marie Curie, Margaret Hamilton, George Sand, Aretha Franklin, Marie et Catherine de Médicis, Stéphanie Frappart, Christine Lagarde, Anna Fisher, Mercedes Gleitze et tant d‘autres…

Pour toutes ces grandes figures de l’humanité, je ne comprends pas comment on peut apparenter au féminisme les comportements de ces groupuscules d’hystériques (faites une recherche sur ce mot), dégradant plus l’image de la femme qu’autre chose… Enfin, je crois important de rappeler ici que tous les extrémismes/intégrismes sont un poison mortel : tant pour la cause prétendue soutenue que pour la société.

Je ne résiste pas à l’envie de vous quitter sur ces lignes : à la différence de certains propos,  je ne discuterai jamais l’existence d’un fait ou d’un écrit m’étant gênant car je porte trop de respect à la liberté d’expression pour cela, en revanche, et grâce à cette même liberté, je m’octroie le droit de partager mon opinion, ici j’interroge simplement sur la légitimité de cette secte (car oui, c’est une secte : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/02/11/01016-20140211ARTFIG00372-le-temoignage-choc-d-une-ex-femen.php ) (et même créditée par certains de sens artistique)  à représenter la cause des femmes au XXIe siècle. Bien qu’intéressé par ce sujet je n’en suis pas le premier concerné, d’où ma question : mesdames vous sentez-vous, en tant que femmes, représentées et élevées dans la société et dans le monde par ces intégristes telles que ces Femen (ou même Milo Moiré dans un certain sens) ?

Vous quittant sur ces quelques vers d’Alfred De Musset  et vous souhaitant un bon printemps !

Le carnaval s’en va, les roses vont éclore ;
Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon.
Cependant du plaisir la frileuse saison
Sous ses grelots légers rit et voltige encore,
Tandis que, soulevant les voiles de l’aurore,
Le Printemps inquiet paraît à l’horizon.

Théo L.  – DNMADe Horlogerie 1ère année – Février 2020

« Quand on mettra les cons sur orbite, ils n’auront pas fini de tourner »

Bienvenue sur le « Marmiton » de la décadence humaine ! Voici la recette idéale pour faire de vous un (une) chorégraphe détesté-e de toutes personnes dotées de bon sens ! (noté 4.9/5)

Liste des ingrédients :Résultat de recherche d'images pour "Body Remix / Goldberg Variations"

  • Des danseurs sans honte hérissés de béquilles au niveau du front, du ventre, du dos, des bras, des jambes et même au niveau du sexe.
  • Ajoutez-y un déambulateur pour personnes âgées, une canne montée sur roulettes, des bandages, des élastiques et des chaussons de pointes, sans oublier de vêtir les danseurs d’un sublime slip d’orientation légèrement issu de pratiques SM ainsi que de sous-vêtements de couleur chair.
  • Saupoudrez très légèrement de connotations sexuelles les mouvements des danseurs.
  • N’oubliez surtout pas de donner la parole à vos danseurs afin de laisser libre court à de complexes dialogues en insérant un micro à main de 20 centimètres dans la bouche de ceux-ci.
  • Et la cerise sur le gâteau, insérez une bande son agréable à l’écoute, tel que des bruit de micro aiguë sans rythme.

Vous obtenez alors finalement votre ballet artistique qui fera de vous un homme célèbre ! Ah non, oups, une FEMME célèbre !

Cette performance est en réalité un spectacle de danse contemporaine nommé Body Remix / Goldberg Variations, diffusé par Arte en 2008. C’est un ballet de la compagnie canadienne Marie Chouinard, créé au Festival international de danse contemporaine de la Biennale de Venise, le 18 juin 2005, où dix danseurs «exécutent des variations sur l’exercice de la liberté», apprend-t-on sur le site de la compagnie.

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Pour les amateurs de ce genre d’ignominie, cet attirail de béquilles ne se contente pas de faire dans le choc décoratif et le racolage gore. Le motif du handicap s’absente très vite du plateau pour céder la place à celui du jeu érotique et fétichiste. Les prothèses s’apparentent plus à des instruments de plaisir que de souffrance. Pour la chorégraphe, les danseurs se libèrent de leur corps pour muer vers un nouveau corps qui redéfinit ses limites et s’invente d’autres lois gestuelles.

Pour les non-amateurs,  il est alors plus sujet d’une grotesque prestation qui n’a ni queue ni tête. Réduisant au passage l’homme à un sexe dirigeant tout mouvement. Là où ce ballet est performant, c’est dans l’humour de la chose. Impossible de regarder des extraits vidéo sans esquisser un sourire ou même de rire. Il remet aussi en question les critères d’accès aux hôpitaux psychiatriques … Enfin bref, je n’aurais du pas en parler, parler de ce genres de dégénérés ne fait que de leur donner de l’importance …

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Attendez ! Avant de vous ruer en commentaire pour tenter de me faire changer d’avis (bon courage), je vais tout de même ajouter quelque chose. J’ai délibérément lancé quelques « piques » sur le genre de la chorégraphe mais ne vous inquiétez pas, je vous donne des pistes pour argumenter votre exécution féministe dans les commentaires. Oui nous aussi, les hommes nous avons des « semblables » qui nous font honte comme par exemple Piotr Pavlensky. Comme quoi, la connerie n’a pas de sexe …

Robin Lonchampt, DNMADE 1 Horlogerie, 2019-2020

Allo ? Oui bonjour ici Culture…

Pour le début de cet article j’aimerais que tu sois complètement honnête avec moi et avec toi-même, d’accord ?

Trouves-tu que tu te cultives assez ? (La culture Netflix&Instagram c’est bien mais pas suffisant…)

Je parle de la vraie culture, de piocher dans un sujet quelconque et d’y plonger à corps perdu sans te poser de questions. Personnellement, non, ou en tout cas pas assez, malheureusement pour nous, (et oui c’est la vie), pour espérer atteindre nos objectifs il est préférable de s’y mettre.

Attends, Attends ! Je te dis pas de devenir quelqu’un de pénible, non, ni de passer le moindre temps libre à lire ou regarder BFMTV (vaut mieux pas crois-moi) ou même Arte, tu peux le faire c’est bien mais je vais te donner une alternative. 

Est-ce que tu connais France Culture ? 

C’est une radio qui traite d’absolument tous les sujets, de politique à la dernière expo bijou en passant même par l’histoire du pain. Mais ce qui est le plus intéressant, c’est qu’ils font des podcasts et il y en a pour tous les gouts, des années d’archives avec une multitude de sujets, d’invités, d’actualités. 

Mais, tu vas me dire, à quoi ça sert ? (pause : genre ça t’intéresse pas ?)

  Tu as juste à écouter, (comme le dernier album d’Hamza ou de Josman, ou autres chacun sa vie…) Tu te poses, tu fais ta vaisselle, tu fais à manger, tous les moments du quotidien peuvent être accompagnés par un podcast. Tu as un exposé à faire ? Mais tu sais pas par où commencer, cherche sur France Culture s’ils n’ont pas déjà abordé le sujet. Tu veux juste te cultiver ? Va sur France Culture et tu seras servi. (Avoue que ce n’est pas si mal ?)

En résumé, sortir de sa zone de confort n’est pas toujours évident, mais il est important de se nourrir de culture pour créer et faire du lien. 

Les podcasts se retrouvent sur leurs sites ainsi que sur le téléphone dans l’application Podcast. Je te laisse découvrir cet univers :

https://www.franceculture.fr/emissions

https://www.franceculture.fr/emissions/movimento

https://www.youtube.com/user/FranceCulture

PS : Cet article n’est pas un placement de produit et a été fait avec beaucoup de second degré. 

Salome Rodriguez, DNMADe 1 Bij 2019-20

Un petit coin de morbidité…

Située près de Chiang Rai, la Maison Noire est l’un des lieux les plus connus et visités de la ville après le Temple Blanc.

Les raisons de son succès ? Probablement la vision de son créateur, Thawan Duchanee (27/09/1939 – 3/09/2014) . Cet artiste, à la réputation controversée, devra attendre (comme tous les artistes qualifiés d’excentrique) plusieurs années avant que son travail ne soit reconnu dans son pays et en dehors.

Il sera d’ailleurs le premier peintre thaïlandais à connaître une renommée internationale.

Avec ce chef d’œuvre architectural qu’est la Maison Noire il présentera également au monde ses talents d’architecte. Baan Dam ( » Maison noire  » en thaïlandais ) sera d’ailleurs son lieu de résidence jusqu’à la fin de sa vie.

Ce lieu n’est pas un temple mais plutôt un domaine éclectique comprenant 40 maisons noires mêlant musée, studio d’art, lieu de méditation.

Si les extérieurs apportent leurs lots de curiosité, la surprise survient lorsque l’on pénètre les lieux où en faisant le tour, vous trouverez des squelettes d’éléphants, des tambours massifs en cuir d’animaux, des armes à feu anciennes, des peaux de serpent, des grandes tables et des chaises décorées avec de nombreux crânes de buffle et ossements en tous genres qui pourront dérouter, pour ne pas dire dégoûter certains visiteurs.
Ces œuvres exposées se veulent un symbole pour la vieillesse, la maladie que Bouddha voit au fil de son voyage.

Ayant moi même visité ce lieu, l’atmosphère qui se dégage de cet endroit est bien différente de tout ce que vous pouvez voir à Chiang Rai. Les sentiments varient entre la sérénité et la répulsion.

Vous aimerez, ou pas, la Maison Noire mais vous n’en ressortirez pas indifférent et rien que pour ça l’œuvre de Thawan Duchanee vaut le détour.

Totalement décalé, hors du commun et impressionnant. Entre architectures traditionnelles, œuvres d’art sulfureuses et incroyablement modernes.

Pour des informations plus détaillées regardez cette vidéo

Pour finir, voici quelques photos des œuvres qui m’ont laissée dubitative. Je vous laisse trouver le lien entre la philosophie de Bouddha et ces œuvres.

  Joanna Mermet DNMADe 2 Bij – Février 2020

Détective de l’inutile ou comment ne pas s’ennuyer dans un musée !

          Vous connaissez tous « Où est Charlie ? »

Je vous propose une autre version. Pour tous les amateurs de nos amis les bêtes et en particulier des chiens.

Ça fait plus d’un an que je m’amuse à chercher les représentations de chiens dans les musées, pour le plaisir. Figurez-vous que j’ai fait des découvertes surprenantes. (Visiblement, certains artistes aimaient leurs compagnons poilus et ne se sont pas privés de les représenter, et d’autres en ont peint d’une telle façon que c’est à croire qu’ils n’en avaient jamais vus de leur vie.)

Des sculptures d’un réalisme époustouflant… des meutes de chiens de chasse sur des tableaux gigantesques ! Des représentations stylisées tantôt asiatiques, tantôt cubistes. Et parfois, un chien d’appartement peint à l’arrache au pied de son maître… (Ceux-là sont les plus drôles 😉

Petit travail de détective, l’œil vif… C’est à toi de jouer, en inventant tes propres règles. En grande passionnée de chiens, j’adore découvrir les différences et/ou similitudes de leurs représentations au fil des époques et à travers le monde.

Suite à notre récente visite du Musée des Beaux-Arts de Besançon, voici un aperçu des « chiens du Musée » :

                       

       

 

(Ils sont drôles, non ? C:)

 

 

 

 

 

Et donc ?

 

 

 

 

Et bien, chers tous, je vous invite par cet article à trouver votre « Charlie » lorsque vous visiterez des lieux culturels. Qui sait, peut-être que vous allez vous passionner pour « les petites cuillères dans l’art » ?   Franchement : Le plus ridicule, le mieux. Pourquoi ? Parce que l’art – beaux-arts et contemporain – recèle de petites merveilles et ce jeu de recherche nous pousse à observer dans le détail.

Ma conclusion : prenez votre temps, laissez-vous surprendre, amusez-vous, puis surprenez les autres avec votre nouvelle connaissance inutilement précise du « domaine » de l’art de votre choix.

PAL Marie-Caroline – Février 2020 – DNMADE 1 Bij

Une clé pour comprendre ce qui se passe dans ma tête…

    Bon.

Je ne dis pas que vous voulez TOUS savoir ce qu’il y a dans mes pensées, et pour tout avouer, rien n’est jamais si bien ordonné. Mais ce dont je vais vous parler va peut-être vous aider à comprendre ce qui motive la création de votre pote un peu loufoque, un peu illuminé.e, qui passe des fois du coq à l’âne dans un éclair de génie sans que vous arriviez à le suivre.

Les idées ont toute une base, une image qui nous a marqué, une info insolite, une couleur, une texture, et j’en passe. Qu’est-ce qui fait qu’un designer est bon ? Qu’est-ce qui fait que le produit est un succès ? C’est la question à laquelle tente de répondre la série documentaire « Abstract : l’art du design » produite par le géant Netflix.

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« Encore une téléréalité qui promet au gagnant une somme faramineuse, et mal ficelée comme pas possible… » me direz-vous, eh bien non ! Cette fois, la production et la direction artistique ont fait les choses bien. Chaque épisode concerne un ou une designer dans un domaine différent. Chaque épisode est réalisé différemment, car tout dépend du professionnel qui fait l’objet du documentaire. Chaque épisode retrace une réflexion complète et aboutit à une réalisation effective. Chaque épisode fait entre 45 minutes et une heure. Simple, ludique, rapide.

Ne pensez pas non plus que les designers invités sont des énergumènes aux réflexions obscures qui font leurs bidouillages dans leur coin, car de grands noms (même si souvent méconnus) sont concernés. Tinker Hatfield ? Vous me dites non. Le designer de toutes les Jordan de chez Nike ? Là vous me dites oui.

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Et ne quittez pas cette article en disant « Pff allez le design ça m’intéresse pas de toute façon. » Parce qu’il y aura forcément un épisode qui concernera un domaine que vous aimez. Je l’avoue, j’ai préféré l’épisode sur un graphiste et j’ai failli abandonner celui sur le design d’intérieur… et étonnamment j’ai aimé le chapitre sur le designer automobile !

Bref. Foncez.

Elise BOULAT – DNMADe 2 2019-20

Un dessin animé pour les petites filles ?

Des collégiennes dans un univers rose bonbon qui combattent les méchants avec des pouvoirs magiques et la force de l’amour et de l’amitié ! Bonjour l’originalité ! C’est bien ce que cet animé veut nous faire croire ! 

En réalité, Puella Magi Madoka Magica sort des codes de l’animation japonaise classique. Malgré un scénario parfois prévisible mais captivant (désolée, je ne dirai pas grand chose de l’histoire puisque tout se joue sur un effet de surprise), l’animé remet en question le genre du Magical Girl (on peut mettre Sailor Moon, les Winx ou Miraculous Ladybug dans le même panier).


Résultat de recherche d'images pour "madoka magica"On m’avait offert le tome 1 du Manga quand j’avais 11 ans, j’étais très friande de  Shojo (manga pour petites filles) et je n’avais pas pu acheter la suite. Je n’attendais qu’une chose : quel souhait Madoka allait-elle faire pour devenir une Puella Magi ? Bref, c’était l’histoire banale pour une gamine.

Une fille aux cheveux roses, Madoka, qui rencontre une peluche, Kyubey, qui parle et qui lui dit qu’elle peut combattre des sorcières et sauver le monde en échange d’un vœu en passant un pacte avec lui. Tout ce qu’il y a de plus normal quoi!

Une année après, j’ai pu lire le deuxième tome, qui était extrêmement intéressant, il déviait sérieusement de ce que l’on attend du Magical Girl, on commence à se poser des questions et on entre dans la noirceur de l’univers, les dangers qu’impliquent le fait de devenir une Puella Magi, la peur des personnages qui s’installe. Je voulais connaître la suite. Je n’ai jamais pu lire l’intégralité du manga du coup j’ai commencé à chercher l’animé sur internet. Il était introuvable, il n’y avait que quelques passages mais pas plus.


Récemment, je l’ai enfin trouvé sur Netflix et je l’ai dévoré. Le début est cependant très, trop, lent mais ça s’accélère petit-à-petit. L’univers mignon et simplet de base se transforme en une chose sombre qui part dans un délire fou. Je suis bien contente de l’avoir regardé étant assez grande, j’aurais été traumatisée plus jeune (après chacun ses limites).


Ce qui m’a plu et déplu à la fois, ce sont les graphismes. Ils sont dérangeants, glauques mais ça colle parfaitement à l’ambiance de l’animé. Tantôt je détestais parce que trop bizarre et mal fait, tantôt je trouvais cela très inventif et bien exécuté.

Un monde « réel » si vaste qu’il semble irréel, surréaliste.

Image de la série

Image de la série

C’est quoi toutes ces chaises aussi là ! C’est pour « meubler » l’espace ? (pour ceux qui ont une bonne culture design, je donne un chocolat par chaise dont vous citerez le designer !)

Des graphismes moins conventionnels et encore plus glauques sont utilisés pour l’univers des sorcières, ça ressemble un peu au style de l’artiste Murakami.

Image de la série

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Takashi Murakami, tan tan bo, 2002

Nos personnages en robes à froufrou colorées évoluent dans un sinistre monde, c’est un contraste qui peut être apprécié ou déranger. Moi j’adore ça !


Comme je vous le disais, Madoka Magica Puella Magi casse les codes du Magical Girl pour le montrer sous un œil bien plus sombre. Le concept du pacte est remis en question, quel souhait pourrait valoir la peine de risquer sa vie et de perdre sa famille et ses amis ? Peut-on faire confiance à… cette chose ?


L’histoire des filles qui se battent contre le mal avec des sorts et des paillettes devient au fur-et-à mesure un récit où les des sujets tels que le sacrifice, la peur, la dépression et la mort sont omniprésents. Nos héroïnes se retrouvent confrontés à des dilemmes, aux conséquences tragiques de leurs décisions, les poussant à la folie et où l’espoir se change en de l’obsession.

Générique de fin qui « ment » moins sur la véritable  nature de cet animé.

En plus de la série animée sur Netflix, il existe une trilogie en long métrage où les deux premiers films reprennent la série avec des plans retravaillés et des scènes inédites. Impossible de trouver ces deux films sur internet, j’achèterai peut-être les dvd. Le dernier film est quant à lui la suite de l’animé (je ne l’ai trouvé qu’en anglais sur youtube). En ayant vu la série ou les deux films, on a déjà toutes les réponses à nos questions, on pourrait s’arrêter là, mais c’est si satisfaisant de plonger plus longtemps dans cet univers, en revenant sur certains points qui sont approfondis. Le troisième film sombre encore plus profondément dans la folie, les choses qu’on avait comprises précédemment se bousculent, on est perdu dans l’espace et le temps. Certains pourraient penser qu’on aurait pu s’arrêter à la fin de la série.

Enfin, en cherchant les vidéos pour cet article, j’ai trouvé un trailer pour une nouvelle série dans le même univers qui est sorti en janvier (je sais ce que je ferai après avoir terminé mes devoirs !) Magia Record: Puella Magi Madoka Magica Side Story. Je me demande à quoi ça ressemblera. Surtout, ne pas se fier au trailer ! J’ai bien vu ce que ça a donné avec la première série !

Elisa Mailllot – DNMADe1 Bij – 2019-20