Une villa ça vous va ?

Besoin de vous évader, de changer d’air ? Je connais l’endroit parfait pour ça : La villa Ephrussi     

Je l’ai visitée et j’ai adoré. C’est un endroit agréable et paisible qui vous transporte dans le temps. Elle se situe entre Nice et Monaco sur la presqu’île du cap Ferrat. C’est une magnifique demeure de style renaissance à l’Italienne. Créée en 1907 par les architectes Jacques Marcel Auburtin et Aaron Messiah sur la demande de la Baronne Béatrice de Rothschild, la villa porte le nom de son époux de l’époque Maurice Ephrussi.

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L’architecture inspirée des villas italiennes laisse place à d’immenses pièces. Inondées par le soleil de la côte d’azur, celles ci sont tout simplement magnifiques. Les sols polis, les colonnes blanches, les tapisseries, les moulures aux plafonds, les broderies et meubles anciens témoignent du raffinement de ces lieux.

               Le patio lieu dans lequel Béatrice accueillait ses visiteurs et donnait ses réceptions

Résultat de recherche d'images pour "villa ephrussi interieur"                                                               Le grand salon  

 Résultat de recherche d'images pour "villa ephrussi interieur"Villa Ephrussi de RothschildRésultat de recherche d'images pour "villa ephrussi interieur"                                                                                         La chambre de la Baronne

Avant sa mort Béatrice de Rothschild lègue sa villa chargée d’histoire et remplie d’objets de collection qu’elle a acquis au cours de sa vie à l’académie des beaux-arts.  Voici quelques-uns des objets que j’ai préférés :

De trois choses, en ferez-vous une ? tableau en forme de médaillon réalisé pars François Bouche

 

Ce régulateur de parquet est une pendule sur pied réalisée par Jean-Baptiste Duchesne vers 1726

Les sculptures jeunes filles aux deux colombes et Vestale à la corbeille de fleurs de Joseph-Charles Marin (1791)      

Si vous avez l’occasion de la visiter je vous conseille de prendre votre journée car si la visite de la villa prend du temps, vous vous perdrez littéralement dans les 8 jardins à thèmes qui entourent la villa. Exotique et hors du temps la visite des jardins m’a permis de m’évader totalement, de voyager à travers les pays. Grâce aux différents décors à couper le souffle que nous offrent les jardins à la Française, Florentin, Espagnol, Japonais, Lapidaire, Exotique, Provençal, et la roseraie.

Résultat de recherche d'images pour "jardin espagnol villa ephrussi"   Voici le jardin principal conçu à la demande de Béatrice de Rothschild en forme de pont de bateau

Résultat de recherche d'images pour "jardin exotique villa ephrussi"Le jardin exotique

Alors envie de faire un petit tour sur la côte d’Azur ? En attendant je vous laisse regarder un aperçu du domaine en vidéo https://vimeo.com/321704273

Emilie Detouillon – DNMADe 2 Ho – Février 2020

Signerez vous dans le livre de la bête ?

L’heure est venue de sortir vos grimoires et de réviser vos incantations car je vais vous présenter ma dernière découverte en matière de série.

Les nouvelles aventures de Sabrina (ou Chilling Adventures of Sabrina pour les anglophones) est une série télévisée américaine diffusée depuis le 26 octobre 2018 sur Netflix.  Elle est adaptée de la série Sabrina l’apprentie sorcière sortie en 1996 dont elle reprend l’idée mais avec une atmosphère plus sombre voire carrément satanique.

On sent bien le coté satanique

Sabrina Spellman (interprété par Kiernan Shipka) est une adolescente moitié sorcière moitié humaine qui vit avec ses deux tantes. Pour son 16éme anniversaire, elle doit faire face à un choix diabolique. Faire son baptême noir, signer le livre du diable et ainsi devenir membre de la satanique Église de la nuit ou renoncer et continuer une vie de mortelle sans pouvoir.

Et c’est la le problème, en signant le livre, elle accepte de se soumettre au seigneur des ténèbres et de perdre son libre arbitre.

Elle aura beau tenter de trouver des compromis tout au long de la saison, harceler par le dark lord lui même ou par Faustus Blackwood (une sorte d’anti-prêtre sexiste et misogyne), elle se retrouvera toujours à choisir entre liberté et pouvoir, comme si une femme ne pouvait pas prétendre aux deux.

Car oui, Les nouvelles aventures de Sabrina est une de ces sériess féministe dont une des grandes réussites est d’avoir su associer à la ville de Greendale un concentré des problèmes actuels de la société. Ainsi de son lycée humain à l’école des sorciers, les deux univers sont profondément patriarcaux. Et c’est contre ce patriarcat que l’héroïne va devoir se battre.

Je vous laisse avec la bande annonce de la saison 1.

Arthur Barth – DNMADE 1 Bijouterie – Février 2020

Le premier Battle Royal !

Couverture du livre « Hunger Game »

Un peu lassé de trouver un nouveau livre à lire de qualité, j’ai dépoussiéré un des premiers « gros livre » que j’ai lu étant plus jeune (collège), un livre de Suzanne Collins « Hunger Game », le tome 1 ; un livre devenu un Best-seller mais qui ne rivalise pas avec certaines sagas comme Harry Potter ou encore Twilight. Victime de son succès et du phénomène qui fut créé à la sortie du premier tome, il fut très vite adapté en film (que tout le monde  connaît  normalement).

Mais comme j’ai utilisé mon quota de critiques de films, je vais vous parler d’ouvrages qui sont plus précis, détaillés et complets ; car on n’a pas de limite de temps ou de texte avec un livre.

Hunger Games se situe dans un monde dystopique divisé en différents districts, 12 au total, le premier étant le plus riche et possédant les meilleurs travaux à réaliser (vie aisée, non manque de nourriture) et les plus bas districts étant le plus pauvre et faisant les pires taches (mines, paysans, la famine y est fréquente).

Une fois par an « la moisson » est réalisée dans chaque District pour récupérer les représentants tirés au sort pour les « Hunger Games » (une femme et un garçon âgés entre 12 et 18 ans).

Les « Hunger Games » (« Jeux de la faim »), sont des jeux télévisés pour maintenir l’ordre où chaque garçon et chaque fille de chaque district doivent s’affronter dans une arène où 23 personnes mourront et 1 personne survivra, le vainqueur des Hunger Games donc.

Tout au long du roman on suit Katniss Everdeen notre héroïne originaire du district 12, le pire district du monde dans lequel elle vit.

Comme vous vous en doutez Katniss finit par participer aux Hunger Games avec un garçon de son district Peeta Mellark. Avant d’entrer dans l’arène tous les candidats participent aux différents défilés et parades pour qu’ils se présentent au public et aux « sponsors » qui seront décisifs durant les jeux dans l’arène.

Une fois dans cette dernière les jeux commencent : au centre de l’arène se trouve « la corne d’abondance », un endroit où se trouve tout l’équipement de survie et de combat pour les participants. Une fois les jeux lancés, ils débutent par un massacre de presque la moitié des participants, Katniss est d’office séparée de Peeta qui s’allie avec d’autres personnes pour pouvoir survivre.

Les autres participants traquent Katniss car c’est une adversaire de taille et ont besoin de Peeta pour l’attraper. Katniss survit tant bien que mal au milieu de toutes ces horreurs faites entre joueurs de plus les règles du jeu sont détournées, les maitres du Hunger Games contrôlent en effet l’environnement et peuvent aisément vous faire aller où bon leur semble (feu de forêt, jour et nuit, et ont incorporé à l’arène des insectes et monstres en tous genres).

Un roman à la Battle royale qui vous tiendra en haleine du début à la fin, tellement riche de détails et de multiples rebondissements, qui vous empêcheront de quitter votre livre avant même de l’avoir fini.
Même si tout le monde ou presque a vu les films et sont au courant de la fin de l’histoire je ne la raconterais pas, par respect pour les personnes qui ne connaissent pas cet univers.

J’invite tous les cinéphiles à lire les livres qui sont d’une plus grande richesse que le film, moi-même qui ne suis pas un adepte des librairies j’ai adoré me replonger dans ce monde et ce bouquin, il m’a permis de bien plus apprécier l’œuvre et de prendre mon temps pour savourer l’immensité et le corps de cet écrit, mais cela reste mon simple avis de lecteur néophyte.

COMOY Axel – DNMADe 2 Ho – Février 2020

Il existe deux types de mer. A vous de choisir laquelle vous préférez entretenir.

 

Des solutions existent, nous pouvons faire changer les choses pour nous et les générations futures.

La pollution est un problème important de nos jours. En effet, chaque année, 7 kilogrammes d’emballages par personne sont jetés et 70% d’entre eux sont des emballages d’aliments et de boissons. Ce n’est ni bon pour la planète ni bon pour le portefeuille des consommateurs comme vous et moi puisque ces emballages représentent 20% du prix final d’un produit bien qu’il ne soit pas indispensable. C’est pourquoi de plus en plus d’entreprises se lancent un double défi : réduire les déchets à 0 et faire que ces produits restent accessibles à tous. Pour cela, l’invention d’emballages dit « comestibles », qui se mangent, se développe et révolutionne le marché. En effet, composé de matière organique, celui-ci se mange sans problème et certains peuvent être lavés avant consommation pour ceux qui craindraient les bactéries. Ces films alimentaires comestibles peuvent être composés de calcium, de magnésium, de polymère naturel, ou d’algues. A votre avis, en quoi ces innovations constituent une solution pour réduire la pollution ?

Les entreprises et leurs produits : 

difficile de résister non ?

Wikicell est une entreprise innovante, créée par François Azambour et David Edwards.

Le produit proposé par Wikicell est une    « boule » entièrement comestible, dont la production est naturelle. Celle-ci est composée de deux parties : une membrane et un contenu alimentaire. La membrane joue le rôle de l’emballage puisqu’aucun autre emballage n’est nécessaire pour transporter cette boule. En effet, étant composée de matières organiques tels que les protéines végétales, les membranes des wikipearls suffisent pour les transporter facilement. Cette membrane s’apparente alors à la «peau» d’un fruit, elle en a le même rôle. A l’intérieur on peut retrouver du fromage, du yaourt ou encore de la glace : le choix est varié.

 

Skipping Rocks Lab est une startup novatrice. Elle a été créée en 2014 à Londres par Pierre-Yves Paslier et Rodrigo García González.

Skipping Rocks propose de petites bulles composées d’une peau transparente et souple renfermant de l’eau (ou d’autres liquides). Celles-ci permettent de s’hydrater tout en veillant à la préservation de l’environnement puisque ces capsules sont composées de matériaux entièrement naturels tel que l’acide alginique (obtenu à partir d’algues brunes), de chlorure de calcium, ce qui la rend totalement comestible, biodégradable mais aussi hygiénique. En effet, il est possible de rincer les bulles avant de les consommer : leur peau libère le contenu seulement après avoir été percée laissant alors un certain temps avant qu’elles ne se vident

Bon je sais c’est assez compliqué de nos jours de consommer exclusivement de produits avec un emballage biodégradable mais quand même, si les innovations continuent de croitre aussi bien, on pourrait peut-être tous un jour réduire considérablement les déchets en mer et avoir bonne conscience non ?

En résumé  la pollution causée par les déchets ménagers, principalement ceux des emballages alimentaires, représente un véritable problème. C’est ainsi que plusieurs entreprises ou startups cherchent de nouvelles façons de réduire cette pollution dans un enjeu de développement durable. En effet, les innovations proposées par ces entreprises veillent à satisfaire les besoins présents sans compromettre ceux des générations futures. A travers ces entreprises j’ai prouvé que ces emballages alimentaires comestibles représentent une des solutions au problème de la pollution en mer principalement. Il est vrai que les bulles d’eau proposées par Skipping Rocks Lab, les boules comestibles créées par Wikicell sont réellement des moyens pour réduire cette pollution due aux déchets car ces inventions ne nécessitent pas de suremballages et offrent de nombreux avantages : nutritifs, transportables, gustatifs…

On peut donc dire que ces innovations au niveau de la comestibilité des emballages alimentaires sont intéressantes et ont un avenir prometteur si leurs côtés négatifs sont résolus, tels que le côté transportable et économique. On peut alors se demander si toi mon lecteur ou chacune des personnes de cette terre est réellement prête à faire des efforts quant aux solutions proposées contre la pollution.

Alexandre Hazemann – DNMADe 1 Horlo – Février 2020

Quand l’humanité se mêle au street art !

Avez-vous déjà entendu parler de « Blow » l’oiseau et « Temor » le singe ?

Et bien si vous vous trouvez à Paris, Bordeaux, Lille, Grenoble, Berlin ou encore Amsterdam, vous n’avez qu’à lever les yeux pour les découvrir.

Ces animaux incarnent les deux visages de l’humanité, le premier réaliste, et le second rêveur, c’est aussi les animaux totem des artistes, d’où ce choix assez judicieux, et surtout personnel.

Monkeybird, des messages remplis de symboles abordant la sémantique animalière pour traiter de l’humain, et s’inspire pour cela des œuvres du lyrique et du sacré.

C’est avec ce mélange assez inattendu que Monkeybird nous invite dans un monde surréaliste, presque spirituel et merveilleux qui nous transporte dans de riches aventures.

Monkeybird qui porte bien son nom, est un duo composé de Louis Boidron et Edouard Egéa, deux camarades de classe qui sortent tout droit de l’école de design de Bordeaux. Leurs univers s’entrecroisent entre humanités, mythes, astronomie, astrologie et des légendes. A travers leur graphisme ils évoquent la coexistence de l’homme en tant qu’animal social qui est déchiré par son instinct et sa conscience.

Leurs créations sont reconnaissables par le graphisme qu’ils ont emprunté aux manuscrits médiévaux (calligraphie, enluminures, ornementations,… ) qu’ils ont mélangé avec celui du street art. Ils nous font découvrir un monde magique avec des pochoirs qui forment des strates et donne ce graphisme si fin et délicat.

Ils créent un mélange temporel, une passerelle entre le passé et le présent qui évolue sur les murs du monde.

MARTINEAU Valentine DNMADE 2 Bij – 2019-2020

 

 

 

Venez effectuer un voyage dans le temps !

   Une certaine personne a dit un jour  » Tous les hommes n’ont pas la même couleur, le même langage, mais ils ont le même cœur, le même sang, le même besoin d’amour« . Cette personne s’appellait Joséphine Baker.

J’ai pu découvrir toute son histoire à travers une véritable expérience : la visite du château et des jardins des Milandes. Vous détestez les visites ennuyeuses des châteaux où l’on ne voit que de vieilleries ? Moi aussi. Mais cette visite m’a conquise, m’a époustouflée, m’a marquée. Tout au long de la visite on découvre peu à peu la vie de cette jeune femme, de sa naissance jusqu’à sa mort. Ce parcours est tellement intense et riche en émotions qu’en partant du château on croirait avoir rencontré Joséphine Baker en personne.

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Résultat de recherche d'images pour "josephine baker tenue"Cette aventure commence par le récit de ses talents d’artiste. On apprend que ce fut une talentueuse danseuse dès son très jeune âge. Elle fut tout d’abord repérée en Amérique, son pays natal. Et ensuite par une grande revue de Paris. Elle va alors embarquer pour la France. C’est chez nous qu’elle signera ses plus gros contrats. En plus de la danse on apprend qu’elle se tourne aussi vers la chanson. Dans le château on peut déambuler entre ses magnifiques tenues, qu’elle portait à l’époque, tout en écoutant sa chanson la plus connue  » J’ai deux amours ».

On apprend aussi que cette jeune femme a aussi été une grande militante antiraciste et qu’elle a adopté 12 enfants de nationalités et de religions différentes, afin de prouver que tous les êtres humains, malgré leurs différences, peuvent vivre ensemble et en paix.

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Cette femme merveilleuse va connaître une fin tragique. Joséphine Baker étant généreuse et s’occupant de tous ses enfants va vite être ruinée. Le château va alors être vendu une misère. Elle décide alors de faire le siège du château et se barricade dans la cuisine. Malheureusement les nouveaux propriétaires n’auront aucun scrupule et la mettront dehors. Affaiblie et choquée elle sera transportée à l’hôpital. Elle remontera sur scène peu après mais le triomphe ne durera pas. Après quelques représentations elle tombera de fatigue et ne se réveillera jamais.

Résultat de recherche d'images pour "josephine baker salle de bain"Ce château est extrêmement bien décoré, tout a été reproduit comme il l’était autrefois. Le plus spectaculaire sont les salles de bains. Mme Baker, étant une grande fan de Coco Chanel, elle les a fait décorer à l’effigie des bouteilles de parfum Chanel.

 

Je vous invite à découvrir plus en détails cette aventure en visitant le château de cette extraordinaire Joséphine Baker par vous-même. Ce monument historique se trouve dans le département de la Dordogne à Castelnaud-la-Chapelle.

PS: Si vous avez vraiment du mal avec les châteaux, il reste les jardins pour vous combler de bonheur. Vous découvrirez plusieurs espèces de rapaces, dont une chouette qui ne cessera de vous dire bonjour. Vous pourrez aussi rentrer dans une véritable volière et découvrir les immenses et magnifiques « bassins-miroir » du château.

Article écrit par Domitille Pajot élève de DNMADE 2 bij 2019-2020

Un photographe à la hauteur de la réalité

 

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C’était un beau jour d’hiver, depuis 2 semaines ma cousine me tannait pour qu’on aille voir : « l’ exposition du plus beau artiste du monde », comme elle disait. J’ai fini par céder, nous voilà parties pour l’exposition Peter LINDBERGH à MUNICH (sans grand enthousiasme).

Bon je vous l’avoue tout de suite, j’ai pas trop suivi les explications de la visite guidée, gros problème, elle était en allemand (je ne parle pas un mot allemand). Mais bon vous allez voir les photos parlent d’elles-même ! Ah oui je ne vous ai pas dit mais Peter LINDBERGH et un photographe de mode.

Après avoir passé son enfance à Duisbourg (imprononçable), dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, il était parti étudier à l’Académie des beaux-arts de Berlin, motivé par sa passion pour la sculpture et le cinéma allemand de Résultat de recherche d'images pour "peter lindbergh photos"l’entre-deux-guerres. Il travailla tout au long de sa carrière pour de  nombreuses revues de mode (VogueVanity FairHarper’s BazaarThe New Yorker…) et a participé à un grand nombre de publicités ainsi qu’au fameux calendrier Pirelli.

Peter LINDBERGH est un artiste engagé pour la réalité de ses modèles sans retouche, en noir et blanc, qui le mit très vite au devant de la scène. Ses photos deviennent même des icônes de la photo de mode contemporaine (c’est à ce moment de l’exposition, quand j’ai compris son engagement sur un panneau du musée que cela à commencé à faire résonance en moi ).

En 2016, il avait expliqué vouloir, par ses photos, défendre les femmes contre les stéréotypes de la beauté :

« Je répète très souvent que nous, les photographes, sommes là pour libérer les Résultat de recherche d'images pour "peter lindbergh photos"femmes de la dictature de la perfection et de la jeunesse. L’industrie fait son boulot, elle a des produits à vendre, mais tout le monde n’est pas obligé de suivre. L’image que l’on renvoie aux femmes aujourd’hui est épouvantable. Avec Photoshop, on en fait des robots, comme si c’était un avantage de faire 1,80 m et 45 kg. Pour moi, cette norme signe la fin de la civilisation. »
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(La question de la place de la femme dans la mode était enfin dénoncé par un photographe lui-même ! qu’est-que ça fait du bien un peu de changement).

Pour finir sur cette exposition : une merveille à l’état pur, une vraie représentation de la femme. Les photographies son remplies d’une émotion qui nous transporte d’œuvre en œuvre sans jamais nous lâcher et quand cela est fini on en désire encore.

PS : On a fait au moins trois fois le tour de l’exposition !

PS2 : Malheureusement cet artiste nous a quitté en septembre dernier a l’âge de  74 ans ( nous avons perdu ce jour là un vrai avant-gardiste de la photographie, icône de demain )

Emma BALLEREAU 2 DNMADE bij – Mars 2020

Diamants sur Canapé

  Si les diamants sont les meilleurs amis des filles, ce ne sont certainement pas ceux de notre planète…

1/ Constat écologique :

Si le luxe, plein de promesses, cache bien son jeu et attise toutes les convoitises il n’en recèle pas moins une part de désillusion… Et il faut croire que l’éclat de ces matériaux précieux nous détourne de leurs répercussions éthiques et environnementales…

En joaillerie, tout commence avec l’extraction des matières premières principales : l’or et les pierres précieuses. Et aujourd’hui, l’augmentation du niveau de vie, notamment en Chine et en Inde, couplée à l’incertitude économique, donne à ces matières une sorte de valeur refuge qui naturellement, en stimule la demande et l’exploitation.

« Les acheteurs d’or devraient prendre conscience de ces impacts sociaux et environnementaux et réclamer de l’or provenant d’exploitations qui respectent de bonnes pratiques. » s’insurge Claudio Maretti, responsable de l’initiative « Amazonie Vivante » du WWF.

Et en Amazonie, la pratique de l’orpaillage menace ainsi non seulement la nature mais aussi les populations locales. En effet, la demande croissante en or oblige les sites miniers à s’étendre de plus en plus loin dans la forêt amazonienne, augmentant encore la déforestation… Approximativement 1680 km2 de forêt tropicale auraient été sacrifiés au profit des mines d’or en Amérique du Sud entre 2001 et 2013 selon une étude publiée dans la revue Environemental Research Letters.

Ce phénomène de déforestation pourrait en grande partie être attribuée aux nombreux orpailleurs illégaux qui prospectent dans ces régions et coupent les arbres pour installer leurs campements.

Cependant, la déforestation n’est pas la conséquence la plus grave de l’orpaillage, certaines activités agricoles ayant beaucoup plus d’impact sur la forêt. Effectivement, l’or est débarrassé de ses impuretés par les orpailleurs, qui, pour cela, utilisent du mercure… Lequel s’évapore, se libère dans les rivières et menace la santé des habitants, particulièrement des enfants, chez qui il entraîne des troubles du développement neurologique. De par la déforestation et la pollution des eaux qu’elle engendre l’exploitation de l’or menace donc une grande partie de la biodiversité. Et comme le souligne Claudio Maretti, responsable de l’initiative « Amazonie Vivante » du WWF : « Les acheteurs d’or devraient prendre conscience de ces impacts sociaux et environnementaux et réclamer de l’or provenant d’exploitations qui respectent de bonnes pratiques. ».

Et si les conséquences sociales et environnementales de l’orpaillage sont déjà aberrantes, c’est encore pire pour ce qui relève des pierres précieuses et particulièrement du diamant.

En termes de surface et par conséquent, d’impact sur la biodiversité, l’exploitation du diamant est indubitablement beaucoup plus coûteuse que celle de l’or.  « Regardez sur Google : le trou d’une seule mine équivaut à la taille du premier arrondissement de Paris ! » Dénonce Marie-Ann Wachtmeister, cofondatrice de la marque Courbet. Et on ne mentionnera en rien les émissions de CO2 et les déchets qui en découlent…

2/ Éthique et géopolitique

Le principal problème lié au diamant est néanmoins plus éthique qu’écologique. Les diamants sont effectivement exploités au détriment de tous les droits fondamentaux de l’homme, engendrant ainsi travail forcé, oppression, torture et autres formes de violences.

Si le Processus Kimberley mis en place en 2003, vise à limiter la commercialisation de diamants issus d’économies parallèles finançant certaines de ces violences et certains conflits armés, notamment en Afrique Centrale, on peut douter de son efficacité… Effectivement, les diamants, pour être certifiés nécessitent un certificat délivré par le gouvernement du pays participant dans lequel a été trouvé le diamant. Le Processus de Kimberley repose donc complètement sur les États et les dispositifs de contrôle sont très variables selon les pays. De plus, le Processus de Kimberley dégage la responsabilité des entreprises en ce qui concerne leur approvisionnement. Ainsi, l’absence d’atteinte aux droits humains au sein du processus d’extraction des pierres n’est absolument pas vérifiée… Et si le processus de Kimberley devenait plus pointilleux, plusieurs pays dont l’économie est fondée autour de l’exportation des pierres, se verraient dans l’impossibilité de participer au commerce du diamant.

Le commerce de ces diamants dits « diamants de sang » ou encore « diamants de conflits » en dehors du processus de Kimberley est par ailleurs facilité par les réseaux sociaux. Des trafiquants de diamants de Centrafrique proposent actuellement des diamants à la vente sur Facebook et Whatsapp, nouvelles vitrines pour rencontrer de nouveaux partenaires prêts à investir dans le trafic international. Celles-ci permettent assurément aux cyber-diamantaires d’avoir un temps d’avance et de créer très rapidement des réseaux de partenaires pour amener les diamants illégaux sur le marché international. Et ce, contournant les mesures prises par les états et les organismes internationaux et continuant à maltraiter les populations.

3/ Des alternatives innovantes

De quoi être dégoûté des belles pierres direz-vous ? Pas obligatoirement. En effet, la technologie apporte aujourd’hui de nouvelles possibilités que certaines maisons ont brillamment su s’approprier pour créer des pièces d’exception.

La maison de haute joaillerie Courbet, nommée d’après le peintre qui, pendant la commune de Paris, rêvait d’une nouvelle place Vendôme à la gloire de la paix, propose une alternative écologique et éthique à la joaillerie traditionnelle.

Effectivement, Courbet valorise le diamant de culture, fruit de la magie de la science et de la technologie, qui répond aujourd’hui aux attentes éthiques et écologiques des clients.

L’objectif de ces diamants, réalisés dans les laboratoires high-techs de la Silicon Valley est de fournir une quasi-transparence environnementale. Non seulement ces diamants sont parfaitement traçables, mais ils reproduisent également à l’identique l’ensemble des propriétés optiques, chimiques et physiques du diamant naturel.

 En effet, les diamants de culture sont formés grâce à un processus similaire à celui par lequel les diamants naturels se sont formés au cœur de la Terre il y a des milliards d’années à une pression extrême et une température avoisinant les 1500 °. Seules différences : sa provenance et, par conséquent, son impact social et environnemental. De plus, seulement 2% issus de mines sont classifiés comme purs tandis que c’est le cas de 100% des diamants bruts produits en laboratoire.

Et à la règle des 4C permettant d’évaluer la pureté d’un diamant (Carat, Color, Clarity, Cut), la maison Courbet a rajouté un C : celui de Conscience.

Et Courbet n’est pas seule à privilégier les diamants de synthèse. La griffe Lightbox Jewellry, soutenue par la De Beers depuis 2018, utilise elle aussi uniquement le diamant de culture.

« Sans le bien, le beau n’est rien », slogan de la marque de joaillerie parisienne Courbet.

Et, aujourd’hui, les possibilités de synthétisation de pierres précieuses ne cessent de se multiplier. On pourra par exemple transformer les cendres funéraires d’un être cher en diamant commémoratif à des tarifs très abordables notamment grâce à l’entreprise suisse Algordanza ou encore réaliser du YAG (pierre de laboratoire imitant le diamant) grâce à une céramique récemment développée par le CNRS d’Orléans.

La maison Courbet a également trouvé une alternative durable à l’or car « Sans le bien, le beau n’est rien ». S’il est possible de travailler avec de l’or responsable issu des mines labellisées « fairmined », c’est l’or recyclé qui a remporté tous les suffrages chez Courbet. Bien que l’extraction de l’or soit orchestrée dans les meilleures conditions possibles, cela reste indubitablement très polluant. Extraire de quoi réaliser un simple anneau conduit à la production parallèle de plus de 40kg de CO2, 2 tonnes de déchets et 5000 litres d’eau. Or, l’or présente la capacité extraordinaire de pouvoir être réutilisé à l’infini. Doté d’une exceptionnelle conductibilité électrique, l’or est très prisé en électronique et c’est cet or, une fois recyclé, que Courbet revalorise dans ses créations joaillères.

En intégrant, les questions de développement durable et social dans sa politique d’entreprise, Courbet fait preuve d’innovation et permet de concilier le bien et le beau. Ainsi, plus question de se passer de bijoux !

4/ Attention aux abus

« L’argument écologique est surtout marketing et trompe le consommateur. Pour lui, c’est surtout le prix qui est déterminant. » Paul Zimnisky, analyste financier.

Attention cependant, à ne pas se laisser abuser. Si certaines maisons s’engagent en faveur de l’environnement et des droits de l’homme, ce n’est pas le cas de la majorité d’entre elles. De tous les diamants utilisés aujourd’hui en haute joaillerie, les diamants de culture représentent seulement 5% de ceux sur le marché… Et pour Paul Zimnisky, analyste financier indépendant spécialisé dans le diamant, l’argument écologique faisant l’apologie du diamant de synthèse serait plutôt de l’ordre du marketing, une sorte de greenwashing joaillier.

La DPA, l’Association des producteurs de diamants, dénonce parallèlement l’énergie consommée par les laboratoires pour produire des pierres synthétiques. Selon elle, un carat naturel de diamant taillé émettrait 160 kg de dioxyde de carbone contre 511 kg pour un carat synthétique taillé. Cependant, un autre cabinet estimait en 2014 que l’impact environnemental d’une pierre de culture était sept fois moins lourd que celui d’une pierre minière. Il semble donc difficile de trancher…

La valorisation des diamants de culture pourrait donc simplement être une manière pour les entreprises et le secteur controversé du diamant de redorer leur image. Mais l’on peut espérer que les laboratoires fonctionneront bientôt grâce à des énergies vertes qui réduiront encore l’empreinte environnementale des pierres de culture. Sans compter que leur dimension éthique ne pourra que les tirer vers le haut.

D’autre part, pour Paul Zimnisky, le respect de l’environnement promu par les diamants de culture est aussi une façade dissimulant l’attrait économique de ce type de pierre. En moyenne, le diamant synthétique coûte en effet 30% moins cher que le diamant naturel. Et ce qui pourrait être considéré comme un avantage pourra aussi l’être comme un handicap. Si le diamant de culture est moins onéreux que le diamant minier comment pourra-t-il s’imposer sur le marché de la haute joaillerie et ainsi pallier aux conséquences écologiques et éthiques désastreuses du diamant naturel ?

Finalement, ce sera donc à nous, en tant que tant que consommateurs et futurs acteurs du domaine de la joaillerie, d’en décider.

Mathilde Z. DNMADE bij 1 2019-2020

Références :

Le Monde :

Environemental Research Letters

Amnesty International

Courbet Joaillerie

Encore une accablante aberration de l’art !

 

« Balloon Dog » 2008 à Versailles

Une « œuvre » !? Je pense que le mot est bien trop ambitieux pour un artiste qui fait mal aux yeux et aux oreilles.
Cette espèce de sculpture tape à l’œil est aussi vide de sens qu’elle en est remplie d’air !

La pauvreté de son « œuvre » est insupportable du fait qu’il n’y ait ni drame, ni humanité, ni message, ni humour… RIEN, mis à part la qualité d’exécution très remarquable ; qui n’est d’ailleurs même pas exécuté par Jeff Koons (mais bon si c’était la seule critique à lui adresser ce serait excusable.)

Non, mais sérieux c’est une véritable insulte à l’art et à notre magnifique patrimoine que d’exposer ce genre de gros ballon à Versailles. Comment une        insanité (une « m… » en fait) pareille peut-elle remplir autant d’espace parmi des œuvres aussi appréciables et précieuses ! Ça ne vous choque pas vous ?
Pour moi c’est une honte que de s’exposer comme artiste lorsqu’on crée une œuvre aussi kitch, négligeant toutes émotions et esthétisme. L’art est censé nous élever intellectuellement et culturellement et ici Jeff Koons réussit à nous rabaisser aussi bas que son art populiste.

A travers cette « œuvre » on voit très bien que Jeff Koons est un artiste pour publicitaire dont le seul génie est d’avoir réussi à vendre son délire « esthétique » à un prix d’or. Alors comment une œuvre aussi dérangeante et dégradante est arrivée ici et bien moi je vais vous le dire… Ce n’est qu’une question d’argent !
Encore un petit malin qui a compris que l’art est devenu pour certains la meilleure opportunité pour se faire des millions sans lever ne serait-ce que le petit doigt et d’encore une fois prendre les gens pour des abrutis sans se soucier du désastre que son œuvre peut provoquer dans l’art.

Je pense qu’utiliser le kitch dans l’art ne pourra jamais amener un Homme à devenir artiste. Tout artiste a le devoir de suivre une démarche et d’assurer une émotion esthétique (bonne ou mauvaise) au lecteur ou au spectateur. Ainsi tout objet clinquant, populaire, surchargé et vide de sens comme celui présentait ci-dessus ne devrait avoir le droit ou même la possibilité d’obtenir une place dans l’Art.

Juliette Guillermin, DNMADe 1 bij – 2019-2020

Finalement pas si maudit…

Vous avez déjà eu l’irrésistible envie de modifier le passé ? Et bien en tout cas ça peut avoir d’énormes répercutions !

Dans Harry Potter et l’enfant maudit, la pièce de théâtre de J.K. Rowling, Jack Thorne et John Tiffany, dont l’histoire se déroule dix-neuf années après la chute de Voldemort. Le personnage principal, Albus et deux de ses compagnons vont tenter à plusieurs reprises de retourner dans le passé pour sauver la vie de Cédric Diggory mais cela ne va jamais se dérouler comme prévu…

Leur première tentative se solde par un échec cuisant puisqu’ils n’arrivent pas à leur but et qu’en plus de cela ils changent le cours du présent. La seconde est déjà mieux mais loin d’être appréciable.

La troisième fois ne se termine toujours pas par un succès mais tout rentre dans l’ordre et le présent n’est pas changé. Cependant après cette tentative, Delphi trahit ses deux amis et retourne dans le passé afin de prévenir Voldemort de ce qui l’attend en 1981. C’est avec l’aide de Harry, Ron, Hermione et Drago que Albus et son acolyte vont tenter de tout remettre dans l’ordre.

Bien qu’écrit à la manière d’une pièce de théâtre, le texte du recueil est très immersif et on s’habitue très vite au style d’écriture, après seulement quelques pages on arrive à déduire facilement qui va parler à tel points qu’on ne doit plus lire les noms des personnages qui prennent la parole.

De plus, l’histoire est bien ficelée, les événements se suivent sans que l’on puisse prévoir ce qui va se passer. Ainsi le lecteur est tenu en haleine tout au long du récit.

Pour finir, bien que très différent, par ses personnages principaux, son style d’écriture,… ce « tome » de Harry Potter est très réussi. Je vous le recommande si comme moi vous êtes fan de l’univers de notre grand ami Harry.

Dallemagne Justin – DNMADe 1 Horlogerie – année 2019/2020

Un film fou loin d’être insensé

Ce n’est pas film, mais un voyage, un trip inédit que je vous propose !

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Avez-vous déjà entendu parler du film Apocalypse Now qui est un film américain réalisé par Francis Ford Coppola, sorti en 1979 ? Ce film est une adaptation libre de la nouvelle de Joseph Conrad, « Au cœur des ténèbres » (Heart of Darkness), parue en 1899. Il a obtenu, entre autres distinctions, la Palme d’or du festival de Cannes en 1979. Il se place seulement à la 28e place des meilleurs films du cinéma américain par l’American Film Institut mais est considéré par ailleurs comme l’un des meilleurs films de tous les temps.

 

Je me suis laissé porter par ce film que j’ai voulu regarder en version longue pour ne rien rater (2h33 quand même). Ce film est incroyablement bien réalisé et retranscrit bien (à mon avis) ce qu’était la guerre du Vietnam. Tout au long du film nous suivons le capitaine Willard joué par Martin Sheen qui a pour mission d’aller exécuter le colonel Kurtz joué par Marlon Brando qui a totalement vrillé de par les horreurs qu’il a vécues pendant la guerre. Durant tout le film nous nous attachons à tous les personnages aussi fous les uns que les autres tels que le lieutenant-colonel Kilgore qui avec ses hommes font du surf alors que des bombes explosent à côté d’eux. Robert Duvall (au centre) interprète le lieutenant-colonel Bill Kilgore dans « Apocalypse Now Final Cut », de Francis Ford Coppola.

Résultat de recherche d'images pour "apocalypse now redux scene du pont"On peut voir que les militaires présents lors de cette guerre se rattachaient à ce qu’il pouvait (ici le surf) alors qu’il vivait un vrai enfer. Il y a une scène qui m’a particulièrement marqué qui représente bien l’enfer des deux camps qui se tirent dessus depuis plusieurs semaines de chaque côté d’un pont et où il n’y a jamais de pause car tous les jours les Vietcongs font exploser le pont alors que les Américains le reconstruisent et cela sans cesse. On peut voir les soldats présents lors de cette scène qui sont détruits mentalement, ils ne savent même plus ce qu’ils font, ils tirent juste devant eux sans regarder. Francis Ford Coppola a réussi à nous retranscrire ce que la guerre pouvait faire sur un homme car tout au long du film, ce qui m’a la plus marqué, c’est l’évolution du capitaine Willard qui devient de plus en plus fou à cause des horreurs de la guerre.

Si vous êtes sensible ne regardez pas ce film mais si vous vous intéressez à la guerre du Vietnam alors ce film est fait pour vous et je vous le conseille vivement quoique la durée du film fasse un peu peur.<< Apocalypse Now >> de Francis Ford Coppola.

Sur ce bonne journée à vous lecteurs adorés.

BARRET Marlon – DNMADe Ho 2 – Février 2020

Et si on parlait de l’Art des Geisha ?

« Mémoires d’une geisha » est un film dramatique romantique américain réalisé par Rob Marshall, sorti en 2005. C’est une adaptation du roman américain « Geisha » d’Arthur Golden.

Ce film se situe au Japon et notamment dans l’univers des geishas, ces femmes adulées pour leurs Art.

En effet une geisha est au Japon une artiste, et une dame de compagnie, qui consacre sa vie à la pratique artistique raffinée des arts traditionnels japonais pour des prestations d’accompagnement et de divertissement, pour une clientèle très aisée composée d’hommes. Elle cultive le raffinement artistique dans divers domaines tels que l’habillement en kimono, la musique classique ainsi que la danse.

Ce film raconte l’histoire d’une petite fille et de sa sœur vendue par son père à la tenancière d’une maison de geisha.

Les deux sœurs sont rapidement séparées et Chiyo se retrouve confrontée à la sévérité de la maîtresse de maison et à la dureté de la vie d’une apprentie geisha. Elle doit également faire face à la jalousie de la geisha vedette de la maison qui, par ruse, réussit à la faire reléguer au statut de simple servante.

Chiyo a perdu tout espoir en l’avenir lorsque, au hasard d’une rencontre, elle est séduite par la gentillesse d’un homme dont elle tombe amoureuse. Malheureusement les geisha pouvaient séduire mais ne pouvaient pas aimer. Elle décide alors de tout faire pour mériter son attention.

Une autre geisha la prend sous son aile et entreprend de lui enseigner les rudiments du métier en devenant sa « grande sœur ». Grâce à elle et à sa détermination, elle devient bientôt, sous le nom de Sayuri, une geisha célèbre et admirée dans tout le Japon. Mais le succès ne la rapproche pas de celui qu’elle aime en secret. Il faudra que survienne la Seconde Guerre mondiale entraînant la fin de traditions pour que Sayuri et l’homme qu’elle aime puissent enfin se rejoindre.

Ce film raconte une très belle histoire d’amour, tout en nous faisant découvrir cet Art d’être geisha.

Par ailleurs ce film magnifique raconte l’histoire tragique d’une jeune femme vendue par son père. Dans notre société actuelle cela serait presque considéré comme de la prostitution. Mais maintenant à vous de me donner votre avis après avoir regardé ce joli film.

Clodoré Salomé DNMADE 2 BIJ – Mars 2020

Les enfants perdus du luxe

Je vous propose de découvrir dans une petite enquête que j’ai menée l’envers du décor de l’école la plus chère de France, j’ai nommé l’école normande : l’École des Roches !

Voici, mesdames et messieurs le monde pour lequel nous travaillons.

Tout d’abord, je vous invite à faire le test ; l’ordre des recherches pour « école des roches » sur google est le suivant :

  • Accueil (présentation classique de l’école)
  • Tarifs (qui renvoie quasi immédiatement à un pdf avec les détails des tarifs pour les différentes admissions)
  • Procédure d’admission
  • La page Wikipédia
  • Un article du journal Le Point sur le licenciement sans préavis du directeur de l’école

Si on se penche sur le lien « tarifs », on y apprend que 6 formations sont disponibles : Primaire, collège, lycée, Baccalauréat international, Français Langue étrangère en court séjour ou en année académique.

Si on se penche d’avantage on tombe (lol) sur les tarifs lycée : sachez qu’un parent dont l’enfant est demi-pensionnaire aura les moyens de débourser comme « frais obligatoires » la somme de 16 450 euros. Pour un enfant en internat permanent, le chèque est de 41 485 euros. A ce tarif là, votre enfant ne pourra participer à aucune option.

Parmi les nombreuses activités proposées, on trouve des activités relativement communes comme théâtre (640 euros), tennis (1120 euros), et des cours de musique (de 325 à 865 selon les spécifications). Mention spéciale à aviation (3980 euros), qui offre une formation plus accessible qu’un brevet de pilote national dont les coûts sont estimés de 5000 à 7000 euros par la Fédération Française Aéronautique.

Vous devrez en sus débourser un acompte de 6620 à 14 100 euros.

https://www.ecoledesroches.com/uploaded/Tarifs_Lyc%C3%A9e_2020-2021.pdf


Passons maintenant à l’article Le Point (04/04/2017).

On peut y lire que l’école a hébergé les enfants de grands industriels français tel que Peugeot, ceux de chefs d’état (Hassan II), ou de président (Gabon). Mais également que l’ancien directeur aurait été licencié pour ses mauvais résultats financiers suite au rachat de l’école par GEMS Education qui je cite est « la propriété du milliardaire indien Sunny Varkey, installé à Dubaï « .

Depuis, l’effectif de l’école est passé de 500 à 1500 élèves suite à un chantier chiffré à 50 millions d’euros.

Cela dit, le directeur est soupçonné par un site sur les irrégularités financières de « dérapages pécuniaires » chiffrés entre 50 000 et 100 000 euros. Le directeur est aussi imputé d’une perte de chiffre d’affaire de 2,5 millions sur 9,4 millions.

https://www.lepoint.fr/societe/ecole-des-roches-le-directeur-licencie-04-04-2017-2117037_23.php


Maintenant, si nous nous promenons sur le site de l’école, la page dédiée à l’internat nous donne une image ultra-luxe de la vie au campus, avec comme valeurs : rigueur, organisation, prévention, soutien, participation et responsabilisation.

https://www.ecoledesroches.com/boarding-houses

L’ensemble du site correspondant bien à l’aspect luxueux de l’école.

En en faisant le tour sur google maps, on distingue bien les divers complexes sportifs ainsi que la piste d’hélicoptère par laquelle quelques élèves arrivent parfois.

On peut aussi voir l’internat, à l’ouest, composé de nombreuses bâtisses démesurées. Chaque maison à un nom, et chaque maison forme un groupe d’élèves, avec un chef de maison adulte à sa tête.

Ici un reportage sur M6 passé au 12h45 sur l’école : https://www.youtube.com/watch?v=GVSoO5YYmf0

L’aspect strict de l’internat nous renvoie à cet article de l’Express :

https://www.lexpress.fr/education/pension-de-bonne-famille_473458.html

Ma faiblesse étant supposément de croire en l’avis du peuple, je vous laisse juger de la fiabilité de cette source,  ces commentaires proviennent de la page indeed de l’école des roches.

En perdition.
Domestique. (ancien employé) –  École des roches – 17 août 2019
École historique avec une offre unique mais depuis 2014 et le rachat par un groupe International tout a radicalement changé. L’humain n’est plus au cœur des préoccupations ce qui compte c’est le profit et le paraître tout miser sur la communication. De l’extérieur c’est magnifique. Quand on travaille on voit la face cachée des choses. L avenir est plutôt sombre pour cette pompe à fric.

Une école qui forme à la corruption et à la débauche
Responsable d’internat (ancien employé) –  Normandie – 18 juillet 2018
Cet établissement est une catastrophe, les gosses de riches sont une calamité pour certains et un désœuvrement pour d’autres, les parents qui ne viennent pas chercher leur gamin le weekend, drogue alcool et sexe, et en plus des agressions sexuelles, les parents paient très cher pour assurer un certain silence, en plus l’école montre une couverture magnifique de l’école mais dans le fond c’est pourri, même l’eau devenait jaune, en fait les élèves ne se sentent pas très bien , j’ai vite fait de quitter ce lieu avant de devenir folle, même si certaines ont caché mes valises pour que je reste parmi elles, j’étais triste de les laisser, mais ma vie en dépendait, et la direction qui était pathétique, de vieillot à la direction c’était d’une tristesse,,, ah oui les résultats une élève russe qui parle à peine le français à mon arrivée j’ai découvert qu’elle avait 20/20, cherchez l’erreur.

Sur le même site on trouve des informations sur les salaires moyens des employés. Ainsi ; un animateur (chef de maison) touchera en moyenne 1700 euros par mois (brut) et un employé de ménage 10.43 euros de l’heure (brut). Pas si luxueux comparé à un smic à 1521.25 euros brut soit 10.15 euros de l’heure.


Voici enfin un extrait de l’article suivant : https://www.challenges.fr/magazine/solide-comme-les-roches_340848

L’école accueille aussi bien des fils de familles – Taittinger, Rothschild, Michelin, Bolloré… – que des enfants d’artistes, ceux de Daniel Balavoine ou de Joe Dassin. Quelques désargentés aussi, paraît-il. Jadis, la progéniture de Colette, Pagnol ou Malraux a fréquenté les lieux. Aujourd’hui, on y croise aussi bien le fils du ministre coréen des Affaires étrangères, ravi, que celui d’un patron français, en colère : « L’eau de ma douche est froide, on me fait faire des pipi-tests sans arrêt. » Beaucoup trouvent sur place davantage qu’un enseignement. Et ce, depuis toujours : Daniel Dollfus, professeur de médecine, est né en 1916: « Mon père a été tué quand j’avais 2 mois. Ici, j’ai découvert, avec le chef de maison, ce qu’était un père. » Fils de parents débordés et voyageant beaucoup, Florian, 19 ans, a aussi trouvé une famille de substitution. Et cela n’a pas de prix. Enfin, si : 16 800 euros l’année au collège et 19 400 euros au lycée (pour des chambres très spartiates). Il est 19 heures, la journée nostalgie s’achève pour Willy et Katia. Retour à la ville.


N’étant pas journaliste, je vous laisse la liberté d’interpréter la fiabilité de mes sources. Pour être tout à fait honnête j’ai découvert l’existence de cette école sur Snap (Sur Vice même…). L’article était le témoignage d’un ancien élève de l’école.

https://www.vice.com/fr/article/akw7n8/mon-enfance-a-lecole-des-millionnaires-francais


Mon avis sur la chose est la suivante : cette école (qui rappelons-le chiffre ses bénéfices en millions d’euros) existe uniquement pour le paraître.

Depuis son rachat, la priorité est mise sur l’apparence du lycée et l’aspect luxueux qu’il dégage (il n’y a qu’à regarder le site pour s’en rendre compte), l’éducation des enfants, de 6 à 18 ans, n’est pas, au vu de leur emploi du temps et de leurs conditions de vies, une priorité.

J’ai découvert au fur et à mesure de l’écriture de cet article ce que cette école cache, et je dois dire être assez écœurée de ce que j’ai découvert.

Merci pour votre temps, et j’espère vous avoir fait découvert quelque chose d’utile,

Lucie Boucard – DNMADe 2 Ho – 2019-20

La vraie vie d’une femme

Chilla est une jeune rappeuse française. Elle rentre dans le monde du rap en mettant en avant son côté humaniste/féministe, même si dans son univers musical la femme est généralement rabaissée, mise en retrait, « inutile »….

Avec sa chanson « Si j’étais un homme« , Chilla confirme encore plus son envie de montrer les injustices auxquelles les femmes sont confrontées dans la société actuelle. Elle emploie des mots forts, qui peuvent être malheureusement justes (« Te couvrirai de coups juste pour te retenir »). Elle aborde de nombreux thèmes tels que le harcèlement de rue, le machisme, et les NOMBREUSES inégalités entre hommes et femmes.

J’ai choisi cette œuvre parce que son thème me tient à cœur.

 Enfin quelqu’un qui raconte ses souffrances. Enfin quelqu’un qui n’a pas peur de révéler le quotidien des femmes. Enfin quelqu’un qui se bat pour montrer cette réalité aux yeux du monde, mais aussi qui se bat pour qu’elle disparaisse.

Dans le même registre, la chanteuse Suzane dans « SLT », dénonce en trois couplets, trois formes courantes de harcèlement que des femmes subissent quotidiennement.

Honorine Herrero – DNMADe 2 Ho – Février 2020

Oserez-vous l’écouter jusqu’au bout ?

De la peur, de l’angoisse, de la panique, une sensation d’effroi épouvantable… Ce ne sont pas des émotions que vous voulez ressentir en écoutant de la musique (enfin normalement). Mais si jamais l’envie vous prend soudainement de frissonner de terreur, allez donc jeter un œil (ou plutôt une oreille) à cette musique…

Si vous êtes amateur de musique classique, le nom de Krzysztof Penderecki vous est sans doute familier et peut-être cette œuvre l’est-elle aussi : La « Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima ».

Résultat de recherche d'images pour "penderecki"(Ci-contre Krzysztof Penderecki)

Au cas où vous ne la connaîtriez pas, imaginez un peu : un cortège de 52 instruments à cordes (des violons, des altos, des violoncelles et des contrebasses) jouant tous ensemble des notes… volontairement dissonantes ! Grâce au génie du compositeur, les différentes sonorités et styles de jeu mis en relation contribuent à créer en nous des émotions bien calculées ; je vous explique :

La musique rend hommage aux victimes d’Hiroshima et cherche à nous faire ressentir ce que les victimes ont vécu. Dès les premiers instants on est plongé dans une ambiance étrange avec des notes très aiguës, qui deviennent peu à peu des oscillations, la musique est alors angoissante, stridente, presque agressive : c’est le compositeur qui retranscrit les cris des victimes.

Puis les musiciens prennent leur archet à l’envers (et oui) pour frapper sur les instruments comme sur des percussions, ils créent un martèlement frénétique qui s’accélère pour nous faire ressentir la panique des survivants en fuite (et croyez-moi ça fonctionne !).

Enfin, des vrombissements et des nuances de sons de plus en plus forts recréent les sirènes d’alerte, les moteurs d’avions et la chute de la bombe. On ressent alors de la peur, de l’appréhension, jusqu’à l’explosion finale, dans un son à glacer le sang !

Et maintenant, je vous lance le défi d’écouter la composition du début à la fin (avec un casque de préférence), sans ciller ni frissonner, courage !

Baptiste MARTIN, DNMADE 1 Bij 2019-20

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