Bauhaus : Le féminisme des temps anciens ?

  Bauhaus est une école d’art, de design et d’architecture, fondée en Allemagne par l’architecte Walter Gropius en 1919, à la suite de la fusion entre l’école des arts et de l’artisanat et l’académie des beaux-arts de la ville de Weimar. Le mot « Bauhaus » peut se traduire en français par « maison de la construction ». Son but était de faire disparaître les barrières qui existaient entre l’art et l’artisanat, entre les arts eux-mêmes et entre les hommes et les femmes. En effet, « toute personne ayant une bonne réputation et disposant d’une formation appropriée sera admise dans la mesure des places disponibles, quel que soit son âge ou son sexe » inscrit Walter Gropius dans le manifeste officiel du Bauhaus. Résultat : une utopie créative, vouée à la création artistique, tournée vers l’utilitaire, unifiant l’art, l’artisanat et l’industrie. À l’ouverture de Bauhaus : 84 femmes pour 79 hommes. Nous ne sommes pourtant qu’en 1919, n’est-ce pas merveilleux ?

          Gunta Stölzl posant avec ses étudiantes dans la cage d’escalier du Bauhaus à Dessau, en 1927.

    Nous sommes en 2020, et je vais vous poser une question : pouvez-vous me donner des noms de femmes artistes Bauhaus ? Non ? La preuve, voici une phrase relevée de la page Wikipédia du Bauhaus : « Le programme du Bauhaus a suscité l’adhésion d’un grand nombre d’artistes d’avant-garde de toute l’Europe, parmi lesquels on peut citer Johannes Itten, Wassily Kandinsky, Paul Klee, Oskar Schlemmer, László Moholy-Nagy ou encore Marcel Breuer. » Tout s’explique, les femmes devaient sûrement être moins douées et créatives que leurs homonymes masculins ! C’est pour ça qu’on ne parle plus d’elles aujourd’hui ! Je rigole, il est temps de vous parler de l’œuvre qui m’a fait choisir le titre de l’article…

                       Vous pouvez cliquez sur la miniature pour un extrait de la série

   « Bauhaus : Un temps nouveau » est une minisérie Allemande, réalisé par Lars Kraume, diffusée sur Arte en 2019. 1919, nous assistons à la naissance de Bauhaus à travers les yeux de Dörte Helm (Anna Maria Mühe), une jeune femme issue de la grande bourgeoisie. L’établissement a accueilli les femmes à bras ouverts, mais les a toutes cantonnées à l’atelier de tissage. Dörte se rapproche de Walter Gropius (August Diehl), le directeur de l’école, elle voit en lui un mentor… Au fil de ses expérimentations artistiques et sexuelles, elle se libère. Au fil des épisodes, son émancipation intellectuelle se traduit dans ses tenues (très masculines) et dans sa coiffure (elle se coupe les cheveux à la garçonne.).

     D’après Lars Kraume, Dörte était la plus rebelle des étudiantes. Dans la série, elle est le fer de lance du combat contre la domination masculine. Elle lutte pour que les femmes puissent avoir accès aux mêmes cours que les hommes dans Bauhaus. C’est un troublant récit de tentative d’émancipation d’une femme face à un homme puissant.

                            Dörte Helm face à Walter Gropius, Johannes Itten en arrière plan

     Cette série n’est pas désagréable à regarder mais je ne trouve pas qu’elle soit un chef d’œuvre (malgré le prix de la meilleure musique au festival Cannes Séries 2019 et cinq étoiles sur Télérama). Le sujet est intéressant : l’égalité des sexes. Un sujet très important à l’époque comme pour aujourd’hui. Ce qui me dérange, c’est que le réalisateur utilise le centenaire du Bauhaus pour propulser son œuvre au-devant de la scène avec un sujet qui va de sûr, ravir tout le monde. Les médias n’ont pas été très objectifs, la série a été encensée par la critique. Il y a la forme, mais pas le fond, on ne garde que le cadre spatio-temporel du Bauhaus, il n’y a pas assez de références à mon goût. Dörte est utilisé comme une hystérique féministe voulant que toutes les filles quittent l’atelier de tissage et prennent la place des hommes. On a l’impression qu’il n’y a qu’elle qui se bat et les autres femmes sont passives.

     Ces frustrations m’ont cependant permis de faire des recherches. J’ai beaucoup lu et j’ai trouvé des réponses sur l’importance des femmes du Bauhaus, les Bauhausmädels (en allemand). Le féminisme dans Bauhaus n’était que de façade. Dans les notes de Gropius, on découvre qu’il qualifiait les femmes d’inaptes à la conception de bâtiments, car, selon lui, elles « étaient incapables de penser en trois dimensions« . Le travail du bois, la taille de la pierre et la peinture étaient pour lui le « travail le plus lourd » et ne leur était donc pas destiné. Il crée donc une classe pour les femmes, celle du textile. Cette classe convenait à la plupart d’entre-elles. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les femmes en Allemagne, mais ailleurs aussi étaient condamnées aux trois K : Kinder (enfants), Küche (cuisine) et Kirche (église). En comparaison, le Bauhaus représentait l’incarnation de la liberté. Mais certaines Bauhausmädels étaient frustrées de ne pas pouvoir choisir leur orientation et sont cependant arrivées à atteindre leurs buts et ces femmes ont réalisé des productions tout à fait remarquables comme vous pouvez le voir ci-dessous :

    Tissu d’ameublement, Anni Albers pour Christopher Farr
  Tapisserie, Gunta Stölzl pour Christopher Farr
                                                                          MBTK24 Marianne Brandt

 

 

Pour conclure, je pense que les choses changent. Nonobstant mon agacement, le centenaire du Bauhaus a permis de faire sortir de l’ombre ces femmes cachées. De plus en plus de Bauhausmädels sont mises en avant, à la manière des écrivaines étudiées pour le bac de Français (Eh oui, Andrée Chedid est bien une femme). Alors voici les noms de quelques-unes d’entre elles : Anni Albers, Gunta Stölzl, Marianne Brandt, Ruth Hollós, Lucia Moholy et Gunta Stölzl.

Vous êtes en mesure de répondre à la question posée en début d’article, Bravo.

Antonin FALK/DNMADE Ho 2/ Février 2020

L’ignorance, un nouveau marché lucratif !

Commençons par le début…

Nous passons en moyenne 5.48 heures sur nos écrans entre 18 et 34 ans et 4.46 h pour les 34 à 49 ans. Le plus souvent, ce sont les réseaux sociaux, internet (achats, autres), les jeux vidéo, les vidéos et la télévision.

Petit quiz de connaissance. Quel sont leurs points communs ?

En 2009, Heartland : Carte bancaire : 130 millions de personnes.

En 2011, PlayStation : Noms, adresses, email, date de naissance : 77 millions de personnes

En mai 2014, Ebay : Nom, adresse, mot de passe, numéros de téléphone, email : 145 millions de personnes

Il ne s’agit pas du top 3 des applis les plus utilisées, hélas, c’est le nombre d’informations qui ont fuité de leur site, et il y en a encore beaucoup d’autres.

Les victimes sont vous et moi, mais le problème, c’est de savoir qui est le coupable ?

Le monde de l’internet est très vaste et très peu de personnes sont identifiées. Dans ce monde virtuel, il n’y a ni ADN, ni photo, ni contact, juste une adresse IP, si on a de la chance ! On peut se rassurer en se disant que cela ne nous est jamais arrivé. Mais en êtes-vous sûrs ?

Voici un petit test : rentrez votre adresse mail dans ce site internet et il vous dira si oui ou non vous vous êtes fait voler des informations.

La majorité d’entre nous se rassure avec des anti-virus, mais là encore, c’est de la poudre aux yeux, on nous vend des anti-virus qui ne servent quasiment à rien, à part rapporter gros à ceux qui les produisent et les vendent.

Savez-vous qu’il existe des concours pour casser les pare-feu, c’est-à-dire, les anti-       virus ?  Des concours qui attirent même les plus jeunes.

L’affaire Benjamin Griveaux, cela vous parle ? Un ex-candidat au poste de maire de Paris a dû renoncer après la fuite d’une vidéo privée diffusée sur le net. D’un côté, on vole l’intimité d’un homme public, et puis on tire les ficèles du chantage et du torpillage. Juste une photo ou une vidéo au bon moment et adieu votre vie, le monde entier peut lire par-dessus votre épaule.

Voici un site qui nous montre en temps réel les attaques effectuées dans le monde entier… impressionnant !

Il n’y a pas que les méchants pirates qui veulent vous attaquer mais aussi de grands groupes, comme Google et autres navigateurs. Soi-disant au-dessus de tous soupçons, ils récoltent nos données personnelles pour ensuite les revendre… Comment ? Quand vous allez sur internet, télécharger des applications et même les micros sur vos téléphones ou ordinateurs !! Absurde ?

Cela ne vous est jamais arrivé de parler avec vos amis d’un objet et le lendemain survient une pub YouTube vous proposant précisément un achat en lien avec votre sujet de conversation ? A moi oui ! Stupéfiant. Tout est une question de commerce et d’argent.

Accompagnés de leurs fidèles amis les virus, le plus connu étant le Cheval de Troie qui enregistre toutes vos manipulations et transmet à l’hôte, c’est-à-dire le pirate. Mais il y en a d’autres, plus subtils, par exemple, les cookies…

Un peu d’art dans tout cela. Connaissez-vous « The Persistence of Chaos » fait par Guo O Dong et son ami Deep Instinct. C’est le mélange des 6 plus dangereux virus réunis dans un seul PC. Et le plus magnifique dans tout cela, c’est qu’il a été vendu pour seulement 1.345 millions $, à un particulier. On lui a gentiment conseillé de ne pas l’allumer, ni de le mettre a proximité d’autres appareils qui pourraient être infectés. Juste bravo les copains, vous venez de vendre une arme dévastatrice légalement ! C’est un nouvel art ?

Il y encore plein de choses à dire, et surtout, de choses que j’ignore.

Tout ce long discours pour en venir à ceci :

Dans une époque ou l’informatique prend de plus en plus d’ampleur, où les plus jeunes sont la majorité des utilisateurs, comment les prévenir de ce danger si vicieux ?

Car pour moi c’est déjà trop tard.

Pierre BARILLOT – DNMADe1 Ho – Février 2020

Outrage à la féminité (ou pas…)

  Il était une fois, L’HOMME VIRIL, une carrure en V comme Victoire, plus grand que la femme évidemment, droit et solide (sans mauvais jeu de mot), abordant fièrement une barbe fournie, ou au contraire taillée avec soin. LA FEMME FÉMININE, toutes en courbes mais pas trop, douce et souple, les cheveux longs naturellement, sans autres poils évidemment.

Vous trouvez ça un poil réducteur ? Vous avez bien raison. Difficile de faire un sans faute au grand concours de beauté de Ken et Barbie. 

Aujourd’hui nous allons tenter de faire un lien entre deux idées a priori incompatibles, la féminité et la pilosité. Et là, vous allez me dire : « Ah super… Encore un discours féministe… » . Oui et non. Certes, cet exemple concernera les femmes, car la société leur donne enfin la parole (et il y avait beaucoup à dire), mais il va de soi que les hommes sont face aux mêmes idéaux quelquefois réducteurs qu’imposent les diktats de la beauté du 21e siècle.

Nos goûts en matière d’apparence physique sont en grande partie décidés par la société. C’est ni naturel, ni scandaleux, c’est juste un fait. Mais en prendre conscience nous permet d’avoir un certain recul, et de nous rendre intelligent ! Car nous avons une vue plus large de ce qui nous pousse à faire telle ou telle chose.

Je souhaiterai vous présenter la série de photos de Ben Hopper « Natural Beauty », qu’il étoffe depuis 2014. Ce photographe s’intéresse particulièrement aux carcans sociétaux autour de l’apparence. Il soulève les tabous liés à la sexualité, à la nudité, à l’identité et au genre. En bref, c’est un artiste bien dans son temps. 

 

L’épilation intégrale n’a pas toujours été un critère de beauté (rappelons dans le même état d’esprit, que les femmes dites rondes ont longtemps été considérées comme les plus attirantes, plus fertiles plus généreuse, bref, « plus » mieux ! Puis est venu le temps où la maigreur a pris cette place, dont on a aujourd’hui encore du mal à se défaire malheureusement). A Rome, durant l’Antiquité, les poils féminins étaient mal vus, jugés comme peu civilisés. Puis l’épilation n’étais plus une priorité, jusqu’à l’aube du 20e siècle, où elle est devenue INDISPENSABLE si on voulait être jolie et féminine. La pornographie et son culte du silicone et de la jeunesse éternelle, a largement participé à repeindre cette image de la femme « Parfaite ». 

Une femme qui ne s’épile pas est forcément une féministe révoltée (c’est aussi limité que de dire que les végans taguent des boucheries…), ou dans le pire des cas elle est sale, et pas un poil féminine.

HEUREUSEMENT ! Des artistes comme Ben Hopper, immortalise des femmes à poils. Et là, oh surprise ! Elles sont belles, souriantes, sans surcharge d’artifices, ni de pose ultra sensuelle. Elle sont… Belles ! Incroyable ! Qui l’aurait cru ! Hopper met ce simple fait en évidence, un truc tout bête qu’on oublie pourtant : l’essentiel, c’est de se sentir bien. En étant bien dans notre corps, on rayonne, on est beau. Une beauté simple, naturelle. 

Cette série de photo est un petit fragment d’une grande morale : soyez vous même, inutile de se plier à des idéaux qui ne font pas sens pour nous. Que celui ou celle qui ne veut pas s’épiler, se maquiller, se botoxer, soit respecté. Que celui ou celle qui veut s’habiller sexy, jouer du rouge à lèvre ou développer ses pectoraux soit respecté. 

Conscience. Choix. Respect. C’est pas compliqué non ?

Pour les curieux qui souhaite aller plus loin dans le travail de Ben Hopper, cliquez ici ! https://therealbenhopper.com/

Laureline Muller – DNMADe 2 Jo – Février 2020

Œuvres infantiles

Qui a dit que c’était idiot de rester un enfant ?

Ce que je décide de vous partager ici est le passage d’un article portant sur la nouvelle collection tout en couleur de Hermann Nitsch.

« La présente exposition sera le témoin d’un univers fait de douceur et de légèreté, rompant avec les contours de la violence symbolique habituellement présente dans sa peinture. L’utilisation d’un vocabulaire chromatique multiple renforce l’idée d’une relation picturale au sacré et aux formes qui l’entourent, dont les jaunes évoquent une image de la lumière spirituelle, les oranges la libération du christ ; Les verts et les rouges sont employés comme des métaphores de formes organiques. Hermann Nitsch dira de son œuvre que la couleur en est sa « préoccupation principale », cette dernière étant définie comme la sensation « glorieuse », « rayonnante » et « riante » de l’existence.

Et tel un manifeste de l’innocence enfantine de l’art, un ensemble de 200 dessins de petits formats, non figuratifs, seront présentés. Ses « gribouillages » comme il les nomme, peuvent tantôt évoquer des relevés sismiques, tantôt la candeur d’un enfant qui cherche à laisser ses traces. Au détour de gestes délibérément primitifs, nous assistons à l’éclosion d’un processus de destruction / création.

Cette sélection est un subtil témoin d’une œuvre d’action et en action, intemporelle et active, évoquant un vaste territoire d’exploration picturale. Sa radicalité, aussi construite que réfléchie, nous renvoie à un axiome prônant le corps comme un outil artistique premier. Dès lors, l’art d’Hermann Nitsch et des actionnistes doit être saisis comme un des « quatre moments emblématiques »* de l’art contemporain, dont la dimension révolutionnaire s’inscrit dans une poétique des réalités corporelles, et en font un manifeste intemporel qui s’affranchit des frontières traditionnelles de l’art. L’usage du corps dans son œuvre devient un médium par excellence, celui capable d’éveiller les réalités du langage de l’artiste ; Le corps comme libération de soi, des peurs et autres angoisses inconscientes. La dimension créatrice du corps favorise l’accès aux sens. Le corps ne doit ainsi plus être envisagé comme un modèle mais comme un outil de création, plaçant la réalité au cœur du travail artistique. Se dessine alors un art de la contingence, dont la dimension inattendue en fait sa force et son originalité. »

D’après cet article, je me suis quand même dit que cela en faisait
beaucoup pour des toiles qui représentaient au premier abord des grosses taches de couleur ! Pas vous ?

En étant quelqu’un qui aime comprendre avant de juger, je ne peux quand même pas m’empêcher, cette fois-ci, d’être exaspéré par des concepts visuels voulant dire des choses auxquelles on ne peut pas penser sans explication (et encore, dans ce cas, les explications ne m’aident pas plus…). Je suis bien conscient que je m’attaque à l’œuvre d’un artiste de renommée, mais je me demande si sa renommée ne joue tout simplement pas en faveur de son œuvre elle-même. Il aurait très bien pu se dire « bon allez il faut que je ponde quelque chose parce que ça fait longtemps » non ?

Pour ce qui est de la signification et de l’explication poétique qui accompagnent l’œuvre, c’est plutôt pas mal car en soit, ce qui est dit est très beau. Cependant, est ce que cela rend l’œuvre pertinente ? Pour moi non. On pourrait se contenter de l’explication sans œuvre. D’une part parce que visuellement on ne peut faire aucune connexion avec ce qui est dit, et qu’à cette condition, je peux prendre un de mes dessins de maternelle avec plein de couleurs et coller une signification similaire pour devenir un grand artiste ? (non pas que je me prétende artiste bien sûr, c’est juste pour enfoncer le clou).

Maintenant, oubliez tout ce que je viens de dire car cela ne vient pas de moi mais d’une tierce personne.  En effet je voulais juste vous faire part d’une réaction à chaud (retranscrite à quelques mots près) pour vous montrer MON exaspération vis à vis des personnes pouvant dire ce genre de choses.
Certes, les œuvres sont visuellement « pauvres » mais je trouve qu’elles peuvent justement être qualifiées d’œuvres car elles sont faites avec le corps. Le corps laisse une réelle empreinte qui fige un instant sur du papier et donne un mouvement pur, celui de l’esprit qui le dirige à un instant précis et c’est extraordinaire !

Oui, cela ressemble à ce qu’un enfant fait quand il dessine (et il s’en met partout et sur tous les murs autour de lui. Ceux qui ont beaucoup d’écart avec un petit frère ou une petite sœur comprendront très bien). Cependant beaucoup d’artistes sont finalement à la recherche de ce retour à l’enfance dans l’art pour retranscrire plus d’authenticité et une vision souvent sans détour des choses,  pour réussir à trouver l’essence brute et primitive du ressenti (sans réflexion particulière). Les explications et les significations ne sont là que pour le faire entrevoir aux gens qui ne peuvent pas forcément retrouver ce sentiment infantile et qui, par conséquent, cherchent instinctivement à intellectualiser.

Pour conclure,  je dirais que, dans ce cas, il faut avant tout voir l’art comme un concept que l’on cherche à faire comprendre par le visuel, mais qui reste ineffable dans tous les cas.

Pierre de Calbiac DNMADe2 Jo – Février 20

Je déteste lire, et pourtant…

J’ai horreur de lire, que ce soit des bouquins, des articles (désolé) ou des textes, ça m’ennuie, même si le sujet me passionne, je préférerais toujours voir une vidéo ou un film, c’est plus rapide.

Pourtant, si je suis ici, c’est pour parler d’un livre, du SEUL ET UNIQUE livre que j’ai apprécié et fini en entier car il y en a pas mal aussi que j’ai aimé mais pas fini par lassitude. Alors celui-là, il mérite forcément que j’en parle.

Ce livre c’est Tristan et Iseult, mais pas de n’importe quelle édition, celle éditée en 1972 par René Louis comprenant le texte intégral en français moderne, s’il vous plaît, avec les pages remplies d’histoire appartenant à ma chère mère.

Ce livre conte une vieille légende celte du XIIème et XIIIème siècles. Déformée par le temps, la légende reprend tout son sens grâce au travail de recherche scrupuleux de René Louis.

Aux allures de Roméo et Juliette, cette légende raconte l’histoire du jeune chevalier Tristan conduisant Iseult la blonde à son futur époux. Cependant, à l’approche des côtes de Cornouailles, les deux protagonistes boivent un philtre les unissant l’un à l’autre pendant trois ans d’un amour indissoluble. Malheureusement, les noces d’Iseult seront quand même célébrées et, de cette union, les deux amants ne connaîtront que la souffrance. Tout au long de l’histoire, on suit le parcours, les péripéties, l’évolution de la relation entre les deux amants au fil de ces trois années et même ce qu’il advient d’eux après celles-ci.

Le récit contient énormément de précisions, de détails qui nous permettent d’imaginer l’environnement, l’aspect de chaque personnage, de nous plonger littéralement dans un rêve éveillé. C’est tellement précis que l’on pourrait l’imager sans aucun souci… La forme des arbres, la température, l’heure, les couleurs de l’environnement, rien n’est négligé et c’est ça qui me plaît beaucoup dans ce roman et dans un roman en général, c’est le fait que l’on peut s’approprier l’environnement et même le créer au-delà de ce que les lignes du récit nous proposent.

J’ai vraiment, (pour de vrai), aimé et apprécié lire cette histoire, je n’avais pas envie de m’arrêter, je voulais absolument connaître le dénouement final.

Rappelez-vous, au début j’ai dit que je préférais regarder des films plutôt que de lire. J’ai appris qu’il existait un film Tristan et Iseult sortit en 2003. Je l’ai regardé par curiosité (et aussi parce qu’il y avait James Franco) et… Surprise! J’ai été extrêmement déçue à tel point que j’ai voulu arrêter le film. Il n’était pas du tout fidèle à l’histoire que j’avais en tête. Plein de détails importants avaient été omis, certaines choses modifiées, j’ai vraiment été déçue. Cette adaptation du mythe n’est pas loin du fiasco. Prévisible et froide elle ne dégage absolument aucune émotion comme on peut en ressentir en lisant la légende. Je le conseille mais seulement à quelqu’un qui n’a jamais lu le livre.

Morale de l’histoire, j’ai relu ce livre pour le plaisir et sinon, je préfère toujours regarder les films plutôt que de lire les livres. Rats des bibliothèques, critiquez-moi autant que vous voulez mais les livres, ce n’est vraiment pas très passionnant.

Article réalisé par Charlotte DUNAND / DNMADE Bijouterie 2 – Février 2020.

Jojo Rabbit, le nouvel Avengers

« Il s’agit vraiment de retirer à Hitler son pouvoir en le faisant passer pour un idiot« – Taika Waititi

Le titre est peut être un petit peu aguicheur, je l’avoue, mais rassurez-vous, pas totalement mensonger, alors ne quittez pas :
Taika Waititi, cinéaste néo-zélandais à qui l’on doit « Thor Ragnarok » (explique le titre), nous présente, adaptée du roman Le ciel en cage de Christine Leunens, une comédie noire en pleine Allemagne nazie dans laquelle il incarne Adolf Hitler, le meilleur ami de Jojo (Roman Griffin Davis), un petit garçon de 10 ans.
Petit garçon amoureux de la ‘nation’ et grand partisan du Führer, il voit sa vision du monde remise en cause lorsqu’il découvre que sa mère, Rosie (Scarlett Johansson) cache dans le grenier de leur maison, une jeune fille juive, Elsa.
Ce film a déclenché un début polémique lui reprochant de dépeindre un Führer trop sympathique et de faire un message trop simpliste (l’amour, plus fort que le totalitarisme), morale lorgnant vers La vie est belle, de Roberto Benigni (1997), mais sans en atteindre sa puissance émotive.
Pourtant nommée six fois aux Oscars, cette fable habile et pleine d’humour a remporté le prix du public au Festival de Toronto, sans doute grâce à ses personnages décalés, ses chansons pop-nostalgiques, et ses couleurs vives, presque saturées donnant naissance à un film touchant et moqueur envers un Hitler popstar des années 30.
Et évidemment la parodie du nazisme est sans aucun doute la partie la plus mordante et la plus réussie du film.
Il est aujourd’hui en salle, en France, depuis de 29 Janvier.

Hannah Basile (DNMADe 2 Horlo) Février 2020

La K-quoi ?!

La K-pop, vous en avez sûrement déjà entendu parler !

Depuis quelques années maintenant, on entend de plus en plus parler de ce nouveau « style » musical venu de la Corée du Sud. Et pourtant ça fait une trentaine d’années que ça existe… Autant dire que c’est beaucoup plus vieux que la plupart d’entre vous…

Bon plus sérieusement, c’est au début des années 90 qu’une nouvelle tendance musicale est née en Corée du Sud et, avec elle, cette idée que la culture sud-coréenne se propage : la vague Hallyu… Mais cette nouvelle musique a quoi de si particulier ? C’est son mélange de Pop, Rock, Rap, Hip-Hop, R&B et EDM qui en fait une musique d’un nouveau genre. Ajouter à cela le travail visuel : des chorégraphies parfaitement exécutées, des tenues en accord avec la musique et suivant la mode, des MV travaillés et accrochant le regard…, ce cocktail ne peut que plaire (enfin de mon point de vue) !

En France, ce n’est quand même pas encore super connu… On commence à entendre quelques groupes comme BTS, BlackPink ou encore Monsta X mais ça reste très underrated. Pourtant il y en a pour tous les goûts.

EDM: Stray Kids – Side Effect 
R&B: Jessi – Who dat B
Rock: Dreamcatcher – Scream
Rap: BewhY – Gottasadae
Pop: NCT U – The 7th Sense
Ballade : Taeyeon – I (feat. Verbal Jint)

Bon il faut dire que la K-pop vient de loin si on regarde ce que c’était au début… Le groupe qui a donné naissance à la première génération de K-pop est Seo Taiji and Boys. Ont suivi H.O.T., Shinhwa (ça se lit comme « chinois » mais ils sont bien coréens), Fin.K.L, etc.
La K-pop était une sorte de copié-collé (pas très bien collé d’ailleurs) de la pop US. Il y avait quand même quelques traces de musique coréenne old school. C’était un peu brouillon…

Vers 2005, la deuxième génération voit le jour (c’est à ce moment que j’ai découvert la K-pop). Elle a été la génération test. Je m’explique : la K-pop expérimentait des sons et des visuels qu’on ne connaissait nulle part (même aux US c’était plus soft !). Les meilleurs dans ce domaine étaient Big Bang mais d’autres groupes ont marqué cette génération : Super Junior, Girl’s Generation, 2pm, 2NE1, SHINee, 4Minute, etc.

La troisième génération est la génération actuelle et est celle qui regroupe le plus de groupes (si je puis me permettre cette redondance…). Vu que la K-pop est un concept qui fonctionne, les agences de divertissement – SM (rien à voir avec certaines pratiques), JYP, YG, Big Hit, Stone Music, et bien d’autres – n’ont eu qu’une idée : créer de nouveaux groupes.

Des groupes féminins: BlackPink, Twice, Red Velvet, (G)-idle, EverglowDreamcatcher, Lovelyz, Gfriend, Itzy, EXID, Loona, etc.

Des groupes masculins: BTS, GOT7, Monsta X, NCT, Ateez, Oneus, Day6, Astro, EXO, SuperM (ne le lisez pas trop rapidement…), Winner, SF9, Pentagon, etc.

Des groupes mixtes: KARD, AKMU, etc. (Il y en a moins parce qu’ils ont moins de succès…)

Depuis deux ou trois ans on voit aussi de plus en plus de featuring avec des artistes américains. Le succès de la K-pop est entier aux States. Ils envahissent même les émissions de TV !

Bon vous avez de quoi écouter pendant le reste des vacances… Après c’est à vos risques et périls ! Je me dédouane de toute responsabilité en cas de dégoût comme  en cas d’addiction… 

Bisous les enfants…

Marie Burzig – DNMADE2 Horlo – février 2020

La cité de Carcassonne transformée en trompe-l’œil

      Pour vous mettre dans le contexte, la ville de Carcassonne, en Occitanie, est une cité médiévale fortifiée, dont les origines remontent à la période gallo-romaine. Elle est connue pour sa double enceinte de 3 km de longueur comportant cinquante-deux tours, son château comtal et sa basilique Saint-Nazaire. La cité est sauvée de la destruction par l’action de l’archéologue Jean-Pierre Cros-Mayrevieille, puis restaurée au XIXe sous la direction de Viollet-le-Duc puis de Boeswillwald. Et en 1997 elle intègre le patrimoine mondial de l’Unesco.

Pour fêter les 20 ans de son classement à l’Unesco, Carcassonne voulait marquer le coup en faisant appel à l’artiste contemporain Suisse, Felice Varini. Il est adepte de la technique de l’anamorphose (trompe-l’œil qui prend forme à partir d’un point de vue unique) sur des formes simples (cercles, carrés, triangles etc.) dans des lieux publics, sur des immeubles ou encore, sur des monuments !

Une fois le projet lancé, Varini décide de placer un trompe-l’œil de 15 cercles concentriques de couleur jaune face à la Porte d’Aude, pour inviter le public à une véritable expérience esthétique valorisant l’itinéraire pédestre de la Bastide à la Cité. Les formes ont été dessinées sur les murs la nuit grâce à un vidéo projecteur et une fois les contours exécutés, les cordistes et techniciens employés par l’artiste ont encollé un support d’aluminium préalablement peint en jaune par des étudiants des Beaux-Arts de Carcassonne. Cette technique est réversible et ne porte aucun préjudice sur les pierres du monument !

Le chantier a commencé en mars et a été inauguré le vendredi 4 mai 2018, elle est resté en place jusqu’au mois de septembre 2018. Malheureusement cette magnifique œuvre éphémère a été détériorée par des personnes incultes et irrespectueuses, qui ne se rendent pas compte du travail fourni par l’auteur et ses collaborateurs…

L’œuvre intitulée « Cercles concentriques excentriques », a été longtemps critiquée et l’est toujours car les feuilles d’aluminium laissent place à une belle pierre grise. Le problème est que le contraste est trop marquant, la pierre protégée est restée grise et celle qui ne l’était pas est devenue noire ! Et ce n’est pas la faute de l’artiste, mais celle de la pollution ! Rassurez vous Gaulois réfractaire à l’art, le temps et la pollution opéreront leurs miracles pour cacher les vilaines cicatrices de ces méchants artistes…

Le travail de Varini est bluffant, son œuvre est dynamique et il a su apporter un regard nouveau sur cette cité médiévale. Je ne peux pas vous conseiller d’aller la voir car elle a été retirée, mais vous pouvez toujours jeter un coup d’œil sur la vidéo ci-dessous :

Ces deux images forment une vue stéréoscopique, je les ai prises en août 2018 lors de ma visite de la cité de Carcassonne. Vous devez croiser les yeux (loucher) pour superposer les 2 points jaunes, vous verrez 3 images, celle du milieu est en perspective.

Thomas Maréchal – DNMADe 1 Ho 2019-2020

T’es plutôt cocaïne, valium ou marijuana ?

Et non… dans cet article je ne te donnerai pas de tuyaux pour que tu puisses te fournir en drogue. Non mais qu’est-ce que tu crois ? Tu m’as pris pour un dealer ?

La plupart en prennent comme anxiolytique, d’autres comme stimulant… Mais un jour un homme a décidé d’en prendre pour l’expérience dans le domaine… artistique. Original ou complètement fou ?

 

Cet homme, c’est Bryan Lewis Saunders. En 1995, il commence à créer au moins un autoportrait chaque jour pour le reste de sa vie, ce qui en fait plus de 9000 aujourd’hui. Voilà comment il explique sa démarche : « Depuis des siècles, les artistes se sont inclus dans des représentations du monde qui les entoure. Je fais exactement l’opposé. Je mets le monde qui m’entoure dans des représentations de moi-même ». Effectivement, chacune de ses œuvres est influencée par une situation extérieure (luminosité, environnement), un sentiment (peur, désir, douleur) ou encore un évènement (perte d’un proche etc…). Ces sortes d’influences ne lui ont apparemment pas suffi car dans les années 2000, il décide d’aller plus loin grâce à des médicaments et des substances intoxicantes en passant par le valium, les sels de bain jusqu’aux champignons hallucinogènes. Intéressant ? peut-être. Original ? sûrement. Insouciant ? complètement !

Cette expérience « Sous Influence » ou « Under The Influence » de plusieurs semaines avait pour but de casser ses barrières mentales, jusqu’à affecter sa perception de lui-même. Bryan L. S. prenait alors un médicament ou une substance différente par jour et allait même jusqu’à les mélanger. Bien sûr c’était une expérience dangereuse, d’autant plus qu’il n’a pas été suivi par un médecin dès le début ce qui évidemment l’a laissé léthargique et avec « des lésions cérébrales légères qui n’étaient pas irréparables » … C’est grâce à cette expérience que Bryan Lewis Saunders s’est fait connaître et malgré des sollicitations quotidiennes, il refuse de vendre ses dessins.

Les avis des gens par rapport à ses œuvres restent très variés. En effet, certains voient cette expérience plutôt positivement : « C’est vraiment bien, je pense que se mettre dans des états seconds peut aider à créer des choses différentes de ce que l’on voit habituellement. ». Mais d’autres sont beaucoup plus réticents : « C’est de l’art ? L’intérêt principal est de montrer de manière éclatante la tentative désespérée de gens sans talent de se faire passer pour des artistes. ».

Pour ma part, mon avis est plutôt mitigé par rapport à cette expérience. Dans un sens, il est intéressant de voir de quoi nous sommes capables lorsque nous sommes sous influence et jusqu’où nous pouvons repousser nos limites. Mais d’un autre côté, je trouve cela un peu insouciant voir suicidaire de se lancer dans de telles expériences sans être suivis par un professionnel dès le début.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Si vous voulez en savoir plus sur cet artiste et voir d’autres autoportraits encore plus originaux, je vous conseille de regarder le documentaire « Art of Darkness » qui perso m’a un peu fait flipper… : https://www.youtube.com/watch?v=Ld9tr2Tjyo0

Ann NOIR – DNMADe Ho 1 – 2019-2020

FUCK le système

En 2016 lance la  série

                            « Fuck le système ».

Je suis tombé sur cette mini-série de reportages par hasard sur youtube, une fois commencée je n’ai pas pu m’arrêter car je trouvais fascinant de voir et d’essayer de comprendre ces différents groupes en marge de la société moderne et capitaliste. Benoît Chaumont le reporter nous emmène :

En Bolivie, chez les Mennonites allemands qui vivent entre eux depuis des siècles dans une communauté fermée, sans électricité ni voiture.

En Chine, dans la ville qui vit au temps de Mao, avec discours du Grand Timonier dans les hauts parleurs, bons points pour les bons communistes, et leçons de fidélité patriotique.

En Inde, à Auroville, le paradis des hippies des années 70, où les maisons comme leurs habitants ont pris un léger coup de vieux.

Aux États-Unis, à Slab City, un bidonville géant au milieu du désert où campent les damnés de la terre, punks, junkies, et autres exclus du système.

 

En Jamaïque, chez les rastas, Plutôt que le yoga, pour se détendre, place à la ganja.

 

Aux États-Unis, chez les libertariens dans l ‘état du new Hampshire le plus libertaire des États-Unis, avec sa devise « vivre libre ou mourir ».

En Grèce, chez les moines du mont Athos, voyage dans le temps dans l’une des plus vieilles républiques à monde et l’une des plus fermées avec leurs heures byzantines.

En Angleterre chez les gitans irlandais, dans une foire au chevaux, avec leurs coutumes et leur culte de la bagarre.

Cette série de reportages est à aller voir car elle nous fait réfléchir sur notre mode de vie, nos croyances ainsi que les différentes institutions qui nous entourent. Ce sont des personnes que j’aurais aimé rencontrer en vrai pour bien me rendre compte de leur mode de vie et le partager. Finalement je pense qu’on peut tous se reconnaître un peu dans certains de ces reportages, car nous vivons tous dans des groupes avec des différences qui font que nous sommes toujours plus en moins en marge de la société. La société n’étant rien d’autre qu’un regroupement de communautés avec différentes cultures et croyances…

Hugo LOUIS DNMADe 2 Ho 2019-20

A vos marques… Prêt …Liseeeeez !

Vous aimez les défis ? Un défi qui mêle vitesse, mécanique, performance.. Je sais pas vous, mais moi, je fonce !

Je vais vous parler d’un film que je suis allé voir très peu de temps après sa sortie. « Le Mans 66 », réalisé en 2019 par l’américain James Mangold, avec en tête d’affiche Matt Damon (dans le rôle de Caroll Shelby) et Christian Bale (dans le rôle de Ken Miles). Le film, tiré d’une histoire vraie, raconte comment la marque Ford a réalisé l’impossible. Elle qui était quasiment condamnée à disparaitre si elle n’avait pas remporté la mythique course qu’est Le Mans, en 1966, contre Ferrari. Je ne vous en dis pas plus, et vous laisse découvrir la bande annonce du film ici.

Du début à la fin, j’ai adoré ce film.

Directement plongé dans un univers de mécanique automobile, le film passe très vite. On assiste, impuissant, à une multitude de rebondissements, parfois tragiques, parfois géniaux. Une fantastique course à la vitesse. La BO enivrante m’a emmené à croire que je me trouvais dans la voiture avec le pilote. Des scènes très bien filmées amènent à voir plus loin qu’une simple course, une portée presque imaginaire, qui renforce sans cesse le lien extraordinaire que le pilote à avec sa voiture. 

L’homme ne fait plus qu’un avec la machine.

(Eh oui on peut dire ce qu’on veut, les filles aiment quand même bien les beaux mecs qui ont des belles voitures…).

J’ai été d’autant plus touchée que cela m’a rappelé une autre histoire de sport mécanique, l’histoire de Burt Munro, que j’aimais beaucoup quand j’étais petite (bande annonce ici).                                                                                                 J’espère vous avoir convaincu d’aller regarder au moins l’un de ces deux fantastiques films qui, sans être une fan inconditionnelle des sports mécaniques, ont réussi à me faire passer un très agréable moment.

Eve ALBANESI – DNMADe1 Ho – Février 2020