Si vous êtes en train de lire mon article, c’est que mon titre vous à interpeler. Alors bien évidemment quand on pense argent, on pense à la prospérité mais aussi au bonheur. Mais est-ce vraiment les bons termes auxquels penser ? C’est à vous que je le demande.
Pour illustrer ce sujet, je vais m’appuyer sur cette série coréenne qui a fait sensation à sa sortie sur Netflix. Je parle bien évidemment de « Squid Game ». si vous ne l’avez pas vue, je vous la conseille vivement. Certes celle-ci est violente, mais en prenant de la hauteur, elle révèle certains principes de la société qui font de nous ce que nous sommes. La première fois que je l’ai vue j’étais quelque part choqué par le comportement des différents personnages, face aux différentes situations auxquelles ils étaient confrontés. Mais après réflexion, je me suis rendu compte que leur comportement est en réalité juste humain ! C’est difficile de l’admettre mais l’homme est parfois plus animal qu’il prétend l’être.
Pour résumé un peu cette série afin de savoir de quoi je parle, il s’agit d’un jeu permettant de remporter une somme d’argent conséquente. Les organisateurs de celui-ci vont alors recruter 456 participants, tous endettés ou dans une situation financière instable, dans le but de les motiver à l’aide de la récompense. Pour remporter celle-ci, il faut alors gagner toutes les épreuves durant six jours. Tout participant qui échoue ou qui triche est « éliminé », autrement dit : tué. Mais ce mot à glacer le sang, n’est en aucun cas utilisé, ce qui a comme conséquence de surprendre les joueurs lors de la première étape. Autre chose, tous les jeux sont issus de l’enfance, comme par exemple 1,2,3 soleil. Cela installe un contraste entre l’innocence et l’atrocité, assez déstabilisant. L’un des passages le plus intéressants est au début de la série. C’est juste après le premier jeu. Les participants choqués par ce qu’ils viennent de vivre, demandent alors de quitter l’aventure. Il faut savoir que si la majorité est d’accord, alors tout le monde rentre chez soi sain et sauf mais sans aucune récompense. Ils procèdent alors à un vote qui s’avère être plus serré qu’on pourrait le croire. La décision se joue à un seul vote…. Cela montre déjà deux catégories de personnes. Ceux qui ont une certaine morale, et ceux qui n’en ont pas. Vouloir continuer à jouer après un tel massacre humain, c’est être aveuglé par l’argent, le désir et c’est surtout se rapprocher de l’animalité. Mais le plus surprenant dans cette histoire, c’est que la plupart des participants ayant choisi de rentrer chez eux, y retournent quelque temps après… la soif de richesse est donc une motivation qui pousse l’être humain en dehors de ses principes et ses valeurs.
J’en viens à présent à mon titre qui est le suivant, « l’argent, l’ennemi de l’humanité »! A la fin de cette série, une fois que le gagnant est rentré chez lui avec la récompense le personnage principal se rend compte qu’il a plus perdu au final. Il tombe très vite dans la dépression, les atrocités qu’il a pu voir ou commettre le rongent dans tout son être. Il s’interdit donc de toucher à cet argent qu’il a gagné. Il a perdu goût à la vie ! Mais un soir, lorsqu’il est assis sur la plage, une vieille dame lui propose d’acheter une de ses roses. Avec le peu d’âme qui lui reste, il lui en prend une. Il découvre alors une carte cachée dans l’emballage, semblable à celle qu’il avait reçue au début pour rejoindre la partie. C’est grâce à celle-ci que l’on aura le fin mot de l’histoire…
On comprend donc, que l’un des participants était en réalité le cerveau de toute cette organisation. Une question que l’on se pose tous c’est « pourquoi ? ». Pourquoi avoir créé ce jeu horrible et pourquoi y avoir participé ? Il explique alors qu’il voulait retrouver la joie de vivre et l’épanouissement dans sa jeunesse. Car la richesse qu’il avait accumulée avait rendu sa vie insipide. Plus rien ne le rendait heureux, car il avait déjà tout vu et tout fait. Tout cet argent qu’il avait ne lui servait à rien. C’est pour cela qu’il a décidé de faire ce jeu, afin de se divertir une dernière fois avant de mourir. C’est à ce moment-là que l’on se rend compte de l’absurdité, et de l’égoïsme humain. Tout cela pour satisfaire un besoin !
Ce que je retiens de cette série, c’est que la richesse ne se trouve pas à travers ce que tu peux acheter, mais dans ce qui n’a pas de prix… Celle-ci nous l’illustre parfaitement. De plus, l’homme est un être très compliqué à cerner. Il est capable du meilleur comme du pire. Mais en règle générale, les actes les plus horribles sont souvent motivée par une seule est même source : L’argent !
Je terminerais donc avec cette belle citation de Guillaume PREVEL « la véritable richesse ne se trouve pas dans la possession, elle se trouve dans la liberté d’action« .
Olivier CAILLER – DNMADE 2, le 27/10/2021