À la sortie des années 70, il y a les années 80, une décennie légendaire dans beaucoup de domaines !
Pourquoi le passé serait-il mieux que le présent ? Il s’agit en effet d’une question difficile pour des gens qui n’ont pas vécu ce fameux « passé » de la funk et de la coupe mulet, de la Delorean et celle de Rocky.
Sous le biais de la richesse musicale et des photos colorées alléchantes de cette époque, il aurait été amusant de vivre les bons moments du passé auprès de la jeunesse de nos ancêtres les plus proches : nos parents.
Le Cinéma :

Aujourd’hui, nous sommes plutôt cinématographiquement sur la perfection, plus le droit au moindre défaut et ceci avec des thèmes violents et horrifiques. Malheureusement, ceci est un régal visuel pour les amateurs des salles aux grands écrans, mais, n’est ce pas une véritable souffrance de produire de telles œuvres qui refoulent l’imperfection du monde ? Cette concurrence acharnée entre chaque entreprise ne soutiendrait-elle pas inhumanité, la pression, la dépression et la surconsommation ? La beauté est, pour beaucoup de cas un cache misère, surtout pour les réalisations destinées aux petits Bout’choux si on peut citer Disney.
La Zik :
Du côté musical, l’évolution des modes de loisirs a bien fait changer les choses. Le Smartphone, en 1980 ?! Smart quoi ?! Ça n’existait pas, donc il fallait s’occuper autrement en sortant les instruments de musique avec les amis par exemple. Et leur loisir là, quand on écoute du Rock des années 80, on se rend bien compte qu’il a porté ses fruits ces fameux musiciens, si on peut citer Bon Jovi, Toto,…, qui avait un niveau et une inspiration hors norme, surtout avec l’aménagement des sons synthétiques liés au tout début de l’ère de la haute technologie.

Maintenant, et bien ça n’a plus l’air d’être une vrai passion pour les artiste de rap. On produit tant qu’il y a du « fric » à se faire dans les poches. De toute façon, les artistes de rap nous l’ont tellement raconté à travers leurs écrits mélodiques que c’est un argument qui n’a même plus besoin d’être souligné pour comparer cela avec les génies d’il y a quarante ans. Plus besoin de se « casser le cul » pour percer, grâce à cette recette de cuisine qui se nomme l’influence, qui sent très très fort dans la jeune société.
Julien K. – DNMADe1 Ho – Avril 2022
J’ai beaucoup aimé cet article qui se penche sur une décennie culturellement riche, notamment dans le monde musical. Le rock est en libre évolution, la recherche identitaire est au cœur de cette révolution musicale qui touche une jeunesse incomprise. Il aurait pu être pertinent aussi de s’intéresser à ce qu’a apporté le rock dans les années 1980.
Le mouvement rock se voulait déjà à ses origines à contre-courant, libérateur de paroles et pensées. C’est à cause de cela qu’il fût largement censuré en URSS jusqu’à l’arrivée de Gorbatchev qui assouplit le contrôle suite à la « Perestroïka » (« révolution » en russe). Je recommande vivement la chanson « Russians » du groupe The Police qui fût un vrai message de « soft power ». Composé en 1985, elle évoque la guerre froide qui oppose blocs de l’Est et Ouest. Cette chanson résonne bien tristement 40 ans plus tard avec un regain de tension suite à la guerre en Ukraine…