À la sortie des années 70, il y a les années 80, une décennie légendaire dansbeaucoup de domaines !
Pourquoi le passé serait-il mieux que le présent ? Il s’agit en effet d’une question difficile pour des gens qui n’ont pas vécu ce fameux « passé » de la funk et de la coupe mulet, de la Delorean et celle de Rocky.
Sous le biais de la richesse musicale et des photos colorées alléchantes de cette époque, il aurait été amusant de vivre les bons moments du passé auprès de la jeunesse de nos ancêtres les plus proches : nos parents.
Le Cinéma :
Les Détectives Sonny Crockett et Ricardo Tubbs de l’incroyable série Miami Vice de 1984
Aujourd’hui, nous sommes plutôt cinématographiquement sur la perfection, plus le droit au moindre défaut et ceci avec des thèmes violents et horrifiques. Malheureusement, ceci est un régal visuel pour les amateurs des salles aux grands écrans, mais, n’est ce pas une véritable souffrance de produire de telles œuvres qui refoulent l’imperfection du monde ? Cette concurrence acharnée entre chaque entreprise ne soutiendrait-elle pas inhumanité, la pression, la dépression et la surconsommation ? La beauté est, pour beaucoup de cas un cache misère, surtout pour les réalisations destinées aux petits Bout’choux si on peut citer Disney.
La Zik :
Du côté musical, l’évolution des modes de loisirs a bien fait changer les choses. Le Smartphone, en 1980 ?! Smart quoi ?! Ça n’existait pas, donc il fallait s’occuper autrement en sortant les instruments de musique avec les amis par exemple. Et leur loisir là, quand on écoute du Rock des années 80, on se rend bien compte qu’il a porté ses fruits ces fameux musiciens, si on peut citer Bon Jovi, Toto,…, qui avait un niveau et une inspiration hors norme, surtout avec l’aménagement des sons synthétiques liés au tout début de l’ère de la haute technologie.
Le groupe de Rock Bon Jovi dans les années 80
Maintenant, et bien ça n’a plus l’air d’être une vrai passion pour les artiste de rap. On produit tant qu’il y a du « fric » à se faire dans les poches. De toute façon, les artistes de rap nous l’ont tellement raconté à travers leurs écrits mélodiques que c’est un argument qui n’a même plus besoin d’être souligné pour comparer cela avec les génies d’il y a quarante ans. Plus besoin de se « casser le cul » pour percer, grâce à cette recette de cuisine qui se nomme l’influence, qui sent très très fort dans la jeune société.
Le pixel, il se multiplie pour devenir la base des images numériques qui nous entourent.
Dali aussi faisait du pixel art ?
Pour les moins jeunes d’entre nous le pixel évoque une période (révolue ?) du jeu vidéo, avec des jeux d’arcade comme le légendaire Pacman, Centipède ou encore Space invaders. Petit à petit il s’est raréfié dans le monde du jeu vidéo, rétrécissant jusqu’à devenir invisible. Par essence le pixel nous évoque une période rétro, il est limite « vintage ».
Néanmoins son esthétique unique attire l’œil et évoque une certaine nostalgie chez certains. En plus d’être un moyen de se démarquer parmi les productions hypers réalistes qu’on retrouve sur le marché du jeu vidéo, le pixel est un choix stylistique qui influe sur l’ambiance du jeu et parfois sur son gameplay (la manière de jouer en gros). Le pixel art en lui-même est un style qui m’attire énormément, comme une suite logique de la mosaïque antique c’est un style qui reste encore à explorer et à exploiter.
Un jeu qu’on n’a plus besoin de citer c’est Minecraft, le jeu composé de blocs comme une référence au pixel d’autrefois. Mêlant aventure et esprit créatif il n’est plus à présenter, l’intérêt ici est de vous faire découvrir des choses tout de même ! Je vais vous parler rapidement de deux jeux pixelisés qui en valent vraiment le détour.
Unpacking sorti en 2021, le plus récent et le plus court. C’est un petit jeu en qui n’a pas de vraie fonction. Tout est dit dans le titre, on se laisse porter à travers les étapes de la vie d’une jeune fille, on découvre qui elle est en déballant ses cartons de déménagement en déménagement. De son enfance à sa vie d’adulte en passant par ses années d’étudiantes on comprend sa vie et ses objectifs par les objets qu’on déballe. Le jeu réussit la prouesse de rendre attachante une protagoniste qu’on ne voit pas et n’entends pas, et évoque avec adresse l’attachement émotionnel qui se crée entre un objet et nous, en tant que joueur on est presque heureux/ému de retrouver toujours le même nounours dans ces cartons comme s’il nous appartenait. À la façon d’un puzzle, chaque objet trouve sa place, vous en déciderez, et des petites surprises insolites sont cachées çà et là. Vous pouvez donc chercher les objectifs cachés si vous aimez le défi ou bien y jouer simplement sans y réfléchir à deux fois. Chacun saura trouver une part de soi-même dans ce jeu, ce qui le rend assez touchant malgré son concept des plus simples.
Le second jeu que je vais évoquer est un de mes jeux préféré, tellement que je ne trouverais pas de quoi le critiquer si je voulais. Il s’intitule Undertale, c’est l’histoire d’un jeune garçon qui chute et se retrouve dans un monde souterrain peuplé de monstres, un d’entre eux (ou plutôt une d’entre eux) le prend sous son aile. Dit comme ça c’est une histoire des plus basique, ce n’est pas le cas mais je ne pourrais pas plus argumenter sous peine de vous spoiler alors faites-moi confiance.
L’esthétique et le système de combat se démarquent par leur originalité, les musiques sont extras et tout l’univers est extrêmement bien construit. Le protagoniste se déplace de façon relativement linéaire (avant/arrière, haut/bas) et rencontre une myriade de personnages insolites et pleins d’humour avec lesquels il dialogue, une partie d’entre eux combattra le joueur. Une des particularités du jeu c’est qu’il comporte trois fins différentes, tout dépend si vous faites le choix ou non de tuer vos ennemis, le joueur est face à un réel dilemme moral dans un monde où ses actes ont des conséquences. Acheter un biscuit à une assos’ d’araignées vous sauvera peut-être d’une attaque quelques étapes plus tard. Notre « avatar » créer et les liens et des amitiés, tout en découvrant l’histoire du monde dans lequel il est apparu, histoire qui ne peut pas vous laisser indifférent (j’ai versé ma larme à la fin).
Et vous, quel jeu vous viens en tête lorsqu’on parle de pixel ?
On commence avec une vaste question.
Qu’est-ce que l’art ?
Minute papillon je vais tout t’expliquer !
L’art regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions du public. Par l’expression « œuvre d’art », ce qui est visé, ce n’est non pas, ou pas seulement, la production d’un objet qui suppose un certain savoir-faire (comme celui que détient l’artisan) mais celle qui relève d’une création libre et non soumise à l’utilité.
L’art est la première forme de communication dans le monde depuis l’existence des Hommes. À l’époque, les techniques n’étaient évidemment pas les mêmes que de nos jours. Ce qui retient l’attention c’est avant tout la simplicité de celles-ci et des moyens employés. Quelques silex, des blocs de pigments, des broyeurs, quelques pinceaux et tampons, des pochoirs en peau, bien que la plupart du temps ce soit la main qui joue ce rôle, voilà réunis tous les produits et les outils nécessaires à la construction graphique des peintures. Ce type d’art se nomme “L’art pariétal paléolithique”.
Au fil des siècles, de nouvelles techniques ainsi que de nouveaux outils ont vu le jour modernisant un peu plus l’art traditionnel. De nos jours, le dessin numérique est de plus en plus présent mais surpasse t’il pour autant le dessin traditionnel ?
Qu’est ce que le dessin traditionnel ?
Le dessin traditionnel permet l’expression de toute la personnalité de l’auteur, que ce soi de par le choix du papier ou du coup de crayon. Dans le cas de la peinture, le traitement du relief selon le choix de la toile ou du médium varie d’une personne à l’autre et représente une signature unique.
D’un point de vue historique, l’art traditionnel apporte une valeur sentimentale plus forte que l’art numérique. À l’inverse, l’art numérique apporte de la nouveauté et de la facilité lors de la création d’une œuvre.
Qu’est-ce que l’art numérique ?
L’art numérique apparaît au début des années 80, se basant sur des calculs de l’ordinateur et sur le développement d’interfaces électroniques. Ces deux éléments permettent notamment une interactivité créative entre le sujet humain et l’intelligence logicielle.
D’ailleurs, Vera Molnár est une artiste française d’origine hongroise née en 1924, considérée comme une précurseure de l’art numérique et de l’art algorithmique.
Vera Molnár et son œuvre « Hommage à Dürer », 1990, 1-1.
Ce type d’art évolue avec le temps tout comme la science et la technologie qui nous permettent d’exprimer l’art à travers différents médiums. L’art numérique ne se résume pas seulement à des images créées sur un logiciel, cela peut être de la vidéographie, de la photographie ou encore du cyber art…
Les NFT dans le monde de l’art
NFT des Bored Ape Yacht Club
Pour la petite anecdote, les NFT ci-dessus seront bientôt représentés dans une trilogie de courts métrages ! Si tu veux plus d’infos, je te laisse cliquer sur le mot anecdote !
NFT vient de l’anglais « non fongible token » soit jeton non fongible. Il s’agit de biens numériques uniques, en circulation depuis 2014, dont les transactions se font en cryptomonnaie. Utilisé pour indiquer la propriété d’un objet numérique (souvent une œuvre d’art numérique), ces jetons bouleversent les marchés du monde entier, aussi bien dans l’art et le jeu vidéo que dans l’événementiel. Un élément non fongible ne peut pas être échangé contre quelque chose de valeur égale. L’art est un autre exemple d’actif non fongible étant donné que sa valeur est très subjective. C’est là qu’interviennent les NFT. Un NFT garantit la propriété exclusive d’un actif numérique (par exemple celle d’une œuvre d’art). Un NFT est comme une photographie : il peut être dupliqué à l’infini, mais seule une photo identifiée et marquée par son photographe sera considérée comme authentique. Vous pouvez acheter un NFT à un certain prix, mais le fait qu’il soit non fongible permet à sa valeur marchande de fluctuer.
L’apparition de l’art numérique, responsable de la perdition des traditions ?
Prenons pour exemple le dessin. Les peintres et les dessinateurs se servent de différents médiums dédié à la création de leurs œuvres ; le fusain, le crayon graphite, le pastel, la peinture à l’huile, … Aujourd’hui, on se laisse à penser qu’une œuvre perd son authenticité face à l’aspect synthétique que lui donnent les logiciels de dessins tels que Procreate, Photoshop, Illustrator, Sketchbook, …
Il est certes plus différent de dessiner à l’aide d’un stylet et d’une tablette que de dessiner de façon traditionnelle, cependant cela n’empêche pas de commettre des erreurs ou ratures. L’avantage du dessin numérique c’est la facilité avec laquelle on peut corriger nos erreurs en annulant simplement le dernier tracé. Seulement, le dessin numérique est composé de données, et si ces données se retrouvent corrompues alors les illustrations le seront également. Avec les dessins traditionnels, pas de problème de ce type !
Et si l’art numérique et l’art traditionnel étaient en réalité complémentaires ?
Durant le confinement qui a propagé un ennui mortel dans la plupart des foyers, de nombreux internautes créatifs ont diffusé leurs passions artistiques à travers les réseaux sociaux tels que Tiktok, Instagram ou encore YouTube. Que ce soit la création visuelle en passant par la photographie, l.audiovisuel, l’animation 2D ou 3D ou encore des activités manuelles, l’utilisation des logiciels audiovisuels ont permis à l’art traditionnel et numérique de se rejoindre et de former un tout.
L’art numérique et l’art traditionnel se rejoignant et formant un tout !
Merci d’avoir lu mon article jusqu’au bout, j’espère qu’il aura été tout aussi intéressant qu’enrichissant !
Nous connaissons tous des sculptures innovées par certains artistes notamment Michel-Ange, Donatello ou encore Pablo Picasso. Je m’adresse à tous les passionnés de sculptures modernes, vous avez sûrement déjà entendu parler d’un certain artiste, sculpteur et à la fois musicien nommé Richard Orlinski. Un artiste contemporain né le 19 Janvier 1966 dans la célèbre capitale Française. Cet artiste vit de sa passion pour l’art et décide de mener sa carrière d’artiste. Il exerça dans plusieurs domaines et se lance dans la sculpture en 2004.
Vous avez sûrement déjà vu l’œuvre célèbre de “ Wild Kong “, celle ci est exposée aux quatre coins du monde tout comme d’autres réalisations. C’est en traversant le Dubaï Mall que j’ai pu admirer le “Wild Kong” exposé devant l’Apple store. Une statue à la fois très impressionnante par sa hauteur et le regard féroce qui anime l’animal. J’aperçus dans la profondeur de son regard menaçant beaucoup de colère. L’animal est debout sur ses deux pattes cognant sur son torse avec les poings serré et la gueule ouverte montrant d’effroyables crocs tranchants. Le Wild Kong est une œuvre emblématique de l’artiste, il le désigne comme étant invincible et fut fortement inspiré par le film King Kong.
D’autres animaux ont inspiré Orlinski qui a aussi sculpté la panthère noire, le lion, l’ours, le cerf ou encore d’autres petites statues tel que PacMan x. A savoir que les sculptures tigre sont rares et très prisées sur le marché. Vous pouvez les trouver sous deux formats, l’un mesure 150 cm de hauteur et l’autre mesure 450cm, de quoi impressionner les visiteurs.
Ces œuvres sont le reflet de l’art Contemporain, la sculpture est taillée en origami, on retrouve principalement les couleurs primaires, le bleu, le rouge et le jaune mais il existe d’autres couleurs plus vives tel que le rose fuchsia. Les matériaux travaillés rappellent la modernité de l’œuvre. Orlinski travaille finalement sur les peurs archaïques qui concernent notre animalité.
On dit souvent que les grands sportifs excellent dans leur domaine, ont un mental d’acier et une vie originale que ce soit dans le football, le saut à la perche ou le saut à ski. Mais à mon sens, chacun d’entre nous, au cours de notre existence, pratique un sport à sa manière, que ce soit de faire ses preuves au sein d’une entreprise, de combattre un cancer ou d’essayer d’éduquer ses enfants. Aujourd’hui, la personne dont je vais vous parler excelle dans son domaine, possède un mental d’acier et une vie hors du commun tout comme les grands sportifs de ce monde.
Cette personne se nomme Kim Noble. Elle est une artiste peintre et auteure américaine consacrant chaque jour de sa vie à se battre pour faire valoir dans son milieu sa maladie.
En effet, elle est atteinte du Trouble Dissociatif de l’Identité (TDI).
Ce trouble mental se caractérise par l’émergence de plusieurs personnalités appelées alters au sein d’une seule personne appelée l’hôte. Dans le cas de Kim, sa personnalité principale se divise en plusieurs parties, chacune ayant une barrière amnésique entre elles. Kim possède 20 alters différents dont 13 d’entre eux ont une sensibilité artistique plus ou moins développée.
Kim Noble ne possède aucune formation artistique formelle et pourtant chacun de ses alters peint des tableaux avec un style, des couleurs et des thèmes qui lui sont propre.
Ensemble, ils ont participé à plus de 60 expositions, au niveau national et international. Ils ont aussi écrit un livre All of me publié par Piatkus en 2011.
Quelques exemples des différents alters et de leurs créations :
Alter: Abi
Nowhere to run
Alter: Anon
Silent prayers
Alter: Rey
Golden kaballa
Alter: Ria Pratt
My hands are Tied
Voici donc un petit aperçu des différents tableaux peints par les multiples alters de Kim. Ce qui est intéressant à voir, c’est que l’on pourrait croire que ces œuvres ont toutes été peintes par des artistes différents. C’est pourquoi, étant donné que je n’ai pu vous montrer qu’une infime partie du travail de Kim Noble, je vous invite donc à aller sur son site internet afin de de vous faire votre propre avis sur la qualité des multiples facettes de ces artistes regroupés en une seule et même personne (le lien est à la fin).
Et vous, qu’arriveriez vous à faire de votre créativité si vous étiez atteint d’un Trouble Dissociatif de l’Identité comme Kim Noble et ses alters?
Dans l’imaginaire collectif une Lolita c’est une icône érotique, c’est une jeune femme séductrice, aguicheuse, blonde et jolie. Mais savez vous d’où vient ce fantasme ? Son origine ne serait-elle pas due à une série de contresens et d’incompréhensions ?
Couverture du livre Lolita de Vladimr Nabokov.
D’une écriture à la première personne Nabokov plonge le lecteur dans un jeu de piste où il se perd parfois. Il raconte l’obsession d’Humbert Humbert pour la fille de sa femme qu’il appelle Lolita. A sa mort il devient son tuteur et l’entraine dans un road trip à travers les Etats-Unis. Son désir obsessionnel le dépasse et il commet l’inceste, parfaitement conscient du mal qu’il fait à Lolita il raconte. Comment l’histoire de cette fillette a-t-elle été déformée jusqu’à en devenir un contresens ? Et faire de cette victime d’inceste une icône érotique ?
Quelques pistes….
Ce roman a été écrit par Vladimr Nabokov dans les années 1920, et publié en 1950. Refusé aux Etats Unis à cause de la censure, il a été publié en France par une maison d’édition… de livres érotiques. Premier contresens.
Bien que Nabokov ait pris soin d’insister dans la préface le fait que ce livre condamne la pédocriminalité, la subtilité de son écriture a vite fait de perdre le lecteur et de l’enfermer dans la façon dont Humbert Humbert voit cet enfant comme un objet de désir. Le narrateur raconte sa propre vision tout en niant la souffrance de sa victime, ce qui peut donner l’illusion d’une apologie de la pédocriminalité alors que c’est exactement l’inverse.
Cette vision biaisée du message de l’œuvre est aussi renforcée par les couvertures du livre ou figurent l’image d’une jeune et jolie fillette blonde au regard aguicheur. Bien que Nabokov se soit toujours opposé à ce qu’il y ait un visage sur les couverture, il n’a pu l’empêcher après sa mort.
Le film de Stanley Kubrick en 1962, intitulé Lolita a largement contribué à diffuser l’image de l’enfant séductrice et aguicheuse. En réalité il ne retrace pas fidèlement l’histoire du livre de Nabokov mais celle d’un amour impossible par une différence d’âge. Il déplace change les termes du débat tout en donnant à voir une image hyper sexualisée de cette femme aux allures d’enfant.
Affiche du Film de Stanley Kubrick en 1962.
D’une écriture envoûtante et poétique suivez les personnages de Lolita et Humbert tout au long de leur périple à travers les Etats Unis mais surtout au bout d’eux-mêmes et de l’insoutenable. Ce roman bien que magnifiquement bien écrit n’est pas à mettre en toutes les mains. Même si c’est un chef d’œuvre de littérature assurez vous d’être en capacité de recevoir cette histoire insoutenable.
Né le 27 janvier 1976 à Paris, Joachim Roncin est un directeur artistique au parcours émérite. Il a travaillé pour plusieurs grands magazines (Stylist, StudioMagasine, Gaza..), agences (Agence Punk, We love Art..) et comme le Club des Directeurs Artistiques ou dernièrement le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
Mais c’est pour une autre raison que le DA est à l’honneur ici. Le 11 janvier 2015 à 12h52 Joachim tweet une photo sur au fond noir, sur laquelle est écrit « JE SUIS CHARLIE ». Une demi heure après les attentats de Charlie Hebdo était publié le slogan aujourd’hui considéré comme une des plus grandes mythologies de la dernière décennie.
Véritable symbole de la liberté d’expression monsieur Roncin n’avait absolument pas anticiper l’ampleur que pourrait prendre son message. Ne souhaitant pour revendiquer ses droits d’auteur l’image reste libre de toutes utilisations. Aussi dans les jours suivants des utilisations mercantiles font leur apparition, même certains sites comme Amazon ou EBay assure que les commissions seront reversées à Charlie Hebdo.
Aujourd’hui, c’est en soutien à l’Ukraine que le DA crée. Geste tout aussi sincère mais cette fois plus réfléchi, toute une collection de produits portant le logo de Joachim est disponible depuis le 11 mars sur Legend Icon. Le slogan ? Slava Ukraini accompagné d’une fleur bleue et jaune. La totalité des bénéfices sera reversée à la croix rouge en soutien aux populations Ukrainiennes.
La créatrice sud-coréenne Lila Jang transforme des meubles du XVIIIe siècle en œuvres d’art.
Lila Jang a imaginé des meubles qui s’adaptent à l’espace en s’inspirant du mobilier qu’elle aime, celui du XVIIIe siècle. Ce concept lui est apparu lorsqu’elle habitait dans un petit appartement parisien où chaque mètre carré compte. Elle imaginait son canapé escalader le mur ou encore sa lampe de chevet voler.
Quand la forme ne suit pas la fonction
Lila Jang a donné des noms à tous ses meubles. Dans « Anne Marie » la forme générale du fauteuil louis XV est très reconnaissable mais les accoudoirs sont démesurément grands ce qui rend l’assise impossible.
Dans « Canape » un canapé est plié en équerre ce qui réduit la place pour s’asseoir de moitié.
Ses inspirations d’un univers surréaliste et merveilleux ont pris le dessus sur la fonction de l’objet. Le principe du fonctionnalisme « la forme suit la fonction » n’est en réalité plus la maxime de Lila Jang.
Ce sont des meubles surprenants avec un contraste fort entre l’aspect épuré du blanc et ces formes sorties d’un conte féérique.
En quoi est-ce absurde ?
Un fauteuil ou on ne peut s’y asseoir, un canapé ou qu’une seule personne peut s’y installer, quel est l’intérêt ? Le mobilier fait partie du domaine du design or ici la fonction n’est pas respectée.
On ne peut donc pas dire que ces meubles appartiennent au domaine du design mais plutôt à celui des arts plastiques, ces « meubles » sont des œuvres d’art. C’est ce qu’y en fait leur absurdité : prendre une œuvre d’art pour un objet de design fonctionnel.
« Il Faut Flinguer Ramirez » est une trilogie de bandes dessinées, enfin presque car l’acte 3 de celle ci est encore en cours de création.
C’est qui ce Ramirez ?
Jacques Ramirez est réparateur d’aspirateurs à la Robotop, grande marque d’électroménager d’Amérique centrale. d’après ses collègues, qu’il soit muet est un détail car il est le meilleur de tous les réparateurs.
Nous découvrons très vite au début de l’histoire que ce fameux Jacques Ramirez ressemble traits pour traits à un ex chasseur de primes recherché par le cartel pour le tuer. Le plus gros de l’intrigue tourne autour de cette problématique tout en y ajoutant une bonne dose d’humour et de péripéties improbables.
Vous pouvez retrouver ces Bandes Dessinées dans la plupart des librairies et également dans les CDI et Bibliothèques proches de chez vous.
Nicolas Pétrimaux L’auteur de cette saga est en train de travailler sur le tome 3 et il souhaite y mettre toute la qualité possible ce qui prend du temps. Du coup, personne ne connait encore la date de sa parution. En saurons nous bientôt plus ? Seul Ramirez en connait la réponse…
Avertissement : L’article que vous allez lire va vous décoiffer. Coiffeur(euses) sensibles s’abstenir de s’arracher les cheveux.
Je suis une actrice et artiste ivoirienne féministe qui réalise des sculptures à partir de mes cheveux tressés. Je suis ?
Laetitia Ky !
Laetitia Ky, est née en 1996 à Abidjan, vers l’âge de 5 ans elle s’amusait à tresser ses cheveux, réalisant de nombreuses coupes. Studieuse, elle a obtenu son Baccalauréat Littéraire à l’âge de 15 ans seulement et commence des études de commerce à l’Institut National Polytechnique de Yamoussoukro. Elle aurait durant son épreuve de mathématiques, tressé les cheveux de son inspecteur afin d’obtenir son diplôme, mais cela ne nous regarde pas… Laetitia a travaillé dans l’art et le design en démarrant par le design de mode vestimentaire. Rapidement elle s’inspire des coiffures africaines pour créer de l’art capillaire. C’est à partir de 2016, qu’elle débute la sculpture sur cheveux. On parle de fusion entre la sculpture et l’art capillaire.
Source: Amour et justice. Instagram: @laetitiaky
De style dit afro-punk, ses créations sont exposées sous forme de photo sur les réseaux sociaux tel que Instagram, Facebook, Twitter, où sur son site Amour et Justice (papress.com) qui est à la fois sa mémoire, une œuvre engagée manifestant le féminisme et une œuvre d’art, qui raconte l’histoire de l’artiste. Influenceuse et militante, Laetitia Ky, raconte des histoires puissantes à travers ces imposantes sculptures de cheveux, embrassant la culture et la beauté noire. Elle lutte pour la justice sociale, le voyage vers l’amour de soi, et le féminisme. Elle s’est fait connaître avec la sculpture de deux silhouettes montrant un cas de harcèlement sexuel (un homme qui soulève la jupe d’une femme).
Aujourd’hui, en plus de poster ses créations, Laetitia Ky consacre son temps libre au lancement de son plus gros projet jusqu’à présent, sa toute première collection de vêtements. Passionnée de cinéma, elle travaille sur l’écriture de scénarios avec pour personnage principal une héroïne africaine dont les supers pouvoirs viendraient de sa chevelure…
Source: Instagram. Son premier post connu
À partir de mèches synthétiques elle tresse ses cheveux leurs donnant une vie. Elle appelle ses techniques le « Ky Braids » . En 2017 elle organise son premier atelier en vue de transmettre ses techniques. Elle réalise ses tresses en ajoutant divers matériaux : fils de métal, cintres, extensions capillaires, wax.
Sortez vos mèches folles, nous allons apprendre à faire du « flat Ky Braids » !
Tout d’abord vous allez avoir besoin de cheveux. Courts ou longs peu importe (la production s’excuses au près des chauves). Du tissu de votre choix, de fils de fer, d’extensions colorées ou non, selon vos envies, de mains agiles, et c’est tout !
Séparez les cheveux en ligne comme si vous alliez faire des tresses collées. Afin d’améliorer la visibilité, tressez grossièrement vos cheveux. Si vous avez les cheveux courts, humidifiez-les simplement.
Fabriquez des bandes de tissus d’environ 1 mètre de long et 5 cm de large. Le nombre de bandes à réaliser dépendra du nombre de tresses souhaitées.
De même, séparez ses lignes de cheveux en carré. Twistez progressivement le premier carré de mèche en gardant une tension constante sur le cheveu. Enroulez le bandeau de tissu autour de la base pour donner de l’épaisseur. Ensuite enroulez la mèche sur quelques centimètres. Ajoutez le fil de fer. Liez le second brin de la ligne en twistant avec le ruban. Répétez l’opération jusqu’à ce que la ligne soit complètement réalisée. Enroulez le bandeau et la mèche de cheveux à votre convenance. Lorsque vous avez fini, ajoutez un élastique pour tenir toute votre création. Si vous n’avez pas les cheveux assez longs, vous pouvez mettre des extensions à la base pour donner du volume à votre coiffure. Réitérez l’opération sur toute la tête. Modelez vos cheveux à votre guise. Et voilà vous avez terminé.
Une oeuvre bien moins engagée Instagram: @laetitiaky
Enfin, après avoir pris connaissances des bases du ky braids, il ne reste plus qu’à réfléchir à une forme.
Et vous est-ce que vous préférez une œuvre engagée, ou plutôt une œuvre légère qui vous fait voyager ?
Le saviez-vous ? Dans la vie, il y a le bon artiste et le mauvais artiste. Le bon artiste réfléchit, alors que le mauvais, et bien il réfléchit, mais bon… c’est un mauvais artiste.