
Amateurs de dystopie, fin du monde et de chaos, cet article risque fortement de vous contrarier. Je m’adresse ici à tous ceux qui n’osent plus allumer la télé, ouvrir un magazine ou écouter la radio de peur qu’on leur dresse une fois de plus un bilan alarmant de l’avenir où on ne parle plus que de réchauffement climatique, montée des eaux et catastrophes écologiques, laissez-moi vous donner un peu d’espoir en vous faisant découvrir le travail de Vincent Callebaut.
Il affirme vouloir transformer :
« les villes en écosystèmes, les quartiers en forêts et les édifices en arbres »
Mais qui est cet homme ?

Vincent Callebaut est un architecte Belge installé à Paris. Agé de 45 ans, il est un visionnaire mêlant écologie et science-fiction dans ses créations végétalisées auto-suffisantes et futuristes. Sa préoccupation première est de créer une architecture humaine réalisée avec des matières biosourcées qui s’inscriraient dans des conceptions durables.
Certains diront de lui qu’il est utopiste et qu’il vit sur petit nuage mais moi je trouve que c’est un génie !
Et pourquoi donc me direz-vous ?
C’est simple, laissez-moi vous expliquer ! Sa préoccupation première est d’inventer de nouveaux modes de vie éco-responsables et d’intégrer la nature dans nos villes. D’après lui, jusqu’à aujourd’hui, la raison première de l’architecture était de protéger l’homme contre la nature, mais à présent, la ville contemporaine s’efforce de réconcilier l’être humain et ses écosystèmes naturels. Le jardin n’est plus juxtaposé au bâtiment ; c’est le bâtiment ! L’architecture devient cultivable, comestible et durable.

Comme vous pouvez le voir tout est pensé dans les moindres détails. En plus d’être une habitation, son architecture est pensée pour protéger et nourrir les humains tout en sauvant la planète.
« Aussi extravagantes et futuristes qu’elles puissent paraître, le cœur de toutes mes créations est une tentative de répondre à la menace réelle que les villes représentent pour l’humanité et notre équilibre écologique »
Avec la collaboration de scientifiques et d’ingénieurs, Vincent Callebaut croise les savoir-faire pour sortir le monde de la crise écologique et ré-enchante la ville qui accueillera, dans plus de 30 ans, 70% de la population mondiale. Ses bâtiments à énergie positive sont capables de produire de l’énergie jusqu’à 300%. Cela fait donc 200 % de plus que nécessaire que l’on peut redistribuer ailleurs. Et si les coûts de construction sont supérieurs de 20 à 30 % par rapport à des bâtiments traditionnels, cette majoration sera vite récupérée. Ses créations répondent au défi de transition écologique par la création de nouveaux modes de vie en ville.
Pour moi, ses projets les plus visionnaires sont :

Dragonfly, une ferme éco concept métabolique pour l’agriculture urbaine à New York.

La ville amphibie autosuffisante appelée Lilypad, une écopole flottante pour les réfugiés climatiques, une solution à long terme à la montée des eaux.
Callebaut a repris l’idée de la ville vivante. Il invente des cités qui nourrissent seules leurs populations, éliminent leurs déchets et purifient l’air et l’eau qu’elles consomment. Leurs bâtiments ont la capacité de produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment.
Mais où est-il allé chercher de telles formes ?

Comme vous pouvez le constater dans les images ci-dessus, passionné de nature et de science-fiction depuis son plus jeune âge, Vincent Callebaut utilise constamment les concepts écologique, organique, bionique et biomorphique dans ses architectures.
Alors… rassurés ?
De mon côté, j’aime à croire que la catastrophe environnementale n’est pas une fatalité, que des esprits brillants comme celui de Vincent Callebaut sauront nous réapprendre à rêver et nous sortir de cette situation qui finalement n’est peut-être pas si désespérée qu’elle n’y paraît.
Marre des pessimistes ! En avant pour un avenir meilleur !
Teddy Mougin – DNMADE JO1 – février 2023