Un tout petit artiste déjà parmi les plus grands…

Si je vous dis enfance, vous me répondrez sûrement, période au cours de laquelle on allait à l’école, on jouait à cache-cache, on faisait des dessins dégueulasses (eh oui, on ne va pas se le cacher…) et on apprenait les concepts de ce monde comme l’art, la religion ou l’argent.
Eh bien, sachez que votre enfance se situe bien loin de celle de l’artiste dont je vais vous parler. Certes, il a sûrement dû aussi faire ces choses-là (mis à part les gribouillis) mais il est différent de nous par bien des aspects. Son nom est Andres Valencia, un jeune artiste de 11 ans.

Ce petit californien, fils d’une mère bijoutière et d’un père collectionneur d’arts, se passionne très tôt pour la peinture. C’est en étant entouré d’œuvres d’arts dans sa maison qu’il y découvre une véritable passion, notamment grâce à la collection de tableaux de son père. Tout débute lorsqu’Andres a quatre ans et qu’il regarde un documentaire sur Basquiat. Andres se met à le recopier et très vite il fait de même avec les croquis des clients de son père. Mais au bout d’un certain temps, le simple recopiage ne lui suffit plus et se transforme en une véritable inspiration.
Performant années après années sa technique, il étudie alors dans une école d’arts visuels et de spectacle en Californie, où ses enseignants remarquent rapidement son énorme potentiel.

Andres Valencia avec une partie de son travail à Art Miami, crédits: Romain Maurice pour NY post, 2021.

Andres débute sa carrière en peignant dans sa salle à manger et en vendant ses peintures à sa famille pour vingt dollars. D’après le New York Times, Bernie Chase, propriétaire de la galerie Chase Contemporary à New York et ami de la famille, aurait demandé à acheter une de ses peintures pour cent dollars. Andres aurait refusé, demandant cinq mille dollars, à la suite de quoi Chase aurait accepté et acheté plusieurs de ses œuvres.

Grâce à ses contacts et à sa notoriété dans le milieu artistique, Bernie Chase parvient à mettre en lumière le travail d’Andres Valencia qui désormais, grâce à l’accord de ses parents, est exposé dans plusieurs endroits du monde.

Le jeune prodige conquit et affole le monde de l’art. En 2021, Andres Valencia est exposé à l’Art Miami, une exposition d’art contemporain où plusieurs hommes fortunés achètent ses tableaux. Sa notoriété s’accroît de jours en jours et son talent conquit des célébrités telles que Sofia Vergara, Jordan Belfort ou V, chanteur du groupe BTS. Lors d’une vente aux enchères en juin 2022 à Soho, 35 de ses œuvres auraient été vendues entre 50 000 et 125 000 dollars selon la galerie Chase Contemporary. La même année, lors d’une vente aux enchères de Hong Kong, un de ses tableaux se serait vendu à 159 000 dollars avec les frais et un autre 230 000 dollars lors d’un gala de charité à Capri en Italie.

Maya, œuvre vendue à 230 000 dollars pour l’UNICEF le 30 juillet 2022 à Capri.

Ce qui fait qu’Andres attire indubitablement les grands noms du milieu, prêts à s’arracher ses toiles, c’est son style artistique caractéristique mélangeant plusieurs inspirations d’artistes variés. En effet, le garçon s’inspire principalement de Retna, Richard Hambleton, Raphael Mazzucco, Salvador Dali, George Condo et bien d’autres artistes que son père a commencé à collectionner il y a environ sept ans. Surnommé le Petit Picasso, on le compare souvent au maître pour son penchant pour les peintures cubistes. Ses premières peintures étaient surtout des portraits fragmentés réalisés avec des couleurs osées, mélangeant cubisme et surréalisme. Ses grandes toiles à l’allure dramatique et aux couleurs vives sont faites avec un mélange de bâton à l’huile et d’acrylique. Andres travaille souvent sur un escabeau pour créer des œuvres à grande échelle follement imaginatives.

Désormais, Andres Valencia peint quotidiennement dans son atelier à domicile, commençant souvent par faire de petits croquis avant de se lancer sur la toile. Une fois dessus, il y laisse se déchaîner sa force créatrice, s’appuyant sur une roue chromatique comme guide visuel. Peignant plusieurs toiles à la fois, ses œuvres sont principalement achevées en quatre jours environ. Ses idées de création lui viennent la nuit, au moment de s’endormir avant de se lever à 22 heures pour peindre. Parallèlement à cela, Andres étudie l’histoire de l’art et la sculpture dans son atelier, développant un intérêt pour un large éventail d’artistes tels que Gerhard Richter, Vincent van Gogh, Amadeo Modigliani, Francis Bacon et Michel-Ange.

Andres dans son atelier autour de ses futurs créations, 2022.

A travers son art, Andres Valencia a comme objectif principal de faire valoir son travail aux yeux du monde, comme il le dit lui-même dans plusieurs de ses interviews. Selon Bernie Chase, Valencia a tout le potentiel nécessaire pour devenir « un grand ».

Même si la célébrité d’Andres Valencia ne fait plus aucun doute dans le milieu artistique, ses parents souhaitent que leur fils ait une enfance normale. A ce sujet, sa mère souligne au New York Times : « Mon fils est un artiste, mais c’est d’abord un enfant. […] C’est un enfant, pas une célébrité. ».   

Restant un enfant avant tout, le jeune garçon est impatient de pouvoir visiter un jour le musée du Louvre pour y voir la Joconde de De Vinci.

Ce sujet est très intéressant à décrypter car rares sont ceux pouvant prétendre à une enfance comme celle d’Andres Valencia. En espérant que sa célébrité ne lui nuira pas et qu’elle ne pourra lui être que bénéfique, même si cela n’a pas toujours été le cas chez les enfants stars. Comme dit par un super-héros, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, même quand on est enfant.

Et vous, auriez-vous voulu d’une enfance comme celle d’Andres Valencia, aussi extravagante qu’originale ?

Mes sources :

http://andresvalenciaart.com/about/

Andres Valencia, le petit peintre qui affole le monde de l’art – Arts in the City (arts-in-the-city.com)

Andres Valencia : Le jeune peintre qui s’impose dans le monde de l’art – Fondarch

Cet enfant vend des tableaux à des centaines de milliers d’euros – YouTube

https://www.instagram.com/andresvalenciaart/

Arthur WEGBECHER – DNMADE24 – Octobre 2022

La peinture, un sport d’équipe…

On dit souvent que les grands sportifs excellent dans leur domaine, ont un mental d’acier et une vie originale que ce soit dans le football, le saut à la perche ou le saut à ski. Mais à mon sens, chacun d’entre nous, au cours de notre existence, pratique un sport à sa manière, que ce soit de faire ses preuves au sein d’une entreprise, de combattre un cancer ou d’essayer d’éduquer ses enfants. Aujourd’hui, la personne dont je vais vous parler excelle dans son domaine, possède un mental d’acier et une vie hors du commun tout comme les grands sportifs de ce monde.

Cette personne se nomme Kim Noble.  Elle est une artiste peintre et auteure américaine consacrant chaque jour de sa vie à se battre pour faire valoir dans son milieu sa maladie.

En effet, elle est atteinte du Trouble Dissociatif de l’Identité (TDI).

Ce trouble mental se caractérise par l’émergence de plusieurs personnalités appelées alters au sein d’une seule personne appelée l’hôte. Dans le cas de Kim, sa personnalité principale se divise en plusieurs parties, chacune ayant une barrière amnésique entre elles. Kim possède 20 alters différents dont 13 d’entre eux ont une sensibilité artistique plus ou moins développée.

Kim Noble ne possède aucune formation artistique formelle et pourtant chacun de ses alters peint des tableaux avec un style, des couleurs et des thèmes qui lui sont propre.

Ensemble, ils ont participé à plus de 60 expositions, au niveau national et international. Ils ont aussi écrit un livre All of me publié par Piatkus en 2011.

Quelques exemples des différents alters et de leurs créations :


Alter: Abi 

Nowhere to run

 

 

 

 

 


Alter: Anon

     

 Silent prayers

 

 

 

 

Alter: Rey

 

Golden kaballa

 

 

 

 


Alter: Ria Pratt

 

My hands are Tied

 

 

 

 

Voici donc un petit aperçu des différents tableaux peints par les multiples alters de Kim. Ce qui est intéressant à voir, c’est que l’on pourrait croire que ces œuvres ont toutes été peintes par des artistes différents. C’est pourquoi, étant donné que je n’ai pu vous montrer qu’une infime partie du travail de Kim Noble, je vous invite donc à aller sur son site internet afin de de vous faire votre propre avis sur la qualité des multiples facettes de ces artistes regroupés en une seule et même personne (le lien est à la fin).

Et vous, qu’arriveriez vous à faire de votre créativité si vous étiez atteint d’un
 Trouble Dissociatif de l’Identité comme Kim Noble et ses alters?

Mes sources:
http://www.kimnobleartist.com/

 

 

Arthur WEGBECHER – DNMADE14 – Avril 2022

Et si Newton avait tout faux…

Eh oui, aujourd’hui on va s’attaquer à du lourd. A du très très lourd même. On va parler de pierres qui défient la gravité et de personnes qui en font des œuvres d’arts hors du temps…

Empiler des cailloux, c’est pour ainsi dire, le péché mignon de l’Homme depuis tout temps. Cela a commencé avec la construction de dolmens, tel Stonehenge, et continue de perdurer avec la construction de cairns par quelques randonneurs audacieux aux bords des sentiers de montagne.

Ci-dessus, deux œuvres de l’artiste Michael Grab.

Cependant, certains en ont fait une passion;
à tel point qu’ils ont poussé le niveau à l’extrême, jusqu’à allant défier la gravité. C’est ce que l’on appelle plus communément le « stone balancing » ou le « rock balance », en bref : l’équilibre des pierres.

 

Ci-dessus, une œuvre de l’artiste Adrian Gray à Singapour en 2012.

C’est une pratique encore assez méconnue mais qui commence lentement à se démocratiser à travers les paysages montagneux et aquatiques des quatre coins du monde. Une des premières personnes à avoir pratiqué cette discipline est Adrian Gray, un artiste américain, se qualifiant lui-même de « pionnier de l’art du stone balancing« . L’artiste a en effet commencé sa carrière en créant des œuvres éphémères aux alentours de l’année 2002.

De plus en plus d’adeptes veulent s’y essayer et pour cela rien de plus simple : un beau paysage, des pierres astucieusement choisies et une infinie patience. Beaucoup y voit un aspect philosophique et spirituel. Le fait d’empiler des éléments aussi simplistes que des pierres en luttant contre la gravité pour ne pas que tout s’effondre peut aider au bien-être de certaines personnes appréciant cela.

Ci-contre, une photo de l’US National Park Service alertant sur les dangers de cette pratique.

Mais cette pratique, se rependant de plus en plus dans le domaine de l’amateurisme, a un côté double-tranchant. En-effet, certaines personnes mal intentionnées effectuent cette pratique de manière répétée, ce qui a pour conséquences la destruction d’abris d’animaux sauvages et la déformation du paysage naturel.

Ci-dessus, une œuvre de l’artiste Sp Ranza.

Il existe néanmoins un championnat mondial  au Texas réservé aux professionnels qui impose aux participants d’ériger leurs œuvres dans un endroit naturel n’interférant pas ou très peu sur la faune et la flore locale. L’usage de colles ou de matériaux adhésifs est totalement proscrit, seule la « gravity glue » (la gravité dite collante) est autorisée. Le champion d’Europe de ce concours n’est autre qu’un artiste français se présentant sous le pseudonyme de Sp Ranza.

Et vous? Ne vous laisseriez-vous pas tenté par le stone balancing dans un environnement calme, propice à cette activité en luttant avec ferveurs contre la gravité que nous a démontré Newton…?

Mes sources:
https://parismatch.be/actualites/environnement/164408/pourquoi-le-stone-stacking-est-mauvais-pour-lenvironnement
https://www.stonebalancing.com/about-my-art/
– https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/restauration-hotellerie-sports-loisirs/le-stone-balancing-ou-l-art-de-faire-tenir-des-pierres-en-equilibre_3620819.html
– https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quilibre_de_pierres
– https://thereaderwiki.com/en/Adrian_Gray_(artist)

Arthur WEGBECHER – DNMADE 14 – Janvier 2022

Les oiseaux, grands critiques d’art !

Aujourd’hui tout le monde apprécie les oiseaux. Et surtout, tout le monde apprécie l’art. Et si on mettait les deux ensemble ?

C’est en partant de ce principe un peu farfelu que l’idée de peindre des fresques géantes pouvant être vues du ciel est venue à l’artiste français Saype.
Mais ce qui fait que cet artiste est unique en son genre, c’est sa capacité à peindre des personnages sur l’herbe tout en défendant des causes bien concrètes.


Ce pionnier d’un nouveau type d’art, mélange entre du street art et du land art, peint sur l’herbe grâce à une peinture totalement biodégradable. Il se considère d’ailleurs lui-même comme « pionnier d’un nouveau mouvement qui est la peinture biodégradable sur herbe« .

Le nom de Saype vient de la contraction des mots Say Peace, nom avec lequel il signait ses divers graffitis et tags dans les villes au début de sa carrière.
En 2013, il commence à s’intéresser à faire une peinture biodégradable. Il passe un an à concevoir sa propre peinture totalement naturelle et c’est à partir de là qu’il réalisera à l’aide de quelques amis deux ans plus tard une gigantesque fresque sur herbe nommée l’Amour de 1400m².

L’Amour, fresque de 1400m², est un véritable défi tant physique que technique pour Saype. Il exprime « l’humilité » de l’Homme face à Dame Nature. Peinture éphémère faite au Col des Aravis, Haute-Savoie, 2015.

 

L’artiste aime travailler dans la nature, mais aussi la défendre.
Chacune de ses œuvres milite pour une cause liée à l’environnement dans lequel elle se situe. Saype a pour règle d’or « d‘impacter les mentalités sans impacter la nature« .

Il est animé par le fait de s’affranchir du monde clos des galeries et de pouvoir travailler en plein air. « Cela me donne une infinité de possibilités, déclare-t-il, c’est ça qui m’éclate dans mon travail« .

Ses œuvres ont une durée de vie d’environ un mois. Sa peinture ne craint pas vraiment la pluie mais évolue au fil des intempéries, de la repousse de l’herbe et du passage des visiteurs.

Toutes ses œuvres relèvent des questions existentielles et philosophiques, explorant le plus souvent des problématiques autour de l’être humain. L’artiste partage sa vision du monde à travers son travail et nous invite à nous interroger sur notre nature profonde, notre place sur Terre et dans la société.

Qu’est ce qu’un grand homme? est la plus grande fresque biodégradable sur herbe du monde, s’étendant sur 10 000m² et faite dans les Alpes suisses à Leysin en 2016.

 

L’artiste s’engage socialement en 2018 en créant Message from future, une « petite » fille de 5 000m² en plein cœur de Genève en soutient à l’association SOS Méditerranée.


Depuis, Saype a développé un projet appelé Beyond Walls à but pacifique en créant plusieurs œuvres à travers le monde.  Le 1 décembre 2021, il crée All of us de 2 800m² sur la plage de Miami Beach, pour lutter contre le sida.
« En cette journée mondiale de lutte contre le sida, c’est le bon moment pour partager des messages d’espoir optimistes et aider l’association caritative (RED) luttant contre le sida. »

Saype est donc un artiste international engagé qui, grâce à ses œuvres, veut entretenir l’environnement à sa juste valeur et la paix à travers le monde.
On peut donc se demander si une œuvre éphémère dans la nature bouscule plus les mentalités qu’une œuvre permanente dans une grande galerie d’art ?

Mes sources:
https://www.saype-artiste.com/
https://www.bfmtv.com/replay-emissions/les-chroniques-de-l-ete/moi-je-saype-land-artiste-31-07_VN-202007310133.html

Arthur WEGBECHER – DNMADE 14 – Décembre 2021

Un algorithme permettant de recréer la base de la vie… !

Chères lectrices, chers lecteurs, je me permettrais aujourd’hui de vous présenter l’une des plus grandes découvertes mathématiques de ces cinquante dernières années.

Largement méconnu, le sujet dont je vais vous parler est encore utilisé de nos jours lors de phases de tests en laboratoire par des microbiologistes et mathématiciens ou encore par des nerds qui essaient malgré tout de comprendre comment cela fonctionne…

Arrêtons de tourner autour du pot : aujourd’hui, on va parler du Jeu de la Vie.

Le Jeu de la Vie (ou The Game of Life pour les anglophones de haut niveau) est une simulation informatique créée en 1970 par John Conway. Ce mathématicien avait pour idée d’inventer un jeu (un automate cellulaire dans ce cas précis) qui permettrait au joueur de s’amuser seul à partir de règles mathématiques faciles.

Le but du Jeu de la Vie est de faire évoluer un nombre quelconque de cellules dans un tableau de cases carrées et d’en constater la progression. Ledit tableau peut être pris aussi grand qu’on le désire et la disposition des cellules au commencement est laissée libre au joueur. A partir de cela, on imagine que chacune des cases du tableau peut héberger une cellule, comme une cellule vivante. Si la case du tableau en contient une, on la colorie en noir ; et si elle est vide on la laisse en blanc. La simulation se déroule au tour par tour et le joueur peut réguler à sa convenance la rapidité du jeu.

A présent, il suffit juste au joueur de suivre les deux seules règles qui régissent le jeu :

Règle numéro 1 : une cellule ne survivra au tour suivant que si elle est entourée par deux ou trois voisines. On imagine qu’en-dessous de deux voisines la cellule meurt d’isolement et au-dessus de trois, elle meurt de surpopulation.

Règle numéro 2 :  si une case vide est entourée par exactement trois  voisines, elle devient vivante au tour suivant. Une cellule naît à cet endroit-là.

 

Désormais, le joueur peut placer les cellules comme il le souhaite dans le tableau et lancer la simulation à la vitesse qu’il désire. Ce qui est intéressant dans ce type de simulation, c’est que l’on peut partir d’une configuration faite par le joueur ou bien faite par l’ordinateur de manière totalement aléatoire. Et on remarque assez rapidement que l’aléatoire peut engendrer un gros « bordel cellulaire ».

Mais ce qui rend ce jeu si fascinant pour beaucoup de chercheurs n’est pas la taille du « bordel » engendré, mais la progression étonnante qui peut être effectuée à partir de quelques cellules seulement lors de l’étape originelle.

De plus, que serait la Vie sans mouvement, sans interaction entre les différents atomes ? Il existe dans ce jeu des millions de possibilités de départ différentes mais seulement quelques configurations permettent des déplacements en translation ou en diagonale. Certains résultats cellulaires arrivent à être stables, c’est à dire à ne plus pouvoir changer de formes après un certain nombre d’étapes. Les résultats stables les plus communs sont montrés plus haut (dans des déplacements en translation ou en diagonale (« still lifes » représentant les formes stables ). Il existe aussi beaucoup de formes d’oscillateurs dont les plus communs sont aussi affichés plus haut. Ce sont des formes qui se répètent suivant un schéma donné au bout d’un certain nombre d’étapes. Et enfin, ceux dont je mentionnais déjà l’existence précédemment, les groupes de cellules qui se déplacent de quelques cases à chaque étape suivant un schéma précis. Bien sûr, il en existe bien d’autres mais ce sont encore une fois les formes les plus communes montrées ici.

Ci-dessus, la décomposition par étapes de l’oie du Canada, une forme peu commune se déplaçant en diagonale

Depuis presque cinquante ans, ce jeu fascine les mathématiciens et les informaticiens ; mais aussi les biologistes et les philosophes parce qu’il nous montre comment un système évoluant selon des règles simplistes peut engendrer des résultats incroyablement riches.

Et d’une certaine manière, il nous aide à mieux comprendre comment un gros tas d’atomes en interactions peut se retrouver à former les êtres complexes et pensants que nous sommes.


Ci-contre, la représent
ation chromatique faite du Jeu de la Vie par un youtubeur américain. Comme quoi, juste avec quelques carrés et de la couleur, on peut faire de belles choses

Le Jeu de la Vie est un jeu en constante évolution dont le mouvement en est l’essence même. Naturellement, il s’avère un « tantinet » compliqué pour moi d’expliquer en quelques images les différentes étapes de progression des milliers de cellules apparaissant à l’écran. Mon devoir s’achève ici, visuellement je ne peux en dire davantage. Tout ceci n’était qu’un bref aperçu de l’immense potentiel de ce jeu.

C’est pourquoi si vous souhaitez comprendre le sujet de manière plus concrète, je vous recommande la vidéo Youtube de Science Etonnante. Je m’en suis inspiré et elle est très bien fichue.
Vous pouvez aussi regarder des simulations épiques hypnotisantes faites à partir du jeu, juste pour voir ce qui se fait lorsque l’on pousse les choses à l’extrême. Par exemple vous y verrez une simulation du Jeu de la Vie qui joue au Jeu de la Vie
Enfin si vous souhaitez juste découvrir le jeu et l’essayer par vous-même, pleins de sites français vous le permettront mais je vous recommande celui-ci (voir aussi le site officiel).

En y pensant, ne sommes-nous pas tous acteurs d’un seul et immense jeu régis par des lois mathématiques telles que la suite de Fibonacci ou bien d’autres…?
Ça laisse matière à méditer… ou à jouer!

Arthur WEGBECHER – DNMADE 1 – Octobre 2021

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