Les montre « Peuchère »

 

Peuchère est une marque française ayant comme particularité de ne pas fabriquer de montres.

Son concept, imaginer par Jean-Noël  Schneider est de modifier et détourner des modèles uniques de montre. Elles prennent forme à partir de divers mouvement chinés au préalable.

Les modèles créés sont uniques et réalisés sur mesure.

Une des collections de la marque est la collection « Ironique ».  Elle est composée de montres rappelant des montres célèbres et iconiques.

Cela offre, par une touche d’ironie, le sentiment de posséder une des montres les plus prestigieuses de l’histoire de l’horlogerie.

Nous retrouvons dans cette collection le thème de l’ironie, par le nom des modèles, leur design et leur fonctionnalités.

Ont peut y trouver, une « Memoute » qui ne sonne pas, une « Submarinade » qui ne plonge pas, une « Slowmaster » qui n’a pas été sur la lune ou encore une « Monacale » qui ne court pas les circuits de F1.

La marque apporte un concept original, nouveau et attrayant qui apporte une touche de légèreté au principe horloger d’origine plutôt traditionnel.

ROUYER-Lisa-DNMADe1-HO-Février 2022

Le vrai du faux

Scandale en Russie !

Le musée de l’hermitage de Russie expose depuis le 25 novembre des bijoux et œufs du célèbre joailler russe « Fabergé ». Un expert, venu contempler les œuvres, crie au scandale dans une lettre ouverte explosive en accusant le directeur du musée d’exposer des faux grossiers.

Dans la lettre, l’expert estime que le directeur « insulte Fabergé, trahit ses visiteurs, détruit l’autorité du musée qu’il dirige et le traîne dans le caniveau ». Financièrement parlant, cela permet de légitimer des contrefaçons et de faire augmenter leur prix. 

Le savoir entre en jeu.

Et si l’expert n’était pas venu sur place ? Il est difficile pour un visiteur, même averti, de remettre en cause les prétendues œuvres d’un musée. Cela signifie que « le vrai n’est pas ce que l’on sait, mais ce que l’on reconnaît, et bien sûr on ne peut reconnaitre ce qu’on ignore. » Spinoza

Une œuvre copiée n’est elle donc plus considérée comme une œuvre ?

Est-ce que les faux constituent une insulte vis-à-vis du maître ? Une trahison vis à vis des visiteurs ?  Dans le cas de vulgaires copies grossières, se faisant passer pour des originaux, cela constitue effectivement un manque de respect et de franchise vis a vis des visiteurs et également du maître.

L’intention que dégage la copie n’est pas bienveillante et c’est cela qui constitue le manque de respect et qui fait que la valeur est nulle.

Van Meegeren a « inventé », entre autres, des Vermeer qui ont été proposés sur le marché de l’art et achetés par des collectionneurs et des musées.
Brillant faussaire, il a trompé des experts réputés spécialistes de ce peintre.

Dans ce cas où les copies ou les faux sont réalisés avec détails, précisions, sans anachronismes ni incohérence, ne méritent t-ils pas d’être traités comme des œuvres à part entières ?

L. Rouyer – DNMADe14Jo – Déc . 21

Et vous, êtes vous dans le déni ou dans l’action ?

Karin Lowachee : « L’intimité, c’est ce qu’on ne dit pas, le déni, ce que l’on refuse de voir
Le déni est un mécanisme d’auto-défense qui consiste à nier une perception traumatisante de la réalité extérieure.
Dans la vie, on est parfois confronté a des évènements qu’on ne maîtrise pas, on passe alors par plusieurs phases avent d’accepter la réalité.
Ce cheminement, peut être appliqué face à la problématique du réchauffement climatique.

Face a ce problème pourquoi avançons nous aussi lentement ?
L’être humain doit franchir différentes étapes avant de passer à l’action.
Certains vont plus vite que d’autres, tout dépend du contexte de vie de chacun.

La première étape de ce chemin est le déni. On est tellement bousculé par ce qu’on nous dit que l’on ne peut et qu’on ne veut pas y croire. Cela fait au moins 30 ans que les scientifiques alertent sur les conséquences grave de notre consommation à outrance. On constate un silence collectif autour du réchauffement climatique, un réel effort pour ne pas en parler, le scientifique Per Espen Stoknes parle même de « lassitude de l’apocalypse ».

Il s’ensuit une phase de colère et ou de peur que nous pouvons remarquer par exemple chez les militants écologistes : l’emblème étant Greta Thunberg. Elle dénonce 30ans de bla bla des dirigeants du monde face au climat.

Après cette phase vient celle du marchandage. On se dit que tout ira bien malgré tout, que les choses s’arrangeront toutes seules. Il suffira de quelques gestes en plus au quotidien.

Une désinformation pour se soulager l’esprit :

Planter des arbres permet de compenser les émissions de CO2
La voiture électrique est plus polluante que l’essence ou le diesel
Les jeunes ‘’sauveront notre planète ’’
La forêt amazonienne est le poumon de notre planète
Nous serrons envahis par les réfugiés climatiques

Evidement ça ne suffira sans doute pas car ces idées sont pour la plupart fausses. Ce qui nous amènera à la phase de dépression. C’est une période extrêmement pénible et dangereuse. Il ne faut pas s’y attarder mais passer rapidement à l’action. C’est la dernière phase ; celle de l’acceptation.

C’est durant cette période que l’on modifie ses habitudes de vie pour faire face au problème et transmettre les bonnes pratiques. Il n’y a pas qu’une seule solution mais une multitude.


Il est intéressant de noter que les personnes dans le déni ou en colère, quand on leur parle du climat sont déjà dans leur démarche de deuil. Donc le processus est déjà entamé, ce qui est un premier pas vers l’acceptation.

Et vous, où vous situez-vous ?

Lisa R. – DNMADe 1 Ho – Octobre 2021