Je ne reste pas de marbre

Arrivant vers la fin de notre 2e année de DNMADe, nous avons eu l’occasion de faire une immersion de 5 jours dans une cité débordante de culture, Paris !

Beaucoup de visites m’ont laissé m’épanouir durant cette semaine intensive. Que ce soit la grandeur de Versailles, la diversité du musée Quai Branly, la richesse du musée des Arts et Métiers ou encore le calme du musée Rodin, j’ai presque toujours réussi à me retrouver dans chaque musée.
Je vais marquer l’arrêt sur le musée Rodin que j’ai été le seul à faire durant ce voyage.
Nous devions à la base faire le musée du Louvre ou le musée d’Orsay, mais le monde nous a découragé.
La sculpture est un art qui m’a toujours interpellé, la transformation de matériaux bruts en pièces d’art fine, précises et douces. Certains arrivent à transformer des blocs de marbre en oreiller, qui au premier coup d’œil donnent envie de plonger la tête la première au risque de se faire mal.
Auguste Rodin, avant sa mort, a légué ses œuvres à l’Etat en demandant que celles-ci soient conservées dans l’hôtel Biron, qui devient par la suite le musée Rodin.
Ce lieu possède aujourd’hui plus de 30 000 œuvres, dont 6 700 sculptures. Ces œuvres sont réparties entre les jardins et différentes pièces de l’hôtel.

Jardin des sculptures


J’ai eu la chance d’y aller le mercredi matin, par un grand soleil. Ma première surprise a été de voir le peu de monde visitant les allées. J’ai dû y croiser un maximum de 50 personnes lors de mes 2 heures de visites, ce qui est un véritable luxe lors d’une visite de musée.
Ma visite a débuté dans les jardins, où j’ai été surpris de voir qu’une chasse aux œufs était en cours de préparation pour Pâques. J’ai tout d’abord, en bon touriste, été voir le célèbre « Penseur » de Rodin. À ce moment, je me suis quand même arrêté quelques minutes, me laissant porter par le travail réalisé sur cette œuvre.

Paris, France, Le Penseur, Musée Rodin

Je me suis ensuite orienté vers la fontaine du jardin, autour de laquelle beaucoup d’œuvres diverses viennent ornementer de décor. Le calme du lieu m’a vraiment permis de me détacher du brouhaha parisien.
Après ce petit moment revigorant au soleil, il est temps de visiter l’intérieur de l’hôtel. J’ai pu m’y épanouir pièce par pièce, avec à chaque fois un thème précis. Certaines pièces concernent des personnes célèbres telles que Victor Hugo ou encore Picasso, d’autres symbolisent des époques tandis que certaines autres se concentrent sur des techniques particulières. J’ai pu y voir des sculptures de pierre, en marbre, en bronze, des essais en plâtre, le tout agrémenté de peintures, dessins ou simples croquis d’autres grands noms du monde artistique.

C’est après avoir fait le tour des œuvres, en ayant le cerveau noyé d’information, que la visite se termine. Il ne m’a pas fallu tellement longtemps pour revenir à la réalité de Paris, là où le calme se fait rare. Cette super visite m’a bien ouvert l’appétit, Paris étant connu pour ses plus de 10 000 restaurants, j’ai refait le plein d’énergie à l’aide d’une fantastique Calzone et un tiramisu qui m’ont comblé pour la journée. C’est après cette pause-déjeuner plus que généreuse que j’ai difficilement rejoint mes camarades pour visiter le musée des Arts décoratifs.

Marc.G- DNMADe24 Ho-Avril 2023

Des montres engagées ? Si si ça existe

Cela fait maintenant quelques années que l’on entend parler de commerce écoresponsable, de recyclage, d’écologie, d’activisme… Mais est ce que des milieux-tels que l’horlogerie sont vraiment engagés, en prenant des décisions dans leurs politiques, leurs conceptions ? J’ai décidé de faire quelques recherches afin de trouver des sociétés qui ont vraiment pris des directives engagées.

Dans un premier temps, on peut trouver beaucoup de montres associées au monde marin, qui ont justement pris des mesures pour protéger ces milieux marins.

On retrouve Rolex, auteur de nombreux exploits en milieu aquatique, qui a décidé de s’associer à National Geographic en 2017 pour faire des campagnes de sensibilisation du public, afin d’apporter leur notoriété au service de nos océans.

Rolex Artisans de Genève Paul Watson

En lien direct avec Rolex, on retrouve la société de customisation Artisan de Genève qui a créé une montre spécialement pour le président de l’ONG Sea Sheperd, une organisation de protection des cétacés. La montre a d’ailleurs permis de collecter des fonds pour aider l’ONG à mener ses combats.


Le concurrent de Rolex, Breitling, a lui aussi choisi l’association à une ONG, Ocean conservancy, qui ramasse les déchets échoués sur les plages du monde. En 30 ans, ils ont déjà collecté plus de 104 000 tonnes de déchets sur les côtes de plus de 153 pays différents. C’est en finançant des campagnes de propreté des plages et en reversant une partie des bénéfices d’une montre spéciale en édition limitée de la collection Superocean Heritage que Breitling a choisi d’agir.

Blancpain eux sont allés jusqu’à créer leur propre mouvement d’action, le Blancpain ocean commitment. C’est autour de ce mouvement qu’ils regroupent l’ensemble de leurs actions pour protéger les océans. Ils collectent des dons, créent des actions de dépollution, sont partenaires d’événements et de sportifs/performeurs du milieu marin, afin de sensibiliser la population.

Parce qu’elles font partie des espèces menacées, depuis 2017, Certina est devenue partenaire de la plus ancienne association au monde dédiée à la recherche et à la conservation des tortues de mer. Créée en 1959, elle s’est fixée pour mission de veiller à la survie de ces espèces grâce à la recherche, la sensibilisation, la formation, la promotion et la protection des ‘habitats naturels dont elles dépendent. La marque honore son engagement avec une édition spéciale, la montre DS Action Diver Sea Turtle Conservancy. Une part importante de ses recettes est versée à l’association.

Pour terminer avec la protection des océans et milieux aquatiques, j’ai souhaité parler des séries Aquis lake Baikal et Clean ocean de la marque Oris. Il s’agit là de montres moins chères mais pas moins engagées pour autant. La vente de ses 2 séries sert à collecter des bénéfices respectivement reversés à la ligue de protection de la faune du Lake Baikal et à la protection des milieux océaniques.

Fond « Banquise » de la Oris Aquis Lake Baikal


Ces montres possèdent un fond orné d’un disque en déchet plastique marin recyclé. Pour l’édition Lac Baikal, le disque symbolise la Couche de glace de plus en plus fragile qui le recouvre en période de froid.

On retrouve encore d’autres marques qui se lancent dans ce combat du quotidien, une preuve que les mentalités changent même dans ce monde où l’extravagance est la clé.

D’autres marques nouvelles sur le marché on fait leur apparition, dans cette catégorie, il y a notamment Awake, une montre 100% française. Les boîtiers sont en acier recyclé à partir de maille de filet de pêche, le mouvement fonctionne à l’énergie solaire, le bracelet est en plastique recyclé et la boite en carton recyclé lui aussi. Notre président a d’ailleurs été plusieurs fois aperçu avec une montre Awake au poignet.

La marque Triwa et son modèle Humanium à aussi frappé fort. L’humanium est un terme crée pour définir ce métal conçu à base d’arme fondu et recyclé, comme pour faire bouclier à toutes les violences dont elles ont été la cause. Plus qu’un symbole, cette montre a aussi été lancée pour que 15 % des bénéfices totaux de la vente de ces montres soient reversés aux familles des victimes de violences par armes.

La marque Hublot, connue pour ses montres extravagantes, a sorti la Big Bang Unico Sorai. Le but, financer et aider la ligue de protection Sorai à lutter contre le braconnage des rhinocéros. Le Covid 19 ayant fait fuir les touristes, les braconniers ont pu prendre leurs aises et continuer leurs activités malveillantes. C’est pour cela que Hublot s’est engagé. Une grande partie des fonds récoltés par les ventes sera directement reversée à Care for Wild pour le sauvetage et la réhabilitation des bébés rhinocéros orphelins. En achetant le garde-temps, 100 personnes s’impliqueront ainsi dans cette initiative entreprise par Hublot.

La dernière marque que j’ai décidé de citer est L.U. CHOPARD, depuis 2018, ils ont décidé de n’utiliser plus que de l’or dit « éthique ». C’est-à-dire que cet or vient d’exploitation contrôlées et artisanales, le but est de contrer les exploitations d’enfants, améliorer les conditions des travailleurs et améliorer la traçabilité de l’or produit. Le tout en respectant un peu plus la faune et la flore existant sur les lieux d’exploitations. Ils envisagent pour la suite d’utiliser également de l’or recyclé, à l’aide de nouveaux procédés expérimentaux.

Voilà beaucoup de marques engagées contre les problèmes écologiques et sociaux du monde, on peut quand même se demander si ce n’est pas que bullshit, greenwaching ou arguments commerciaux, ou s’il y a derrière de réelles actions ?


Merci de m’avoir lu Marc GERTHOFFER DNMADe24 HO

C’est pratique mais est-ce vraiment utile ?

Aujourd’hui, l’automobile en général est avant tout un moyen de transport qui fait tout pour être aseptisé et confortable.
 Il y a un demi-siècle encore, l’objectif des constructeurs ou des mécaniciens amateurs étaient de faire rugir des moteurs thermiques à tout-va, avec comme seule préoccupation d’avoir une sonorité agréable à l’oreille.

Aujourd’hui, la préoccupation a bien changé puisque la tendance est plutôt de rechercher de nouvelles énergies motrices ayant un impact le plus minime sur l’environnement. L’âme de l’automobile est en train de laisser sa place à la modernité, quitte à ce que nos dirigeants utilisent des termes ou des moyens importants pour convertir les populations.
Ce monde de l’automobile n’a jamais autant été démocratisé qu’aujourd’hui grâce aux réseaux sociaux et Internet.
Nombreuses sont les personnes qui s’engagent sur ces nouvelles plateformes et notamment les artistes qui eux s’en servent en plus des galeries d’art et des expositions pour impacter notamment les nouvelles générations. Je pourrais citer Erwin Würm qui avec ses «fat car» rend l’automobile moche et inutilisable, ce qui supprime tout intérêt d’en posséder une, ou encore Humberto Diaz qui montre que l’automobile est source de sa propre destruction avec certaines de ses œuvres.

Mais l’artiste auquel je vais m’intéresser, c’est Ichwan Noor. Cet artiste indonésien s’est tout simplement attaqué à un monument de la culture automobile, la Volkswagen Beetle, et il l’a en 2013, transformée en une sculpture de forme sphérique de 1m80 de diamètre. La folie de cette œuvre, c’est qu’il a su garder tous les éléments qui rendent la Beetle identifiable au premier regard, et les a dénaturés pour que l’ensemble ne ressemble plus du tout à une voiture.

Outre la modernisation de la sculpture, il a détaché la fonction de base de l’objet pour lui retirer toute autre utilité autre que le visuel et a donc rendu cet objet «inutile». C’est une manière originale de dénoncer le fait que l’on utilise un gros objet, difficile à fabriquer, coûteux à entretenir et à faire fonctionner, polluant pour qu’au final ça n’ait qu’une seule utilité (certes bien pratique) mais unique. Ne serait-ce pas égoïste de mettre tous ces moyens en œuvre et d’avoir tellement de répercussions juste pour se faciliter la vie ? C’est une des premières idées qu’il évoque par son travail. Un second point est le fait qu’une fois sa fonction première retirée, on se retrouve avec un objet, sans vraie utilité, qui est lui aussi coûteux en énergie et impactant pour l’environnement si l’on veut le recycler ou le remettre en fonction.  Est-ce que le bénéfice est-il vraiment existant?
Ichwan Noor n’a ni été le premier à dénoncer l’automobile, et ne sera pas non plus le dernier, alors qu’aujourd’hui, on nous présente de nouveaux moyens énergétiques ayant eux aussi leurs failles et leurs avantages.

Merci de votre lecture, qui je l’espère, vous aura intéressé.

Marc G. – DNMADe1 HO – Avril 2022

Et si on faisait un petit saut dans le passé ?

Le vintage, c’est quoi ? Pourquoi est-ce que depuis quelques années maintenant ce phénomène est à la mode et ne cesse de prendre de l’importance ? Et au niveau de l’horlogerie ça donne quoi ? On va tenter d’éclaircir tout ça…

Alors pour commencer, le mot vintage tire son origine du mot vin, ça aurait pu avoir un lien avec son succès, mais non. Le mot est d’origine anglaise et décrivait un vin assez unique et rare.
Le mot sera ensuite associé aux objets d’exception, quel que soit le domaine.
C’est seulement à partir des années 80 que le sens du mot change pour s’associer au monde rétro d’abord dans la mode puis ensuite dans tous les domaines.
Et alors pourquoi ça plaît ? Peut-être parce que c’est sympa d’avoir un style associé au vin, mais ça peu de monde le sait.

Personnellement, je pensais que ce mouvement se basait uniquement sur une notion de nostalgie. On pourrait parler de nostalgie pour les personnes qui ont connu les 70’s, mais pourquoi les jeunes générations sont elles aussi à fond dans ce style ? Est-ce qu’une sorte d’engouement lié aux récits de nos parents en serait la source ?

 Certains spécialistes ont étudié le sujet et ont ressorti une autre idée.
Aujourd’hui, les créateurs et designers ne cessent d’imaginer des objets et tenues tous plus excentriques et bizarres les uns que les autres. Parmi ces styles qui peuvent être étranges, il est peut-être rassurant de s’habiller avec quelque chose qui a déjà fait ses preuves au cours des années (Ex : les converses, la sacoche banane). Ce sentiment rassurant de déjà vu lié à la nostalgie suffit à alimenter l’engouement pour le vintage.
Rajouter à ça l’influence de nos parents
et hop, c’est réglé.

Et dans le monde horloger, ça donne quoi ? Les années 70 ont marqué les codes esthétiques en mettant un peu de côté la montre de petit diamètre avec un visuel simple et chic pour mettre en avant l’aspect sportif, les couleurs vives, les formes travaillées. Les passionnés de rallye trouvaient leur bonheur avec des montres aux détails vifs, des formes sportives (Tag Heuer Monaco, Lip Rally).
Il y a également les fans d’aéronautique qui suite aux premiers pas de l’homme sur la lune vont se ruer sur les Oméga Speedmaster parce que c’est la classe d’avoir une montre qui peut aller sur la lune, même si c’est inutile au commun des mortels.
Les montres digitales et quartz commencent elle aussi à se faire leur place avec leur aspect futuriste (Seiko, Casio, Citizen).
La couleur devient un élément clé de la montre. Cartier, Rolex ou encore Piaget l’ont bien compris et ont créé des séries de montres avec des cadrans en pierre (lapis-lazuli, jade, malachite, opale, cornaline) pour changer de la montre discrète et simple.
Pour résumer, les montres des années 70 et après se reconnaissent assez facilement grâce aux divers éléments très caractéristiques.
Alors si on en revient au vintage, c’est presque ironique, car c’est dans cette période qu’il y a eu le plus de montres atypiques.
Aujourd’hui, la majorité des montres se veulent sobres et classes, mais une poignée d’irréductibles passionnés restent attirés par cette mode, c’est pourquoi certaines marques lancent régulièrement des rééditions de modèles cultes (Tag Heuer Monaco, Omega Speedmaster, Yema led) ou simplement en réutilisant des éléments clé (ancien logo, forme et couleur atypique).

Et pourquoi ça marche autant ?
En plus des premiers éléments qui concernent le vintage en général, l’horlogerie a un point fort en plus. Les montres étant souvent onéreuses, il n’était pas possible pour des ados ou jeunes adultes de se payer les montres qui étaient portées à l’époque par des célébrités ou stars diverses car trop onéreux et pas forcément accessible (et oui avoir la montre de James Bond ou Marty Mcfly, c’est aussi la classe, mais ça se mérite). Sauf qu’aujourd’hui ces mêmes gens ont bien avancé en âge et ont plus de moyens, ce qui leur permet d’assouvir leurs désirs de jeunesse.

Alors convaincu, la véritable question maintenant, c’est : est-ce que nous aussi nous serons nostalgiques de notre jeunesse d’ici une quarantaine d’années ?

Merci de m’avoir lu

Marc G. -DNMADe1-Février 2022

 

Les NFT à la sauce des artistes !

Chaque année se déroule l’exposition d’art moderne Art Basel qui prend place à Bâle, Miami ou encore Hong Kong. Après l’édition 2020 qui n’a pas pu avoir lieu suite à la pandémie de COVID 19, l’exposition a su générer un intéressement important auprès d’une communauté d’investisseurs digitaux de plus en plus grandissantes en intégrant des expositions ciblées sur les NFT.

NFT (Non-Fongible Tokens) veut dire jeton non-fongible en français. Un objet non-fongible est un objet unique qui n’est pas interchangeable. Par exemple, l’argent est fongible, on peut échanger des dollars ou euros, mais une œuvre d’art est non fongible, car unique. Pour faire simple un
NFT désigne un fichier numérique (Photo, vidéo, œuvre, …) auquel un certificat d’authenticité
numérique a été attaché.

Les visiteurs ont pu se plonger dans le monde réservé de l’art cryptographique et créer leur propre NFT. L’artiste allemand Mario Klingemann, alias Quasimondo, a généré des portraits IA de visiteurs à l’aide d’outils cryptographiques pour qu’ils puissent ensuite les transformer et utiliser sous forme de NFT personnel
Une série de conférences toutes plus immersives les unes que les autres ont permis de promouvoir le travail de nombreux artistes génératifs (artiste qui crée l’algorithme cryptographique pour la NFT) et de montrer que les limites de l’art numérique sont constamment bousculées par Internet.

Dans la plupart des cas, le processus qui intervient dans la création de NFT appelé extraction sur un réseau de chaînes de blocs est très gourmand en énergie et produit des quantités très importantes de gaz à effet de serre.

Durant l’exposition, les artistes mis en avant utilisaient exclusivement un réseau beaucoup moins impactant en énergie et rejets, c’est une manière de mettre en avant des crypto-artistes préoccupés par le climat.

Un des buts de l’exposition était de montrer que la collaboration artistique entre l’homme et la machine n’a jamais été aussi présente qu’aujourd’hui.

Marc GERTHOFFER – 1DNMADE Ho – Décembre 2021

Concilier Art et Pornographie ?

Durant l’été, un géant de l’industrie pornographique a bousculé le milieu de l’art. Un nouveau genre a pris place entre les catégories plus ou moins explicites que propose le géant PORNHUB, elle s’intitule « Classic nudes » et contient de courtes vidéos durant lesquelles des acteurs de X reproduisent de manière très réaliste de célèbres tableaux.
Selon la plateforme internet, l’objectif est de dépoussiérer l’image très ennuyante et vieille que portent l’art et les musées.
Les raisons de cette petite folie ? « Parce que le porno n’est peut-être pas considéré comme de l’art, mais certains arts peuvent certainement être considérés comme du porno ».

Dans une vidéo de présentation assurée par l’ancienne star italienne Cicciolina, le site pornographique a expliqué vouloir rajeunir l’image des musées « ennuyeux, étouffants ou ternes » en dévoilant leur «  collection porno inestimable« .
Pornhub revient ainsi sur les plus grands chefs-d’œuvre de la peinture, de la légendaire Vénus de Botticelli (1485) à l’Homme nu couché de Degas (1856) en passant par l’Adam et Eve de Jan Mabuse (1530) à la divine Vénus d’Urbin selon Le Titien (1538) jusqu’à la scandaleuse Maja Nue de Francisco de Goya (1800).

C’est selon eux une autre façon de découvrir « en action » ces monuments de l’histoire de l’art, exposés dans les plus beaux musées du monde.

Cependant, les établissements concernés :
le Louvre/ le Musée d’Orsay/ le MET de New York/ le Prado à Madrid/ les Offices à Florence/ la National Gallery de Londres n’ont pas vraiment apprécié l’initiative.
Le musée des Offices a ainsi porté plainte contre le site d’hébergement, provoquant la suspension temporaire de la vidéo mettant en scène une Vénus d’Urbin plus vraie que nature…

C’est maintenant sur la plateforme Onlyfans que l’art s’invite, plateforme payante connue pour ses contenus sexuellement explicites.

Il ne faudra donc désormais pas s’étonner si vous apercevez au milieu des photos de femme plus ou moins dénudée, une généreuse Vénus du paléolithique, un nu signé Egon Schiele ou les silhouettes des modèles de Modigliani.

L’office du tourisme de Vienne a décidé de publier sur cette plateforme à la suite de multiples censures ayant eu lieu sur leurs différentes pages de réseaux sociaux.
Après avoir créé une polémique et l’amusement de nombreux internautes, le directeur de l’office du tourisme s’est toutefois voulu rassurant. « Il ne s’agit pas de dégrader les arts, bien au contraire… Nous voulons lancer une discussion sur la censure ».

 

Une initiative osée adressée aux leaders des réseaux que représentent Facebook, Instagram et Tik Tok qui n’ont pas encore réagi publiquement à la chose.

Marc G. – DNMADe1HO – Oct 21