Prendre goût à la lecture… voici la recette !

Chers bibliophobes, la lecture vous a toujours terrifiée, ennuyée ? Vous ne comprenez rien à ce que vous lisez ? Vous avez la boule au ventre quand votre livre fait plus de 10 pages et qu’il n’y a pas d’illustrations, ou alors on vous a dégouté avec des lectures scolaires obligatoires qui vous paraissaient pénibles à mourir ?

Je m’adresse ici à vous, seriez-vous prêt à tenter une expérience pour retrouver le goût de lire ?

J’ai moi-même connu cela jusqu’au jour où j’ai découvert les livres de Rick Riordan !

Mais … qui c’est celui-là me direz-vous ?

Rick Riordan est un écrivain américain, âgé de 59 ans.

D’abord professeur d’anglais et d’histoire, il a quitté l’enseignement pour se consacrer à l’écriture. Il est l’un des auteurs de livres jeunesse les plus lus et reconnus.

Sa préoccupation première est de donner le goût de la lecture et des notions d’histoire aux jeunes.

Mais… quelle est sa recette?

Tout d’abord, sachez que je vous parle d’expérience car c’est ce monsieur qui a fait naître en moi une véritable passion pour la lecture !

Revenons à la recette à la Riordan: Tout d’abord, remettez au gout du jour la mythologie, ajoutez-y une pointe d’humour, une petite dose de fantastique, le tout saupoudré de mystère et enrobé de personnages modernes et passionnants… et voilà !

Ainsi est né un univers où toutes les mythologies coexistent peuplées de demi-dieux menant des quêtes pour la survie de l’humanité. Cette grande aventure débutera avec la série de livres « Percy Jackson ».

Mais que se cache-t-il véritablement derrière cette aventure ?

En premier lieu Haley, le fils de Rick Riordan, diagnostiqué dyslexique / TDAH qui éprouvait des difficultés pour la lecture. Il demandait à son père de lui raconter des histoires sur les dieux et les héros grecs tous les soirs. Une fois ce voyage mythologique terminé, son fils déçu que cela s’achève, demande à son père d’inventer quelque chose de nouveau avec les mêmes personnages.

C’est ainsi que Riordan eut l’idée de créer le personnage de Percy Jackson. Après avoir écouté son père lui raconter les aventures de ce nouvel héro des temps modernes, plongé dans l’univers de la mythologie durant trois nuits, Haley suggère à son père de l’écrire sous forme de livre. Il pourra ainsi allier ses deux passions, l’écriture et la mythologie.

Le personnage de Percy Jackson est fortement inspiré de son fils car il présente les mêmes troubles que lui, à la différence que dans cette fiction ses difficultés sont le signe qu’il est un demi-dieu. A travers le héros de Percy Jackson qui présente les mêmes caractéristiques que son fils, Rick Riordan veut faire comprendre à ses lecteurs que les enfants qui ont des particularités ne doivent pas prendre cela comme une mauvaise chose et qu’au contraire parfois c’est la marque d’être très talentueux. Pour lui, les dyslexiques / TDAH sont des penseurs créatifs.

Dans un second temps, ayant constaté le succès des cours sur la mythologie auprès de ses élèves, il met en place une collaboration avec eux et leur demande des conseils pour améliorer son histoire et ses personnages.  D’ailleurs certains d’entre eux porteront leurs prénoms.

Depuis tout à l’heure je vous parle de livres, de livres et de livres … mais de quels livres?

De best-sellers traduits dans près de 40 pays dans lesquels Rick Riordan décrit des univers fantastiques où coexistent les mythologies grecque, romaine, égyptienne mais aussi nordique, dans lesquels on retrouve des dieux, des monstres, des demi-dieux mais surtout des épopées légendaires.

          5 tomes             5 tomes                   5 tomes                  3 tomes                   3 tomes

« Mon objectif est d’inciter les enfants à en apprendre davantage sur la mythologie »

Rick Riordan a compris que les jeunes lecteurs aiment particulièrement fuir la réalité et se glisser dans des mondes fantastiques. Il pense qu’il est plus facile de lire sur des gens qui font des choses incroyables comme lancer des sorts et chevaucher des dragons que sur des gens qui font des choses banales comme aller à l’école. Les jeunes connaissent déjà cette vie. Donc c’est bien de faire semblant d’être quelqu’un d’autre de temps en temps.

Rick Riordan se défend de mettre consciemment des messages dans ses livres. Il dit que son travail consiste à raconter de bonnes histoires et non pas à prêcher. Malgré tout, ses livres, soulèvent de nombreuses problématiques telles que l’écologie, l’homosexualité, les différences, le harcèlement, etc.

Le fait que les deux premiers tomes de la saga aient été adaptés au cinéma incite de nombreux jeunes à lire la suite en livre comme ce fut mon cas.

« J’espère que ça donnera envie aux enfants de lire, c’est le plus important ! »

Pour ma part, je pense qu’en France, si un jeune n’aime pas lire c’est en grande partie à cause de l’éducation nationale qui ne vit pas avec son temps. Au collège, on nous demande de lire des livres de grands auteurs français sans avoir la maturité nécessaire pour pouvoir les apprécier. Il suffirait de remplacer ces livres par des histoires plus captivantes comme celles de Rick Riordan, dans lesquels les jeunes peuvent s’évader de leur quotidien pompeux et ainsi entretenir leur imagination et peut-être développer une passion… LA LECTURE !

Alors… Prêt pour l’aventure ?

Teddy Mougin – DNMADE JO1 – avril 2023

Un avenir merdique ? Très peu pour nous !  

Amateurs de dystopie, fin du monde et de chaos, cet article risque fortement de vous contrarier. Je m’adresse ici à tous ceux qui n’osent plus allumer la télé, ouvrir un magazine ou écouter la radio de peur qu’on leur dresse une fois de plus un bilan alarmant de l’avenir où on ne parle plus que de réchauffement climatique, montée des eaux et catastrophes écologiques, laissez-moi vous donner un peu d’espoir en vous faisant découvrir le travail de Vincent Callebaut.

Il affirme vouloir transformer :

« les villes en écosystèmes, les quartiers en forêts et les édifices en arbres »

Mais qui est cet homme ?

Vincent Callebaut est un architecte Belge installé à Paris. Agé de 45 ans, il est un visionnaire mêlant écologie et science-fiction dans ses créations végétalisées auto-suffisantes et futuristes. Sa préoccupation première est de créer une architecture humaine réalisée avec des matières biosourcées qui s’inscriraient dans des conceptions durables.

Certains diront de lui qu’il est utopiste et qu’il vit sur petit nuage mais moi je trouve que c’est un génie !

Et pourquoi donc me direz-vous ?

C’est simple, laissez-moi vous expliquer ! Sa préoccupation première est d’inventer de nouveaux modes de vie éco-responsables et d’intégrer la nature dans nos villes. D’après lui, jusqu’à aujourd’hui, la raison première de l’architecture était de protéger l’homme contre la nature, mais à présent, la ville contemporaine s’efforce de réconcilier l’être humain et ses écosystèmes naturels. Le jardin n’est plus juxtaposé au bâtiment ; c’est le bâtiment ! L’architecture devient cultivable, comestible et durable.

Comme vous pouvez le voir tout est pensé dans les moindres détails. En plus d’être une habitation, son architecture est pensée pour protéger et nourrir les humains tout en sauvant la planète.

« Aussi extravagantes et futuristes qu’elles puissent paraître, le cœur de toutes mes créations est une tentative de répondre à la menace réelle que les villes représentent pour l’humanité et notre équilibre écologique »

Avec la collaboration de scientifiques et d’ingénieurs, Vincent Callebaut croise les savoir-faire pour sortir le monde de la crise écologique et ré-enchante la ville qui accueillera, dans plus de 30 ans, 70% de la population mondiale. Ses bâtiments à énergie positive sont capables de produire de l’énergie jusqu’à 300%. Cela fait donc 200 % de plus que nécessaire que l’on peut redistribuer ailleurs. Et si les coûts de construction sont supérieurs de 20 à 30 % par rapport à des bâtiments traditionnels, cette majoration sera vite récupérée. Ses créations répondent au défi de transition écologique par la création de nouveaux modes de vie en ville.

Pour moi, ses projets les plus visionnaires sont :

Dragonfly, une ferme éco concept métabolique pour l’agriculture urbaine à New York.

La ville amphibie autosuffisante appelée Lilypad, une écopole flottante pour les réfugiés climatiques, une solution à long terme à la montée des eaux.

Callebaut a repris l’idée de la ville vivante. Il invente des cités qui nourrissent seules leurs populations, éliminent leurs déchets et purifient l’air et l’eau qu’elles consomment. Leurs bâtiments ont la capacité de produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment.

Mais où est-il allé chercher de telles formes ?

Comme vous pouvez le constater dans les images ci-dessus, passionné de nature et de science-fiction depuis son plus jeune âge, Vincent Callebaut utilise constamment les concepts écologique, organique, bionique et biomorphique dans ses architectures.

Alors… rassurés ?

De mon côté, j’aime à croire que la catastrophe environnementale n’est pas une fatalité, que des esprits brillants comme celui de Vincent Callebaut sauront nous réapprendre à rêver et nous sortir de cette situation qui finalement n’est peut-être pas si désespérée qu’elle n’y paraît.

Marre des pessimistes ! En avant pour un avenir meilleur !

Teddy Mougin – DNMADE JO1 – février 2023

Le Tattoo, une forme d’art à part entière

Un tatouage est un dessin décoratif et/ou symbolique permanent effectué sur la peau. Auparavant, il était le plus souvent effectué avec de l’encre de chine ou des encres à base de charbon ou de suif. De nos jours il s’agit plus d’encres contenant des pigments industriels. Il existe différentes couleurs et même une encre transparente qui ne réagit qu’à la lumière noire : ce type de tatouage est appelé tatouage « UV » ou « Blacklight ». Le tatouage est considéré comme un type de modification corporelle permanente. La technique du tatouage consiste à injecter l’encre sous la peau à l’aide d’aiguilles ou d’objets pointus. L’encre est déposée sous la peau entre le derme et l’épiderme. Le tatouage est pratiqué depuis des milliers d’années dans le monde entier. Il peut être réalisé pour des raisons symboliques, religieuses ou esthétiques. Dans plusieurs civilisations, il est même considéré comme un rite de passage à cause de la douleur endurée lors de la réalisation du motif. C’était aussi un mode de marquage utilisé pour l’identification des esclaves, des prisonniers ou des animaux domestiques.

Un petit peu d’histoire :

Les traces les plus anciennes de tatouages ont été découvertes en 1991 en Italie sur un explorateur congelé surnommé « Ötzi », âgé de 5300 ans environ. Après Ötzi, les plus anciens tatouages sont attribués aux civilisations égyptiennes. Lorsque les égyptiens étendent leur empire, la fièvre du tatouage s’empare du reste du monde. Dans les sociétés « primitives », le tatouage avait pour fonction essentielle de marquer les tâches de chacun des individus d’un groupe, accompagnant généralement chez les hommes, les rites d’initiation et l’accession au statut d’adulte. C’est en Polynésie (îles Marquises et Nouvelle-Zélande), que le tatouage atteint ses développement les plus sophistiqués, il peut recouvrir entièrement corps et visage. Ce fût une pratique courante dans de nombreux pays ainsi qu’à travers toute la Grèce Antique. A l’origine, ces marques sur la peau étaient des signes d’appartenance à un groupe : tribal, religieux, de pirates, d’anciens prisonniers ou de légionnaires. Mais c’était aussi une manière de marquer de manière indélébile certaines catégories de gens comme les esclaves ou les prisonniers. Interdit par diverses religions occidentales, il disparut en Europe, à l’exception de certaines inscriptions propres à quelques corporations d’artisans du Moyen Age. Il ne réapparut alors qu’au XVIIIème siècle par l’intermédiaire des explorateurs des îles du Pacifique. Dans les années 1970, puis plus particulièrement dans les années 1990, un véritable engouement pour le tatouage est né. De nombreuses personnalités de la musique, du sport et des médias se font tatouer de plus en plus ouvertement, ce qui se voit. La majorité des artistes de musique rock, heavy metal, hip-hop ou encore R’n’B portent des tatouages. De plus, l’effet de mode a tendance à se mondialiser et de nombreux jeunes changent les vieilles idées, ce qui fait que de plus en plus de personnes se font tatouer ou acceptent mieux le tatouage. Il n’est plus alors une manière d’afficher son appartenance à un groupe, à une tribu ou à un quartier.

Styles de tatouages les plus courants :

Tatouage old school :  ou « traditionnel » : les motifs sont exécutés selon les principes traditionnels occidentaux. Il est réalisé avec des contours épais, de fortes ombres noires et utilise des couleurs primaires vives. Les dessins sont souvent d’inspiration rock ‘n’ roll et reprennent des thèmes des années 1950 et 60. Des dessins de pin-up, de rose, de tigre, de cartes à jouer, d’hirondelles et de portraits ou encore des symboles militaires ou maritimes sont des exemples très répandus de ce style de tatouage

Tatouage new school : le style new school est une version modernisée du style old school. Les motifs sont toujours très colorés mais contiennent plus de dégradés, et sont d’inspiration plus moderne. Les lignes sont larges et marquées, et on y retrouve une inspiration proche de la bande-dessinées, des comics ou du manga.

Tatouage biomécanique : le tatouage de style biomécanique incorpore des composants mécaniques, organiques et biologiques. Il peut être réalisé de manière à donner l’impression que le motif se trouve sous la peau ou la déchire. C’est un style de tatouage largement présent dans la communauté cyberpunk et s’inspire largement de l’univers de la science-fiction

Tatouage tribal : Ce style est composé de motifs épais, sans ombrage et de couleur noire, parfois reproduit en séquences pour créer une frise. Il tire son origine des anciens motifs de  tatouages des îles du Pacifique. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est réalisé en noir: les ethnies en question ayant la peau foncée, l’encre noire assure une meilleure visibilité du tatouage, mais se maintient aussi beaucoup mieux sur la peau que les encres colorées. Les dessins sont inspirés de l’art indigène et sont souvent abstrait, mais cela n’est pas toujours le cas, car les tatoueurs occidentaux ont modifié les motifs originaux.

Tatouage chicano : Ce style est né dans les années 1950 dans les prisons californiennes pour célébrer l’appartenance à la communauté latino de ceux qui les portaient.                                                                   De nombreuses références religieuses sont quasi omniprésentes :                                              – La Vierge Marie qui pleure (grande tristesse résultant d’un évènement, perte d’un être cher…)                                                                         – Jésus, anges, mains en position de prière                                                      – Santa Muerte, les « sugar skulls », ces crânes maquillés et joliment décorés qui expriment la joie (en référence à la fête mexicaine des morts « El dia de los muertos », pendant cette fête, les mexicains chantent et dansent dans les cimetières pour rendre hommage à leurs morts, les femmes se maquillent aux couleurs lumineuses représentant des crânes, et symboliquement la mort)

Tatouage gothique :  les motifs de style gothique sont d’inspiration gothique, macabre ou gore, ils sont très souvent réalisés en noir et dégradés de gris. On y retrouve beaucoup de représentations de monstres ou de créatures fantastiques, des démons, des crânes ou la faucheuse.

Tatouage asiatique : recouvre souvent le corps entier. Ce style incorpore généralement des motifs et silhouettes complexes empruntés à la mythologie orientale: fleurs symboliques, poissons ayant aussi une signification allégorique, imagerie de dragons, vagues et eau à l’arrière-plan. Les dessins sont souvent représentés dans un style qui suit les règles de l’art traditionnel japonais. On parle aussi de style japonais.

Tatouage abstrait: le tatouage abstrait n’est pas un style à proprement parler, il s’agit de motifs abstraits pouvant être réalisés dans n’importe quels styles. Par exemple de nombreux tatouages tribaux ou polynésiens sont des motifs abstraits.

Tatouage celtique: ce style fait référence à l’art celtique. Les formes constitutives de ce style sont les entrelacs, nœuds, tresses et croix celtiques, ainsi que d’autres éléments d’art traditionnel comme les créatures mythologiques. Il est généralement réalisé à l’encre noire.

Tatouage réaliste: le style réaliste consiste à exécuter des motifs de la manière la plus réaliste qui soit, les plus réussis donnent même l’impression de voir de véritables photos. Les tatouages réalistes les plus courants sont les portraits.

Tatouage lettrage: le tatouage lettrage consiste à se faire tatouer une phrase, un mot, une lettre. Il est très apprécié et populaire car il peut notamment représenter une citation, une histoire propre à chacun, rendre hommage à un être cher. Il peut être discret ou voyant, et être placé à n’importe quel endroit du corps. De plus, la diversité des polices de caractère est très grande, ce qui en fait un style très riche.

Teddy Mougin – DNMADE JO1 – oct 2022