Le plus grand musée à ciel ouvert du monde !

Avez-vous été marqué par de très vieux souvenirs qui vous paraissent à la fois clairs et flous ? Des souvenirs que vous ne pouvez resituer dans le temps ? Des souvenirs que vous ne savez placer entre rêve et réalité ?

Moi j’en ai un qui m’a fortement marqué. Je me souviens avoir été en vacances au bord de la mer avec mes grand-parents. Là-bas se trouvaient un énorme bateau échoué sur la plage, des sculptures étranges aux couleurs intenses et des totems qui, selon moi, pouvaient atteindre le ciel.

J’avais à peine 3 ans et c’était au Barcarès, une ville située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.

J’ai découvert récemment que ce bateau échoué sur la plage, avait été placé en ce lieu afin de valoriser cet immense lido désertique entre la Méditerranée et l’étang de salses (je vous avoue que lorsque j’ai appris ça j’étais un peu déçue, je m’attendais à une histoire extraordinaire débordante d’aventure vis-à-vis de ce bateau…). Cependant il reste encore à comprendre ce qu’étaient ces sculptures étranges aux couleurs intenses et ses totems extraordinairement grands (selon mon souvenir).

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Le long de la plage du Bararès se trouve le plus grand musée à ciel ouvert du monde, surnommé « L’allée des arts » ou encore  » Le musée des Sables ». Celui-ci a vu le jour au début de l’été 1969, grâce à une quarantaine de jeunes artistes internationaux, qui avaient été sollicités pour participer à une aventure exceptionnelle : créer le premier musée d’art public à ciel ouvert en France !

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Cette « Allée des arts » est la plus vaste sélection au monde de sculptures monumentales contemporaines (de 3 à 20 mètres de hauteur) réalisées par des artistes dont certains sont devenus prestigieux aujourd’hui. Comme par exemple Sergio De Camargo, Ivan Avoscan, Peter Klasen, Gina Pane etc.

Si vous désirez consulter plus d’images du  » Musée des Sables » cliquer ici.

Si vous désirez voir où se trouve exactement ce lieu cliquer ici.

Article écrit par Domitille Pajot  élève de DNMADE 2 BIJ 2019-20).

ArtBraquadabrant

        Vous êtes-vous déjà demandé ce que serait le monde si l’art n’existait pas ? Quelque chose de terne et sans vie pour certains ? Un bonheur pour les autres, eux qui n’aiment pas réfléchir à la vie ? On pourrait parler de « non-art », si bien que l’art  lui-même s’autodétruirait…

        Je vais parler de Tinguely, ce fou de mécanique complètement déjanté, pour qui la seule limite (et encore) est son imagination débordante. C’est lorsque je me suis rendue à Bâle, au musée Tinguely que j’ai pu découvrir et apprécier un nouveau type d’art. N’ayant jusqu’alors ressentie que de banales impressions face à une œuvre, je me suis retrouvée presque hypnotisée ou mal à l’aise face à certaines pièces du musée. En effet, voir un nain la tête en bas, des vêtements déchiquetés, le bruit du métal rouillé, c’est très impressionnant et encore plus lorsque les œuvres prennent vie ! Un sentiment d’impuissance et de peur m’ont envahie et c’est pourquoi je pense que je ne retournerai pas dans ce musée de si tôt !

Une philosophie différente :

       Comme le disait Picasso : « Tout acte de création est d’abord un acte de destruction », chose faite simplement par notre cher Jean Tinguely qui, alors qu’une vente aux enchères concernant un tableau de Banksy : Girl with ballon bat son plein, n’a pas trouvé meilleure idée que de cacher dans le tableau lui-même une déchiqueteuse à papier. Réduisant la moitié du tableau en lambeaux. Ou encore avec Hommage à New York, une machine-œuvre qui n’a fonctionné qu’une seule et unique foi, et pour cause, elle s’est autodétruite (pour montrer le coté éphémère de la vie ?)
Bref un drôle d’artiste, un drôle de musée. Si vous le voulez, allez-y je ne vous retiens pas. Mais soyez prêt à être destabilisé. 

PS : Les bouchons d’oreilles n’ont jamais tué personne.

Eve Albanesi – DNMADe 1 Ho 2019-2020

Je vous laisserai imaginer un titre, parce que là… c’est du lourd !

Vous, oui vous ! Que pensez vous de la performance dans l’art, contemporain cela va de soi ! Sublimation absolue de la profonde détresse humaine ou du génie ? N’étant (heureusement) pas un habitué du Palais de Tokyo, je me permets tout de même ces quelques lignes (que je n’aurai pas écrites de mon plein gré, bien évidemment !) ne traduisant que la pensée étriquée et inintéressante d’un (enfin je l’espère) futur professionnel, cependant passionné par son métier.

Évidemment le choix de la performance mentionnée ici n’est pas anodine (lisez, vous verrez), donc, ce choix est arrêté sur cette  »œuvre » de  »l’artiste » Suisse Milo Moiré (son site : https://milomoire.com ). Née à Berne en 1983, elle se tourne vers des études de psychologie, s’intéresse au milieu de l’art puis travaille à Düsseldorf, notamment comme modèle pour son compagnon : le photographe Peter Palm.

Milo et sa conception de l’art avec  »Mirror Box », 2017

Ses  »œuvres » notoires peuvent être :

– The Split Brain (La bruja de nieve) (2013) : vidéo, filmée par le photographe Peter Palm où Milo Moiré danse et se déplace nue dans une rue enneigée à Düsseldorf.

– « How little abstraction can art tolerate? » (2015) : vidéo filmée au LWL-Museum für Kunst und Kultur de Münster pour clôturer l’exposition  »The Naked Life »
Milo Moiré marche nue au milieu des œuvres un bébé dans ses bras.

– Ou encore Le 8 janvier 2016, en signe de protestation contre les agressions sexuelles de la nuit de la Saint-Sylvestre, elle se poste nue devant la cathédrale de Cologne avec une pancarte sur laquelle on peut lire « Nous ne sommes pas du gibier, même lorsque nous sommes nues ».  (Source : Wikipedia, j’ai même pas la curiosité d’aller jeter un coup d’œil sur ses autres  »productions »…)

Maintenant que vous saisissez le… phénomène, voici pour moi sa  »réalisation » la plus… enfin la moins… bref :  »A Birth of a picture » ou  »PlopEgg ».  Impartialement (promis !), sans le moindre jugement (juré !) et avec bienveillance (peut-être pas jusque là…), laissez-moi vous conter ce… truc présenté à la foire  »Art Cologne » en 2014 !

La description et le principe de  »PlopEgg » pouvant se résumer à pondre des œufs préalablement insérés dans le canal adéquat de la performeuse (derrière un drap, quand même un peu de pudeur enfin!) remplis de peinture, je vous laisse admirer et imager par vous-même ce que cette chère Milo (dont les parents doivent être fiers en voyant cette réussite personnelle et professionnelle enviable) entend par  »lier peinture et performance », Leitmotiv du sans-blanc de sa démarche créative.

Mais passons au plus drôle : la justification du sens de cette soi-disant performance ! Selon Milo, la façon plus corporelle pour réaliser un  »tableau » serait de le mettre en lien avec sa création. La création (au sens organique du terme : pro-création) serait matérialisée le plus fidèlement par l’utérus fertile (que les taches de couleur semblent dessiner, avec un effort d’imagination incommensurable) ou par l’œuf (là pas besoin d’expliquer, enfin je crois), en liant tour ceci avec des thèmes bien d’actualité pour garantir le buzz, comme le féminisme en libérant   »une chaîne de pensées lâche sur la peur de la création, la force symbolique du casual et le pouvoir créatif de la féminité » (M. Moiré) : quelle belle tribune magistrale pour cette noble cause : Simone Veil ou Marguerite Yourcenar n’ont qu’à bien se tenir ! Et ce, notamment par la nudité ou la menstruation : magnifique réduction de la Femme non ?! Sinon, à part ça, bien entendu c’est le néant dans son expression la plus pure !

Selon moi, toutes ces analogies (vous l’avez ?) toutes aussi fumeuses qu’humiliantes pour l’ART et les VRAIS ARTISTES, ne sont uniquement destinées qu’à tenter de justifier un sérieux problème psychologique voire psychiatrique chez ce genre d’individu.  Par ailleurs, je l’invite chaleureusement (et non l’y oblige, ne soyons pas trop totalitaires!) à s’adresser au bon public afin que son  »art » puisse être apprécié à sa juste valeur : par des gens en camisole ou blouse blanche.

Ah, je me sens mieux, merci ! Bien que légèrement (légèrement) borné, je tenais quand même à remercier et souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année à tous mes lecteurs… au nombre maximum de 3.

Theo L. — DNMADe1 Ho – 2019-20

PS : je vous laisse le soin de choisir votre degré de lecture et d’interprétation…

Expérience immersive

Olafur Eliasson d’origine danoise est né le 5 février 1967 à Copenhague. Il passe son enfance en Islande, et en 1989 intègre l’Académie royale des beaux-arts du Danemark où il obtient son diplôme en 1995.

Cette même année, il s’installe dans un atelier de la RungestraBe à Berlin où il vit et travaille en même temps.
L’une de ses spécificités est l’intérêt qu’il porte à la lumière et joue avec ses effets, ses couleurs, en utilisant des formes géométriques et des déformations pour donner une dimension narrative.

Génie passionné par le mouvement et les perceptions sensorielles, il expose aujourd’hui partout dans le monde, de la Biennale de Venise à la Tate Modern en passant par le Château de Versailles mais aussi par Pékin ou Baltimore.

La notion de “recherche” est donc très présente dans ses œuvres, ou dans son processus créatif. Olafur Eliasson teste, questionne, expérimente. C’est la base de sa démarche artistique. Ses créations explorent la lumière, le mouvement, les formes, leurs effets sur l’environnement et le spectateur. Elles se caractérisent le plus souvent par leur côté immersif, plongeant le spectateur dans un univers de sensations différentes. Le but est de stimuler les sens physiques comme psychiques du visiteur.

Son oeuvre The Weather Project exposée à la Tate Modern en 2003, illustre précisément cette idée. Olafur Eliasson, à cette occasion, a recréé un soleil dans le grand hall du musée d’art moderne de Londres. Il s’agit d’un disque d’une quinzaine de mètres de diamètre, nimbé d’une lumière jaune-orangée provenant de multiples lampes éclairant sa surface.

L’immersion commence dès l’entrée dans l’immense hall avec son plafond recouvert de miroir sur toute sa surface. On semble immerger dans un temple du soleil, ou une brume légère et froide donne une certaine irréalité à l’ensemble, comme un coucher de soleil interminable. Un grand soleil, brisé en son cercle par les effets de juxtaposition des miroirs nous écrase de son immensité et baigne ainsi tout l’espace de cette lumière jaune-orangée.
La nature est parfaitement imitée dans cette installation artificielle. Le plafond, renvoie les “rayons” sur les visages des spectateurs qui n’hésitent pas à s’allonger sur le sol du musée pour profiter du spectacle.

Par ses œuvres et sa pensée, Olafur Eliasson est résolument écologiste, il dénonce une société qui souffre, égocentrique, oublieuse de ses besoins essentiels.

Ces quelques lignes d’Eliasson résument toute sa philosophie spirituelle et artistique (traduction approximative) :
« Notre société occidentale ne sait pas vers quoi tendre et s’angoisse de tout cet inconnu qui la cerne. Plus personne n’arrive à faire le lien entre une cause et un effet. Il manque une certaine spiritualité et une confiance en soi, deux qualités qui rayonnent à l’évidence dans cette histoire du corps dans l’art. L’art sous toutes ses formes est une ode à la vie ! Personnellement, j’essaie de ralentir, de respirer, de calmer le jeu pour éviter cette surchauffe. Se mettre au diapason de son corps, c’est donner un sens aux choses. Je me mettrai peut-être au yoga ! »

Je vous conseille donc de regarder l’épisode un de la saison deux de la série ‘’ABSTRACT l’art du design’’ sur Netflix, ou Olafur Eliasson nous explique sa démarche pour créer des espaces et expériences immersifs.

L’art contemporain c’est vraiment trop de la merde !

« Le cloaque est un organe en forme de canal, clos par le sphincter anal, présent chez les oiseaux, les reptiles, les amphibiens et certains mammifères. » Wikipedia

Cloaca est un tube digestif humain recréé artificiellement et qui n’a qu’une seule fonctionnalité, produire du caca.

Piero Manzoni l’a fait, Andres Serrano l’a fait, Paul McCathy l’a fait, Jacques Lizère l’a fait, Gérard Gaziorowski l’a fait… Cependant, nous allons nous intéresser à l’artiste belge Wim Delvoye et à sa machine à caca : Cloaca.

Ce n’est pas réellement une œuvre unique, il existe en tout et pour tout huit cloaca parmi lesquelles la Cloaca n°5 (référence directe au parfum emblématique de Chanel), la Cloaca Professionnal (plus complexe, pour des cacas de qualité supérieure), ou encore la Personal Cloaca qui est végétarienne.

La Cloaca originelle, achevée en 2000, fait quand à elle 12 mètres de long, 2,8 mètres de large et 2 mètres de haut. elle est composée de divers compartiments reliés par des tubes, boyaux etc, contenant tout un tas de sucs et acides très particuliers destinés au processus de digestion. En effet les aliments sont  »avalés » par une extrémité, digérés pendant 27 heures à température du corps avant de ressortir sous la forme d’un caca parfait.

Une fois sorti de la machine, le processus de l’œuvre n’est toujours pas fini ; Cacas sous vide, en bocaux, en canettes, en fiole ou même en stickers, tous seront vendus sous diverse formes, estampillés d’un logo semblable à ceux d’autres grandes marques comme Coca Cola, à un prix avoisinant les 1000 dollars.

Et pourtant, malgré son aspect terriblement technique et son approche très scientifique de la chose, Cloaca ne sert définitivement à rien. Inutilité farouchement défendue par son créateur, qui la voulait franchement inutile, encombrante, coutant très cher (environ 200 000 dollars à la réalisation), et rapportant beaucoup.

« J’ai d’abord eu l’idée de faire une machine nulle, seule, avant de concevoir une machine à faire du caca. »
« J’ai cherché un truc compliqué, difficile à faire, et cher, et qui ne mène à rien. »

Cette œuvre que l’on peut assimiler à Victimless Leather, une œuvre mettant en perspective la production de cuir à partir de co-culture de cellules de souris et d’humain, ou à Cesar et ses Compressions (les deux étant une machine fabriqué mécaniquement et donc fabriquant la ou les oeuvres à la place de l’artiste), pourrait se positionner entre le Pop Art et l’Art Contemporain (terme vaste puisque l’Art Contemporain est d’actualité depuis 1950).

Wim Delvoye est un artiste faisant pas mal parler de lui (surtout dernièrement pour ses cochons tatoués), et une figure emblématique de l’Art Contemporain, en particulier flamand.

Personnellement, j’aime énormément cette œuvre pour son approche très minutieuse et scientifique d’un sujet aussi  »banal » que le caca (Delvoye s’est entouré de scientifiques pour la réalisation de Cloaca), et pour l’amour que je porte aux démarches artistiques de l’artiste, quels que soient ses travaux.

Finale – 1989-1990

Betonneuse – 1990

Eddy et Christophe – 1995

Josephine Girard, DNMADe 1 bij 

ZOOM rétinien sur … l’illusion d’optique domptée par VASARELY

Victor Vasarely, aussi surnommé le maître du trompe oeil abstrait ou encore  le bourreau de la rétine, a l’art et la manière de tromper nos sens. 

Son art vibre à travers des damiers aux lignes droites et courbes, ainsi qu’au travers de troublantes variations kaléidoscopiques, ou des compositions mêlant formes géométriques et couleurs.

Les mots ne lui suffisant pas à s’exprimer, il va créer son propre langage, un réel « alphabet plastique ». 

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Orion MC, 1963

Il sélectionne des formes dites éternelles telles que le rond et le carré, symboles du ciel et du paradis terrestre et leurs dérivés, l’ellipse, le triangle, le losange. 

Pour ce qui est de la couleur, elle reprend la juxtaposition des couleurs de l’arc-en-ciel en valeurs clair/foncé.

Les couleurs sont définies par des codes lettres/chiffres, quand aux formes elles parlent d’elles mêmes.  Toute ces compositions formes/couleurs et fonds/formes, forment un dialecte très expressif qui vient troubler notre œil.

Il vient jouer avec des effets d’optiques qui sont des mises en garde sur les divergences et qui aussi trahissent la réalité d’un « monde incertain ».,

Face aux toiles, l’œil est frustré par des images visuelles à effets multiples imperceptibles au premier regard. 

Il laisse alors le spectateur dans une confusion, car le réflexe visuel est plus fort que la perception.

Victor Vasarely savait que l’œil était plus compétent qu’on ne l’eut cru, il était donc évident que celui ci pouvait se développer et faire plus de choses. Pour cela, il fallait mettre face à lui des toiles qui bougent, vibrent et ne restent jamais stables.

Vega 200, 1968. Oslop, 1988. Feny,1973. Tentez de distinguer les sphères et les L en position creux/volume.

C’est pour cela qu’il faut éduquer et sensibiliser nos yeux aux formes, objets, paysages, détails que nous percevons. Car en regardant d’une autre manière, d’un œil plus aiguisé, nous pouvons élargir notre perception et approfondir notre réflexion sur les composants du monde dans lequel nous vivons. 

En ouvrant les portes de l’art optique et de l’art cinématographique , Victor Vasarely a voulu décrire les incessantes métamorphoses du monde et les rendre accessibles à tous en insérant  son art dans la société grâce à l’architecture, la publicité …

Maintenant à vous de jouer et de vous laisser troubler d’illusions. 

Laurie Camelot. DN MADE BIJ 2eme année.

Bienvenue au 59 rue de Rivoli

Au 59 rue de Rivoli, il existe un univers parallèle, un univers artistique.

Depuis le 1er novembre 1999, que Gaspard Delanoë, Kalex et Bruno Dumont ont forcé l’entrée de ce bâtiment de style haussmannien autrefois abandonné, c’est devenu un célèbre repère d’artistes où ils viennent installer leurs ateliers.
Au départ squat, c’est devenu une occupation tout ce qu’il y a de plus légale grâce à Bertrand Delanoë. Ceci a également permis à d’autres bâtiments abandonnés d’être occupés par des collectifs d’artistes aux quatre coins de Paris.

Les artistes ajoutent un peu d’humour à leur passion avec des créations pleines d’imagination, clin d’œil à tous les messages qui passent dans leurs œuvres.

Aujourd’hui, des milliers de visiteurs viennent voir ce qu’est devenu ce lieu plein de couleurs, de styles et de touches artistiques différentes.

 

Marie Burzig – DNMADe 2 – 2019-2020