Incroyable mais vrai

Pour beaucoup de gens, la cuisine représente plus qu’une passion. Elle est une façon de retranscrire une histoire, de s’exprimer et de faire tressaillir les papilles dans un univers nous appartenant. ATTENTION ! Je ne vous parle pas seulement de goût, mais également d’esthétique!                                                                                                    

En effet, de nombreuses créations culinaires peuvent être comparées à des œuvres d‘art. Souhaiterez -vous manger un dessert recréant une scène miniature avec des figurines ? Cela vous semble peut-être inimaginable…. Laissez moi donc vous présenter les créations atypiques de Matteo Stucchi.

Et bbbooonnne apppéééttiiittt…….

Il est né le 3 avril 1993 (28 ans), en Italie. Matteo est une star d’Instagram et un chef pâtissier. S’amusant en construisant des mondes ludiques et savoureux en utilisant seulement des desserts. Des créations mêlant ingéniosité, mise en scène et gourmandise.

Cet artiste est incroyable car  il propose à ces convives une autre proposition de manger un dessert en sortant de l’ordinaire. Suscitant, éveillant nos divers sens tels : la vue, le toucher, l’odorat et le goût.

Mais également, en nous proposant une mise en scène telle : un spectacle dans lequel participe diverses figurines déguisées dont, nous spectateurs y participons en savourant du regard ce dernier.

Des figurines habillées nous faisant rester bouche bée et faisant beuger le cerveau. Et on se demande :  est-ce-que c’est vraiment comestible ? Et ouiii, cette atmosphère jonglant entre illusion, trompe œil et réel-irréel est vraiment comestible.

Les pâtisseries de cet individu prennent une autre tournure dans laquelle elles deviennent œuvre d’art relevant d’une préciosité telle qu’on hésite à les manger. Seulement de les contempler, les préserver en gardant cette alchimie et cette réciprocité de la patience, l’amour et l’imagination débordante, déjantée qu’a mis son chef pour les concevoir.

Comme dit monsieur Stucchi: «L’apparence d’un dessert est tout aussi importante que son goût ».

Nous pouvons conclure, qu’avec Matteo l’art culinaire porte bien son nom. Avec ces dressages très détaillés sortant de l’ordinaire en créant de merveilleuses scènes vivantes 3D , grâces a ces petites figurines. Déployant l’étendu de la virtuosité de son savoir-faire hors du commun. 

Bon allez, c’est tout pour aujourd’hui… je sais que votre ventre et surtout vos yeux se sont régalés.

XAVIR Raphaëlito – DNMADE23JO – Déc 21

Qui a dit que l’art n’était pas comestible ?!

L’art Culinaire

En effet l’art culinaire, aussi appelé Food Design, regroupe sous forme artistique, les principes appliqués à la cuisine. La présentation, le choix d’aliments particuliers ou bien la sélection de couverts stylisés font d’un plat une véritable œuvre d’art.

Cependant l’art culinaire ne se limite pas à une assiette bien présentée. Aujourd’hui, les chefs cuisiniers tentent de casser les codes en réinventant la cuisine avec des plats sophistiqués extraordinaires voire complètement loufoques.

Si comme moi vous appréciez manger des steaks frites devant les émissions de cuisines gastronomiques tel que Top chef vous avez pu prendre connaissance lors de l’épisode 3 de la saison 12 du chef doublement étoilé au guide Michelin Andoni Luis Aduriz qui propose des plats en trompe-l’œil assez particuliers.

Andoni le rebelle

Andoni Luis Aduriz est sans doute l’un des chefs de cuisine les plus influents de notre ère. Il a toujours misé sur l’évolution et l’interdisciplinarité dans la cuisine, et cela lui a permis de rompre les préceptes établis et de devenir un rebelle derrière les fourneaux.

En effet Andoni est un rebelle qui ne répond à aucun code classique, un artisan qui cherche sans cesse la connexion entre la cuisine et les autres disciplines. La science, la nutrition, la chimie, la philosophie, le théâtre, la musique…

En 1998, il ouvre son propre restaurant, Mugaritz où il posera et expérimentera les bases de son répertoire gastronomique désormais mondialement connu. Dans son pays basque espagnol, il crée chaque année des centaines de plats, tous aussi créatifs les uns que les autres, des trompe-l’œil à l’image d’éléments et de produits qui semblent, à première vue, impropres à la consommation.

L’habit ne fait pas le moine

Pain de savon au lait d’avoine et riz accompagné de bulles au miel.

 

 

 

Pomme fermentée avec du penicillium candidum et du penicillium roqueforti, garnie de marmelade d’orange

 

 

Si cette démarche laisse parfois entrevoir une forme de provocation, ces créations culinaires vont en réalité bien au-delà de la performance technique et artistique. Ces trompe-l’œil perturbants, et franchement peu ragoûtants, sont une manière pour le chef de créer un contraste entre ce que le cerveau pense manger et ce qui se trouve réellement dans l’assiette. Une manière de tester les limites du client, et de le forcer à une forme d’aventure culinaire unique.

 

Déshydratation de pomme de terre par un cycle d’exposition au soleil et au gel puis teinte.

 

 

 

Pain brioché inoculé au penicillium roqueforti, un champignon utilisé dans les fromages bleus.

 

Si la plupart de ces trompe-l’œil possède une esthétique incommestible certains ont pour but une vocation plus pédagogique : pour faire goûter du boudin à ceux que le sang écœure sous forme de macarons par exemple.

Si cet article vous plaît n’hésitez pas à laisser un commentaire et me dire quel plat attire le plus votre curiosité.

Amélie T. – DNMADe1 Jo – Février 2021

Bon appétit, large soif !

Un président est mort. Valéry Giscard d’Estaing, en plus d’un ancien président ou une grande figure politique de la seconde moitié du XXe siècle, était un fin gourmet. Alors, pour saluer ce personnage bien français, voici l’un des plats signature du chef Lyonnais Paul Bocuse créé en son honneur : la soupe VGE.

Tout commence par une bonne blague, comme on savait encore en faire en 1975. Celui qui deviendra le pape de la gastronomie Française : Paul Bocuse, reçoit un courrier avec en-tête de l’Élysée lui annonçant qu’il était nommé chevalier de la Légion d’honneur, cette lettre précise que le président de la République en personne, Valéry Giscard d’Estaing, lui remettra l’insigne lors d’une cérémonie au palais présidentiel. En réalité, le coup a été monté par ses copains, l’histoire ne dit pas si Bocuse a découvert le pot-aux-roses, toujours est-il que la farce est allée jusqu’aux oreilles du président : qui décide de jouer le jeu et ainsi faire de Mr Paul chevalier du plus prestigieux ordre en France!
Pour l’occasion, et le plus grand plaisir du président, ses amis (tous des grands noms de la gastronomie française) : Pierre et Jean Troisgros, Michel Guérard, Roger Vergé et Maurice Bernachon prennent d’assaut les cuisines de l’Élysée pour préparer le repas. Pour les frères Troisgros ce sera leur saumon à l’oseille, Michel Guérard prépare ses aiguillettes de canard « Claude Jolly », Roger Vergé une petite salade méditerranéenne du Moulin tandis que le chocolatier lyonnais conclut avec un gâteau qu’il baptise « Président ». Quand à Paul Bocuse, il a mis au point quelques semaines auparavant une toute nouvelle recette de soupe aux truffes et dés de foie gras surmontée d’une pâte feuilletée, le tout présenté dans une petite cocotte blanche inspiré tantôt du chicken pie anglais et de la soupe de légumes des producteurs de truffes ardéchois qu’il élabore chez lui, à Collonges au Mont d’or quelques jours avant d’être reçu à l’Elysée.
La nouveauté arrive sous le nez du président qui, devant une soupière coiffée d’un appétissant soufflé, demande « et qu’est-ce qu’on fait maintenant ? ». Bocuse de répondre « on casse la croûte Monsieur le Président… ». Le lendemain de la réception à l’Élysée , Paul Bocuse mit cette entrée à la carte sous le nom de « soupe aux truffes VGE ». Un moyen sûrement de remercier le Président pour cette farce qui a très bien tournée !

Voici la recette en vidéo par Mr Paul, régalez-vous :
https://saveurs.rendez-vous.tv/paul-bocuse-recette-soupe-vge.html

C’est l’un des monuments de la gastronomie du chef lyonnais et de la gastronomie Française ! Au même titre que la poularde en demi deuil ou la volaille de Bresse en vessie, la soupe VGE est une des choses à goûter avant de quitter ce monde. Casser la croûte à l’abbaye de Collonges c’est une aventure, un pèlerinage, un hommage au Bon goût à la Française. Allégorie de la bonne cuisine lyonnaise : simple, sans prétention mais avec des produits magnifiques et magnifiés par des fines gueules hors pairs. Légumes cultivés avec passion, truffes chinées avec patience, canard à foie gras élevé dans les règles de l’art et bœuf qui a vécu au bon air : quoi de complexe, quoi de meilleur ? Paul Bocuse avait un bon mot pour résumer sa pensée : ‘’la bonne cuisine, c’est quand les choses ont le goût de ce qu’elles sont’’.
Il n’est pas question ici d’autre chose que de bon goût comme disait le chef lui même : de ‘’bon appétit et large soif !’’, bien sûr ce n’est pas un plat de tous les jours mais relève de l’exception qui ponctue nos vies à ses moments heureux. Si l’appétit vient en mangeant, le goût vient en appréciant non ?

T.L. – DNMADe2 Ho – Décembre 2020

Effrayant beau, sacrément délicieux

Ne vous y méprenez pas, il n’est pas question aujourd’hui de vous exposer les répercussions que produisent le tabac chez l’Homme. Même si je dois l’admettre, cela est d’actualité et représente un réel impact sur la santé. Malgré tout, ce n’est nullement de ce sujet que je vais vous parler maintenant, mais d’une surprenante et déstabilisante réalisation. Je l’avoue de prime abord, cette œuvre est plus ou moins intrigante et déconcertante et ramène instinctivement au fait de fumer par la présence de ce cendrier et de ces nombreuses cigarettes. Et pourtant ! Pour ma part, le premier contact avec elle m’a fait passer par moultes émotions : de la surprise, au dégoût, jusqu’à l’admiration. Vous verrez ! Vous m’en redirez des nouvelles ! Le spectateur ne peut qu’être submergé par une multitude de questions qui ont plus ou moins de réponses ; le laissant perplexe, en l’amenant définitivement à l’émerveillement. 

Arrêtons de faire durer le suspense plus longtemps… Et si je vous disais qu’il s’agit en réalité d’une pana cotta à la vanille, gel de lapsang fumé et poudre de meringue et de chocolat. Est-ce que cela vous parle plus ? Toujours pas ! Allez je vous aide… Le trompe l’œil ça vous dit quelque chose? Et oui, cette illusion parfaite est l’œuvre de Ben Churchill. Rien à voir avec l’homme d’Etat britannique de par son nom. Ne serait ce que sa nationalité. 

En effet, ce pâtissier virtuose britannique est surnommé Food Illusionist. Il confectionne des gâteaux en trompe l’œil originaux et détonants. Sa particularité est de préparer des desserts qui imitent à la perfection des objets de notre vie de tous les jours. Mais, en poussant le vice encore plus loin, il a choisi les éléments les moins glamours de notre quotidien. L’autre facette de son art est d’élaborer des pâtisseries qui imitent des plats salés ou sucrés mais en version avariée. Son but est alors de revisiter des desserts traditionnels, mais en version trash les rendant à la fois dégoûtants, fascinants et intensément gourmands.

Aujourd’hui, ce chef autodidacte expose ses créations sur le net, via Instagram (avec plus de 70 000 abonnés), Facebook (plus de 100 000 fans) et Youtube. Devant le succès rencontré, il a même publié en 2017 un livre intitulé Food Illusion vol. 1.

Cette œuvre met en avant un paradoxe qui présente deux formes de vices, l’un lié à la cigarette et l’autre à la nourriture, montrant en somme deux mauvais penchants, des défauts que réprouvent la morale sociale.

Je vous invite, amateur de cuisine ou de sensation, mais aussi tout bonnement par curiosité à visualiser sa recette ainsi que d’autres si cela vous intéresse. Bon appétit!

Je n’ai malheureusement pas eu le privilège de goûter à ces fabuleux desserts mais selon ceux qui l’ont déjà fait, la satisfaction ne se trouve pas seulement dans le visuel mais également dans le goût. Les saveurs se mélangent si parfaitement entre elles, qu’elles forment un tout pétri de gourmandise. Nous contredisons donc la célèbre phrase, tout ce qui est beau est bon. Ben Churchill casse ainsi les codes en offrant à ses clients un visuel déroutant tout en faisant honneur à l’art de la pâtisserie.

Je vous laisse découvrir quelques unes de ses créations qui ne cessent ne nous faire froid dans le dos.

Vous n’êtes pas sans savoir, si vous m’avez lu jusque là, que ceci n’est pas une éponge. Je vous présente ici un gâteau à l’huile, accompagné de sa chapelure à la menthe, mousse de lait sucrée et purée de pommes au four. Cette recette est celle qui l’a fait connaître. Elle est présente dans son livre, il ne reste plus qu’à épater vos convives lors de repas en leur faisant déguster cette éponge comestible qui les surprendront à coup sûr.

La pâtisserie est un monde où la création n’a désormais plus de limites. Il s’est donc attaqué à représenter certains légumes, fruits qui ne sont en réalité rien de ce qu’ils paraissent. Mais vous commencez à connaître le personnage n’est ce pas ! Regardez ! Ces créations ont l’air tout droit sorties du jardin.

             Le Pot Renversé                           Les Champignons                       La Plante                                                     Gâteau au chocolat et à la            Friandises à la noix de coco       Betterave, brownie au chocolat,                betterave                                                                                                    mousse au chocolat, feuilles de menthe           

Vous êtes sûrement comme moi, tous ces ingrédients vous ont bien mis l’eau à la bouche, cela a éveillé vos papilles gustatives et vos yeux ne sont désormais plus trompés… Attendez, je vais vous montrer des desserts qui sont quelques peu déconcertants et repoussants. Excusez-moi d’avance, mais j’étais obligé, tellement la ressemblance est troublante. Voilà les derniers pour la route je ne pouvais pas les ignorer! Quel beau spectacle!

Le Fruit Pourri                              Les Ecrous et les Boulons                      Ver de Terre                                    Parfait à l’orange, poudre de       Chocolat, banane                                        Gâteau au chocolat, gelée de        meringue au chewing-gum                                                                                  fraise et ganache chocolat                                                                                                                                                menthe

Alors pour conclure, seriez-vous réticent à l’idée de déguster une orange moisie, des champignons à la noix de coco, ou une plante verte à dévorer avec sa terre ? Si vous préférez, vous pourriez également retrouver des clous et des écrous à déguster dans votre assiette. Très réalistes, ces desserts trompent autant l’œil que l’estomac. Une nouvelle expérience culinaire plutôt originale qui ne cessera de jouer avec nos sens. L’illusion d’être autre chose.

Bilquez Jorane Dnmade 1 Jo, octobre 2020

Duca Lorenz ou l’art du sucre

Quand on ouvre les portes de sa cuisine, on pense tomber sur un lieu où la gastronomie rêgne en maitre… mais pas dans une bijouterie. Et pourtant ce chef cuisinier a retourné son tablier pour faire du sucre un métier d’art.

 

Façonné comme du verre, Travaillé comme du métal, le sucre resplendit de mille feux entre ses mains d’alchimiste.

Un travail novateur où sa curiosité l’a emmené jusqu’à des présentations joaillères. Car si certaines de ses œuvres sont destinées à être dégustées d’autres pourront être portées régulièrement, en fonction de la technique utilisée. Son secret ? Il vous faudra gravir des montagnes d’ingéniosité, traverser des courants d’expérimentations ratées. Un chemin semé d’embuche que seul un alchimiste de l’êxtreme, curieux des matières a su franchir. Un mélange de talent, de volonté et de travail.

Peut-être trouverez-vous la recette secrète de la joaillerie sucrée. Mais trouverez vous celle de la maroquinerie de sucre, son nouveau terrain de jeu ? Duca Lorenz n’a pas dis son dernier mot. Il fabrique désormais des sacs en cuir de sucre, pouvant être portés quotidiennement. Ces objets de luxe brisent l’image que nous avons d’un sucre collant, qui fond à la chaleur et se dissout au contact de l’eau. Ils semblent tout droit sortis de l’irréel.

L’objectif de ses œuvres, en dehors de la prouesse technique, c’est de faire de votre rencontre avec ses créations un moment unique et inoubliable, de vous offrir des émotions sur un plateau d’argent.

Trouvera t-il d’autres mystères bien gardés de cette matière ? Laissons-le tranquillement gravir une autre montagne de savoir, et allez découvrir son site en attendant sa nouvelle découverte:     http://www.ducalorenz.com/

Alicia C. – DNMADe Jo 2 – Oct 2020

Manger du regard

Nous connaissons tous une saveur gourmande qui nous a transporté durant notre enfance.

Mais si ! Vous le savez, ce petit gout sucré au moment du goûter, ce petit goût parfois amer quand il est un peu trop foncé ou encore ce petit gout lacté qui fond entre nos doigts…

Je vais donc vous parler de ce câlin sucré qui n’est autre que le chocolat.

En boisson, en tablettes, en confiseries, en barre, en poudre, ou encore en pâtes à tartiner le chocolat a su se diversifier à travers les années pour devenir aujourd’hui l’un des aliments préférés des français.

Provenant à la base d’un fruit appelé la cabosse, et qui pousse dans un arbre baptisé le cacaoyer, le chocolat est tout d’abord une petite fève blanche que l’on fait sécher puis torréfier pour ensuite la broyer et en faire une pâte ou une poudre qui donnera par la suite le chocolat.

Maintenant que vous avez l’eau à la bouche, laissez moi vous présenter une personne qui grâce à son talent remarquable et à son goût pour les belles choses a su marier parfaitement l’art et le goût.

Il s’agit de l’artiste chocolatier Patrick Roger.

Aussi reconnu qu’atypique ce sculpteur de chocolat a tout d’abord été sacré meilleur ouvrier de France en 2000.

En 2016 il a choisi de défendre une cause qui concerne les primates et leur extinction alarmante sur notre planète.

Il a d’ailleurs fait une exposition appelée « primate » qui représente d’énormes sculptures de chocolat en taille réelle de singes ( orang-outan, gorille et bien d’autres encore.)

Surnommé le « Rodin » du chocolat, Patrick Roger impose son audace et son originalité à travers une multitude de sculptures claires et obscures.

Cet orfèvre du chocolat joue avec les couleurs et les textures et présente ses œuvres telles des élégants colliers de perles dans une vitrine de joaillerie.

Suscitant le regard des passants, ces gigantesques primates plus vrais que nature subliment les vitrines de sa boutique parisienne comme des joyaux d’exception.

C’est une exposition à manger du regard, idéale pour les gourmands et amoureux du chocolat et de l’art réaliste.

Serez-vous donc capable de résister à ce profond désir de croquer à pleines dents dans ces créations aussi jolies que délicieuses ?

Si oui, je vous invite donc à aller découvrir la boutique gourmande et envoutante de Monsieur Roger au 3 place de la madeleine à Paris.

Justine Lehning 2DNMADE Jo – Oct 2020

 

La saveur de Marseille

Les Navettes de Marseille

Les navettes de Marseille sont des biscuits à la fleur d’oranger réputés pour embaumer les rues de Saint Victor de leur délicieuse odeur.

Inscrites dans les traditions marseillaises, elles sont bénies chaque année pour la chandeleur par l’archevêque de Marseille.

Le cortège se déroule du vieux port de Marseille jusqu’à l’ Abbaye saint Victor.

Ce biscuit légendaire fait fantasmer les provençaux depuis des siècles. Mais d’où nous vient sa forme ?

La première version raconte que vers la fin du 13e siècle, une statue en bois de la Vierge se serait échouée sur les rives du Vieux-Port. Les Marseillais virent là un signe de protection par une Vierge Protectrice des Gens de mer. Mais bon, cette légende n’explique en rien le lien entre cet événement et la forme de la navette…

La seconde version explique que la navette symbolise la barque qui amena les Saintes Maries sur les côtes de Provence. Pour rappeler cette histoire, Monsieur Aveyrous, fondateur du Four en 1781, aurait eu l’idée de donner à un biscuit la forme d’une barquette.

Enfin, les derniers, qui prétendent évidemment détenir là la vraie version, expliquent que la forme des navettes est celle du sexe d’une femme. Et que le biscuit célèbre le retour du printemps et donc de la fécondité. 

LA RECETTE :

  1. Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).
  2. Faire un blanc bien mousseux avec les œufs et le sucre
  3. Ensuite, incorporer le sel, la fleur d’oranger, le zeste et l’huile d’olive et mélanger le tout afin de faire une pâte onctueuse.
  4. Pour terminer, ajouter la farine petit à petit et terminer le pétrissage à la main.
  5. Réserver et laisser reposer votre pâte 1 h
  6. Une fois reposée, découper la pâte en 12 morceaux et former des gros cigares d’une bonne vingtaine de centimètres.
  7. A l’aide d’une lame, inciser sur toute la longueur.
  8. Enfourner à 180°C pendant 20 min (pas plus).

Bon appétit !

Joanna Mermet

DN MADe Bijouterie – 2018-2019