Au cours de notre deuxième année de DN MADE, nous avons eu la chance de réaliser un voyage scolaire à Paris grâce à nos enseignants de philo et d’arts appliqués. Il s’est déroulé en avril 2023 avec la classe des bijoutières et des horlogers. Durant une semaine, nous avons logé dans une auberge de jeunesse, Le MIJE.
Le MIJE, Maison Internationales de le Jeunesse et des Étudiants a été choisi par les enseignants pour son emplacement idéal dans le centre de Paris dans le quartier du Marais. Le concept d’un MIJE est comme le définit si bien leur citation, « les maisons MIJE, une ouverture sur le monde ». Les MIJE permettent aux jeunes de vivre une expérience collective de mobilité plus simplement. Une maison accessible à tous les jeunes favorisant les échanges multiculturels entre eux. Les maisons MIJE sont apparues pour la première fois en 1968 et se sont développées dans toute l’Europe.
Pendant notre séjour, le MIJE nous a permis d’être hébergés en demi-pension, avec des petits déjeuners conviviaux et des repas du soir simples mais efficaces. Il nous a également permis d’être au cœur de Paris facilitant ou presque les trajets et enfin pour ma part de découvrir cette association.
Un voyage enrichissant par les nombreuses visites organisées mais aussi par les moments partagés tous ensemble, même si certains étaient souvent en retard 😉
En cette deuxième année de DNMADE, notre promotion a eu la chance de passer une semaine dans notre chère capitale française. Ce séjour a été très enrichissant grâce à des visites culturelles passionnantes. Comme vous l’avez compris, nous avons pris une petite pause hebdomadaire pour pouvoir nous promener dans des lieux plutôt recommandables tels que le centre Georges Pompidou, le musée du Quai Branly ou encore le musée des arts et métiers, ce qui nous a permis de recharger nos batteries culturelles. Tout ceci n’aurait pas été possible sans l’aide de quelqu’un, ou plutôt quelque chose: le métropolitain
Le métro parisien est connu pour son odeur fleurie, ses bouches de métro art déco et pour ses utilisateurs représentant de notre belle mentalité française.
Entrée de métro « Guimard » (évidemment art nouveau)
On pourrait faire une petite expérience sociale pour analyser les différents types de personnes qui empruntent ce transport en commun… J’aurais aimé faire des statistiques sur le nombre d’utilisateurs des lignes RATP qui en veulent à Valérie Pécresse… Mais je ne suis pas sociologue. Je voulais plutôt parler de la musique dans le métro.
Jouer d’un instrument ou chanter dans le métro n’est pas une activité banale. On a souvent en tête le cliché du joueur d’accordéon désaccordé, mais cela est loin de la réalité. C’est un véritable business. La Mairie de Paris organise de véritables sélections avec des professionnels présents pour dénicher le futur Michael Jackson. Lorsque les musiciens réussissent à obtenir un créneau, c’est l’opportunité pour eux de tisser des liens, décrocher des dates de concerts et se faire connaître.
» En plus d’un gain de légitimité et de visibilité, jouer dans le métro constitue l’un des meilleurs exercices pour s’entraîner à capter l’attention du public. Exercice difficile que d’improviser un concert pour des usagers souvent pressés, stressés ou fatigués, d’autant que nombre d’entre eux répondent au bruit du métro parisien en enfonçant des écouteurs dans les oreilles. L’activité des musiciens du métro s’apparente ainsi à une « prise d’otage musicale » selon Stella Sainson.«
Je n’avais pas connaissance de cette « mafia musicale » du métro lorsque je suis allée à Paris, mais j’ai été marqué par la qualité du mini-concert d’un groupe de mariachis, et c’est ainsi que j’ai fait cette découverte. Je pense qu’il est possible de découvrir des personnes ayant un véritable talent musical dans le métro. Comme quoi, le métro n’est pas si mal !
Il y a plusieurs exemples de personnes qui se sont fait connaître grâce à leurs performances dans le métro de Paris. Voici quelques exemples :
Jain : La chanteuse Jain, qui est devenue célèbre grâce à son hit « Come », a commencé sa carrière musicale en jouant dans les stations de métro à Paris.
ZAZ : (Oui bon on s’en doutait) La chanteuse ZAZ a également commencé sa carrière dans le métro de Paris, où elle a été découverte par un producteur qui l’a aidée à enregistrer son premier album.
Ben l’Oncle Soul : Le chanteur soul français Ben l’Oncle Soul a également été découvert dans le métro de Paris, où il a commencé à chanter pour gagner sa vie.
Hocus Pocus : Le groupe de hip-hop français Hocus Pocus, qui a connu un grand succès dans les années 2000, a également commencé à jouer dans le métro de Paris avant de percer dans l’industrie musicale.
Là n’est pas la question de vivre doucement mais bel et bien de vivre avec sa maison dans le dos, autrement dit dans une maison mobile !
Connue sous le nom moderne de van-life ce mode de vie convainc de plus en plus de jeunes et moins jeunes de vivre en nomade.
Parfois des saisonniers, parfois des entrepreneurs et autres personnes qui travaillent par internet, les Van-lifers sont souvent polyvalents et leur seule limite se trouve être leur réservoir de carburant pour leur camion.
Le mot Camion peut paraitre fort mais il est très souvent utilisé pour parler de véhicules aménagés qui vont du minivan (ou voiture) au 38 tonnes dans certains cas. On peut même parler de maisons roulantes selon les qualités d’aménagement.
Appelés wawash et punks a chiens dans les années 90/2000 les jeunes qui vivent en camtar squattent les festivals en été, font des jobs saisonniers le reste de l’année et SDF dans les rues quand les deux autres ne sont pas vrais.
Maintenant une nouvelle génération de van-lifers voit le jour, avec des camions bien aménagés avec de belles finitions et des astuces dans tous les sens, c’est une génération qui gagne sa vie grâce a de la bureautique (en télétravail), des réseaux sociaux (YouTube, Instagram, etc…), et bien d’autres astuces où on n’a plus besoin de se salir les mains.
La Van-Life ne convient pas à tout le monde et libre a toi de partir découvrir ce mode de vie sur les réseaux sociaux et YouTube s’il te dit ou non d’y goûter !