Basé sur l’univers de Tim Burton, qui d’ailleurs en est le directeur, la série suit la famille Addams, plus précisément la fille ainée prénommée Mercredi.
La série illustre la vie de la jeune fille, qui se retrouve dans le lycée de ses parents après s’être fait renvoyer du précédent, ainsi que les épreuves diverses auxquelles elle va devoir faire face.
Easter Egg : Un visage familier
En 1991, Christina Ricci, âgée de seulement 11 ans, jouait Mercredi dans le film devenu culte «La famille Addams». Deux ans plus tard, elle reprenait son rôle dans la suite, «Les valeurs de la famille Addams» (1993).
Christina Ricci et Jenna Ortega dans leurs rôles de Mercredi Addams
Cette fois-ci elle ne joue par Mercredi Addams, interprétée par Jenna Ortega, mais Marilyn Thornhill, une surveillante de l’AcademieNevermore où la fille de Morticia et Gomez fait son entrée.
Christina Ricci, dans le rôle de Mme Thornhill
Société hypocrite?
La célèbre trend de la danse de Mercredi Addams, montrée lors d’une scène de bal dans un des épisodes, est source de débat dans le domaine des critiques.
Sur TikTok, des edits de la scène, des cosplays de Mercredi et des reprises de la chorégraphie abondent. À noter que la chanson sur laquelle ces tiktokeurs dansent n’est pas celle de la séquence originale mais une version accélérée de “Bloody Mary” de Lady Gaga. Le hashtag #wednesdayaddams cumule à lui seul plus de 5 milliards de vues.
Bonne nouvelle ? Dans l’idée, oui. Mais cette soudaine glamourisation du mouvement gothique est problématique pour beaucoup de membres de la communauté, qui rappellent à juste titre à quel point ils souffraient de moqueries dans la cour d’école il y a quelques années. Car, en réalité, quand on voit une personne danser comme ce personnage, notre première réaction serait non pas de l’imiter, mais plutôt de jeter un regard ou des commentaires désapprobateurs.
Certain.es gothiques se sont donc emparés du sujet pour publier toute une série de TikToks au sujet de la série et sensibiliser le public :
Conclusion: Admirer Mercredi pour son style badass, pas de soucis, mais effacer d’un clin d’œil des années de discrimination et essentialiser tout un mouvement à une seule figure, c’est moyen. Le mouvement gothique n’est pas un effet de mode mais une véritable esthétique, avec ses références culturelles, sa littérature etc.
L’actrice Jenna Ortega l’a d’ailleurs bien compris : elle a révélé avoir elle-même chorégraphié la danse, quelques jours seulement avec le tournage de la scène, en s’inspirant de danses gothiques des années 1980.
ChatGPT OpenAI
Qu’est-ce que le Chat GPT ?
Chat GPT est le générateur de texte d’intelligence artificielle d’OpenAI qui
a été lancé en novembre 2022. Il peut créer du contenu sur une variété de
sujets divers et variés. Ce contenu est à la fois informatif et engageant,
comme s’il avait été écrit par un humain.
Chat GPT est basé sur le modèle de langage d’OpenAI, qui est une
version améliorée du modèle de langage lancé en 2020, il utilise des
algorithmes d’apprentissage automatique pour analyser de grandes quantités de
données textuelles. Après l’interprétation de ces données, le programme génère
un texte cohérent qui correspond au contenu saisi sur la plateforme.
C’est un outil alimenté par une IA (Intelligence Artificielle) pour répondre
à des questions simples.
Chat GPT nuit-il à des métiers ?
Chat GPT peut générer des contenus intéressants pour répondre aux questions
des internautes, une partie du travail des rédacteurs web peut être en jeu.
Peut-être que des modèles comme ChatGPT peuvent affecter une partie du travail
lié à l’éducation, ou même ceux liés à l’écriture ?
Les étudiants l’ont compris, l’intelligence artificielle résout toutes leurs
questions en un temps record, que ce soit un plan d’une dissertation, une
dissertation toute entière, un résumé de livre, etc. Le robot écrit en
quelques secondes, les premières ébauches et elles peuvent être
retravaillées et personnalisées.
Malheureusement, si certains l’utilisent intelligemment, d’autres seront
beaucoup moins prudents, des cas de fraude ont été confirmés aux États-Unis et
en France.
Les enseignants ont tiré la sonnette d’alarme après que de nombreuses copies
aient été entièrement écrites par cette intelligence artificielle.
Cependant, il est important de noter que les modèles de traitement
automatique du langage tels que ChatGPT ne peuvent pas encore remplacer
complètement les rédacteurs humains.
Les modèles de traitement du langage machine ont encore des limites pour
comprendre les nuances du langage et comprendre le contenu sous-jacent. Les
rédacteurs humains ont des compétences uniques qui ne peuvent pas être
complètement remplacées par des machines pour l’instant. Les rédacteurs
doivent s’adapter pour se spécialiser dans des domaines ou des tâches qui ne
peuvent pas être automatisées.
Pour vous faudrait il interdire Chat GPT ?
Quand la technologie bouleverse l’industrie de l’art
La controverse entre les artistes créés par des intelligences artificielles et les artistes humains est un sujet de débat qui suscite beaucoup d’intérêt et de controverses. On peut considérer que les IA peuvent aider les artistes humains à développer de nouvelles idées et techniques, mais il est plutôt question en ce moment, d’une polémique mondiale entre ces deux parties .
Les IA artistes sont-elles une menace pour l’authenticité et la valeur de l’art et volent-elles nos artistes ?
Illustration de l’intelligence artificielle « Midjourney » faisant gagner un concours d’art à Jason Allen au Etats-Unis.
Tout d’abord, il faut savoir que les intelligences artificielles artistiques fonctionnent généralement en utilisant des algorithmes d’apprentissage automatique pour produire des œuvres d’art, elle est alimentée avec une quantité massive de données d’œuvres existantes, comme des images, des peintures, des illustrations, etc.
Donc la question du vol d’œuvres d’art par des intelligences artificielles est un sujet de controverse dans le monde de l’art. Certaines personnes considèrent que les intelligences artificielles utilisent des œuvres protégées par le droit d’auteur sans autorisation ni compensation pour les artistes originaux. D’autre part, certains soutiennent que les algorithmes ne peuvent pas vraiment « voir » ou « comprendre » l’art, et que les œuvres sont simplement utilisées pour l’entraînement technique.
Cela soulève des questions importantes sur la propriété intellectuelle dans un monde de plus en plus numérique, et sur la manière dont les artistes sont récompensés pour leur travail. Les débats sur ce sujet continuent et il n’y a pas de solution claire à ce jour. Il est important de travailler sur des réglementations et des protocoles clairs pour garantir que les droits des artistes sont protégés tout en permettant à l’intelligence artificielle de se développer et d’évoluer.
Haute couture créé par une IA. (https://www.instagram.com/p/CoFPS8qthf1/?utm_source=ig_web_copy_link)
L’un des arguments les plus courants en faveur des IA artistes est qu’ils peuvent générer des œuvres d’art uniques et innovantes en utilisant des algorithmes complexes qui permettent de créer des combinaisons de couleurs, de formes et de textures inédites. Les IA artistes peuvent également s’adapter rapidement aux tendances et aux styles actuels, ce qui les rend particulièrement utiles pour les artistes en quête d’inspiration.
Cependant, certains considèrent que les IA artistes ne peuvent jamais remplacer la créativité et l’empathie humaines qui sont nécessaires pour créer de l’art véritablement significatif. Selon eux, l’art est avant tout un reflet de l’expérience humaine et de la personnalité de l’artiste, et les IA ne peuvent pas comprendre ni transmettre ces aspects importants de l’art.
Il est également important de souligner que la valeur marchande de l’art créé par des IA est souvent mise en doute. Certains considèrent que l’absence d’une personnalité humaine derrière l’œuvre rend celle-ci moins précieuse et moins digne d’être exposée dans des galeries d’art.
Illustration créé par L’intelligence « Midjourney » et avec laquelle Jason Allen à remporter la première place d’un concours d’art aux Etats-Unis.
Il est difficile de trancher définitivement sur cette question, car les avantages et les inconvénients des IA artistes dépendent en grande partie des perspectives et des opinions personnelles de chacun. Ce que nous pouvons dire avec certitude, c’est que les IA artistes sont de plus en plus présents dans le monde de l’art, et qu’il est important de continuer à explorer leur potentiel et leur impact sur la création artistique.
La question de savoir si les intelligences artificielles volent les œuvres d’art est en grande partie une question de définition. Si nous considérons que voler implique de prendre quelque chose sans permission ou sans en donner de crédit, alors il est peu probable que les intelligences artificielles soient considérées comme des voleurs. Cependant, si nous considérons que voler implique de prendre des idées ou des concepts sans crédit, alors il est possible de considérer que les intelligences artificielles peuvent voler des œuvres d’art.
Il est important de continuer à surveiller la situation et de discuter de la meilleure façon de traiter les œuvres créées par les intelligences artificielles artistiques en termes de droits d’auteur et de reconnaissance.
Illustration dans le même style que le célèbre Kim Jung Gi, créé par une IA.
En conclusion, la polémique sur les IA artistes et les vrais artistes montre à quel point les technologies peuvent bouleverser les industries traditionnelles et susciter des débats passionnés sur les valeurs fondamentales de notre société. Quel que soit votre point de vue sur le sujet, il est clair que les IA artistes sont là pour rester et qu’elles continueront à évoluer et à se développer dans les années à venir.
Dans cet article nous allons faire la découverte d’une série qui, selon moi, a totalement chamboulé le monde de l’animation tel qu’on le connaît maintenant.
Jamais un animé n’aura aussi bien représenté notre société, il fait mal, il fait peur.
Devilman Crybaby est une série animée japonais dessinée par Masaaki Yuasa et écrite par Ichirō Ōkouchi en 2018. Elle est une reprise du manga Devilman de Gō Nagai (1973).
Synopsis: Akira Fudo est informé par son meilleur ami d’enfance, Ryo Asuka, que l‘ancienne race des Démons prenant possession du corps des humains pour les posséder, est revenue sur Terre. Croyant que la seule façon de vaincre les Démons est de prouver leur existence aux humains, Ryo suggère à Akira de l’accompagner pour voir des Démons prendre possession d’humains. Fusionnant lui-même à Amon, le Seigneur des Démons, Akira se transforme en Devilman, un être humain ayant les pouvoirs d’un Démon tout en conservant son propre cœur très sensible aux autres.
Dans ce monde possédé par le vice, on retrouve des points très forts qui marquent les esprits ; visionnaire, émouvante, terrorisante, tragique ou encore déroutante, on y retrouve une forme de désespoir comme si l’homme était condamné à sa perte.
Les auteurs de la série ont été confrontés aux problématiques sociales et politiques du monde contemporain à l’instar du manga de Go Nagai témoignant de réalité de la guerre froide, de la montée en puissance du nucléaire ou encore de la libération des mœurs. Okouchi suit cette évolution en abordant les vices de la société actuelle. Le point central étant l’Homme, sa cruauté et son désir inconscient du chaos, on retrouve, par conséquent, des choix neufs, audacieux et surtout choquants contrairement à la plupart des mangas.
Connu pour des productions considérées comme des monuments dans l’animation japonaise, Masaaki Yuasa offre à l’œuvre un aspect visuel atypique exceptionnel. A première vue, jugé pour son aspect graphique peu attirant, Masaaki parie sur un style très simpliste ce qui donne plus d’impact sur le dynamisme et plus de liberté le poussant à briser les codes visuels et à prendre des risques. Il nous propose des mouvements et plan visuels uniques pour une expérience aussi marquante que l’œuvre en elle-même.
Jouant sur un espoir constamment inabouti, il est reçu pour les spectateurs telle une claque nous faisant revenir à ce qui nous entoure quotidiennement. La série nous offre une réflexion intense sur notre vie en communauté notamment grâce au sport évoqué tout au long de l’histoire, l’athlétisme qui se traduit par une quête de dépasser les autres, d’être supérieur et le besoin d’être reconnu. Son réalisme nous fait prendre conscience de notre société actuelle et la cruauté de l’humanité dans sa quête de la réussite individuelle.
La technologie a des côtés positifs et négatifs, selon la façon dont elle est utilisée. La technologie a beaucoup évolué en 250 ans et son utilisation est devenue de plus en plus quotidienne. Mais cette évolution n’a pas été mise à profit. Cela nous permet de faire les choses plus rapidement et plus efficacement.
Le monde virtuel est devenu une réalité dans laquelle les gens semblent être immergés. En effet, certaines personnes deviennent esclaves des machines. Les gens s’éloignent de l’utilisation des livres pour la technologie.
Le positif :
La technologie nous permet de faire les choses beaucoup plus rapidement comme faire des expériences, nous les cherchons sur internet et nous obtenons les mêmes résultats. Vous pouvez choisir de rechercher en ligne des livres etc. dans toutes les langues que vous souhaitez, ce qui est évidemment plus pratique que de se déplacer pour aller les acheter. Elle nous permet de communiquer plus rapidement, plus important encore, nous pouvons communiquer autant que nous le voulons gratuitement et partout dans le monde. Avec la technologie, nous pouvons mieux présenter notre travail sans fautes d’orthographe. C’est devenu aussi une forme de divertissement avec les jeux vidéo par exemple.
Le négatif :
La technologie nous déconnecte de la réalité. Nous avons perdu tout intérêt à trouver des informations. Certains étudiants ne font plus l’effort d’apprendre. Les nations ont le pouvoir de détruire d’autres nations entières (arme technologique (cyberattaque)). Les gens perdent beaucoup de temps lorsqu’ils utilisent Internet et aussi une partie de leur vie privée sur les réseaux sociaux. Les étudiants utilisent souvent des ordinateurs portables au lieu de se concentrer en classe et tricher est devenu bien plus facile. Les nouvelles technologies coûtent cher, donc tout le monde ne peut pas en bénéficier.
Pour conclure chaque grande vague d’innovation technologique est accompagnée de profondes mutations au niveau des usages et des pratiques. Il est essentiel de considérer que l’usage humain influence la technologie et inversement, mais aussi la technologie influence l’usage.
Souvenez vous ! Pendant les temps forts de la pandémie de coronavirus, la grande majorité du monde fut confinée, les grandes villes se retrouvaient alors désertées. De nombreuses photos troublantes ont circulé, montrant des rues de grandes métropoles totalement vides. Les œuvres de l’artiste dont je vais vous parler aujourd’hui m’évoquent directement cette période. En effet, dans cet article nous allons passer au peigne fin le travail de Rumi Ando.
Cette photographe casse les codes de son domaine en ne s’intéressant pas à la foule ou encore aux couleurs vives. Le principe même de son expression artistique est de représenter les formes géométriques qu’on retrouve dans les rues de Tokyo avec des couleurs très pastels qui rendent la scène plutôt inquiétante. Ici le pastel ne semble étonnement pas nous communiquer une idée d’innocence. Bien au contraire…
Pour renforcer cette idée de photographie angoissante, l’artiste supprime les habitants, les panneaux publicitaires, les pylônes électriques, les portes et les fenêtres. Un décor presque post apocalyptique qui attire notre attention sur la déconnexion sociale présente au sein de cette ville. Le plus beau dans tout ça ? C’est que ces œuvres à la vision dystopique de nos métropoles ont été réalisées AVANT la pandémie. Un coup de génie ? Peut être.
On peut remarquer que cette artiste semble appartenir au surréalisme. Ce mouvement artistique a pour but de redécouvrir une sensibilité perdue, de retrouver les facultés humaines annihilées, réprimées par des siècles de civilisation et d’accéder à un univers régi par le merveilleux, l’imagination, le rêve et l’amour. Quoi de mieux que de supprimer directement à la source le problème ? L’artiste nous fait réfléchir. A-t-elle voulu supprimer toute forme de vie en ne laissant que les créations humaines pour dénoncer un sentiment d’oppression ? Une autre hypothèse plus probable : L’artiste dénonce l’évolution de la société qui tend à être de plus en plus asservie par internet, et qui peut à peu nous isole de nos congénères réels. Faut-il s’inquiéter d’un avenir urbain qui pourrait conduire à une distanciation sociale volontaire, ou ne voir que la dimension sereine, paisible, qui se dégage de ces photographies ? Suite aux récents évènements sanitaires cette question est d’autant plus renforcée.
Vous connaissez cette chose qui nous suit partout où on va ? Mais si vous savez… ce truc qui nous énerve tellement avant de regarder une vidéo sur YouTube. C’est bon vous l’avez ? LA PUBLICITÉ!!!!! Absolument où que l’on aille elle est là, sur le bord d’une route, dans une boîte aux lettres, et même dans le magazine que vous lisez sur vos toilettes.
On la trouve à la radio, à la télévision, sur les sites web (internet), dans le journal, sur les panneaux/affiches publicitaires, sur la vitrine chez le boulanger, sur les voitures, dans les airs…
Il faut savoir qu’en moyenne, une personne voit environ 5000 PUB par jour. Ce n’est pas un chiffre adapté pour tout le monde évidemment, mais ça fait tout de même réfléchir!
On commence avec une vaste question.
Qu’est-ce que l’art ?
Minute papillon je vais tout t’expliquer !
L’art regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions du public. Par l’expression « œuvre d’art », ce qui est visé, ce n’est non pas, ou pas seulement, la production d’un objet qui suppose un certain savoir-faire (comme celui que détient l’artisan) mais celle qui relève d’une création libre et non soumise à l’utilité.
L’art est la première forme de communication dans le monde depuis l’existence des Hommes. À l’époque, les techniques n’étaient évidemment pas les mêmes que de nos jours. Ce qui retient l’attention c’est avant tout la simplicité de celles-ci et des moyens employés. Quelques silex, des blocs de pigments, des broyeurs, quelques pinceaux et tampons, des pochoirs en peau, bien que la plupart du temps ce soit la main qui joue ce rôle, voilà réunis tous les produits et les outils nécessaires à la construction graphique des peintures. Ce type d’art se nomme “L’art pariétal paléolithique”.
Au fil des siècles, de nouvelles techniques ainsi que de nouveaux outils ont vu le jour modernisant un peu plus l’art traditionnel. De nos jours, le dessin numérique est de plus en plus présent mais surpasse t’il pour autant le dessin traditionnel ?
Qu’est ce que le dessin traditionnel ?
Le dessin traditionnel permet l’expression de toute la personnalité de l’auteur, que ce soi de par le choix du papier ou du coup de crayon. Dans le cas de la peinture, le traitement du relief selon le choix de la toile ou du médium varie d’une personne à l’autre et représente une signature unique.
D’un point de vue historique, l’art traditionnel apporte une valeur sentimentale plus forte que l’art numérique. À l’inverse, l’art numérique apporte de la nouveauté et de la facilité lors de la création d’une œuvre.
Qu’est-ce que l’art numérique ?
L’art numérique apparaît au début des années 80, se basant sur des calculs de l’ordinateur et sur le développement d’interfaces électroniques. Ces deux éléments permettent notamment une interactivité créative entre le sujet humain et l’intelligence logicielle.
D’ailleurs, Vera Molnár est une artiste française d’origine hongroise née en 1924, considérée comme une précurseure de l’art numérique et de l’art algorithmique.
Vera Molnár et son œuvre « Hommage à Dürer », 1990, 1-1.
Ce type d’art évolue avec le temps tout comme la science et la technologie qui nous permettent d’exprimer l’art à travers différents médiums. L’art numérique ne se résume pas seulement à des images créées sur un logiciel, cela peut être de la vidéographie, de la photographie ou encore du cyber art…
Les NFT dans le monde de l’art
NFT des Bored Ape Yacht Club
Pour la petite anecdote, les NFT ci-dessus seront bientôt représentés dans une trilogie de courts métrages ! Si tu veux plus d’infos, je te laisse cliquer sur le mot anecdote !
NFT vient de l’anglais « non fongible token » soit jeton non fongible. Il s’agit de biens numériques uniques, en circulation depuis 2014, dont les transactions se font en cryptomonnaie. Utilisé pour indiquer la propriété d’un objet numérique (souvent une œuvre d’art numérique), ces jetons bouleversent les marchés du monde entier, aussi bien dans l’art et le jeu vidéo que dans l’événementiel. Un élément non fongible ne peut pas être échangé contre quelque chose de valeur égale. L’art est un autre exemple d’actif non fongible étant donné que sa valeur est très subjective. C’est là qu’interviennent les NFT. Un NFT garantit la propriété exclusive d’un actif numérique (par exemple celle d’une œuvre d’art). Un NFT est comme une photographie : il peut être dupliqué à l’infini, mais seule une photo identifiée et marquée par son photographe sera considérée comme authentique. Vous pouvez acheter un NFT à un certain prix, mais le fait qu’il soit non fongible permet à sa valeur marchande de fluctuer.
L’apparition de l’art numérique, responsable de la perdition des traditions ?
Prenons pour exemple le dessin. Les peintres et les dessinateurs se servent de différents médiums dédié à la création de leurs œuvres ; le fusain, le crayon graphite, le pastel, la peinture à l’huile, … Aujourd’hui, on se laisse à penser qu’une œuvre perd son authenticité face à l’aspect synthétique que lui donnent les logiciels de dessins tels que Procreate, Photoshop, Illustrator, Sketchbook, …
Il est certes plus différent de dessiner à l’aide d’un stylet et d’une tablette que de dessiner de façon traditionnelle, cependant cela n’empêche pas de commettre des erreurs ou ratures. L’avantage du dessin numérique c’est la facilité avec laquelle on peut corriger nos erreurs en annulant simplement le dernier tracé. Seulement, le dessin numérique est composé de données, et si ces données se retrouvent corrompues alors les illustrations le seront également. Avec les dessins traditionnels, pas de problème de ce type !
Et si l’art numérique et l’art traditionnel étaient en réalité complémentaires ?
Durant le confinement qui a propagé un ennui mortel dans la plupart des foyers, de nombreux internautes créatifs ont diffusé leurs passions artistiques à travers les réseaux sociaux tels que Tiktok, Instagram ou encore YouTube. Que ce soit la création visuelle en passant par la photographie, l.audiovisuel, l’animation 2D ou 3D ou encore des activités manuelles, l’utilisation des logiciels audiovisuels ont permis à l’art traditionnel et numérique de se rejoindre et de former un tout.
L’art numérique et l’art traditionnel se rejoignant et formant un tout !
Merci d’avoir lu mon article jusqu’au bout, j’espère qu’il aura été tout aussi intéressant qu’enrichissant !
Mouvement de création plastique essentiellement anglo-américain, le pop art présente des compositions artistiques faites à partir d’objets du quotidien. En effet « pop » est tout simplement l’abréviation du terme « popular » qui désigne donc le terme « populaire ».
Eduardo Paolozzi,1947, I was a Rich Man’s Plaything
Contrairement à ce qu’on pourrait croire ce n’est pas aux Etats Unis que naît le pop art mais en grande Bretagne. Le Groupe Indépendant (IG) apparait à Londres en 1952, il est considéré comme le précurseur du Pop Art. Ce groupe était composé des peintres Paolozzi et Hamilton, ainsi que du couple d’architectes Smithson et du critique d’art Lawrence Alloway. Eduardo Paolozzi a initié ce courant en présentant lors de la première réunion de l’IG une série de collages composés d’objets trouvés et intitulés « superposés ». Il s’agissait de publicités, de personnages de bandes dessinées et de couvertures de magazines. La première œuvre d’art à inclure le mot « Pop » est d’ailleurs un collage d’Eduardo Paolozzi de 1947 : « I was a Rich Man’s Plaything » [J’étais le jouet d’un homme riche]. Dans cette œuvre, un nuage de fumée sur lequel le mot « Pop» a été écrit sort d’un revolver. Le titre est très provocateur car ce sont essentiellement des collectionneurs riches qui achètent ce genre d’affiches. Le groupe poursuit ses provocations en sortant une série de collages ou le mot « bunk » est retrouvé. Bunk, signifie en anglais « foutaise », le message est clair :l’histoire c’est de la foutaise, il faut vivre le moment présent, et à partir de là, le pop-art était lancé.
Bunk collages, Edouardo Paolozzi
Ce mouvement est étroitement lié avec la croissance économique du monde occidental après la seconde guerre mondiale. En effet, dans cette période les privations et les traumatismes de la guerre laissent place à une vraie frénésie commerciale et donc à une production d’images de communication de masse. Le pop-art se singularise alors sous trois aspects : c’est un art urbain, d’inspiration industrielle et voué au culte du présent. Urbain parce qu’ils visent les grandes métropoles en proie au développement constant et d’inspiration industrielle parce que ses inspirations proviennent des marchandises produites en masse et des médias (la presse à grand tirage, la radio la télévision…). Ses « sources » ont toutes en commun cette dépendance à la publicité. On retrouve donc dans ce mouvement des couleurs vives issues de ces médias. Enfin, le pop-art est voué au « culte du présent » parce qu’il est indifférent au passé et à l’histoire récente. Il est de plus profondément laïque ce qui le distingue des arts et des traditions populaires ou même du folklore souvent lié à la religion ! C’est donc un art sans regard en arrière, qui n’est pas mélancolique d’une période révolue ou à venir sur la terre comme au ciel.
Mais alors comment sommes-nous passé du tableau néoclassique représentant les aventures des héros romains à un tableau aux couleurs vives, repris dans des publicités ?
Crying girl de Roy Lichtenstein. Cet artiste est réputé pour son style cartoon à « pois »
L’art entretient depuis longtemps des liens avec la culture populaire, notamment avec des représentations de la vie courante (les tableaux de Gustave Courbet en témoignent). C’est aux alentours des années 1870 que l’art s’intéresse aux conditions de vie moderne notamment celles des classes les plus modestes. Dès le début du 20 siècle siècle, le mouvement cubiste rentre en jeu et c’est à cet instant qu’on retrouve des morceaux de journaux dans des œuvres. Vient ensuite le dadaïsme et le surréalisme qui amplifient cette idée de s’intéresser aux objets du quotidien.
Le pop-art c’est aussi le superficiel, le rêve américain car pop c’est le bruit d’un bouchon de champagne. C’est aussi le bruit d’un pistolet silencieux qui essaie peut-être de nous dire que cette production en série nous tue silencieusement ?
L’excision est un fléau mondial qui touche 2,2 millions de femmes par an. En 2016 selon les Nations unies, il y avait déjà plus de 200 millions de femmes et de filles victimes de l’excision, une forme de mutilation génitale dans le monde.
Un cri de douleur inoubliable. Une cicatrice laissée au plus profonde de sa chair. Une couleur rouge qui teinte l’intérieur de ses cuisses et se répand sur le carrelage de la salle de bain. Elle ferme les yeux et revit la scène comme si elle avait eu lieu la veille. Elle revoit les visages de ceux qui lui maintiennent les bras et les jambes, de celle qui brandit la lame.
C’est donc à travers cet acte que j’aimerais vous sensibiliser sur cette barbarie effectuée par l’Homme. N’est-ce pas inhumain et inconcevable ? C’est donc pour cela que j’ai décidé de choisir le concept de l’association 28 TooMany qui avait lancé une campagne incisive dont j’aimerais vous parler en attirant votre attention, pour permettre de lutter contre ces tortures.
D’où l’idée de l’agence de publicité britannique Ogilvy & Mather, se servant des bannières des pays occidentaux comme support de communication (Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Allemagne et France, …).« Les mutilations génitales féminines n’ont pas uniquement lieu dans des endroits reculés », prévient ainsi le slogan de la campagne. La campagne a pour but de sensibiliser les pays développés à travers les dangers de ce fléau.
Un concept d’affiches, diffusées depuis fin avril 2015, montrant des drapeaux recousus par du fil de fer, rouillés et ensanglantés, faisant écho aux circonstances inhumaines dans lesquelles sont pratiquées les excisions et ainsi dénoncer les conditions sanitaires sauvages administrées.
L’association mise sur des images choquantes, elles permettent de sensibiliser même de créer un choc envers le public pour que celui-ci, comprenne que cet acte de barbarie à encore lieu. Ainsi, elle se veut donc brutale pour rappeler que ce fléau n’est pas seulement un cas isolé africain. Douleurs intenses, hémorragies, kystes, stérilité, incontinence, infections urinaires, complications lors de l’accouchement, sont en effet des risques sanitaires importants causés par l’excision, pratique néfaste qui, dans le pire des cas, peut coûter la vie à de nombreuses femmes et petites filles.
Une pratique encore trop généralisée, qui pourtant est interdite dans une vingtaine de pays africains, en Europe, aux États-Unis et au Canada. L’excision soit, l’ablation totale et partielle des organes génitaux externes des femmes, est malheureusement encore trop présente dans le monde. C’est pour cela qu’il faut agir sans relâche pour enfin en finir avec ses violences physiques et psychologiques que provoquent les mutilations, laissant des marques à vie autant mental que physique.
Pour vous sensibiliser, voici quelques chiffres. Une excision touche une petite fille, toutes les 4 minutes soit 6000 par jour à travers le globe selon les rapports de l’Unicef.
Ce projet porte un message fort et a pour seule vocation, la dénonciation liée à l’excision et ainsi, éveiller les consciences à travers une collection de diverses affiches répertoriant différents drapeaux de différents pays. Ainsi, le questionnement se dirige sur le fait de : « Et si cela se passait chez nous ?« .
Ces mutilations engendrent de nombreuses conséquences graves et irrévocables. Alors dites STOP ! Et engagez-vous pour ses femmes et ses petites filles qui subissent l’atrocité de cet acte !
Et vous alors, qu’en pensez-vous ? Faites-le moi savoir en commentaire !
Bella Foxwell – @thedoorsofldn Obsession des portes
Vous allez vous dire, pourquoi les portes, quel est l’intérêt ? Il est temps de vous ouvrir les yeux sur les pépites du quotidien, je suis certaine qu’après avoir lu cet article, vous allez vous surprendre à mater des portes, des lampadaires ou des façades.
« A mon plus grand désespoir, je me suis découvert une attirance photographique pour les portes et les fenêtres. Ne cherchez surtout pas à savoir pourquoi, vous prendriez peur ou tomberez vite dans le jugement. Aller savoir ça vient peut-être d’une curiosité malsaine, d’un plaisir tordu a m’introduire dans l’intimité des gens. »Celine Cotinat.
Cette phrase colle parfaitement à l’incompréhension de cette lubie qu’est d’aimer les portes, à mon avis chercher à comprendre d’où peut venir ce vice est peine perdue, et dénaturerait complètement le fait même d’aimer cela. Lorsque vous possédez un vice atypique, ne vous posez pas de trop de questions, et n’y réfléchissez pas, le principal est que ça vous satisfasse, et pas forcément aux autres, alors pourquoi vouloir sans arrêt justifier ses envies ?
Andre Vicente Goncalves @andrevicentegoncalves Obsession des fenêtres
Il s’agit de dénicher des pépites auxquelles personne ne prête attention, afin de satisfaire son œil et son… vice. Il s’avère que certains vices sont faciles à satisfaire, l’intérêt ici, c’est que d’une ville à l’autre, l’architecture ne se ressemble pas, la diversité qu’apporte cette lubie est incroyable. Entre les différentes palettes de couleurs, le temps qui passe, laissant une trace sur certaines façades, ce sont ces détails qui font la beauté d’une photographie. Elles racontent toutes une histoire d’une certaine manière, cela attise l’imagination, nous laissant libre court d’écrire le scénario.
Quel que soit notre moyen de communication, les sons, par leur caractère universel, peuvent faire passer toutes sortes de message. Comme un bébé qui crie ou un oiseau qui chante, l’intensité et les variations sonores font ressentir, à n’importe quel individu, une sensation qui y est associée. De nombreuses émotions peuvent être citées, telles que la peur, la joie, la colère, la tristesse, la surprise et tant d’autres. Ces ressentis sont, pour n’importe quelles espèces, perçus de la même manière et engendrent plus ou moins des réactions positives ou négatives, mais nulle ne peut ne pas être sensible à ce phénomène.
L’histoire que je vais vous dévoiler commence le mercredi 3 avril 2019, par l’apparition d’une vidéo et d’un audio intriguant, postés sur les différents réseaux sociaux de l’apnéiste français Guillaume Néry, qui a, en quelques heures, enflammé la toile. Son post était accompagné du commentaire suivant :
« Étrange son entendu hier après-midi lors d’une plongée. Jamais entendu ça. Une idée de ce que ça pourrait être ? ».
Voici ce qu’il a enregistré au large de La Rochelle, n’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en pensez ? :
Suite à cet événement mystérieux devenu viral, les internautes n’ont pas cessé de construire toutes sortes de spéculations, imaginant qu’il est question d’un kraken, d’un sous-marin rouillé, de chants de sirènes ou encore de Dory qui imite la baleine, comme dans le dessin animé « Le monde de Némo ». Je vous laisse choisir la version qui, selon vous, est la plus convaincante.
Je me suis demandée comment décrire ce son, mais est ce que cela est réellement possible ? Je me lance le défi alors, sans perdre de temps pour essayer de vous le décrire le plus fidèlement possible.
Il est d’ores et déjà question de bruits atténués et diffusés dans un milieu aquatique, d’où les sons issus du mouvement des vagues et de la rencontre de l’air et de l’eau. Le caractère rauque et inharmonieux des différents sons aux variations et intonations variables allant de l’aigu au grave, donnent une atmosphère inquiétante et oppressante. Pour ma part, à la première écoute, j’ai perçu des cris qui pourraient s’apparenter à de la détresse ou à de la peur, en tout cas, rien de très joyeux ou réconfortant.
Tout pourrait se finir ici et laisser place à un mystère de plus, dans notre monde si énigmatique. Mais cet incident n’est pas si anodin et est tout sauf laisser au hasard. Au contraire, il porte un message fort et, de par le choix de son mode de diffusion, touche un grand nombre de personnes.
De toutes les suppositions émises à la suite du post, aucune ne détient la vérité, vous l’aurez probablement compris, mais alors de quoi s’agit-il ?
Il s’agit en fait, d’un signal issu d’un montage de sons enregistrés dans les profondeurs de l’océan. Cette campagne de SeaSherpherd, l’ONG de défense des océans, baptisée Sound Of Sea, cache derrière trois mots simples un alarmant message subliminal, qui était devant vous, depuis tout ce temps. En prenant les premières lettres de chaque mot, nous pouvons lire « SOS », qui n’est rien d’autre que le message de détresse mondial. Cette initiative veut éveiller les consciences et montrer la vulnérabilité de la vie sous-marine. L’association explique avoir utilisé des cris d’une trentaine d’animaux marins victimes de la pêche :« une baleine harponnée dans l’océan Arctique, des baleines pilotes traquées sur les Iles Féroé, des dauphins pris dans les mailles d’un pécheur, l’agitation frénétique des bancs de poissons agglutinés dans les filets des chalutiers. »
Cette juxtaposition de sons est censée symboliser le « cri d’alerte de l’océan ». Face aux échouages massifs de dauphins et à la surpêche des populations de poissons, l’association insiste sur la nécessité d’une action immédiate. À travers ce message, Sea Shepherd, avec la complicité de Guillaume Néry, demandent donc à chacun de diminuer sa consommation de poissons.
Une balise sphérique, plongée au large de la Rochelle, a été spécialement conçue pour émettre le son. Il ne portait qu’à une centaine de mètres, afin de ne pas perturber l’écosystème, selon les organisateurs.
SeaShepherd explique : « Nous avons plongé cette balise près des côtes françaises pour que ce son soit enfin entendu par l’Homme.«
Pour finir, je tiens à rappeler que la biodiversité marine est particulièrement fragile. D’après le WWF : « Nous prélevons davantage de poissons dans l’océan que celui-ci ne peut nous en offrir. Dans le monde, 31 % des stocks halieutiques sont surexploités, et en Méditerranée ce chiffre grimpe à 93 %. » Dans les années 1990 et au début des années 2000, la surpêche avait ainsi provoqué l’effondrement de 80 % des stocks de thons rouges de l’Atlantique et de la Méditerranée. Après une prise de conscience mondiale, les bateaux de SeaSheperd avaient alors surveillé la pêche illégale pour aider à faire respecter les quotas. Avec Sound of Sea, l’ONG veut maintenant faire passer son message sur les réseaux sociaux et c’est réussit, vu l’engouement crée autour de cette action ! Selon les Nations Unies, si rien n’est fait pour contrecarrer le phénomène de la surpêche, les populations de poissons s’effondreront d’ici 2048. Pensez-y ?
La sonnette d’alarme a été désormais tirée et, malgré les apparences, ce fléau concerne directement notre secteur d’activité. Certaines réglementations ont été fixées pour limiter ces atrocités, mais ne sont pas encore effectives dans tous les pays. Je pense notamment au galuchat, qui est un cuir de poisson provenant de la raie ou du requin. Ces espèces ne sont pas encore exclues de la surpêche. Parce que, oui, nous pêchons en premier lieu, les poissons pour leur valeur nutritive, mais pas que, leur valeur esthétique est aussi un aspect à prendre en compte qui rentre pleinement dans le processus. Faites alors attention, tous les férues de joaillerie ou d’horlogerie, pour que vos prochaines créations soient empreintes d’éthique.
Merci d’avoir pris de temps de me lire, je vous laisse avec l’entièreté de la vidéo explicative, qui m’a incité à écrire cet article. Je vous invite, à votre tour, à l’étudier scrupuleusement pour faire de demain une vie meilleure.
La pandémie de la Covid-19 a entraîné quelques confinements qui ont fait plus de victimes qu’on ne le pense. On a pu constater que durant cette période les violences intrafamiliales et plus particulièrement les violences conjugales ont augmenté de 30 %.
C’est pour cela que je décide de vous faire part d’une campagne de sensibilisation poignante distribuée par Union, une agence de publicité, abordant un sujet sensible aux yeux de tous. Une exposition a été créée par deux épiceries de Toronto, s’associant à Interval House, le centre le plus ancien du Canada engagé auprès des femmes et enfants victimes de violence. Il s’agit d’une campagne innovante nommée « Bruised Fruit » soit « Fruit Meurtri », qui sensibilise à la sécurité.
La campagne a mis en place des expositions au Big Carrot et au Unboxed Market, celles-ci sont constituées de pommes meurtries, voire dans un état de décomposition avancé. Vous allez tous vous poser la même question : « Pourquoi des pommes ? ». Cependant, après avoir regardé de plus près, vous verrez que chaque morceau de fruit est muni d’un autocollant révélant un fait relatif à la violence domestique et les coordonnées de la ligne d’assistance téléphonique de crise d’Interval House disponible 24h/24h et 7j/7j.
À première vue, l’affichage du marché ne semble être rien de plus qu’un étalage de pommes mûries, mais chaque fruit meurtri confronte les gens à la vérité « pourrie » de l’abus avec des messages importants tels que « pendant la pandémie, les relations violentes deviennent plus violentes physiquement » ou « l’isolement crée les conditions parfaites pour que les agresseurs exercent un contrôle« .
L’emplacement et le message de ce projet ont été pensés stratégiquement. Durant, des semaines voire des mois, des familles ont été dans l’obligation de vivre constamment ensemble sans se quitter. Pour de nombreuses femmes, le fait d’aller simplement chercher leurs enfants ou se rendre dans une épicerie de proximité était, pour elles, le seul échappatoire aux violences qu’elles ont subi ou subissent encore.
Ces pommes sont loin d’être de simples fruits, elles représentent les femmes victimes de violences conjugales. Un message subtil pour une forte sensibilisation.
« Les femmes sont plus vulnérables que jamais à la violence de leurs partenaires intime ». Paula Del Cid
Projet « Bruised Fruit »
Un concept tout en métaphores : ces fruits en heurtant sur le sol, se couvrent d’ « hématomes » et représentent ces nombreuses femmes, mourant à petits feux sous les coups de leurs conjoints. Interval House a porté son choix sur la subtilité, pour faire passer un message urgent. Le hashtag « SignalForHelp » lancé sur les réseaux sociaux en 2020, permettait (et le permet encore) aux femmes de dénoncer leurs bourreaux en vidéo live par un signe discret.
Leurs efforts créatifs ont davantage mis en lumière l’importance de la question de la violence entre partenaires intimes et la façon dont nous devons tous y prêter attention. Car les femmes en présence de leurs agresseurs constamment au-dessus de leurs épaules sont incapables de rechercher librement des informations ou obtenir de l’aide. C’est donc pour cela que ce concept a été créé, ces pommes meurtries sont alors un moyen de leur fournir les informations dont elles ont besoin, secrètement et en toute sécurité.
En 2021, une femme sur 10 est toujours victime de violences au sein du couple et une femme décède tous les 3 jours tuée par son conjoint ou ex-conjoint.
Face aux violences, libérons la parole et agissons.
Je vous invite donc à découvrir une vidéo à propos de cette campagne ci-dessous :
Et vous alors, qu’en pensez-vous ? Faites le moi savoir en commentaire !
Depuis la création des premières civilisations, l’homme est en quête de sociétés meilleures et œuvrant pour le bien de tous.
De nos jours, exprimer notre vision de la société du futur devient de plus en plus possible, notamment grâce aux réseaux sociaux et à l’Art qui offrent à chacun une plus grande liberté d’expression.
On remarque au travers des différents domaines artistiques, qu’une volonté de changement domine les autres sujets. On vient chercher dans l’art un moyen de mettre en lumière des problèmes sociétaux. Celui-ci va notamment, ces dernières années, avec les formes d’art contemporaines, permettre d’amener un bouleversement des codes, des idéaux et canons de beauté. On va donner de la visibilité à ce qui auparavant n’en avait pas, comme par exemple à des handicaps, des maladies et types de peaux, des morphologies… Une inclusivité nouvelle va ainsi voir le jour, on va venir promouvoir, favoriser et défendre l’intégration de minorités.
L’inclusivité amènera aussi à la création du mouvement Body Positive. Que ce soit dans l’univers de la musique, dans l’écriture, dans les arts plastiques ou encore dans les arts appliqués, le Body positivisme s’inscrit aujourd’hui dans un but de sensibilisation du public.
L’artiste-peintre Harmonia Rosales, fait partie des artistes contemporains luttant pour une meilleure représentation des personnes de couleur. Elle remplace les hommes blancs par des femmes noires dans des œuvres telles que la célèbre fresque de Michel-Ange intitulée “La Création d’Adam” qui orne la partie centrale de la voûte du plafond de la Chapelle Sixtine. Elle vient ainsi rétablir une visibilité aux femmes noires dans l’art.
Dans le milieu de la mode, de plus en plus de magazines célèbres mettent aussi en lumières des corps et des particularités physiques, qui, par le passé, ont été mis à l’écart. La mode remet désormais en question les normes validistes et prône le mouvement « body positive ». C’est le cas pour Vogue, qui commençait l’année 2021 en publiant une couverture dans laquelle Paloma Elsesser, mannequin américaine de « grande taille » posait sexy et assumée.
Sur les podiums aussi, nous pouvons retrouver davantage de morphologies et peaux différentes. Ainsi des mannequins comme Jillian Mercado, Aimee Mullins, Del Keens, Andreja Pejic, Tess Munster ou encore Winnie Harlow, atteinte de vitiligo sont de plus en plus demandées sur les défilés de haute couture.
Contrairement à avant, où le handicap n’était montré que dans des magazines ou documentaires à but informatif, il est maintenant projeté sur les podiums et défilés. Le mannequin transgenre Aaron Philip, quadraplégique depuis sa naissance ainsi que Viktoria Modesta , amputée d’une jambe, font partie des figures emblématiques de ce tournant.
Dans l’univers du cinéma, les producteurs cherchent eux aussi à apporter une visibilité aux minorités. C’est le cas de Nicolas Duval-Adassovsky, Yann Zenou et Laurent Zeitoun qui en 2011, avaient présenté sur le grand écran le film « intouchables ». On y retrouvait l’acteur François Cluzet jouant le rôle d’une personne tétraplégique aux côtés d’Omar Sy. Le handicap n’est pas le seul sujet abordé on y suit également une amitié forte entre deux personnes que tout oppose. Cette amitié va amener le public à comprendre que le handicap n’est pas une fatalité et ainsi le normaliser au sein de notre société.
L’inclusivité est comme on peut le voir une préoccupation très actuelle de notre société, et prenant de plus en plus d’ampleur dans le milieu artistique.
C’est bien connu on a tendance à suivre les conseils et les recommandations de nos idoles, ce phénomène est d’autant plus visible aujourd’hui avec les influenceurs. Mais là n’est pas le sujet, ce qui m’intéresse c’est quand les artistes utilisent leur célébrité pour récolter des fonds pour aider la population notamment lors de concert de charité.
Nous allons remonter le temps de 50 ans nous sommes le 1 août 1971, environ 40 000 spectateurs assistent au premier grand concert caritatif. Après que le cyclone de Bhola a dévasté le Bangladesh en novembre 1970 et fait environ 500 000 morts, soit le cyclone le plus meurtrier de l’histoire, une guerre civile éclate le 26 mars 1971 qui durera jusqu’au 16 décembre 1971.
Mis au courant de la situation de ce pays par son ami Ravi Shankar, l’ex Beatles George Harrison décide d’utiliser sa célébrité pour pouvoir les aider d’abord en écrivant la chanson Bangla Desh puis en créant un concert qui réunira les deux musiciens cités ainsi que Ringo Starr, Eric Clapton et Bob Dylan entre autres. Grâce à ce double concert, qui engendrera un film et un triple album qui se hissera à la première place aux États Unis ils réussiront à récolter entre 8 et 10 millions de dollars. Pour la première fois à cette échelle des artistes se réunissaient non pas dans leurs propres intérêt mais pour ceux qui en avaient vraiment besoin, en sensibilisant le public à des problèmes politiques et en leur donnant le pouvoir de changer les choses.
Mais je doute qu’en vous parlant de concert caritatif le nom du concert for Bangladesh vous soit venu à l’esprit en premier, par contre si je vous dit Live Aid cela devrait déjà davantage vous parler.
Le 13 juillet 1985 Bob Geldof organise lui aussi un double concert mais dans deux pays différents à Londres en Angleterre et à Philadelphie aux États Unis. Les concerts seront retransmis en direct à la télévision dans le monde entier dans 150 pays et regardés par environ 2 milliards de personnes, sur place. 72 000 sont à Londres et 89 484 sont présents à Philadelphie. Cette fois 70 artistes répondent présents pour vaincre la famine en Éthiopie dont Elton John, U2, Paul McCartney, Madonna, Dire Straits, David Bowie, Led Zeppelin dont les membres restants se sont réunis pour l’occasion, sans oublier la célèbre performance de Queen, on retrouve aussi Bob Dylan et Eric Clapton. Ils réussiront à récolter 127 millions de dollars. Comme ce fût le cas pour Bangla Desh, certains artistes ont écrit une chanson pour aider à récolter des fonds quelques mois auparavant. En Angleterre ils chanteront « Do they know it’s Christmas ? » tandis qu’aux US ils enregistreront le très célèbre « We are the World ». Toutes ces chansons sont les premières d’une longue lignée qui permettront d’aider certaines causes mais elles ne mènent pas toutes à des concerts de cette ampleur.
Ils y en a eu d’autres entretemps mais ils ne connaîtront pas le même impact médiatique, jusqu’au 25 septembre dernier et vous en avez forcément entendu parler. Le Global Citizen Live, 50 ans après le concert for Bangladesh, 8 concerts ont été organisés dans 8 pays différents : Paris en France, New York et Los Angeles aux États Unis, Lagos au Nigeria, Rio de Janeiro au Brésil, Londres en Angleterre, Sydney en Australie et Bombay en Inde, d’autres spectacles ont été organisés dans d’autres pays encore. Le tout est diffusé dans le monde entier, à la télévision et sur internet durant 24 heures, cette fois la liste des artistes est vraiment longue. Ces concerts ont pour but de vaincre la pauvreté, défendre la planète et exiger l’équité notamment par rapport à la lutte contre la Covid 19.
Ces artistes mettent à profit leur notoriété dans un but désintéressé laissant leur égo de côté pour la bonne cause. Grâce à ces actions, des problèmes humanitaires, dont on ne parlait pas vraiment dans les médias, ont été mis en lumière. A travers eux les « simples gens » peuvent aider à faire changer les choses, sinon nous n’aurions pas eu le même impact auprès des dirigeants de ce monde. Ces événements prouvent qu’après une crise sanitaire qui commence à refluer, dans notre monde à la dérive menacé par le réchauffement climatique, toujours touché par la famine dans les pays pauvres, les artistes sont toujours là pour aider à nous ouvrir les yeux, à faire pression sur les gouvernements, ainsi qu’à nous pousser à changer pour créer un avenir plus juste pour tous et vivre dans un monde meilleur.