L’Art au service de la planète

De la poubelle à l’œuvre d’art

Je pense que vous vous êtes tous déjà retrouvé dans la rue, sur une plage ou une place face à un mégot de cigarette ou un déchet qu’une personne a pris la liberté de jeter par terre. Certaines personnes dans nos villes et nos campagnes, passent leurs journées à ramasser ce qu’on laisse derrière notre passage. Je me remémore ce vieux monsieur que je croise tous les jours au même endroit, sac poubelle à la main, qui ramasse jusqu’au moindre petit déchet qu’il trouve sur les trottoirs de notre petite ville. Certaines personnes comme Barry Rosenthal ont décidé de ramasser les déchets et en faire de l’art. (oui oui, vous avez bien lu le mot déchet et art dans la même phrase…)

Voici Barry Rosenthal, photographe professionnel dans le domaine des médias, il adore se promener sur les bords de mer New-Yorkais. Sauf qu’un problème commence à le déranger, vous avez deviné de quoi il s’agit ?

Les déchets qui l’alarment, Barry Rosenthal commence à les ramasser, ils les trient dans son studio, par couleur, textures, usages (Donc là, on est face à un type qui se promène sur les bords de mer à New-York au lieu d’être à Time Square ou à Central Park, qui ramasse ce que les gens jettent et qui EN PLUS DE ÇA trie tout par taille, couleur, texture…) Bon revenons à nos moutons, ou plutôt à nos déchets, on nous rabâche tous les jours qu’il faut jeter dans les poubelles, trier et moins consommer et ne plus vivre correctement quoi (ceci est a prendre au second degré, je vous vois déjà venir les écolos).
Mais cet artiste a trouvé LA solution pour sensibiliser et nettoyer, son art est en quelque sorte multi-tâche.

En soi ses créations (en oubliant que ce sont des poubelles) sont assez esthétiques. Nous sommes face à un photographe qui met en scène certes des détritus mais qui arrive à les organiser d’une manière que chaque petits éléments se complètent et s’agrémentent pour ne former qu’une seule et même entité. Techniquement parlant, les textures et couleurs nous rappellent les monochromes d’artistes comme Klein.

Cette phase de sensibilisation et sans nous rappeler les lois de 2020 qui passent pour qu’il n’y ait plus (ou moins) de déchets dans la nature et les océans, je pense que vous avez tous remarqué qu’en allant croquer dans votre sandwich préféré chez le Grand Américain au M jaune qu’il n’y a plus de paille dans votre Coca Cola !

Ce n’est peut être pas si mal que certains organismes et artistes se démènent pour sensibiliser sur la réduction des déchets dans la nature. Je suppose que vous avez tous une fois entendu parler du septième continent, vous savez cet amas de déchets flottants dans l’océan pacifique qui fait un peu près six fois la France !

Oui, tout le monde aime le plastique, mais peut-on vraiment dire que le plastique est fantastique ? Pour les océans, je dirais qu’il est plutôt dramatique.

Sa mission en tant qu’artiste est d’inspirer la construction d’un avenir plus durable en utilisant les poubelles. Les plastiques sont en effet les artefacts de notre époque, en particulier dans les océans, ou le matériau envahit les écosystèmes et navigue à travers le monde.

L’artiste Barry Rosenthal construit ses assemblages pour illustrer l’étendue de la pollution marine.

Mais maintenant que je vous ai tout expliqué, pensez-vous vraiment que des artistes comme lui, ou des Sophie Hélène, Alejandro Dùran… changent vraiment quelque chose sur la consommation du public ? L’art est certes un langage, mais est-ce que le public est réceptif à celui-ci ? seraient- ils prêt a changer ?

Sans très gros jugement et opinion sur la (ou les) questions je vous laisse sur une vidéo qui vous ramènera une brise d’air marine (on aurait quand même préféré Manhattan avec son Empire State Building) et un Barry Rosenthal en pleine recherche de sa poubelle idéale…

PERROT Marion – DNMADE2 Joaillerie 2019-20

Un photographe à la hauteur de la réalité

 

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C’était un beau jour d’hiver, depuis 2 semaines ma cousine me tannait pour qu’on aille voir : « l’ exposition du plus beau artiste du monde », comme elle disait. J’ai fini par céder, nous voilà parties pour l’exposition Peter LINDBERGH à MUNICH (sans grand enthousiasme).

Bon je vous l’avoue tout de suite, j’ai pas trop suivi les explications de la visite guidée, gros problème, elle était en allemand (je ne parle pas un mot allemand). Mais bon vous allez voir les photos parlent d’elles-même ! Ah oui je ne vous ai pas dit mais Peter LINDBERGH et un photographe de mode.

Après avoir passé son enfance à Duisbourg (imprononçable), dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, il était parti étudier à l’Académie des beaux-arts de Berlin, motivé par sa passion pour la sculpture et le cinéma allemand de Résultat de recherche d'images pour "peter lindbergh photos"l’entre-deux-guerres. Il travailla tout au long de sa carrière pour de  nombreuses revues de mode (VogueVanity FairHarper’s BazaarThe New Yorker…) et a participé à un grand nombre de publicités ainsi qu’au fameux calendrier Pirelli.

Peter LINDBERGH est un artiste engagé pour la réalité de ses modèles sans retouche, en noir et blanc, qui le mit très vite au devant de la scène. Ses photos deviennent même des icônes de la photo de mode contemporaine (c’est à ce moment de l’exposition, quand j’ai compris son engagement sur un panneau du musée que cela à commencé à faire résonance en moi ).

En 2016, il avait expliqué vouloir, par ses photos, défendre les femmes contre les stéréotypes de la beauté :

« Je répète très souvent que nous, les photographes, sommes là pour libérer les Résultat de recherche d'images pour "peter lindbergh photos"femmes de la dictature de la perfection et de la jeunesse. L’industrie fait son boulot, elle a des produits à vendre, mais tout le monde n’est pas obligé de suivre. L’image que l’on renvoie aux femmes aujourd’hui est épouvantable. Avec Photoshop, on en fait des robots, comme si c’était un avantage de faire 1,80 m et 45 kg. Pour moi, cette norme signe la fin de la civilisation. »
Résultat de recherche d'images pour "photographe de mode peter linbgerh"

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(La question de la place de la femme dans la mode était enfin dénoncé par un photographe lui-même ! qu’est-que ça fait du bien un peu de changement).

Pour finir sur cette exposition : une merveille à l’état pur, une vraie représentation de la femme. Les photographies son remplies d’une émotion qui nous transporte d’œuvre en œuvre sans jamais nous lâcher et quand cela est fini on en désire encore.

PS : On a fait au moins trois fois le tour de l’exposition !

PS2 : Malheureusement cet artiste nous a quitté en septembre dernier a l’âge de  74 ans ( nous avons perdu ce jour là un vrai avant-gardiste de la photographie, icône de demain )

Emma BALLEREAU 2 DNMADE bij – Mars 2020

Etranger résident

UNE RENCONTRE BOULEVERSANTE,                 AU CŒUR DE L’HUMANITÉ AVEC LA COLLECTION DE MARIN KARMITZ.

Exposition « Etranger résident » à la Maison Rouge,

À Paris en janvier 2018.

Imaginez-vous, des centaines de visages, là, qui vous fixent, muets sans avoir la moindre possibilité de leurs échapper ; car ils vous racontent, vous obsèdent et vous touchent.
Voilà, l’émotion qui nous a totalement foudroyé lors de l’exposition de la collection « étranger résident » créée par Marin Karmitz.
Une collection en noir et blanc réalisée depuis une trentaine d’années qui comprend plus d’une centaine de photographies, sculptures, dessins et tableaux, mis bout à bout pour construire un scénario.

Au fil de l’exposition le spectateur découvre une époque au passé révolu ; le XXème siècle, marqué par la violence (exil, racisme, génocide, exploitation des mineurs…)
Une véritable mise en scène historique, pleine d’humanité et cohérente qui nous plonge dans un échange silencieux avec la foule de visages qui nous entourent. Une forte présence de ces visages, qui nous dévoile alors toute l’humanité de l’époque entre la tristesse des heures sombres du siècle et les joies d’en être l’heureux survivant.

Un visage nous a d’ailleurs particulièrement marqué, c’est celui de la jeune Annie ; une petite orpheline au regard grave et triste qui semble perdue et dont la détresse se ferait presque entendre. Cette petite fille, si jeune et jolie se présente devant nous sans que l’on puisse avoir la moindre possibilité de l’aider, qui vient déclencher un profond sentiment de frustration.

On se pose alors une multitude de questions sur la situation de cette jeune fille et celle de ces voisins qui sont pour nous comme l’indique le titre des ‘’étrangers résidents’’. Seulement, au fil de l’exposition, ce titre devient pour nous, spectateur, de plus en plus étrange à la collection car on ne sait plus qui sont les véritables étrangers résidents ; eux ou nous ?

Une exposition qui plonge le spectateur dans une réflexion autour de son être, d’autrui et de cette frontière entre l’étranger et le résident.


Cette collection est donc une affaire de regard qui garantit de l’émotion dont vous ne sortirez pas indemne ou seulement si vous détournez votre regard… Dans ce cas-là, je vous mets au défi !

 

Guillermin Juliette, DNmade 1 bijouterie/joaillerie

Cinta Cartro, une artiste qui brise les règles

Cinta Cartro est une jeune peintre, illustratrice et féministe espagnole, elle se fait connaitre sur les réseaux sociaux sous le nom de Zinteta et comptabilise déjà plus de 32 000 abonnés. Sa particularité ? Elle sublime les vergetures, les seins, la maladie ou encore les règles grâce aux couleurs de l’arc-en-ciel. Ses supports ne sont autres que le corps des femmes, des tampons, des serviettes hygiéniques et des culottes en plus des toiles traditionnelles. Une façon pour elle de décomplexer les femmes et surtout de dénoncer les tabous autour des menstruations féminines persistant à travers le monde. Dans certains pays d’Afrique et en Inde avoir ses règles est une des principales causes de déscolarisation. C’est également dans certains pays sous développés, un problème de santé publique. Au Népal une pratique appelée « l’exil menstruel » oblige les femmes a s’exiler durant cette période car cela est considéré comme impure.

Emilie Detouillon – DN MADE Horlogerie – 2018-2019

L’envers du décor

« Inside out«  est un projet réalisé par l’artiste JR. C’est un artiste urbain humaniste qui a comme idéal de changer les mentalités.

Pour ce projet il s’est inspiré de ses collages grand format qu’il réalise dans les rues. « Inside out » donne à chaque personne l’opportunité de partager son portrait et de faire passer le message qui lui tient à cœur. C’est une plateforme globale qui permet à chacun de partager son histoire et de la transformer en œuvre d’art publique.

Ce projet est financé par des dons volontaires, plus de 300 000 affiches ont été envoyées dans plus de 140 pays. Il a débuté en 2011 et est toujours ouvert à tous. L’ensemble de ces collages participe à un engagement personnel en faveur d’un « idéalisme d’humanité ». Cet artiste veut faire passer un message sur le respect, la tolérance, la liberté et la solidarité collective. À travers « Inside out » JR veut montrer la réalité du monde tel qu’il est, et donc provoquer le questionnement sur nos modes de vie et nos perceptions de l’autre.

Pour plus d’information vous pouvez consulter la vidéo en ligne en cliquant ici

Un article réalisé par MARTINEAU Valentine

DN MADe Bijouterie 2018-2019

 

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