A la découverte de Section 26

« Ces gens qui ne supportent pas qu’il existe de la musique fantastique qu’ils ne connaissent pas. » Cette citation de monsieur JD Beauvallet (ancien rédacteur en chef des Inrockuptibles), à mon sens, résume bien le sujet abordé ici.

Les Inrockuptibles, Rock & Folk, Magic Mushrooms… si ces fanzines et leur démarche originelle vous parlent, vous serez heureux de parcourir Section 26. Ce qui m’intéresse ici ce n’est pas les sujets que l’on retrouve sur ce blog, qui se rapprochent plus de la pop moderne de Magic que du rock indé des Inrocks originels.

J’ai eu la chance d’assister à une table ronde des membres de l’équipe de ce Webzine à la Rodia de Besançon au sujet de la presse musicale. Composée d’anciens membres des plus grands fanzines français et de nouveaux arrivants, cette équipe se regroupe pour lutter contre l’affadissement de la presse musicale institutionnelle, comme l’avaient fait les Inrocks en 1986. Ces magazines se voulant en opposition à la tendance journalistique du moment, ils sont maintenant des institutions bien en place qui ont perdu de vue leurs objectifs initiaux au profit des intérêts financiers. Le nom de ce webzine est une référence et un jeu de mot évident au groupe Section 25, un groupe que la plateforme défend avec conviction en pied de nez aux médias traditionnels qui ne s’y intéressent pas.

Véritables obsédés de musique, ils sont conscients dès la création du projet que l’âge d’or de la prescription de la presse musicale est derrière eux. L’objectif n’est donc pas de faire du contenu qui s’adresse à tout le monde mais bien d’afficher avec subjectivité des avis tranchés (et tranchants) sur les projets dont ils ont envie de parler. Sans jamais se soucier de l’intérêt que va susciter l’article, ces grandes plumes comme Matthieu Grunfeld ou Etienne Greib, défendent les artistes en lesquels ils croient. Une démarche trempée d’honnêteté et disponible gratuitement qui parlera aux adeptes de découvertes musicales.

Antonin GUERRET – DNMADE 2 Ho – Octobre 2022

Le rap, cette sous culture !

Je suppose que vous avez tous vu ou du moins entendu parler de ce groupe de musique française qui a tourné un clip sur notre chère Tour Eiffel, et pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, je vous invite avant de continuer votre lecture de faire un tour (même quelques secondes) pour voir de quoi je vais parler aujourd’hui.

Les cheveux lissés, les chansons auto-tunée aujourd’hui, nous allons parler de chanson française ou plutôt de rap français. Le groupe dont je vais parler aujourd’hui est … (roulement de tambour) PNL !

Après plusieurs albums, ils sortent leur dernier projet en avril 2019 qui s’intitule « deux frères »

Nous n’allons pas nous étendre sur la performance de rap de ce groupe, non…

Je vais vous poser une seule question, j’espère que vous changerez d’avis sur le rap français après avoir vu mon article. La chanson urbaine peut-elle être une source de curiosité culturelle ? La réponse à cette question va vous surprendre !

Commençons depuis le début, le rap français est très peu apprécié par le grand public, seules certaines chansons du type Aya Nakamura ou  Gims sont les plus appréciées mais c’est sûrement les chansons qui ont les textes les moins recherchés, va savoir pourquoi ?
Le rap, cette sous culture (comme le dit si bien notre très cher Éric Zemmour) peut être source d’ouverture vers la culture… avec leur texte, PNL, pourrait peut-être nous donner envie de nous/vous ouvrir ?

Pendant ce confinement (qui est très long…), j’ai analysé pour vous (oui car un album contient de nombreux petit recoins) tous les textes un par un (oui c’était très long, mais j’y ai mis tout mon cœur) pour vous dégoter toutes les références qui ressortent de leurs chansons.

Le groupe a depuis plusieurs années évolué dans la manière de décrire leur quotidien, pour comprendre leurs textes (car curieux comme vous êtes, j’imagine et j’espère que vous allez prendre la peine d’écouter une de leur chanson…) je vais vous expliquer leur univers.

Leur musique est rythmée par 5 actes, 5 piliers qui sont un peu plus qu’une simple histoire. Le groupe joue d’une vraie imagerie et a construit un univers complet autour de ces piliers.

Bon, commençons. Nous voici dans la jungle leur premier pilier, cette jungle n’est pas celle de Mowgli, non c’est une métaphore du quartier, de la banlieue. Le groupe marche beaucoup avec des visions animalistes pour décrire dans quoi ils ont grandi.
La famille est leur deuxième acte, oui pour eux, la famille est très importante et comme nous pouvons le comprendre dans leur titre “deux frères” (le groupe est en effet constitué de deux vrais frères) leur amour fraternel est très important.
Le troisième pilier, lui, est un des plus importants dans leur univers car c’est grâce à ce sentiment que nous comprenons qui ils sont, et pourquoi ils écrivent comme ceci. Ce sentiment très particulier est la haine, il est la conséquence de leur souffrance et le sentiment qui leur donne la force de réussir mais cette haine dans leur dernier album est peu à peu remplacé par la tristesse et éclipsé par la mélancolie (oui des jeunes de banlieue et bandits tristes, oui ça existe.. ) et nous pouvons nous en rendre compte sur la piste 16.
Le monde est l’avant dernier pilier de leur univers, leur objectif est le même que Tony Montana, conquérir le monde, un peu à la manière de « la fin justifie les moyens ». Leur fameux clip sur la Tour Eiffel est un peu un moyen de montrer qu’il y réussissent, et la réussite par soi-même est beaucoup plus appréciable qu’avec l’aide des autres car il se produisent en indépendant.

Et pour conclure les piliers, nous allons parler de religion. Elle est présente dans leurs textes (avant la musique, ces deux garnements n’ont pas toujours fait des choses licites pour atteindre leur but) leur objectif était la lune comme Amel Bent.

Après une longue et pénible description pour les plus impatients, je vais vous dévoiler les références que j’ai trouvées mais ce ne sont pas que des simples références qui sortent de leur texte à tout va, elles sont utilisées subtilement et judicieusement comme vraie métaphore en cohabitation avec les onomatopées très animalistes…

Voici un petit récapitulatif qui montre la multitude de métaphores, et face à cette large palette, nous ne pouvons qu’être curieux de tout ce petit monde qui nous attend. Certaines sont très familières mais d’autres un peu moins, des références ont déjà été présentées dans certains articles comme Dr.Stone par exemple. Et nous pouvons voir que beaucoup de références sont portées sur les animés/mangas et les jeux vidéos, des films qui pourront certainement vous occuper pendant toute la durée de cet ennuyeux confinement ! (Ne me remerciez pas ! Pour les références, je vous invite à les regarder pour vous immerger dans leur univers et découvrir par vous même les mangas/films/jeux… ) et bonne ouverture culturelle ! (Grace au rap).

Liste références :

Manga/animé :

Dragon Ball
GTO (great teacher onizuka )
Bleach
Dragon Ball Z
Tobaku Mokushiroku Kaiji
Akira
Hunter x Hunter
Naruto
Dr.stone

Film/série/dessin animé :

Paid in full
Split
Super man
Rasta rockett
Babar
Le livre de la jungle
Mulan
Peter Pan
Dallas
La cité de Dieu
Star Wars
Les princes de la ville
Notre belle famille
Deux frère
Batman
Scarface
Zorro
E.T
Training day
Le roi lion

Jeux vidéo :

Street Fighter
GTA vice city
Pac-Man
The legend of Zelda
Shenmue
Shinobi
Devil may cry
GTA V

Bonus personne populaire diverse :

Ricardo Izecson dos Santos Leite (Kaká)
Barack Obama
Alphonse Capone (Al Capone)
Édith Gassion (Edith Piaf)
Pedro Miguel Carreiro Resendes (Pauleta)
Tandem
Fonky family
Léo Ferré
Henry Olusegun Adeola Samuel (Seal)
Franck Ribéry
Edson Arantes do Nascimento (Pelé)

PERROT Marion – DNMADE2 – Avril 2020

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