Un escroc sympathique ?

Peut-être que certains connaissent de nom un certain Jordan Belfort, sans directement préciser son surnom qu’il s’est lui même attribué :

« Le Loup de Wall Street »

Jordan Belfort n’est pas n’importe quel courtier américain, car il a été LE plus grand escroc dans le domaine pendant des années.

Son don pour la vente est dans ses gènes depuis toujours. Pour les fortes chaleurs de l’été 1978, à 14 ans, il a investi dans une glacière pour vendre des glaces en plein New York. Son micro-business lui aurait rapporté environ 20 000$ pour la saison, oui 20 000, sans rajouter de zéro ! Une somme qui m’a paru impensable pour son âge et pour l’envergure de son commerce…

Rempli de sympathie et d’élégance, Le Loup se servira par la suite de tous ses atouts pour roubler ses chers clients !

Après une vie très très mouvementée dans les années 80-90 avec son entreprise « Stratton Oakmont », à la fois reliée à la drogue et à la grande arnaque, Jordan  décide d’écrire un livre autobiographique qui s’appelle « Le Loup de Wall Street ».

Un long-métrage reprendra en 2013 son histoire suite au succès de son oeuvre. Le personnage de Jordan va jusqu’à être interprété par le célèbre acteur Leonardo Dicaprio.

Jordan Belfort: “Leo Got Sucked in” to Wolf of Wall Street Scandal | Vanity Fair

                      Jordan Belfort                          Leonardo Dicaprio en « Jordan Belfort »

J’ai vraiment apprécié le film, c’est à la fois basé sur une vraie histoire, avec un réalisme malsain qui peut nous paraître irréaliste. Certains vont au cinéma pour se vider la tête et se virtualiser, mais y aller pour celui là… , ce serait plutôt pour passer un très bon moment tout en se cultivant. La malveillance de ses actes est déguisée sous une ambiance d’action amusante. Cette ambiance nous fait ressentir, en quelque sorte, la folle interprétation des choses de ce jeune « connard » blindé de fric (comme il se décrit dans le film) !

Le personnage, toujours accompagné, voyagera dans sa petite vie tout en ayant des hauts et ses bas, en passant par la case de l’incarcération, des problèmes météorologiques et à l’insouciance qui aurait pu lui coûter très cher (la vie) !

Quelques scènes telles que celle dans le restaurant, où Jordan et son supérieur hiérarchique chantent et tapent sur leur cage thoracique pour rythmer la mélodie, restera pendant des années dans la mémoire des spectateurs.

Julien KOLLY, DNMADE1 – Oct21