Application: Le marché et ses composantes

Travail à faire : Traitez les questions suivantes sur la base des documents ci-dessous.

1. En se référant aux documents 1 et 2, relever les marchés traités et déterminer le type et les composantes de chaque marché.

2. Caractériser la structure de l’offre sur le marché marocain de l’eau en bouteille.

3. Sur la base du document 3, peut-on dire que le prix sur ce marché est fixé selon la loi de l’offre et la demande ? Justifier votre réponse.

4. En partant du document 1, relever et classifier, en termes d’opportunités et de menaces, les différents facteurs qui peuvent influencer les exportateurs marocains.

Ressources documentaires

Document 1

La tomate marocaine menacée à l’export

La campagne d’exportation 2015/2016 a démarré plus tard que celle de l’année dernière. Les évènements survenus à Paris le 13 novembre dernier risquent de l’impacter négativement. En effet, les exportateurs ressentent une certaine réticence ces derniers jours sur le marché international. A l’instar de l’année dernière, les mêmes quantités de tomates sont exportées vers l’Europe. Cependant, le sentiment d’insécurité qui sévit en Europe a freiné la demande, le consommateur se rétracte à cause du sentiment d’insécurité ambiant en Europe.

Aujourd’hui, suite au conflit turco-russe, de nouvelles opportunités s’offrent au Maroc, notamment concernant les produits agricoles marocains exportés vers la Russie. Dans ce sens, les exportateurs du Souss ont été contactés par les sociétés russes qui leur proposent d’augmenter les quantités à mettre sur le marché russe. Par ailleurs, les exportateurs précisent que, par la force des choses, les quantités exportées vers l’Europe vont diminuer à cause du froid. En effet, la baisse des températures ces derniers jours ne va pas favoriser la grande production.

Source : L’économiste, n° 4660, jeudi 3 décembre 2015 (texte adapté)
Document 2

Les introductions à la Bourse de Casablanca

Entre 2001 et 2014, la Bourse de Casablanca a enregistré 40 introductions, pour un montant levé avoisinant les 28 milliards de MAD. Les années 2006 et 2007 resteront mémorables puisqu’elles comptabilisent à elles seules 20 opérations. Depuis 2008, le marché a connu un ralentissement notable, en termes de nouvelles cotations. Les opérateurs du marché s’accordent tous sur la nécessité de la mise en place d’un marché dédié aux PME, vu que ces dernières représentent plus de 95% du tissu économique marocain.

Côté investisseurs, la mise en place de nouveaux produits devrait permettre de relancer la liquidité du marché et répondre aux besoins des différents profils d’investisseurs. Ceci est d’autant plus urgent puisque la Bourse de Casablanca est un pilier important du projet de concrétisation d’un hub régional financier.

Source : E-Borsa News, n° 9, janvier 2015
Document 3

Le marché marocain de l’eau en bouteille

Le marché de l’eau en bouteille au Maroc est un marché étroit et concentré. Deux opérateurs, les eaux minérales d’Oulmès (70%) et la Société de thermalisme marocaine (Sotherma) (20%) captent ensemble environ 90% du marché.
Créée en 1968, la Société du thermalisme marocain (Sotherma), a été la première société à commercialiser de l’eau minérale au Maroc en distribuant la marque Sidi Harazem. Filiale du Groupe SNI, elle a cédé au groupe Danone en 2001, en partenariat avec Omnium nord-africain (ONA), une participation de 30% de son capital.

L’industrie de l’eau embouteillée a une forte intensité capitalistique. Le prix de l’eau en bouteille, déterminé par le marché, impacte les investissements réalisés pour commercialiser un emballage pratique, sûr et de qualité.

Source : Usinenouvelle.com (l’usine Maroc), 02/04/2014 (texte adapté)