Kader Attia « GHOST » Histoire des arts sortie 3em

Questions pour la visite des élèves De 3em .Thème MUSEE et CHEF-D’OEUVRE

«Ces couches de  matériaux… Ce qui m’intéresse s’est de les utiliser sur du corps humain dans des positions emblématiques du recueillement….cette œuvre est une application de ce que je travaille depuis plusieurs années le vide…le vide est une question spatiale …mais aussi de temps…Nous sommes tous éphémères, des analogies du vide…nous sommes des vides. »Kader Attia interview pour l’ exposition du centre Georges Pompidou

«

 

« «Il y a quinze ans on a eu le voile, il y avait de plus en plus de voiles. Puis il y a eu la burqa, il y a eu de plus en plus de burqa. Et puis il y a eu des prières sur la voie publique (…)Maintenant, il y a dix ou quinze endroits où, de manière régulière, un certain nombre de personnes viennent pour accaparer les territoires. C’est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s’applique, c’est une occupation. Certes y a pas de blindés, y a pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants… »Je suis désolé ,mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la seconde guerre mondiale,s’il s’agit de parler d’occupation,on pourrait en parler,pour le coup,parce que ça c’est une occupation du territoire ».

Marine LE PEN 10 décembre 2010, lors d’un meeting à Lyon,à propos des prières de rue des Musulmans.

«Je réitère qu’un certain nombre de territoires, de plus en plus nombreux, sont soumis à des lois religieuses qui se substituent aux lois de la République. Oui, il y a occupation et il y a occupation illégale» à l’AFP M.LE PEN

(En janvier 2011,le parquet de Lyon a ouvert une enquête préliminaire pour « incitation à la haine raciale », suite au dépôt d’une plainte du Mrap,et la demande de retirer l’immunité parlementaire de Eurodéputée d’extrême droite .)

«Historiquement, c’est scandaleux et présentement inqualifiable(…)Marseille a été libéré par les Algériens. Marine Le Pen juge que les petits enfants des libérateurs de Marseille sont des occupants quand sa famille politique, l’extrême droite française, elle, était du côté de la Collaboration. »Benôit Hamont.

Marine  Le Pen affirme qu’à Alger les prières dans la rue ,le  pouvoir « les interdit,mais je peux vous assurer les mosquées débordent et pourtant elles ne les interdisent pas » Kader Attia.

Parlant des immigrants ils sont »potentiellement aussi dangereux qu’une armée « . J.Marie Le Pen.

Des artistes travaillant sur la notion de territoire et d’identité

Artiste:Annette Messager

Titre: Faire des cartes de France ( Faire Cartes de France )

Nature de l’oeuvre:Installation/relief

Support:le mur

Matériaux:Pièces de jouets mous, corde, fil et aiguille

Dimension:420 x 385 cm

Date:2000

contexte :Cinquième biennale de Lyon « Partage d’exotisme »

acquises en 2006 avec le soutien du Fonds régional pour les acquisitions du Musée (État / Conseil régional)

Mode de conception:Assemblage

A gauche de la carte avec des peluches était construit le mot  « protection »

Ici l’artiste avec dérision parle de la question des frontières à l’heure de la globalisation et son caractère ridicule et obsolète.

Artiste:Kim Sooja (Coréen)/Peintre, sculpteur, vidéaste
Titre:Bottari Truck (Bottari=Baluchons,paquets qui portes les affaires personnelles)
 – Migrateurs, « Je Reviendrai »
Nature de l’oeuvre: performance à Paris, Bottari Truck – Migrateurs 
Duraclear dans un caisson lumineux
Dimension:128 x 188,5 x 25,5 cm.
 Sur un pick-up Peugeot, l’artiste voyage de Vitry à à l’église Saint-Bernard à Paris , en passant par les places emblématiques de la Bastille et de la République.Ses baluchons  sont façonnés à partir de vêtements et de draps collectés, auprès de l’association Emmaüs.
 
Date: 10 Novembre 2007,
Nature de l’oeuvre: installation
Lieu d’exposition: MAC/VAL.Paris
Date:2008
Matériaux: les bojagi, tissus traditionnels utilisés par les Coréens pour ranger ou transporter des objets personnels.(objet de ses racines)
 évoque  l’idée de voyage, de déplacement, d’errance
résidence au MAC/VAL, , sur un pick-up Peugeot, de Vitry à Paris, à l’église Saint-Bernard, en passant par les places emblématiques de la Bastille et de la République. Cette fois l’artiste façonne ses baluchons à partir de vêtements et de draps collectés, en France, auprès de l’association Emmaüs.
 

Qu’entend t’on par territoire?

Une limite?une frontière? une identité nationale?Cette notion est elle pertinente et rétrograde, dans un monde de la globalisation et de véritable mobilité.Comme l’affirmerait Fréderic Girault,les territoires  seraient ils vraiment  morts?Ne faudrait il pas plus choisir celle « d’espace mobile » , d’un espace à géométrie variable,d’espace de flux et non de frontières bornées et figées.Dès le Moyen âge,on donne une définition politique et administrative au terme territoire,il définit un  « périmetre étatique fermé par des fronrières »,on parlera de territoire français.Depuis ces Vingts dernières années le mots s’est multiplié avec une prolifération de ses significations et d’enjeux.On peut reprendre la définition géo-politique:Le territoire serait le lieu d’exercise d’un pouvoir,d’un contrôle de cet espace par un groupe qui tente de le circonscire,de l’organiser,de le défendre,de la maitriser.(Robert David Sack).Le territoire est aussi  un espace auquel l’homme donne du sens ( un espace qu’il transforme)Claude Raffestin.Frédéric Giraut, professeur de Géographie politique ,définit trois « grandes catégories de reproches adressés à la notion de territoire:Le territoire est réducteur : il ne rend pas compte de la mobilité des rapports sociaux dans l’espace et il ne prend en compte que les pratiques dominantes .Le territoire est obsolète : il disparaît progressivement au profit des réseaux dans un contexte de globalisation.Le territoire est mystifiant : certains enjeux sociaux et économiques majeurs ne peuvent être perçus ou compris dans le cadre d’un territoire délimité. »Wikkipédia

Marie-Christine Jaillet :sociologue /Directrice de recherche au CNRSS/ parle de »généralisation de la mobilité individuelle » quipemet « de s’abstreindre de la proximité géographique ».Ouvrage: »Contre le territoire, la bonne distance « (Presses universitaires de Rennes, 2009)

« des territoires à géométries variables autour desquels il se territorialise.

– il est illusoire de considérer aujourd’hui que le territoire correspond au cadre de vie d’une communauté.

– les modes de vie ne s’organisent plus tellement autour de la proximité mais autour de la mobilité.

-Par conséquent, dans nos sociétés mobiles et complexes, il n’est plus possible de créer du lien social et de l’identité uniquement à partir du territoire, du local ou de la proximité.

– remplacer le modèle du territoire qui est trop centré sur le local et dépassé par un modèle adapté à la société mondialisée actuelle.

– elle propose de remplacer la proximité du territoire par la « bonne distance »

 

 

TRI POSTAL 06012011 049imageKader ATTIA

 I)Carte d’identité

  •  Artiste:Kader Attia
  •    nationalité: (artiste français d’origine algérienne) né en Seine st Denis .
  •  Qui est t’il?? d’où vient t’il? » un artiste entre deux cultures.

militantisme à l’extrème gauche pour les sans papiers

Né à Dugny (Seine-Saint-Denis) en 1970, il  passe sa jeunesse à Garges-lès-Gonesse. De 11 à 15 ans il vend des tissus sur le marché de Sarcelles. Pas franchement passionné par l’école, son truc c’est le dessin. Un passage dans le graffiti –«à la belle époque, celle du graffeur Mode 2»– mais il préfère évoluer seul qu’en équipe. Repéré par son prof d’arts plastiques, il passe son bac pour accéder à l’Ecole supérieure des arts appliqués Duperré, avant un bref passage à l’école La Massana de Barcelone, pour enfin intégrer la prestigieuse Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris. Diplômes en poche, il part deux ans au Congo apprendre la sculpture ancienne et contemporaine. Depuis, Kader Attia est présent dans les plus grandes manifestations  d’art »Marc Vayer BTS interne CV.

  • Titre :Ghost
  • date :2007
  • lieu d’exposition Centre Georges Pompidou
  • Nature de l’œuvre :Installation
  • Matériaux:Aluminium
  • Dimension : trois dimensions

II)Description iconographiques

  • Quelle est votre première impression  face à cette oeuvre?…………………………………………………………………..
  • Y a t-‘il un socle?O/N
  • Est ce une sculpture?O/    Pourquoi?                        Il n’y a pas de socle ,mais la sculpture est au sol.
  • Qu’est-ce qu’une installation ?conception d’une oeuvre en trois dimensions en tenant compte de l’espace,du lieu de leur exposition avec lequel elle dialogue.Cette sculpture est nomade.Elle a été exposée dans divers lieu et le nombre de figures changent.
  • c’est une oeuvre In situ
  • Que représente cette installation ? :un groupe de femme musulmane ?ou des vierge?,personnages
  • Combien y a t-‘il de personnages?:……………………………………………………………………………………….
  • Chaque sculpture est elle identique ?:O/Non
  • Chaque personnage a t-‘il une identité?O/Non
  • Comment sont elles disposées dans la pièce  : elles sont placées en rangées multiples(.répétition,organisation géométrique.)
  • Quelle est leur Orientation : A l’est.
  • Quel espace occupent t-‘elles?  Elles occupent  tout l’espace de la pièce ,seul un chemin à leur gauche est laissé vacant pour que le spectateur puissent aller jusqu’au fond de la pièce.
  • Quelle action font ces personnages ?  elles sont agenouillées en  position de prière,de recueillement,de méditation.
  • Qu’expriment leur visage ? Il est absent,il n’y a pas de visage.seul un gouffre béant..Anonymes ,elles sont comme des coquilles vides.
  • Peut on décrire leur vêtement?……La forme des plis du matériau suggère un…voile,hijab…?
  • Ce sont des femmes ou des hommes? des femmes.
  • Vers quoi se recueillent les personnage? un mur vide (la foi?),la mecque.

III)Description plastiques

«Chaque sculpture a été réalisée avec en moyenne trois rouleaux de 25 mètres d’aluminium. Le principe était d’emballer un corps par couches successives: plus on accumule les couches, plus la structure devient rigide. Par la pression, on va retrouver l’architecture de l’anatomie du corps, les  grandes lignes directrices et arriver à suggérer une forme humaine»; mais attention » avec  la pression d’une main, vous pouvez écraser la sculpture. Vous êtes devant une marée humaine très puissante par son amplitude dans l’espace, et pourtant fragile et temporaire.»Kader Attia

  • Quel matériau l’artiste t ’il  utilisé pour faire les personnages ? papier d’’aluminium.
  • C’est un matériau  pauvre/riche, solide/fragile  artistique/non artistique ,ordinaire /extraordinaire/domestique/futuriste/malléable/rigide/léger/lourd,mat/réfléchissant/

polychrome/monochrome

  • Quelle est l’utilisation traditionnelle de ce matériau? c’est une enveloppe qui permet de cuisiner.
  • Peut on parler de détournement d’un objet ?.Oui/N.Le papier d’Aluminium perd sa fonction traditionnelle
  • Comment a-t-il procédé pour réaliser chacun des personnages ? modelage/moulage/taille/assemblage
  •  Comment l’artiste procède t’il pour réaliser chacun des personnages?l’artiste moule  plusieurs épaisseurs  de couche d’aluminium sur le corps de femme.
  • Et pour retirer l’enveloppe? par la Base
  • Qui a servi de modèle? Le corps de l’artiste/le corps de sa femme/le personnel du musée/des étudiantes?
  • Que permet d’évoquer ce matériau ?:………………………………sa matière?: la spiritualité par ses reflèts lumineux/mais aussi l’effet mécanique inhumain futuriste par son caractère métalique.
  • Utilise-il de la colle ? O/N du scotch O/N

«Plus le spectateur longe l’installation d’une bonne trentaine de mètres, plus il est impliqué visuellement dans cette marée de formes humaines de dos; et lorsqu’il se retourne – parce que c’est intrigant cette présence –, il découvre des centaines de visages vides, de trous béants qui contrastent de manière très forte avec l’aspect plein et humain de la structure vue de l’arrière», explique Kader Attia.

  • Par quel point de vue découvrons-nous l’installation au départ? :par l’arrière,on nous impose une découvert des figures de dos par un point de vue.
  • Que découvrons nous progressivement en approchant  vers le fond? Tous les corps humain sont vides.
  • Qu’est ce qui est surprenant?La découverte de l’absence de corps,ce passage de la forme pleine ,compacte à la forme vide.

« ce qui m’intéresse c’est l’équilibre et le déséquilibre, la façon avec laquelle on joue avec les paradoxes…c’est vrai que cette oeuvre est paradoxale »Kader Attia

En quoi est elle paradoxale? Il rempli l’espace avec du vide. L’installation a une grande amplitude par son occupation de  l’espace et pourtant  tout cela est très fragile.)

  • Quels sont les 4 contrastes oppositions travaillées?Vide/plein, présence/absence, force/fragilité ,obscurité/lumière

« La lumière c’est quelque chose auquel je tiens énormément dans mes installations,comme la géométrie de l’espace,le matériau…J’ai fait en sorte qu’on démarre l’appréciation dans une zone un peu plus sombre…comme si l’avant était attiré par une lumière« Kader Attia

  • La lumière est elle changeante?:O/N                                                Pourquoi? (signification):C’est une lumière spirituelle,symbolique qui exprime ce passage de l’obscurité à la lumière.
  • l’artiste sculpte les corps?O/N
  • A quelle définition de mot EMPREINTE  correspond se travail?:

     1. Marque pratiquée en creux ou en relief par l’objet que l’on presse sur une surface :

     2.Relevé de la forme de quelque chose avec un matériau plastique ; le moulage ainsi obtenu :

  • 3. Trace naturelle laissé par le contact, par la pression d’un corps sur une surface :.

            En sculpture :dans les techniques de moulage, cavité du moule, correspondant à la forme en négatif du modèle.

Qu’est ce que ça veut dire remplir l’espace?« Kader Attia

IV)Interprétation: Que veut dire cette oeuvre?(la parole de l’artiste/la parole des critiques/votre parole à vous)

 « Attia m’a parlé de sa mère, comment elle a été important dans son développement, et il s’est rendu compte qu’il n’avait jamais fait parler d’elle.( …) « Il est en prise avec la subjectivité des sujets de sexe féminin, ce qui est une question complexe au Moyen-Orient, où, du moins dans de nombreux stéréotypes et les nombreuses manifestations de la culture, les femmes n’ont pas voix au chapitre. » ..», Elizabeth Brown ,conservateur en chef à la galerie d’art  Henry de Seattle.

Kader Attia laisse libres les interprétations, les «hasards et les erreurs qui peuvent ouvrir des portes» de compréhension.

  • Le sens de son oeuvre est unique ou polysémique

Mais «contrairement à l’esquisse initiale où j’envisageais ce travail comme une trace de ce qui a été, le fait de penser la sculpture en négatif m’a fait reconsidérer la présence du vide». Sculpter le vide pour qu’il devienne œuvre d’art. »ce n’est plus la sculpture qui est oeuvre d’art,c’est le vide qui devient oeuvre d’art« .«Penser la sculpture en négatif m’a fait reconsidérer la présence du vide»Kader Attia

«cette œuvre montre aux gens sans distinction de race de culture et de sexe qu’ils sont tous voués à une finitude. On est tous voués à une fin, à une mort, on est tous fragiles.» « le vide il faut le sentir, l’écouter, comme s’il s’agissait d’une musique ou d’un poème, d’un va-et-vient permanent entre sens et forme, rythmé par la pensée»…. » ? Kader Attia

    •  Pourquoi le titre de l’œuvre ? fantôme ?Ces figures sont dépossédées de leur « corporalité »?elles ne sont qu’un voile?
    • Qu’est ce qu’un fantôme?:……………………………………
    • Le vide ?:

c’est ce qui n’a pas de consistance ( absence de matière),un manque?un espace qui ne contient rien(néant?)L’absence d’être,une abîme.« Rien c’est déjà quelque chose »R. Devos ,humoriste.

  • le plein,: c’est ce qui résiste,quelque chose avec lequel on a prise./c’est un espace totalement rempli/qui ne comporte pas de vide.

 

 

Les artistes travaillent avec ces deux éléments Klein,Arman,….Le centre Pompidou lui consacre même une expo « le vide ».

  • Que peu symboliser le vide ? pour les occidentaux:.c’est le rien,le néant (un espace négatif) ,pendant longtemps les philosophe d’Aristot à Descartes ont niés son existance.
  • .Orientaux:Pour les orientaux c’est le souffle vital, ce qui fait que toutes choses ne font qu’un.Il est positif,c’est la page blanche qui attend le trait,l’esprit vide qui attend la pensée:il est potentiel.

 

  • Que peut symboliser la fragilité du matériaux ?  le Temps et la vie de l’homme est  éphémère,aussi fragile que cette installation qui peut facilement être détruite.

Pourquoi les corps sont  ils représentés vides ?   pour évoquer la pensée vide,le vide d’un corps désincarné,car il a perdu sa personnalité sa matérialité,un corps qui disparaît ai profit de l’uniforme,du vêtement, un  attibut,un signe  comunautaire.communautaire.Se sentir vide.

« L’œuvre  a toujours été l’idée  pour moi de remplir de l’espace avec le vide …que le vide n’est pas uniquement une notion physique et métaphysique. Le vide est aussi existentiel, surtout lorsqu’il fait référence en permanence à la réalité sociale et politique. »Kader Attia.

  • Qu’est ce que le vide physique?:
  • Qu’est ce que le vide métaphysique?:
  • Qu’est ce que le vide existentiel?:sentiment ressenti du vide de l’existence?du manque

Le vide entre dans la conception de la forme ,dans sa fabriquation:exemple le moule.(un pot)

Car le vide d’un sac plastique aujourd’hui, tel que je le vois, fait surtout référence à l’absence, à la frustration, au manque…(C.f: son oeuvre avec les sacs plastiques).

  • Quelle civilisation de lao Tseu ,travaillant à partir de la notion de vide  l’a influencé ? africaine/asiatique/américaine

« Trente rayons forment le moyeu,mais le vide entre eux réalise l’essence de la roue.

De l’argile naissent les pots,mais le vide en eux réalise l’essence du pot.

Les murs avec des fenêtres et des portes forment la maison,mais le vide en eux réalise l’essence de la maison.

Fondamentalement : la matière renferme l’utilisation, ce qui n’est pas la matière renferme l’essence. »Lao Tseu (VI

e – Ve siècle avant Jésus-Christ)

Le vide n’est donc pas le vide occidental, celui  négatif,le néant dont la nature a horreur( Aristote). Il est au contraire accueil, source de vie.

 « Il est vivant car il est ce par quoi jaillit le souffle. Il est également constant car il permet la mutation tout en étant lui-même ce qui ne change pas. Le vide est à l’origine du yin et du yang. Son souffle provoquera les transformations. Ce souffle est un, mais en circulation permanente. Il est par essence mutation. « 

 

« Le point de départ de « Ghost »,c’était pas du tout un projet,tel qu’ on le décrit souvent,celle de l’oppression de la femme…c’est vraiment l’idée de remplir  l’espace avec du vide;et le premier modèle que j’ai eu était ma mère.C’était en observant ma mère prier que j’ai commencé cette oeuvre..mais ma mère n’était qu’un modèle…j’ai voulais faire quelque chose avec elle, depuis pas mal de temps.Ma mère est Musulman…et j’ai grandi du coté de mon père avec plusieurs générations juives   nous avons toujours grandis ou le juif c’était la famille.

  • Dans quel contexte  socio-culturel et historique a été crée cette oeuvre?(l’époque des religions,mais aussi de l’immigration dans les banlieue dont il est originaire.)
  • C’est à partir de quelle observation qu’il a commencé son oeuvre? En observant sa mère prier./sa mère faire du couscous/sa mère revenir du marché
  •  Qu’est ce que l’artiste nous dit sur la société de notre temps ?Qu’a t-‘il voulu montrer?:

 » Il Remet en cause les  idéologies modernes, celle de la négation  de l’individu/l’émergence d’une perte d’identité propre  aux groupe religieux. »Attia s’articule dans son travail que la religion peut effacer l’identité de l’individu dans ses tentatives pour synthétiser le groupe dans un corps singulier. Quand est il de la mixité sous l’uniforme.Et en effet, la mer, les chiffres «monochromatique d’argent accentue la perte de l’identité entre un chiffre et l’autre. la répétition monochromatique…construit un groupe à la pensée de groupe. »Une exaltation de la spiritualité?

  • Quelle image de la femme nous montre t-‘il? Servile  / l’oppression de la femme et des intégrismes religieux?Une exaltation de la spiritualité?
  • .Il montre Les stéréotypes sur les femmes et leur statut au sein de différents contextes religieux surface. Dans l’Islam, une religion où il y a une inégalité certaine entre les sexes, il présente en outre que l’identité au sein des institutions religieuses ne permet ni individualité ni l’égalité.
  • Sont oeuvre est elle qu’une simple critique de la religion? Non
  •  mais aussi le rapport de tout individu avec son groupe.Quel est le but de la religion?(contexte des immigrants).

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« poser les vraies questions »Marine Le pen

« Nous les artistes nous sommes la partie visible de l’iceberg ,on donne à voir un air du temps…elle est… précurseur de marine Lepen,en faite elle est la réponse à marine Lepen avant qu’elle pose la question. elle dit 5 avant vous allez nous parler d’occupation d’espace,mais tout ça n’est que du vide,on occupe jamais l’espace… nous somme rien,vous n’êtes rien…la sculpture est fragile…temporaire… Elle dit au discours populiste,extrémiste …l’oeuvre dit vous vous trompez de problème …   l’expérience d’une vie et artistique est éphémère,les oeuvres disparaissent,ce qui compte dans l’art c’est l’expérience,c’est ce qui reste dans les écrits,dans les témoignages,dans ce que vous êtes en train de faire,dans  ce que j’appelle l’expérience d’une Oeuvre  ou plutôt son histoire…cette oeuvre montre aux gens mais sans disctinction de race, ni de culture ou de sexe…  que nous somme tous voué à une mort. ..On est tous fragile…je suis revenu de cette idée que l’artiste peut changer le monde  qu’on  plus  le résultat au futur antérieur…. cette oeuvre  par rapport à une réflexion qui a un poid important dans la politique française la manière dont marine s’approprie ce détail  de notre histoire ..ce détail de gens qui débordent dans la rue parce qu’ils n’ont pas de place pour prier…elle se trompe de problème,mais comment les gens manipulent un faux problème,c’est un faux problème, c’est un faux problème comme les roumains c’est un faux problème.cette histoire de l’occupation de l’histoire qu’elle compare avec l’occupation….mois ça me donne envie une nuit d’occuper toute une  rue avec ces pièces. »K.Attia

ART et POLITIQUE

« il ne faut pas être naif,l’art reste de l’art,la réalisation politique de l’art elle est de l’ordre du mythe,même pour pas dire de l’utopie…par contre l’inverse fonctionne…un acte militant,une application militante peut générer une avant -garde…c’est jamais l’inverse.les photos  de banlieue ça n’a rien changer,mais les acteurs sur le terrain  peut à mon sens…on a tous dans son travail un désir de faire évoluer les choses.mais je crois que c’est d’une grande naïveté. »Kadder et l’occupation du vide (médiapart)

c’est une oeuvre sur l’ éphémérité de l’oeuvre artistique

  • Peut on parler d’une oeuvre militante et engagée? O/N ,pourquoi?
  • Pense t’il que l’artiste peut changer le monde? O/N
  • Quelle est la fonction de l’artiste?:…………………………………………………………………………………………………………………………………
  • Pour lui est ce que l’art est politique?:OUI
  • Que nous dit il des civilisations?:qu’elles sont mortelles comme le disait déjà  P.Valery

Que se passe t-‘il à la fin de l’expo? une nouvelle oeuvre qui s’appelle « Ghost Holocauste » est crée:?……………………………………………………………………………

V)Problématique:Rupture  et continuité

  • Continuité: l’artiste témoin de son temps (précurseur):donne à voir un air du temps.
  • Rupture:différente de la notion de chef-d’oeuvre par son matériaux,mais   proche de la définition de l’art comme » Cosa mentale »,mise en forme de l’idée.
  • Cette oeuvre est en rupture avec la définition traditionnelle de la sculpture.
  • Est-ce que traditionnellement on sculpte une sculpture dans cette manière O/N
  • Quel sont  les matériaux traditionnels de la sculpture  Les matériaux nobles le marbre,bois…Mais avec le XXe siècle l’art s’ouvre à d’autres sortes de matériaux non traditionnels.
  • Comment  sculpte-t-on une statuaire traditionnellement : tailler/modeler/mouler

Traditionnellement pouvions nous mouler une sculpture  directement depuis le corps?O/N

C’est avec Rodin à la fin du XIXe siècle que prend naissance cette pratique du moulage et de l’empreinte ,ce « bas matérialisme ».Cf:(le scandale de l’age D’airain)

Auguste Rodin : Rodin l’âge d’airain 1877. Bronze, grandeur nature. Paris, musée d’Orsay

On l’accusede copier la nature , sa statue à un tel  réalisme inédit pour l’époque,qu’on lui reproche d’avoir triché,d’avoir moulé sur un vrai corps.

« Cette oeuvre représentait le paradigme de l’esthétique de la ressemblance sans passer par le procédé de reproduction. Le « cas » Rodin pointe les problèmes de la représentation dans les domaines des arts. L’utilisation d’un procédé de reproduction dans les domaines artistiques pose dès les premières décennies du XIXe siècle, (…) la question des limites de la représentation : la pratique de l’empreinte se substituerait à l’acte de création, précipitant l’art dans une décadence inévitable de la simple copie. »

  • Que reprochait on à cette pratique?:d’être une simple copie du réel et plus une création une « cosa mentale ».
  • Citez dans le musée d’autres oeuvres reprenant la technique du moulage,de l’empreinte,de la trace?:
  • Marcel Duchamp Anonyme moule à pièces pour feuille de vigne femelle 1950 Extrait d’un fichier d’empreintes génitales. (Marcel Duchamp, Feuille de vigne femelle, 1950.)

Ici la pratique du moulage chez RODIN et ATTIA est elle identique de par sa pratique?Attia conserve le moule comme oeuvre

  • A quelle elle oeuvre du passée nous fait elle penser? nous rappel les  sculptures funéraires du XVIe,  et plus précisément l’oeuvre d’Antoine Le Moiturier (1425-1497) ,le Tombeau de Philippe Pot (1428-1493), grand sénéchal de Bourgogne. Provenant de la chapelle Saint-Jean-Baptiste de l’abbaye de Cîteaux (Côte-d’Or). Les pleurants, porteurs de la dalle sur laquelle repose l’effigie du chevalier par leur attitude rappelle la position de ces personnages

 

Chaque sculpture est vide.

Relation avec d’autres oeuvres de l’artiste reprenant le thème de l’objet dérourné?

la representation de sa banlieu à partir de frigo recouvert de miroir évoquant des grattes -ciel comparables aux grandes villes modernes.

Untitled (Skyline 2007-2012)

« …Pour moi ,elle manifeste l’idée que l’art s’adresse… au delà des grammaires,au delà dela grammaire de l’art aux humains,j’aime bien ça,dans l’idée de la représentation du monde de Shoppenhouer,je pense que ce qui est important;les choses dépendent de la manière qu’on décide qu’elle soit,un enfant qui entre dans cette installation par exemple va y voir quelque chose,l’architecte va y voir autre chose …au congo le prmeir friogo..il y avait l’idée de quelque chose qui pouvait ressembler à un immeuble mais pas une skyline.Moi ce qui m’interesse c’est l’idée que l’art soit,et particulièrement aujourd’hui décomplexé du mot contemporain,de cette notion de contemporanéité…l’art n’est pas une narration absolument pas.(…)A chaque fois que je crée une oeuvre ,je me pose la question de savoir si dans le processus de création,cette oeuvre est importante en fait,c’est à dire,je me dis pourquoi une nouvelle oeuvre là?Pourquoi ,depuis, si on se figure  depuis les origines de l’humanité,…pourquoi l’homme  justement continue à créer?Pourquoi l ‘être humain,l’individu  a besoin de créer des oeuvres d’art? Et quand on se pose cette question ,il y a énormement de choses que l’on met de côté.(…)On arrête dpenser sous forme de catégories carthésiennes plus de manière poétique ;On ressent une responsabilité énorme,l’artiste a une responsabilité énorme dans cet acte qu’il a de créer …s’il assume cette responsabilité…La magie de l’oeuvre skyline,c’est vraiment une oeuvre qui efface les frontières de l’art contemporain..(…)..Moi j’avais vraiment envie d’utiliser un matériel qui existait déjà,c’est  trèsimportant dans le processus, mais c’est toujours cette idée d’essayer de représenter cette utopie seulement,il ya une représentation de cette utopie…un horizon un mirage.Cette oeuvre  quand vous la regardez c’est un bruit,…c’est ça d’ailleurs cette ville qui rappelle  la ville complètement idéalisée,mais aussi la référence iconographique de cette esthétique qui nous ramène aux années 70 80,au rêve américain.En soiCe n’est pas un bruit  qu’on entend,mais un bruit qu’on pense…Dans Skyline,il y a une critique évidente de la ville moderne,c’est à dire qu’il ne faut pas oublier que ces immeubles que je représente sont des réfrigirateurs….Le premier gratte-ciel qui a été inventé c’est à Chicago en 1886,je crois;il était pas très haut,mais c’est le premier gratte-ciel… très vite les photos  que j’ai vu montrent que c’est un immeuble Hausmanien mais tiré avec des étages en plus.Les gratte-ciel à Manathan  au 1ée étage ,très vites,on s’aperçoit que ces immeubles  du début du XXe et des annés 20 ont des gargouilles sur les toits et qu’en fait toutes les toitures supérieurs des grattes-ciel sont designés comme des cathédrales gothiques..et là c’est fascinant,c’est à dire qu’au milieu du XIXem siècle avec la révolution industrielle en europe vous avez une passassion de pouvoir qui va prendre forme en France…avec la séparation de l’églide et de l’état,une passassion de pouvoir entre l’église et les banques,…qui ont financés ses immeubles extraordinaires….Ce qui m’intéresse dans ce projet,c’est une nouvelle fois,en donnant un peu le sintillement comme  si on regardaitun couché de soleil sur la mer d,e ces miroirs qui sintillent comme cela,en fait je surjoue le rêve américain,surjoue cette grande mascarade qui a été orchestrée par le capitalisme et qui avait pour but l’aliénation du plus grand nombre pour le profit d’un plus petit nombre.(…)J’avais déjà fait,il y a plusieurs années une  version  antérieurqui est une cité,produite à partir des réfrigirateurs des cités de Lyon,et donc j’étais dans la continuité de quelque chose d’aérien,d’onirique un peu ,mais toujours dans cette idée de réappopriation,en fait.Ce systhème ,dans lequel ,nous vivons aujourd’hui décrète que ces objets sont des déchets ,des rebuts,ils ne sont plus utiles ,ils servent à rien,vous voyez, et ça ça m’a intéressé.(…)Lorqu’on arrive dans une ville où il y askyline,c’est quelque chose qu’on découvre en arivant par avion,on a tout de suite une première impression d’avion,c’est ensuite en taxi…On arrive en train…la première chose qu’on voit …c’est sa skyline au loin,qu’on ne verra plus de l’intérieur et donc j’avais envie que le spectateur soit  un moment donné dans un rapport illusoir avec la skyline,car c’est  un mirage,une illusion  un mirage de la modernitéen fait,quelque chose qu’on voit de loin et qui n’existe pas en fait,c’est quelque chose qu’on ne voit plus de près de l’intérieur…J’avais  vraiment envie que le spectateurs se trouve dans une pièce avec une longue profondeur,une perspective,et la skyline qui grimpe progressivement vers le plafond…(…)les jeunes sont assis à regarder l’horizon …ils ont beaucoup d’images par internet de l’occident ausquels ils n’ont pas accès…ma skyline c’est une version de cette illusion,dont ils sont victimes mais est-ce qu’ils sont vraiment victimes?Moi j’ai envie de dire qu’on a besoin de rêver aussi.(..)L’art ne devient il pas une décoration de l’esprit?  quelque chose qui décore de la pensée qui ne vient m^mepas l’illustrer,la décorer?Ce que je veux,ce que je souhaite que les specteurs découvrent,c’est tout sauf cela.C’est à dire quelque chose qui à la fois les surprend;tient ce sont des frigos…mais aussi ,quelque chose qui les emmène ailleurs,pas quelque chose qui les conforte dans une pensée…c’est pour cela que je parlais tout à l’heure de narration avec une chute,et un dénouement comme si vous entriez dans une salle de spectacle,de toute façon il y aura une fin! avec  une proposition comme Skyline,j’ai envie que les gens emmènent quelque chose avec eux mais qui soit leur expérience,quelque chose que ni vous,ni moi ne contrôlions, parce que c’est profondément subjectifs…cette force de l’expérience avec l’oeuvre d’art c’est une  espèce d’alchimie de métaphique qui mélange la distance physique avec l’oeuvre,la distance intellectuelle et psychologique avec l’oeuvre,votre état,ma grammaire de l’oeuvre…ce que je rêve c’est que l’art serve à quelque chose.

Extrait entretien  MAC /VAL 22 fevrier 2012.

Kader ATTIA – « A propos de Untitled (Skyline) » on Vimeo

vimeo.com/42458837

Le thème est le même,mais  cette fois-ci  les corps en aluminium sont remplacés par des parpaings .

 

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Moine assis, formant le sceau ésotérique du « Recueillement sur le sinciput du Buddha

« En 2003, avec « Dreams Machine », qui met en scène un mannequin face à un distributeur d’objets de dévotion, Kader Attia aborde frontalement la question de l’identité des enfants immigrés et de leur difficile situation entre deux modes de vie antinomiques.  Il signale par ailleurs qu’une frange des croyants participe à une véritable économie de la religion en déposant la marque « Hallal » à l’Institut national de la propriété industriel, tel Klein enregistrant son IKB (International Klein Blue).

Ses spectaculaires installations « Childhood » et « Flying Rats » (2005), en apparence séduisantes, évoquent avec violence une enfance souvent idéalisée.              « Flying Rats » (2005) fit ainsi scandale en exposant des pigeons vivants dévorant des mannequins en train de jouer dans une cage comme dans une cour d’école. Cette pièce amorçait la disparition (ici littérale) de la figure humaine, qui sera par la suite de plus en plus dématérialisée dans l’oeuvre de l’artiste. Ainsi la lame de fond de « Tsunami » (2006), gigantesque installation de plus de 500m² de tôle ondulée, laissa place à un âpre minimalisme manifeste dans « Holy Land » (2006-2007), installation composée d’une succession de miroirs en arc brisé dressés dans le sable et qui rappelle les cimetières musulmans et les corps échoués sur les côtes espagnoles des postulants à l’immigration.

Plus récemment, « Ghost » (2007) met en scène de fragiles silhouettes. Moulées sur des femmes, ces feuilles de papier aluminium creuses (matériau domestique détourné) suggèrent une Vierge autant qu’une musulmane voilée. Echo aux statues funéraires du XVème siècle, notamment le « Tombeau de Philippe Pot » (conservé au Louvre), dont les formes auraient été évidées, ces pleurantes consacrent une figure contemporaine mais universelle de la déploration. Attia y associe le « référent politique du vide », « une synthèse de (sa) réflexion sur l’existence et d’une frontière entre le politique et la réalité quotidienne ». Ces fantômes se révèlent aussi labiles que les sacs en plastique que Kader Attia plaça sur des tréteaux en 2007 dans « la Fragilité du vide » (2008), évocation d’une situation quasi quotidienne dans les capitales de tous les pays, celle des individus munis de vieux sachets vides attendant la distribution gratuite de nourriture.  De même, « Sleeping from Memory » (2007), une juxtaposition de lits où persistent les empreintes de corps qui s’y sont étendus, révèle une certaine mélancolie, confirmant l’intérêt de l’artiste pour le manque, la marque de l’absence. »

Représentation  dessinée en série des sacs plastiques.(galerie  Anne de Villepoix).Autre type de représentation de matérialité donnée à cet objet.

 

 

 

Titre: La fragilité du vide,

Date:2008. Six sacs plastiques.

dimension:35 x 45 x 45 cm le sac

Comment est née l’idée? de l’observation à stalingrag à Paris d’un sdf qui revendait les produits alimentaires qu’on venait de lui donner.

Peut on parler de readymade?oui dans l’héritage de Duchamp

Nature de l’oeuvre?:  Plusieurs sacs plastiques d’épicerie, qui correspondent à ceux utilisés par les sans-logis pour récupérer la nourriture distribuée par des associations sont disposés sur une table ou au sol Une fois vidés des aliments récupérés, ils en conservent la forme. De ce constat, Kader Attia dresse les limites de l’intention politique d’une œuvre d’art face à la réalité sociale.

. » Brecht ne suggérait-il pas qu’une photographie ne dirait jamais rien sur les réalités de production dans une usine Krupp ?

« A l’emploi d’artifices conseillé par Brecht, Kader Attia préfère laisser le vide reprendre sa place, combler le champ entre éthique et esthétique, les liant par l’expérience du spectateur. La Fragilité du vide apparaît comme un tournant dans la réflexion et la pratique de l’artiste. Par le vide, c’est à une poésie de la vie qu’aspire Kader Attia. »

 

Le titre de l’œuvre Le Plein du Vide peut sembler, à un Occidental, un jeu de mot en forme d’oxymore4. Ou bien même nous rappeler l’opuscule ironiquement intitulé Le Plein du vide, du père Étienne Noël5. Il n’en est rien si l’on se réfère à la pensée taoïste. Le titre provient d’un extrait du chapitre XXII de Tchouang-tseu (cf. infra citations). Trois auteurs fondamentaux parlent de ce vide : Lao Tseu6 dans le Tao Te King7, Lie-Tseu dans Le Vrai Classique du vide parfait8, et Tchouang-tseu dans son œuvre. Voici quelques extraits de textes de Lao Tseu et de Tchouang-tseu.Lao Tseu,

« Tao Te King » XI Trente rayons autour d’un moyeu : Le vide central fait l’unité du chariot On moule l’argile en forme de vase : Le vide du vase en fait l’unité. Une maison est percée de portes et de fenêtres : Ces vides font l’unité de la maison. Ainsi tirons-nous avantage de quelque chose : Le rien en fait l’unité XL Le retour est le mouvement de la Voie ; La faiblesse est la méthode de la Voie. Les dix mille êtres sous le Ciel sont issus du « il y a » (yu) ; Le « il y a » est issu du « il n’y a pas » (wu)

le Tao d’origine est conçu comme le Vide suprême d’où émane l’Un, qui n’est autre que le Souffle primordial. Celui-ci engendre le Deux, incarné par les deux Souffles vitaux que sont le Yin et le Yang, lesquels par leur interaction régissent et animent les Dix mille êtres. Toutefois, entre le Deux et cosmique et celui de la destinée humaine. […]

     
 

Ishih Chung – Guo Xi (ca.1001 – 1090)

 

CUNOT AMIET  PAYSAGE DE NEIGE, DIT AUSSI GRAND HIVER 1904. 178X135 cm. Inspiration du japonisme de la fin du XIXem.

1)le tableau est de petite ou /grande dimension?……………………………………………………………………

2) Que représente-t-il?………………………………………………………….

3) Quelle place le peintre accorde-t-il au blanc?…………………………………………Avec quoi contraste-t-elle? S’oppose-t-elle?………………………………………………..

4)Cette nature paraît-elle  hostile/ou bienveillante? sauvage/urbaine?    monumentale/petite?

Silencieuse/ brillante, belle/laide   lumineux, /sombre

5)Dans ce paysage le personnage  est petit ou grand? Paraît-il  fragile/ ou fort?

6) Où va  ce skieur?…………………………………………………………En de hors de l’image? O/N

Atteindra-t-il son but?…………………………………………………………………….

7) A travers le parcours de ce personnage, qu’est -ce que le peintre a voulu symboliser, évoquer par cette représentation du vide?…………………….

 

 

 

Faire une comparaison avec le travail  photographique de l’artiste SHADI GHADIRIAN;

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SHADI GHADIRIAN – LIKE EVERYDAY SERIES (« Comme tous les jours »)

2000-2001

photographe iranienne féministe et malicieus Ghadirian superpose à ses sujets sans visage qui portent ces tchadors d’intérieur un

équipement domestique : un fer à repasser, un balai, une bouilloire, une tasse de thé,des pots et des casseroles, des gants pour la vaisselle ou d’autres accessoires.

TRI POSTAL 06012011 020e .

Moine assis, formant le sceau ésotérique du « Recueillement sur le sinciput du Buddha 

Fragilité de la vie.On pense à l’installation de Boltanski.La fin de l’oeuvre de Kader Attia.

« Ghost holocaust « est assez proche.

Boltanski luis aussi parle de la trace…de l’absence des corps dont il ne reste que l’enveloppe civilisée,le vêtement,pour

ceux que la barbarie a rendu à la nudité,à la  condition sauvage, de sous-hommes.Il ne reste que les tissus, pour témoigner,monter,l’absence. le vêtement est l’empreinte ,le double du  corps  disparu…

seo-young-deok-incredible-chain-sculptures-yatzer-5 chaines de vélos dans ACTUSSEO YOUNG DEOK : un artiste inoxydable... dans ACTUS seo-young-deok-incredible-chain-sculptures-yatzer-72

Seo youg DEOK :artiste coréen qui travail sur la deshumanisation.le corps est constitué par un matériau détourné,les

chaînes de vélo,pour représenter des corps fragmentaires à l’anatomie antique.Ils sont comparable à des robots.

Exposition China gold : la Chine dans ses habits de lumière 2008 08 20 chinagold3

Cui Xiuwen, Ange n°4 , 2006

 

Autres oeuvres de Kader Attia

 » Fabien Giraud & Raphaël Siboni, oeuvre impériale de l’exposition Superdôme qui s’est tenu cet été au Palais de Tokyo. Fichés sur de hautes piques, 300 casques de Dark Vador en terre cuite émaillée noire menacent le spectateur, tels une armée fantôme. Chaque casque abrite un ordinateur qui communique avec les autres pour former une intelligence artificielle produisant une musique mixée, aux sons graves et profonds digne de la bande son de THX 1138. »

Pas de corps/que des masques.

img_2327-300x225 dans Histoire

L’armée de qui shi.

« L’oeuvre de Kader Attia s’articule autour de problématiques identitaires et sociales, nourries par son expérience personnelle.

« J’utilise le médium artistique pour dire des choses politiques mais aussi comme support psychanalytique. Mon travail est toujours lié à une volonté d’avoir prise avec la réalité. Mes souvenirs, mes origines peuvent donc intervenir. »

Formellement, ses installations les plus récentes font référence à l’histoire de la sculpture, de Brancusi à l’art minimal, avec un intérêt affirmé pour le ready-made et l’appropriation détournée.

 

travail sur la provocation

 

La Machine à rêve. Installation consistant en un mannequin et un distributeur automatique qui dessers sur demande un kit mariage, du gin hallal, des cartes de crédit gold… etc.

 

cf:vidéos:

Kader Attia, « Ghost », (2007). Fruits de la Passion: dix ans du Projet …

 

conférence Kadder Attia au musée d’art moderne.

Conférence Kader Attia [Musée d’Art Moderne Paris …

youtube.com

Ghost Holocaust – Vidéo Dailymotion

dailymotion.com

KADER ATTIA – Essential – YouTube

youtube.com

Kader Attia et l’occupation du vide | PopScreen

popscreen.com

 

« Seules les traces font rêver. »

René Char

 

 

 

 

 

 


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