Matali Crasset sortie 3e le mobilier modulaire ( F.Jaffrain/M.Peyre)

 

Goûts musicaux et /inspiration .(Janes Addams,Prix Nobel de la paix,1931  a amélioré les conditions de vie par son travail,Hull house de chicago). »je suis en train de m’imprègner de cette personne »matali crasset.Côté maison.fr.(Elle  a dédié a ce personnage,un tapis que l’on pouvait voir à l’exposition « politique fiction » sur le design à st Etienne.

Digestion N°1 influence constructiviste?

« Par des scenarii proposer différentes façon de vivre, des scenarii de vie. Le design ça n’a rien avoir avec la façon de faire ça, mais au contraire montrer qu’il y a une multiplicité il y a la diversité.et au contraire que chacun  puisse trouver la façon qu’il préfère pour vivre. »M.C

« Ce que j’aime faire,c’est penser en terme de scenario de vie,je ne suis en train de dessiner une chaise,une table en penssant à la forme ,mais quel type de vie,cela va proposer au quotidien,ou cela peut être un scénaro d’usage pour un objet.Ce que j’aime,c’est travailler sur une évolution de l’objet dans le temps et l’espace,faire en sorte de donner du relief à la vie.J’essaye de sortir de l’archétype,en fait c’est la représentation commune que l’on a d’une chaise , elle est sèche,on ne peut pas vivre avec une réprésentation.Donc l’idée,c’est délargir la fonction et d’y inclure des ingrédients pour qu’on puisse vivre avec le matin,le soir,en effet les enfants,les parents.On va s’approprier les objets au fur et à mesure du temps au fur et à mesure de la journée ». »Matali crasset .Interview pour Côté Maison.

Rencontre avec Matali Crasset – YouTube

 

• 

«Ce projet qui s’appelle digestion représente vraiment mon travail ,c’est pas l’idée de dessiner une ixième chaise ou un ixième fauteuil, mais c’est vraiment l’idée de donner un dispositif…en tout cas de la matière ou en  tout cas du confort sous formes de modules à utiliser .C’est pourquoi le projet s’appelle  digestion Car, en fait, je prends un objet qui est un sac, je le digère et je lui donne une autre fonction  simplement en ajoutant de la mousse à l’intérieur et je réinvestis sa fonction dans une assise ..C’est un projet qui maintenant est utilisé dans l’espace domestique puisqu’il fait sens aussi. On a des petits espaces à la maison, on a souvent cet énorme canapé qui prend beaucoup de place et qui fige l’espace. On a le canapé…la table basse…la télé devant, c’est même plus un lieu conviviale, c’est une espèce de face à face avec la té lévision.L’idée c’est de retrouver des structures qui ne nous figent pas  mais qui  puisse être réinventé au quotidien.et Là en l’occurrence avec 6 poufs je peux faire un fauteuil, avec 8 je vais pouvoir faire un canapé, donc l’idée c’est de pouvoir s’approprier les espaces  au jour le jour et réinventer la vie qui va avec. Mettre une poignée sur un objet, c’est déjà énorme…ça donne cette idée d’une poignée qu’est tendue…on peut se saisir de cette poignée et organiser sa maison à sa propre convenance,bien sur c’est un outils que vont utiliser aussi les enfants…pas besoin de leur donner de notice d’emploi pour l’utiliser, mes enfants ont appris à marcher grâce à ce pouf…ils sont devenus autonomes grâce à ce pouf…ça peut servir aussi pour les langer…c’est quelque chose qui est complètement instinctif on s’en sert comme un outil. Quand j’étais enfant, j’étais à la campagne, j’ai passé mon enfance à construire des tutelles des maisons avec des bottes de pailles…quand on regarde le principe c’est un peu ça, c’est à dire l’idée des modules…Moi,j’habite Belleville il suffit d’aller dans le petit magasin à coté on va trouver ce sac en polyéthylène qui est très résistant, il est fait pour porter des lourdes charges, et en l’occurrence il est un peu la symbolique du déménagement…symbolique de l’immigration aussi; et cette idée est de dire donnons-nous les outils pour pouvoir changer est ce qu’on mérite les structures que l’on a chez soi qui sont issu de codes bourgeois, est ce que ça correspond à la vie d’aujourd’hui, que c’est une vie contemporaine est ce que c’est le type de confort dont on a besoin aujourd’hui.Si on fait la démonstration de transformer cette pile en fauteuil, on s’apercevra que dans un sens il servira de dossier, dans la petite largeur, il va servir d’accoudoir et il va servir aussi pour l’assise,…les cotations sont exacte pour donner la profondeur, la hauteur…donc il y a une espèce de nombre d’or. C’était cette taille-là qui était intéressante avec cette unique forme répétée, donc un vrai module »

matali crasset. Interview au centre Georges Pompidou.

Paroles d’artistes: Matali Crasset, Collections contemporaines – Vidéo Dailymotion

« Un logement qui vous ressemble?

Matali crasset « J’aime bien les espaces ouverts, cela ne veut pas dire forcément un loft; l’idée c’est d’utiliser au maximum l’espace. Malheureusement, la plus part du temps, on va  cloisonner .Moi, j’essaye d’ouvrir, de façon à pouvoir passer  plus facilement d’UN es d’une activité et en même pour pouvoir changer. C’est à dire que si un moment, un bébé arrive dans une maison, voila, les gens déménagent, je trouve cela vraiment incroyable que nos intérieurs ne soient même pas capable d’accueillir un bébé et qui est quand même la vie, c’est essentiel. En fait, il ne sont pas fait pour ça,… c’est nous qui dans notre tête psychologiquement il faudrait  que nos structure elles soient capable d’accueillir  et ça veut dire un moment, on a un espace ouvert et qu’on puisse changer les choses .j’arrive pas à comprendre comment les gens se disent, je vais acheter un canapé et je vais  acheter une table basse et je vais rester comme cela pendant 10 ans, imaginez.c’est un vrai investissement quand même il faut le dire,,un canapé en cuir  etc.. Pourquoi c’est chez 95 pour cent des gens cette stucture? Cet espèce de gros canapé en fait maintenant, c’est fait pour recevoir les amis, maintenant il y a la télé  c’est espèce de face à face avec une table basse qui va empêcher la circulation  donc celle va finir par recevoir tous les trucs et c’est des fonctions qui sont Pourquoi?

« L’utile ou le beau?

« Matali crasset:Je ne suis pas dans une définition de l’esthétique classique, c’est à dire, aujourd’hui, c’est comme la notion de confort, je pars du principe qu’on est allé, dans de nombreux domaines, un peu trop loin. Aujourd’hui ,un canapé qui nous englobe et nous rend passif, ça ne m’intéresse pas car ,moi, je défends ,au contraire , l’idée de  vie, de faire pleins de choses; et donc c’est pas ce type de  confort que  je vais proposer ,je vais proposer, au contraire, un confort qui va pouvoir être changé…Un canapé qui va pouvoir évoluer, ça  m’intéresse plus que de proposer une grosse épaisseur de pose dans lequel on va rester coincer et ça va pas dans le bon sens pour l’humain. »

Interview de Matali Crasset au Hi-Matic Hôtel a? Paris

« Ce que j’aime bien aussi, c’est travailler sur des structures qui vont évoluer, et très rapidement on m’ a proposé de faire des bars éphémères, des lieux qui vont durer trois ,quatre jours, et notamment …pour le salon de la mode de demain, je me disais je vais pas louer des meubles, des fauteuils ,déjà ça coûte cher, c’est dans des choses qu’on connaît bien qui sont dans des codes qu’on connait bien des codes  du mobilier bourgeois et j’ai décidé de détourner ce pouf et d’en faire des assises, j’ai mis de la mousse et je proposais à chacun de prendre deux  trois  coussins et de s’installer à sa convenance dans l’espace. Ce projet-là a très bien marché sur le salon le soir les gens  restaient pour faire la fête…Il a ensuite été exposé au musée des arts déco  en parallèle d’une expo. C’est devenu une structure domestique…quand on a besoin de place on va faire une pile et quand un groupe d’ami arrive on va éparpiller les poufs…un plateau sur un pouf ça devient la table basse. En fait c’est des structures qui ne nous figent pas dans une attitude, mais  permet d’imaginer des choses autour de cette structure »(…)

« …C’est jamais la forme qui est le moteur de ma recherche de mon projet, je suis pas en train de me dire je vais dessiner une chaise aujourd’hui…je vais utiliser du carbone pour une chaise parce que je ne l’ai jamais fait, ça  ça reste un exercice pour moi, ce qui m’intéresse plutôt c’est qu’est-ce que j’apporte au gens à travers cette chaise…l’esthétique pour moi ce n’est que la conséquence de l’intention…D’abord qu’est-ce que je donne ,etc.(exemple du lit verticale si je fais une structure qui puisse prendre le moins de place) je crée mon propre cahier des charges et la forme elle va suivre ce cahier des charges, la matière aussi, il faut que ce soit léger que ça puisse se poser par terre…se nettoyer. Après ton cahier des charges, il est simple.je me suis jamais dit je vais faire une colonne au départ. Quand le projet a été présenté il y a 12 ans c’était un peu un extra- terrestre on avait pas ce genre de projet qui parlais de modularité…dans le mobilier c’est un secteur qu’est très inerte, très rempli de codes et dès qu’on s’échappe un peu ses codes…de moins en moins car il y a de plus en plus de gens qui travaillent sur les questions de mobiliers évolutifs…mais à l’époque quand je l’ai dessiné il y a 12 ans ,c’était un extra-terrestre…On peut utiliser des formes qui sont connues par tout le monde mais qui sont les archétypes, tout le monde va dessiner une chaise comme cela, mais moi je trouve que ces archétypes ils sont trop secs, c’est pas assez généreux, c’est un langage, pas un outils pour vivre, y a une  grosse différence entre un langage et un outils pour vivre…petit à petit je me suis basé plus sur les rituels…(quand Jim monte à Paris)parce qu’on a tous besoin d’accueillir quelqu’un à la maison. C’est comme ça que je me suis aussi intéressé à la couleur, car la couleur me permet d’aller plus loin si je casse certains codes. C’est ma vision des choses, j’aime bien proposer des choses à coté et je peux grâce à la couleur donner des fils pour que ce soit plus accessible … On a peur de la couleur en Europe, je ne sais pas pourquoi  et la couleur ça participe au bien fait qu’on a tous les jours, on s’empêche de vivre la couleur, c’est une joie, …depuis tout petit on travail avec la couleur puis un moment donné c’est comme si on s’interdisait ,parce qu’il y a le bon et le mauvais goût,et je me dis pourquoi  on a arrêté de manipuler ça? …. ce que je propose c’est que les gens face des espaces plus personnalisés…qu’ils puissent changer leur habitat, je trouve ça un peut abérant,c’est pourquoi je pars en bataille contre cette idée de canapé, tout le monde a un canapé chez soi…ça représente une place énorme, c’est un projet qui est aussi très statutaire ,on va acheter un canapé cher parce que c’est un signe extérieur de richesse…et on va en prendre pour dix ans de ce canapé, sans s’en apercevoir, on va se  figer….Mais pourquoi on fait ça? On s’oblige à faire des trucs comme cela?…alors  ce que moi je propose ce n’est pas pour tout le monde car il y en a qui sont bien avec leur canapé…mais ceux qui sont prêts à faire autrement je leur propose quelque chose à côté. Il y a partout à inventer. On a un peu des œillères  »

1 heure hypothèse/Cycle de conférence Design actuel/7 janvier 2009.Alain Cieutat .Université Paris 8

Conférence de Matali Crasset « Design Actuel

Des oeuvres dans les musées:M.O.M.A New yorck,Centre Georges Pompidou,Aux arts décoratifs

EXPOSITION: »Hyperactif »Exposition « HYPERACTIF / NEW TERRITORIES » de Matali Crasset

• • • -M.C: »je pars d’une chaise,d’une table et j’essaye d’élargir la fonction, pas un objet une fonction travailler autour d’un scenarii de vie,pas des structures figées mais qui sont dans la proposition…les structures que l’on a adopté sont nos camisoles de forces qui nous donne une certaine passivité,et est ce qu’aujourd’hui on a réellement choisi de rester trois heures sur un canapé…est-ce qu’il n’y a pas d’autres urgences…n’y a pas l’idée de se mobiliser pour faire des choses être active,moi c’est le confort que je développe…On est plutôt en train de parler de confort quand il s’agit d’une épaisseur de mousse et en faite pour moi le confort ce n’est pas ça…le confort c’est donné par un mobilier qui va nous proposer de faire des choses,proposer une évolution, et donc la générosité,sa générosité du mobilier c’est plutôt de nous inviter à s’approprier…à changer les choses au fur et à mesure. »

    • -Journaliste: »Affiche expo:Visualiser une camisole de force par le mobilier domestique (passivité de la maison) » les objets crée de la dépendance » selon vous.

    • C’est ambigüe,on se sent rassuré par des structures,c’est à dire qu’on aime bien rentre chez soi,et retrouver ces codes qu’on a tous suivi pour créer son habitat,en même temps on a cette volonté de créer quelque chose de très personnel à la maison…j’essaye plutôt d’être entre les deux,c’est à dire que le mobilier nous permette à la fois de construire quelque chose au quotidien et d’avoir différentes attitudes avec.Une chaise,un fauteuil,un module qui est très simple comme ça peut permettre d’avoir différentes attitudes au lieu d’une seule,avoir le choix,ramener la diversité au sein de la maison  au sein du domestique. »

    • -J-: »On peut dire que vous créez des métamorphoses, est ce que vous pouvez nous décrire …les objets qui sont dans cette exposition:un fauteuil qui se métamorphose… en table et en pouf c’est l’oeuvre « seul ensemble » je crois. »

    • matali crasset – Seul-ensemble (seule-ensemble) 2008 – Sièges à partager – Photos: Charles Duprat
  • Seul-ensemble » (seul-ensemble) est un fauteuil qui peut être transformé en une table pour 4 à 6 personnes: le dossier de la chaise devient le dessus de la table, avec des évidements montrant où les invités seront assis. Le siège sert un chevalet et les coussins sont utilisés pour s’asseoir sur le sol. Ce concept n’est pas sans rappeler le « Permis de Construire ».

    • m.c: »C’est un petit peu un message,ce n’est pas n’importe quel fauteuil,c’est comme un trône,c’est un peu une critique de notre société d’aujourd’hui qui a tendance à proner l’individualisme,on est tous un peu des rois,en faite ce trône le dossier va se basculer et les conforts vont devenir des petits coussins sur le sol,le dossier devient un plan de table..On a l’idée de passer de la situation de tout seul à tous ensemble autour d’un petit point et cela  me rappelle en Corée on  une table à 40 cm du sol,on est à même le sol,assis avec des petits coussins,cela donne une ambiance très conviviale car on est à la même hauteur que les enfants,c’est très familial.C’est un peu de là que vient l’idée,un objet qui est plus qu’un message qu’un objet réel. »

    • J. :D’autres objets se transforment aussi,on a « recto-verso ».

    • m.c.: »Oui la ,c’était l’idée de passer d’une assise active à une assise passive,du passif à l’actif.Quand on voit l’objet,on à l’impression de voir une assise avec un pla pour s’assoire,un plan pour le dossier,et en fait on s’aperçoit que le dossier on peut l’enlever et sa deveint en faite un plan ,une petite table et à l’intérieur…c’est un objet qui a une forme de z un peu voilà et donc on va utiliser la partie haute du z pour mettre le plan et avoir une petite table.En fait,c’est un objet hybride qui est à la fois un peut rangement,il est une assise d’un coté,on retourne, se retourne à califourchon pour regarder ses imails,ou noter quelque chose…c’était un peu l’idée d’une assise qui permet de s’évader,je me détend et d’un seul coup j’ai envie de concrètiser quelque chose de garder mon attention un peu plus sur quelque chose.et donc,Je me retourne et c’est pourquoi l’assise s’appelle recto verso. »

    •  En fait comme vous le voyez ,c’est typologie car c’est une nouvelle façon de faire une table,une chaise esct, c’est une façon de faire des passages,de montrer que l’objet n’a pas une seule fonction,on propose un passage entre différentes positions.

    • partir de quelque chose d’existant et donner des attitudes différentes. » »

Interview de Matali Crasset, designer – Vidéo Autres Arts et Talents – wat.tv

“Un panier à fumier est “beau” s’il est adapté à transporter du fumier,alors qu’un bouclier en or n’est pas “beau” s’ il n’est pas apte à servir de bouclier” … »Xenophon.

La beauté d’un objet est  dans son adéquate relation entre la forme et sa  fonctionnalité.

Quels sont les critères de beauté d’un objet industriel?Le pouf digestion N°1 est il Beau?

 Il doit être

1)-Fonctionnel (adapté à utilisation “normale”),la façon de le prendre en main,la sécurité d’emploi,le confort d’emploi,etc ….en fonction de son utilisateur ( ex:La machine à, écrire OLIVETTI est légère pour les femmes.)=OUI.Le pouf est fonctionnel.

2)Facile à  construire et peu coûteux?.=OUI

3)Facile à utiliser =oui,le pouf est très pratique.

4) Il doit vieillir “normalement” sans se dégrader .Le sac ,lui même, à la base était résistant.(La mousse peut être changée,la housse également.

5)Il doit s’intégrer avc son lieu d’utilisation=oui.

6) Sa forme=Oui,il conserve unr forme harmonieuse.

Oui, il répond à la beauté d’un objet industriel(Quand,est il du recyclage d’un autre produit?).On  peut ajouter ,ici sa compatibilité écologique.

 

I)Carte d’identité

• Artiste :matali  crasset  son surnom « madame Play mobil »/ « madame Jeanne d’Arc« /, »madame pouf »?
• Cursus:Diplômée des Ateliers-ENSCI en 1991
•  Ses thèmes: »J’avais deux grandes thématiques…la domestication et la technologie et l’autre l’idée d’intervenir dans les rituels domestiques ».
•  – passage chez  le designer italien Denis Santachiara un intérêt pour les nouvelles  technologies.
•   – Expérience de design  électronique ,elle collabore pendant cinq ans avec Philippe Starck
•   -responsable de Tim Thom, la structure  de  design intégrée de la société  Thomson Multimedia,
• 1996 carte blanche pour son  projet de mobilier domestique informatique W at Hôm. (VIA)
• Au début des années 2000, elle a créé sa propre structure, matali crasset productions à Belleville dans une ancienne imprimerie réhabilitée en logements et petits jardins qu’elle a installé son studio, attenant à sa maison, au beau milieu des allées et venues des voisins et des jeux des enfants.
• Qu’est ce qu’un bon designer? »Curiosité, créativité,capacité d’analyse (observation,empathie) et de synthèse.Etre intuitif?

« il faut être curieux,  affirme matali crasset,il faut aimer penser ,je pense que notre travail est beaucoup autour de l’idée de penser, l’idée c’est d’analyser ,de gérer de  la complexité  à travers cette gymnastique de pensée arriver à proposer des chose compliqué, on part avec beaucoup de solutions pour arriver  à un projet quoi est la synthèse de toutes ses solutions. ».IED Madrid.Interview à Madrid.

« Est-il difficile d’être une femme dans votre métier? »On m’a jamais fait comprendre que je n’étais pas à ma place en étant femme autour d’une table pour faire un projet.Je n’ai jamais senti que je n’étais pas au bon endroit,en fait.J’ai peut être eu de la chance,et j’ai eu cette capacité de montrer que je n’étais pas intéressée par ces luttes de pouvoirs,je désactive dès le départ,je travaille pour le projet,pour les gens. »

• Fonction? : peintre/designer industriel/sculpteur

Qu’est ce que L’esthétique industrielle ?C’est “tout” ce qui rend un objet manufacturé “beau”.

•  Catégorie histoire des arts:  Arts de l’espace/arts du quotidien/arts visuels
• Titre : « Pouf Digestion »n°1
• Edité par Edra Perignano
• Quelle est la nature de l’objet?:            C’est un ensemble de 8 poufs de couleur différente.
• Matériaux : mousse de polyuréthane recouverte de polyéthylène
• Date :1998
• Dimension : 3D  (53cm x 64 cm x 30cm)
• Don du designer 2010.
• Lieu de conservation:Centre Georges Pompidou.

II)Description Iconographique et plastique

• Quelle est votre première impression ?:C’est surprenant/amusant

Réception d’élèves: »

« j’ai trouvé que cette oeuvre avait aucun intérêt et  que c’était moche »Laëtitia.L

« C’est une bonne idée »Anna .L

« C’est surprenant et  aussi amusant,…c’est très pratique » Valentine.B

« C’est original,ça peut révolutionner le design »Nicolas.V

On découvre que cette esthétique remet en cause les lieux communs sur le design.

• Que découvrons-nous ? un ensemble de 8 poufs de couleurs différentes rouge,bleu et noir sont exposés.Il sont empilés. »Cette oeuvre est composée de 8 poufs de couleurs différentes rouge,bleu,vert,noir.Ils sont empilés »Valentine.B
• Nombre d’objets ?6/8/10
• Quelle forme ont ils (solide)  ? cube/prisme/cylindre . Cette forme  est simple/élaborée, géométrique/biomorphique
•  Quelle est la nature et fonction de ces objets :  un Pouf sert à s’assoir.C’est une assise.
• C’est un objet de mobilier: mobile/fixe ,  de culture occidentale/orientale?
• Quels est le motif et la  matière qui les recouvre ?  Des rayures/des cercles, du tissus/de la toile tissée.La matière vous  semble noble/pauvre/précieuse/Bon marché/industrielle/artisanale
• les couleurs disponibles?. Bleu/rouge/noir
• semble t’-il confortable?O/N

Comment le designer à procédé pour réaliser cet objet?Il ya un travail de recherche et d’observation.Matali crasset observe les rituels quotidiens et tente de modifier nos logiques de vie elle invente de nouveaux rituels.

• Qu’est ce qu’un rituel?un rituel quotidien.:ce sont des habitudes de vie

« Matali Crasset conçoitle design comme une recherche. Elle travaille à partir d’une posture décentrée qui lui permet à la fois d’intervenir sur la vie quotidienne et de projeter des scénarii pour le futur.Sa méthodologie est faite d’observations des pratiques ordinaires et de remises en cause des principes d’organisation habituels. A l’image de son objet emblématique la colonne d’hospitalité « Quand Jim monte à Paris », c’est à partir d’une observation fine des usages qu’elle invente de nouvelles ritualités. Portant un regard à la fois expert et toujours neuf sur le monde, elle questionne l’évidence des codes pour mieux s’en affranchir. Son travail consiste alors à chercher de nouvelles typologies et à formuler des logiques de vie inédites. Elle définit cette recherche comme un accompagnement, en douceur, vers le contemporain. »article Pallucco

• Où a t’-elle pu avoir l’idée?.: Une expérience d’enfance (cf.entretien)+observation des pratiques de la vie( le design empathique)quotidienne.Elle Regarde le monde monde contemporain puis imagine  de nouvelles « logiques », »typologies ».
• A partit de quel objet a t’-il été conçu ce pouf?:un sac Tati
• Quelle est la fonction de cet objet traditionnellement: c’est un moyen de transport simple et résistant.
• Quelle type de population utilise ses sacs habituellement ?: les bourgeois/populaire/immigrés (Barbès).
• Où peut on trouver cet objet?:magasins
• Qu’évoque cet objet : un objet multiculturel/de tradition française/ de culture populaire/élitiste/ d’art/quotidien/extraordinaire/riche/pauvre.
• Est ce que le mode de construction mousse+housse est : original/ ou banale?

« Nous parlons  de détournement quand une action sur un objet vise à lui  offrir  une seconde  de vie par l’attribution d’une nouvelle fonction, démarche parfaitement applicable à un objet de récupération comme à un objet neuf. »

• Peut on parler ici de détournement?O/N   Pourquoi?:. »Car un sac est fait pour transporter des objets et là on s »assoit dessus »Laëtitia.L. « Parce qu’on a pris un objet pour en faire une autre utilité »Valentine.B
• Quelle est la fonction du détournement?:Créer un autre regard   sur notre quotidien.(poétique)
• Citez dans cette salle un autre artiste qui utilise le détournement (dessiner l’objet).

ENZO Mari et son « vase écolo »

Titre: »Vase écolo »

Date: 1992-1995

Lieu d’exposition- Centre Pompidou Paris

Artiste:Enzo Mari,Designer, plasticien et graphiste italien (né à Novara en 1932.)C’est un designer communsite engagé et provocateur qui conçoit un type de design  subversif dans notre systhèmeduction des objets car réalisable par chacun d’entre nous,et qui permettrait d’échapper à la standardisation,à l’industrie.Ici il conçoit après ses meubles en bois,le principe du recyclage.Mais quand est il de l’esthétique?

Détournement de récipients plastiques (bouteilles,bidons produits ménagers,découpés ,puis adjonction d’une nouvelle étiquette)

.

Conception d’un coffret,d’un mode de présentation du produit.et d’une notice d’itilisation..

« La forme correspond à la signification de l’objet,c’est la raison pour laquelle il a été construit et il représente le savoir faire et la qualité d’execution.le problème avec la forme est la recherche de son âme (essence).Les maîtres de la grèce et de la Renaissance italienne étaient bien conscient de cela,et faisaient constament référence à l’idée d’observer la nature.Ils ne faisiaent pas seulement référence à la nature afin de découvrir de belles choses à voir,mais parce que la nature est toujours parfaite. »Enzo  mari.

Il cite la main,le volcan. »mais ce n’est pas si facile de tre trouver une forme essentielle dans la réalisation d’ un objet artificiel.C’est un travail difficile et fatigant. »

Dans les années 68,il constate que les sofas,canapés ne sont pas conçus et adaptés pour le peuple qui possède peu d’espace (2 pièces).Il conçoit donc l’idée d’un canapé qui peut se transformer en lit rapidement.Mais inventer un design abordable pour le peuple.

« je veut créer des objets abordables parce que quelqu’un qui vit dans un deux pièce est une personne peu argentée.Le canapé devait être peu cher mais également de bonne qualité et très résistant.Quand je crée un projet je veux qu’il dure 100 ans,même 1000 ans. »Enzo Mari.Nous sommes loin de l’idéologie actuelle de l’objet qui dure 7 ans,pour favoriser le consumérisme.

Son projet « Proposta per autoprogettazione « : »J’ai pensé que si les gens étaient encouragés à construire de leurs mains une table, ils étaient plus à même de comprendre la pensée cachée derrière celle-ci.» Enzo Mari.

Rendre le consommateur de l’objet actif,mais aussi acteur dans sa possession de l’objet.(IKea,à repris l’idée galvaudée?)

Le designer donne aux acheteurs un accès direct aux plans constructifs d’une série de meubles facilement réalisables par tout un chacun, à l’aide de planches standard et de matériel de bricolage usuel (marteau, scie, clous et colle).

 

 

Enzo Mari for Artek: Homage to Autoprogettazione on Vimeo

 

• Qu’est-ce que la digestion ?:………………………………………
• Pourquoi appel t-’elle son travail  digestion N°1:Cf. texte :

« Car en fai,je prend un objet qui est un sac,je le digère et je lui donne une autre fonction… »Il y a cette idée d’appropriation par la designer,dans son systhème digestif intellectuel,une transformation de sa nature après tout ce travail d’appropriation quasi corporelle,pour que de soi advienne quelque chose de nouveau.

• Peut on parler d’appropriation d’un objet?O/N

III)SIGNIFICATION

-Quelle est la fonction de cet objet?

« Donner du confort sous forme de modules »

          Est ce que matali crasset veut nous donner un confort: passif/actif. Il y a une volonté de dynamisme dans la volonté de la part de l’utilisateur de l’objet et de l’espace construit.

• Est-ce que l’on a que des poufs ? O/N
• Que peut on  faire en assemblant  ses poufs?:…..ces sacs assemblés offrent un espace modulable d’un pouf à un canapé complet.Ici l’artiste conçoit un mobilier mais aussi génère un nouvel espace.(comme peut le concevoir l’installation.)
•  Combien d’objets pouvons- nous réaliser en assemblant ces derniers:.6
• Quel peut être les autres fonctions (cf.:texte):utilisation par les enfants

 

Dessinez un autre meuble que l’on peut construire?:

• Qu’est ce qu’un module?Qualifie  ensemble découpable en sous ensemble,création d’un systhème ouvert à partir d’unités semblables.
• .Une chose modulable?……………………………………………………
• Quel est l’intérêt de la poignée sur un objet comme celui-là ?: On peut facilement le transporter pour le déplacer.
• l’objet devient fixe/ ou nomade,
•   la structure de l’espace domestique (maison) ou publique (bar) devient :figé / ou flexible..
• Cet objet s’adapte t’-il à la société de notre époque?O/N  Pourquoi?: la mobilité et le  flux de la circulation de nos société contemporaines.(civilisation des espaces de flux.)
• Cet objet est unique /ou  produit en série?     est-il destiné à être vendu? O/N.L’artiste cependant préfère faire un travail à série limitée.

 

• Estimation : 400 – 600 €  Lot n°26:MINI-DIGESTION SUITE DE CINQ POUFS Sac en polyéthylène, mousse de polyuréthane Un coussin: 48 x 58 X 28 cm (18 15/16 x 22 13/16 x 11 in) Provenance: Collection personnelle de l’artiste Un certificat d’authenticité pourra être remis à l’acquéreur

 

• Est-ce un hommage à la culture populaire ?O/N

 

IV)PRESENTATION DE L’OEUVRE

• Comment sont t’-ils disposés ? emplilés /alignés…en ordre/en désordre.
• Cette présentation muséale est:n’importe comment/met valeur l’objet/ restitue son mode d’utilisation réel ?
• Leur présentation dans le musée change t’-il le statut ,la nature,la fonction de ces poufs ?oui ,il deviennent objet de musée.

«Le designer doit donner à voir mais aussi donner à vivre»matali

•  Qu’est la fonction du design:    « La fonction du design,c’est d’obtenir un objet beau à regarder,mais aussi moderne »Yasmina.G »-« Nous interroger  sur notre cadre de vie qui devient cadre d?expérimentation « matali crasset
• –Pousser à réfléchir sur la place de nos objets au quotidien,l’espace de vie
• Est-ce que tout le monde peut faire ces poufs O/N.D’où la nécessité du certificat de la designer quand il est vendu.
•  Nécessite t-’il une connaissance particulière ?:O/Non, savoir regarder son environnement/avoir des idées

 

V)Votre réception et point de vue sur l’oeuvre

• Trouvez-vous l’idée originale:OUI/N
• que pensez vous de cette création? » »C’est une très bonne idée,c’est très fonctionnel et pratique,car c’est léger…c’est facile à faire ».Yasmina.G
• Achèteriez-vous ce pouf pour les mettre chez vous ?O/N,
•  Pourquoi?:. »trop cher et pas assez moderne » Valentine.B

« parce que je trouve ça moche,inutile,trop cher je préfère un canapé »Laëtitia. L

« Je ne trouve pas ça esthétique,malgré que ce ne soit pas cher ».Yasmina.G

« Je trouve que ça ne sert à rien,c’est un gaspillage d’argent »Remy.B.H

« J’ESSAYE DE SORTIR DE L’ARCHETYPE »matali crasset

• Qu’est ce qu’un archétype?:………………………………………………………..

Dessinez le canapé chez vous,et sa disposition dans l’espace.

Qu’observer vous?: »On a tous la même disposition ».

La designer conçoit qu’on puisse préfèrer son canapé traditionel,et ne réalise que des propositions de vie ,pour ceux qui décident de changer leur façon de vivre,et non d’imposer une nouvelle structure à la structure.La liberté demeure sa conception.La question esthétique demeure pour les élèves une difficulté à dépasser.L’objet de design doit être beau et stylé et reste une acquisition répondant à des critères classiques.

• Où peut-on trouver ces sacs : au marché, magasin Tati/.
• Vous semble il pratique  à utiliser? O/N  pourquoi ? Il n’est pas lourd/il a une poignée

V) Lien avec la problématique:chef d’oeuvre/Rupture et continuité

En quoi cette oeuvre remet elle en cause la notion de chef d’oeuvre?:………………………………………………………………………….

Le style force à oublier le but et fétichise la forme, prétend-elle. Le style dicte les lois, il est trop binaire et ne permet ni contradictions ni nuances, alors que la vie est contradictoire, et les certitudes rares. « philosophie,intention, partage,avant de réflechir l’esthétisme,il faut réflechir la fonction.

• Qu’est ce que le design:?Discipline visant à la création d’objets d’environnement à la fois fonctionnels ,esthétiques conforment à une demande et à des impératifs de production.
• Importance de la notion de cohérence entre la forme et la fonction.
  • « Le design est une activité créatrice qui consiste à déterminer les propriétés formelles des objets que l’on veut produire industriellement. Par propriétés formelles des objets, on ne doit pas entendre seulement les caractéristiques extérieures, mais surtout les relations structurelles qui font d’un objet ou d’un système d’objets une unité cohérente, tant du point de vue du producteur que du consommateur ». proposée par T Maldonaclo – 1961, Venise et adoptée par l’ICSID(Conseil International des Sociétés de Design Industriel)
• • « Le design a d’innombrables concertations. Il est l’organisation en un équilibre harmonieux de matériaux, de procédés et de tous les éléments tendant à une certaine fonction. Le design n’est ni une façade, ni l’apparence extérieure. Il doit plutôt pénétrer et comprendre l’essence des produits et des institutions. Sa tâche est complexe et minutieuse. Il intègre aussi bien les besoins technologiques, sociaux et économiques, que des nécessités biologiques ou les effets psychologiques des matériaux, la forme, la couleur, le volume, l’espace. Le designer doit voir, au moins d’un point de vue biologique, l’ensemble et le détail, l’immédiat et l’aboutissement. Il doit concevoir la spécificité de sa tâche par rapport à la complexité de l’ensemble. Sa formation doit porter tant sur l’utilisation des matériaux et des technologies que sur la connaissance des fonctions et des systèmes organiques ».

  [1947, Lazlo Moholy Nagy, enseignant au Bauhaus]

  « C’est une innovation technique,une matière noble,une style,une représentation de la beauté » Valentine .B

• « C’est un moyen d’embelissement d’un objet ou d’un espace tout en gardant une fonctionnalité »Yasmina.G
• Est ce que cette oeuvre traditionnellement (au XXe) pouvait elle être assimilée à  du design? peut-on vraiment parler de design ?  cela rendrait Perplexe. »Oui ,car,c’est moderne et ça peut changer la vie des gens pour changer le mobilier habituel;qand les gens le voient,ils sont étonnés positivement ».Yasmina.G.

Le design c’est:

-innovation tecthnique,

-matière noble

-savoir faire  (étude apprentissage )

-un style  /beauté

-Elitiste (meuble pour les riches:roi…artisto…bourgeoisie

or ici

• Utilisation d’un matériau pauvre/détournement
• Remettre en compte la  beauté ce qui est assimilé à l’immigration sac
• L’art n’est pas réservé à une élite

« Qu’est ce qu’un chef d’oeuvre en design? critères?: »Cela doit être coûteux,lourd,aimé du plus grans nombre,et innovant.Il doit être très prisé.Peu de personnes doivent le posséder »Yasmina.G

• Qu’est que Le cahier des charges ?Il fixe les objectifs et les contraintes du projet.Pour digestion N°1 :concevoir une assise mobile et flexible/Il détaille tous les éléments à prendre en compte pour le mener à bien. Trouvez un matériaux léger,résistant,confortable,assemblable.(cotation).
• Il fournit au designer puis à l’entreprise  les renseignements nécessaires pour réaliser le projet.C’est un document qui permet le dialogue entre les divers partenaires.

 

Conception de la  » Beauté utile »

Citations: »La laideur se vend mal » proclamait Raymond Loewy

Concevoir un produit qui change le quotidien.

.

Questionnaire Elèves.

I)Carte d’identité

• Artiste :……………...son surnom « madame Play mobil »/ “madame jeanne d’Arc“/,”madame pouf”?
• Fonction : peintre/designer industriel/sculpteur

« je suis designer industriel,je travaille pour les entreprises,…pour moi le design c’est pour accompagner le contemporain trouver des structures des objets qui participent à élaborer notre temps,le temps présent, les objets qui font en sorte d’effacer la barrière les différences entre ce qu’on aurait envie de vivre dans notre tête et ce qu’on peut trouver autour de nous…C’est essayer de se mettre en accord avec ces aspirations,tout ce qui envie émergeante,faire et donc passer à l’action. »M.Crasset (art et talent.interview)

•  catégorie:Arts de l’espace/arts du quotidien/arts visuels
• Titre :
• Édité par Edra Perignano
• nature de l’objet:
• Matériaux :
• Date :19081958 /1998/
• Dimension :
• Don du designer 2010.
• Lieu de conservation:Centre Georges Pompidou/musée d’Orsay

II)Description Iconographique et plastique

• Quelle est votre première impression ?:.
• Que découvrons-nous ?
• Nombre d’objets ?: 6/8/10
• Quelle forme ont ils (solide)  ? cube/prisme/cylindre . Cette forme  est simple/élaborée, géométrique/biomorphique
•  Quelle est la Nature et fonction de ces objets :
• C’est un objet de mobilier: mobile/fixe ?,  de culture occidentale/orientale?
• Quels est le motif et matière  les recouvre ?  Des rayures/des cercles, du tissus/de la toile tissée.
• La matière vous  semble noble/pauvre/précieuse/Bon marché/industrielle/artisanale
• les couleurs disponibles?.
• semble t’-il confortable?O/N

Comment le designer a procédé pour réaliser cet objet?

• Où a t’-elle pu avoir l’idée?. (cf. entretien) :……………………………………………………………
• A partit de quel objet a t’-il été conçu ce pouf?:……………………………………………………….
• Quelle est la fonction de cet objet traditionnellement:.. ……………………………………………
• Quelle type de population utilise ses sacs habituellement ?:……………………………………….
• Où peut on trouver cet objet?:……………………………………………………………..
• Qu’évoque cet objet : un objet multiculturel/de tradition française/ de culture populaire/élitiste/ d’art/quotidien/extraordinaire/riche/pauvre.
• Est ce que le mode de construction mousse+housse est : original/ ou banale?

“Nous parlons  de détournement quand une action sur un objet vise à lui  offrir  une seconde  de vie par l’attribution d’une nouvelle fonction, démarche parfaitement applicable à un objet de récupération comme à un objet neuf.”

• Peut on parler ici de détournement?O/N   Pourquoi?:…………………………………………………………………………………………………………
• Quelle est la fonction du détournement?:……………………………………………………………………………………………
• Citez dans cette salle un autre artiste qui utilise le détournement (dessiner l’objet).
• Qu’est-ce que la digestion ?:……………………………………………………………
• Pourquoi appelle t’-elle son travail  digestion N°1:……………………………………….
• Peut on parler d’appropriation d’un objet?O/N

III)SIGNIFICATION

-Quelle est la fonction de cet objet

« Donner du confort sous forme de modules »

•   Qu’est ce que le confort?…………………..le  confort  pour matali crasset doit-il être  actif ou passif?:……………Pourquoi?
• Est-ce que l’on a que des poufs ? O/N
• Que peut on  faire en assemblant  ses poufs?:…………………………………………….
•  Combien d’objets pouvons- nous réaliser en assemblant ces derniers:…………………………………
• Quel peut être les autres fonctions (cf.texte):
• dessinez un autre meuble que l’on peut construire?
• Qu’est ce qu’un module?…………………………………………………..Une chose modulable?……………………………………………………
• Quel est l’intérêt de la poignée sur un objet comme celui-là ?:……………………………………….
• l’objet devient fixe/ ou nomade,
•   la structure de l’espace domestique (maison) ou publique (bar) devient :figé / ou flexible..
• Cet objet s’adapte t’-il à la société de notre époque?O/N  Pourquoi?: la mobilité et le  flux de la circulation actuelle.
• Cet objet est unique /ou  produit en série?     est-il destiné à être vendu? O/N

 

• Estimation : 400 – 600 € Lot n°26:MINI-DIGESTION SUITE DE CINQ POUFS Sac en polyéthylène, mousse de polyéthylène Un coussin: 48 x 58 X 28 cm (18 15/16 x 22 13/16 x 11 in) Provenance: Collection personnelle de l’artiste Un certificat d’authenticité pourra être remis à l’acquéreur

 

• Est-ce un hommage à la culture populaire ?O/N

 

IV)PRESENTATION DE L’OEUVRE

• Comment sont t’-ils disposés ? Empilés /alignés…en ordre/en désordre.
• Cette présentation muséale est:n’importe comment/met valeur l’objet/ restitue son mode d’utilisation réel ?
• Leur présentation dans le musée change t’-il le statut ,la nature,la fonction de ces poufs ?:………………………………………………………………………………….

«Le designer doit donner à voir mais aussi donner à vivre»Matali

•  Quelle est la fonction du design:…………………………………………………………………………..

  « Nous interroger  sur notre cadre de vie qui devient cadre d’expérimentation «

• A quoi sert le design?:…………………………………………………………………..

• Est-ce que tout le monde peut faire ces poufs O/N
•  Nécessite t’-il une connaissance particulière ?:O/N :……………………………………….

V)Votre réception et point de vue sur l’œuvre

• Trouvez-vous l’idée originale:O/N
• Que pensez vous de cette création?:………………………………………………………………………………………………….. »J’ESSAYE DE SORTIR DE L’ARCHETYPE »matali crasset
  • Qu’est ce qu’un archétype?:………………………………………………………..

Dessiner votre canapé à la maison et son espace? qu’observez vous?:…………………………………………………………..

• Achèteriez-vous ce pouf pour les mettre chez vous ?O/N, Pourquoi:…………………………….……………………………………
• Où peut-on trouver ces sacs :
• Vous semblent- ils pratique  à utiliser? O/N  pourquoi ? :…………………………………………….

V) Lien avec la problématique:chef d’œuvre/Rupture et continuité

En quoi cette œuvre remet elle en cause la notion de chef d’œuvre?:………………………………………………………………………….

Le style force à oublier le but et fétichise la forme, prétend-elle. Le style dicte les lois, il est trop binaire et ne permet ni contradictions ni nuances, alors que la vie est contradictoire, et les certitudes rares. “

• Est ce que cette œuvre  traditionnellement (au XXe) pouvait elle être assimilée à  du design?Non
•  peut-on vraiment parler de design ?
• Qu’est que le design=

• En quoi cette œuvre et cette pratique est en rupture avec le mobilier et la façon d’aménager l’espace traditionnel?

Quels sont les critères d’un chef d’œuvre du mobilier selon vous?:……..

 

 

Matali Crasset réfléchi sur des « hypothèses de vie » elle anime des ateliers au centre Georges Pompidou le projet « Modulhome », réflexion  avec les enfants sue les espaces de vie.

Le mobilier modulaire est particulièrement adapté pour les enfants, et permet une utilisation optimal de sa fonction et de son temps d’utilisation, comme l’indique Matali Crasset.Elle permet de réinscrire l’imaginaire et le regard de l’enfant dans l’objet design. L’expérience d’enfance de la designer a influencé cette approche. Face à la rigidité des espaces et de l’approche de l’objet mobilier elle réintroduit la dimension ludique.

Autre exemple de mobilier détournant un objet.

ET si Cesar,Arman: les nouveaux réalistes avaient fait du design.

Ex: »Lovely Ferraille », design bidon de François Royer. »

Titre:Fat bob

Designer: François Royer . (Stanker design Bidon).(Ancien Professeur d’arts plastiques.)

Que veut dire « Stanker », en argot américain, désigne un objet de piètre qualité, en  mauvais état ou mal réparé

A partir de quel objet a t’il fait sa série de meubles Stanke?Ils sont conçue à partir de vieux bidons .(des fûts de 200 litres.)banal/Rebus/récupération/ détournement.

Vous semble t’il confrortables?

Quel est le style?:industriel/moderne et rétro?/ (petit côté années 60)ligne pure/technolgique

Les fauteuils sont les créations les plus réussies selon,moi je les préfère aux e salon ou de bar.La question du bidon est le même problème que celui de la boite en architecture.Comment détruire la boîte pour faire naître l’architecture.Comment détruire le cylindre,le bidon,pour faire naître le design?

 

MOBILIER COMBINABLE AUTRE EXEMPLE:Expositioin : »Permis de construire » exposition cité de l’architecture. Cette installation donne le nom de l’exposition-atelier.Il est un objet de partage entre les générations dans la maison.Il permet la flexibilité de l’espace entre adulte et enfant.

La Construction faite d’unités déplaçables,

L’objet se transforme, par alternance, en canapé ou fauteuil pour les parents mais aussi en terrain de jeu pour les enfants.

Ce système modulaire permet des combinaisons infinies où les enfants peuvent construire leur univers propre…..

http://www.cornettedesaintcyr.be/html/fiche.jsp?id=2778700&np=2&lng=fr&npp=20&ordre=1&aff=1&r=#

TOP MOUTON  2000

matali crasset (née en 1965) PROTOTYPE DE LA TABLE-CONSOLE « TRAYS AND SHELVES » Structure en cornière de métal laqué gris sur laquelle se glissent quatre plateaux amovibles en bois laqué bleu, vert, orange et blanc. On y joint deux plateaux supplémentaires (un bleu et un vert) pouvant former étagère et/ou plateau pour les poufs Digestion. (Taches, manques) Haut. 81 cm – Long. 200 cm – Larg. 73 cm (31 15/16 x 78 3/4 x 28 3/4 in

 

 » Cette table a la particularité d’être en aluminium avec des plateaux. En fait on va prendre un petit scénario pour mieux comprendre. On est en train de travailler, je vais poser mon ordinateur, les feuilles, puis arrive l’heure de manger et en fait ce plateau va devenir une étagère…j’ai plus de plateaux que de place sur la table, j’ai par exemple, voyez, ce plateau blanc est dans la cuisine et là je vais mettre mes assiettes mes couverts etc. et je vais dresser la table. Mettre l’activité de manger sue la table. En fait l’idée c’est de dire  qu’une table c’est plus qu’un support, une table ça peut permettre de fluidifié de passer d’une activité à une autre…Structure évolutive, fluidité entre les actions« Matali Crasset.Conférence Design Actuel.Université Paris 8

« C’est la continuité d’une table que j’ai fait..qui est en faite une table avec des plateaux,et l’idée est de pouvoir désolidariser le plan de la table,la tabe est divisée en plateau,on peut prendre chaque partie de la table pour aller transporter par exemple si on est en train de travailler on va prendre ses affaires de travail,son crayon,ses papiers,son ordinateur,et on va le poser autre part pouvoir placer un autre plateau avec par exemple l’activité de manger,là l’idée c’était plutôt d’avoir des contenants qui qont assemblés dans un petit rangementt à coté,et avant de faire une activité on va approcher les tiroires qui concerne cette activité et on va les mettre en dessous du plan de la table et on est prête pour son activité…chacun va remplir son tirroire avec ses passions,il y a l’idée de s’approprier cette structure et d’y inclure ses passions. » Wat .tv. interview arts et talents.

– Combinables Par exemple le canapé-jeu:Permis de construire, de MATALI CRASSET, 2000

Transformation du canapé en espace de jeu.C’est mobilier pour Domeau & Pérès

 

« Les Yeux : Si vous deviez faire  appréhender l’espace qui l’entoure à un enfant, quelle(s) activité(s) lui  proposeriez-vous ? Je resterais fidèle à mon credo de  toujours : la modularité de l’espace. Que l’enfant reste libre de choisir la  taille, l’organisation intérieure… Les enfants ont en effet une manière  d’appréhender l’espace bien différente de celle des adultes trop ordonnés… Pour  un enfant, un tout petit espace peut devenir un palais, et au sein de ce palais,  les fonctions quotidiennes sont flexibles, rien n’est figé… C’est pour cette  raison que je travaille grâce à des systèmes de modules 

Les Yeux : « Fais attention au canapé  ! », que vous inspire cette injonction parentale ?

Le canapé, dans lequel les parents ont souvent  beaucoup investi, n’est en général « habité » que 2/3 heures par jour, alors  même qu’il prend une très grande place. Il y a quelques années, avec ma pièce « permis de construire », j’ai donc travaillé sur cette idée que les enfants  » pouvait, dans la journée, récupérer cet espace pour en faire un terrain de  jeu.articlemagasine sortir. »l’espace en liberté »

En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/1565275/interview-matali-crasset-l-espace-en-liberte/#lp7fm2hFpV4iCPhw.99

 » De même, j’ai conçu des objets autour de l’idée même de partage  enfants/parents. L’oritapis, par exemple est à la base un tapis tout plat, mais  il peut se transformer en 3D et ainsi ressembler à une barque ou un terrier de  petit animal, etc…Bref, je me bats depuis toujours contre le zoning ! »

« « De mon père agriculteur, j’ai hérité un mode de vie où travail et vie ne font qu’un » Matali Crasset

«J’ai choisi de faire plutôt des scenarii de vie, dit-elle. C’est pourquoi je suis intéressée en fait par regarder la vie, comment elle se déploie, comment elle peut s’imaginer autrement, et surtout casser les codes qui existent. On s’est laissé enfermer par des structures que je trouve un peu anachroniques et j’essaie de les remettre en question et de proposer des choses à côté ».

. Ce canapé…. Dans l’exposition-atelier, il figure au milieu de huit dispositifs à l’échelle des enfants, « dont le but est de montrer qu’il y a différentes façons de construire, différentes typologies de maisons, explique la designer. Et si on a la capacité de comprendre ça quand on est petit, peut-être que quand on sera grand et qu’on ira choisir sa maison, on sera peut-être un peu plus curieux pour choisir son nid…Nous voilà bien loin  de « l’objet star » auquel on assimile souvent le design. Matali Crasset lui préfère les objets « plateforme », des objets ouverts

« sur lesquels chacun peut exercer son imagination et je pense que forcément les gens auront beaucoup plus d’idées que celles que j’aurais pu y injecter moi-même au départ ! ». Une démarche qu’elle qualifie de « pragmatique » ou « l’esthétique, en fait, n’est que la conséquence de l’intention ». Exemple : « si je n’ai pas d’idée pour donner quelque chose à travers une chaise, je ne vais pas commencer à en dessiner une simplement pour utiliser tel ou tel matériau. Il s’agit là d’un « exercice », et je pense que les gens, moi, vous,  nous n’avons pas envie de vivre avec des exercices ! Ça n’intéresse personne, sauf peut-être quelques designers, entre nous, pour faire une prouesse. Mais ce n’est pas là que je situe mon travail.  J’essaie de proposer des objets pour vivre avec».Matali Crasset, la vie comme matière par Danielle BirckArticle publié le 01/01/2009 Dernière mise à jour le 02/01/2009 à 13:20 TU.RFI.

matali crasset interview par Laure ADLER (Hors-champs) .France Culture.

L.A : Pourquoi matali et  pourquoi pas Nathalie ?

m.c :C’est une transformation qui est apparue dans ma famille et petit à petit je me suis plus ressenti … quand on m’appelait Nathalie je sentais que ce n’était pas moi ?j’ai gardé matali tout simplement. C’est plus intime… ça me ressemble plus.

L.A : Mais comment faire pour ressembler à soi -même ?

m.c :C’est les choses qui viennent comme cela toutes seules, elles s’imposent au fur et à mesure des années, tout simplement.

L.A:Par exemple vous êtes devant moi dans ce studio, vous portez de grosses lunettes noires de vue, vous avez un pull absolument incroyable avec différentes couleurs, avec différentes coupes un col très compliqué qui oscille entre finalement un vêtement de bande dessinée des années 50 et puis une architecture très avant-gardiste de la mode actuelle. Est-ce que votre apparence vous souci matali crasset

m.c:Non, non ce n’est pas vraiment ça, c’est que je me sens bien tout simplement comme ça, je pense que chacun cherche à se trouver bien dans ses vêtements, son apparence, puis voilà c’est aussi simple que ça.

L.A:Vous avez une coupe de cheveux aussi assez extraordinaire, et je suis sure que dans la rue on ne peut pas savoir, si vous êtes un garçon ou une fille.

M.C:Oui souvent on se trompe

L.A:Ça ça vous plait ?

m.c:Un petit peu ouai, c’est-à-dire que j’ai essayé de repousser, on va dire, les critères de féminité, un moment donné,  je fais aussi un métier où on a tendance à pousser les femmes dans certaines catégories de travail ; donc je pense qu’inconsciemment je me suis créée, en quelque sorte cette carapace, pour pouvoir le faire à ma façon.

L.A:Donc vous venez de me parler de votre métier, vous acceptez l’idée de designer ?

M.C : Je suis designer industriel, parce que designer tout seul ça veut pas dire grand-chose, ça reste mon cœur de métier, mais je fais pleins de choses maintenant, de l’architecture intérieur, un petit peu d’architecture quand il s’agit de lieu à échelle humaine, du graphisme, Voilà je n’ai pas vraiment de limite.

L.A : Vous n’avez pas de limite parce que, par définition, quand on voit votre parcours, et quand on voit ce que vous avez construit, on a l’impression que ce que vous tentez c’est d’essayer de trouver des modes de vie les plus harmonieux dans notre être le plus profond.

M.C : En même temps, c’est quelque chose qui me pousse depuis que j’ai eu cette espèce de révélation de devenir designer Ce n’est pas vraiment que je cherche .Les projets sont fait de beaucoup de rencontre et un moment donné l’idée de partager un bout de chemin et de faire les choses ensemble, c’est aussi simple que ça.

L.A:Vous parlez de révelation, elle s’est faite comment ?

M.C:Elle s’est faite très tardivement parce que j’étais en bac +3 et d’un seul coup il y a un horizon qui s’est ouvert, et j’ai senti que certes j’avais fait des études, mais que ce n’était pas vraiment  là que j’allais pouvoir medéployer en quelque sorte vraiment. Toucher le fond des choses et donc j’ai recommencé l’école de design qui s’appelle ENSI, l’école nationale supérieur  de création industrielle qui a été un lieu très important pour moi.

L.A : Et qui le demeure encore aujourd’hui, pour bon nombre d’étudiants qui vont être amené à devenir la future designer de demain.

M.C :C’est une belle plate-forme, parce qu’ en faîte elle permet à chacune de s’épanouir à sa façon ,ce n’est pas du tout un moule, et notre métier est en sans arrêt en évolution, c’est la meilleur chose que l’on puisse nous donner, c’est à la fois l’autonomie la curiosité et à la fois une certaine indépendance d’esprit et l’idée de petit à petit  au cours des projets construire une personnalité et donc  ,en fait, pouvoir  apporter  soit avec les entreprises,  soit les gens avec lequel on travail de la singularité .Ce qui est un peu à l’inverse de ce qu’on proposait au designer industrielles avant qui était  en charge de créer une  standardisation que tout le monde pouvait adopter.

L.A :Est-ce que votre enfance paysanne  au milieu des champs, de blé a influencé votre parcours et notamment vos créations ?parce  qu’on peut dire que vous êtes une super écolo  et que vous faites très attention à l’inscription de votre création par rapport à la nature ?

m.c :C’est sure que naître à la campagne et avoir son enfance à la campagne est quelque chose de complètement différent, la campagne ça devient le lieu des possibles, une espèce de jouet grandeur, on peut s’amuser s’approprier le quotidien. Donc j’ai gardé, un peu, cette idée que notre environnement est appropriable, qu’on peut changer les choses au quotidien, et ça je pense que c’est la nature qui me l’a apportée et le contexte, l’endroit où je suis née et où j’ai vécu mon enfance.

L.A : Vous continuez à aller là-bas ?

M.C :Oui , quelques fois, à peu près une fois par moi, c’est vrai que moi j’ai un peu un parcours atypique, mais en même temps je pense que quand on regarde ce que je fais ,il y a vraiment un sens, c’est-à-dire qu’il y a cette idée que je n’étais pas forcément dans une maison bourgeoise, dans des codes très inscrits et que j’ai eu cette liberté de construire quelque chose, pas en partant de zéro, mais en ayant  beaucoup moins de référence, donc ça m’a donné cette liberté de vraiment. Construire quelque chose de spécifique.

L.A : Vous qui construisez maintenant des espaces, que ce soit des plages privées absolument extraordinaires, des hôtels au milieu des déserts etc.et des hôtels complètements atypiques, comment était la maison de votre enfance ?

m.c:La maison de mon enfance était très simple et très fonctionnelle justement, puis que mes parents vivaient plus à l’extérieur qu’à l’intérieur…on avait pas justement cette idée de confort, certes ,il y avait une salle à manger, mais on l’utilisait très peu, en fait l’endroit principal était la cuisine, on se restaure, là où toute la famille se retrouve.je suis née dans une famille qu’on peut appeler nombreuse à l’époque puis qu’on était quatre enfant, et je n’ai pas se souvenir d’une maison qui n’imposait pas ses codes qui restait très ouverte vers l’extérieur…j’ai jamais fermé la porte, on a jamais fermé la porte chez moi, et du coup je pense que c’est une autre façon de vivre…donc je n’avais pas grand-chose à voir avec les codes d’aménagement intérieur. C’est ce qui m’a en fait, peut être en quelque sorte permis de créer quelque chose qui soit en dehors des codes de ce qu’on appelle la décoration. Même si aujourd’hui, je fais des espaces intérieurs, ce n’est pas la décoration qui m’intéresse, c’est plus d’y installer des scenarii de vie, c’est-à-dire, comment on va mettre en relation les choses, et comment l’organisation d’un espace peut générer par exemple une interrelation entre les gens, c’est ce type d’élément qui m’intéresse et pas  vraiment la cause esthétique décorative, tout simplement.

L.A : Ne jamais se cacher et en même temps se préserver des zones d’intimités dans les lieux que vous imaginez, et que vous construisez.

m.c:C’est très important, parce que je me bats pour les espaces ouverts, en fait c’est une façon d’utiliser l’espace de façon intelligente, de façon à pouvoir vraiment utiliser l’espace pas hyper specifié,mais de pouvoir utiliser l’espace on utilise le lieu qu’à un moment précis, alors c’est du gâchions va dire d’espace, et on peut en fait proposer une certaine fluidité, modularité…pousser les limites de l’intimité, ou en tout cas les faire apparaître au cours de la journée de façon à ne pas figer notre environnement ?J’ai l’impression que quand on regarde un intérieur aujourd’hui, c’est comme si on regardait un film avec un magnéroscope,on arrête, on fait des arrêts sur image, donc le film passe on mange ici clac on fait un autre arrêt image et on dort ici, or la vie elle n’est pas du tout comme cela, la vie ,elle est fluide, la vie, elle bouge sans arrêt, elle se réinvente tout le temps, et alors je me dis est ce qu’on mérite vraiment les environnements dans lesquels on vit, est ce qu’on a envie de ces arrêts sur image ?Apriori ,on a pas envie…Il faut donc travailler dans les interstices, la vie elle est dans les interstices, elle est dans ces passages justement…Les environnement que je crée ,travaillent ses notions qui sont des choses assez fragiles assez subtiles, mais c’est là où en fait le vécu va s’installer.

L.A :C’est comme si au fond ,dans certaines de vos créations  Matali crasset,vous introduisiez une sorte de psychanalyse de vie rêvée à laquelle nous n’avons pas droit parce que nous avons été enfermé depuis des décennies dans une architecture qui contraint  continuellement nos corps et nos esprits à faire toujours les même actes de répétition et de quotidienneté.

m.c:Y a un peu de cela, mais je ne réinvente pas des rituels, les rituels, ils font partie de nous…En fait  l’idée, je me base sur les rituels. Par exemple, le premier mobilier que j’ai fait qui s’appelle « Quand Jim monte à Paris », c’est un lit d’hospitalité,…c’est une colonne qu’on va déplier…

L.A:On va s’arrêter sur ce lit, »quand Jim monte à Paris,…on peut dire que c’est un lit d’appoint et en même temps c’est une espèce de doudoune et en même temps c’est un abri et en même temps c’est temporaire d’où le titre « quand Jim monte à Paris »

m.c:En effet c’est l’idée d’accueillir un ami, c’est un projet qui travaille sur l’hospitalité….Ca m’intéresse pas de faire le XIème lit, la XIème chaise, si quelque part derrière il n’y a pas une intention.et l’intention là c’est de redonner l’hospitalité, on a pas tous des chambres d’ami à Paris…et donc l’idée c’est de dire, regarde c’est pas compliqué, tu vois cette colonne, il y a une petite lampe dessus, je l’ouvre, je crée l’espace et pour moi c’est un geste vraiment  d’hospitalité et peut être même peut être beaucoup plus que d’avoir une chambre d’ami…parce qu’on va partager son espace. On va faire le geste de créer l’espace à l’intérieur de son espace pour son ami…Le Jim il s’insère partout, il est capable de s’insérer dans n’importe quel type d’espace…et puis, il y a d’autres espaces où je vais travailler entièrement  l’espace en utilisant, tous les ingrédients de cet espace pour donner cette liberté, redonner cette liberté, redonner l’envie de faire être actif, ce sont des structures qui invitent, qui invite à vivre avec notre temps tout simplement parce que j’ai l’impression qu’avec les codesqu’on utilise aujourd’hui, ce sont des codes qui sont un peu anachroniques comme si notre structure n’avait pas évolué en même temps que nos aspirations, ce qu’on a dans la tête.

L.A :Mais cette notion d’hospitalité, vous l’avez développé à travers aussi une solidarité à l’intérieur de la ville avec la fluidité à l’intérieur de nos villes en développant ces maison qui peuvent être aussi des refuges des endroits d’acceuil,des possibilités de se reposer, et ça aussi j’ai l’impression en regardant votre parcours matali crasset que vous êtes vraiment désireuse de créer du lien sociale ..Et de nos inviter à la perception d’autrui.

Extrait à retrouver ci-dessous.

Matali Crasset – Arts & Spectacles – France Culture

Bureau lumineux Open Room de Matali Crasset pour Established & Sons

 

Influence de la sculpture  » Spatial Composition » de Katarzyna Kobro (1898-1951) 1928 Painted steel 40 x 64 x 40 cm Muzeum Sztuki ?ódz, gift of the artist Museum no. MS/SN/R/18.Réflexion sur un espace ouvert à l’infini. Elle révolutionne la sculpture en rejetant la notion de bloc,créeant une sculpture abstraite par le jeu d’intersections des plans dans l’espace,et  des couleurs vives.Le meuble de matali crasset n’est plus conçu comme un bloc mais  comme genérateur d’espace,architecture.

 

Qu’est ce que le design modulaire? qu’est ce qu’un module?

Bienvenue chez la designeuse Matali Crasset – Journal des Femmes

 

Chaise en tube (1970) de Joe Colombo

L’ANTIDESIGN

Répétition d’un solide cylindrique:Joe Colombo.On retrouve chez matali Crasset  l’influence de ce le travail modulaire du designer des années 60.

– systèmes modulaires et flexibles : Additional Living System (1967) est un siège composé de six éléments que l’utilisateur pouvait assembler selon ses désirs ; Tube chair (1969), composé de quatre tubes en PVC recouverts de mousse ;

© stardust.com modern design for the home 2012 all rights reserved.

Multi-Chair (1970).

Définition du mot MODULAIRE: Qualifie un ensemble  découpable en sous-ensembles, des modules. Désigne également un élément dont le fonctionnement se fait grâce à des modules.

Plasticiens utilisant les modules.

Artiste: Carl André

TitreHearth (Foyer)

Date:1980 Œuvre réalisée à Düsseldorf en 1980

Matériaux:44 éléments en bois de cèdre rouge Bois de cèdre.

Dimension: 120,5 x 469 x 90 cm. Chaque élément : 30 x 90 x 30 cm

Ici l’artiste réalise une sculpture monumentale, en assemblant ces morceaux de matériaux bruts découpés. Il semble construire une architecture primitive,passage,abri…là où matali Crasset dans le même mode d’assemblage conçoit l’objet dans l’espace, en organise l’ interieur.tout comme le sculpteur interroge l’espace et la définition de la sculpture à partir du principe de répétition d’un même module, de son horizontalité (faire tomber la colonne sans fin de Brancusi),on peut se demander si les designer reprenant la réflexion minimaliste, ne réfléchissent pas désormais le design en terme architectural ,sculpturale, travaillant désormais l’assise sur l’horizontalité et la conquête du sol qui transforme l’objet en lieu. Amenant l’utilisateur de cet objet à prendre conscience d’un espace qu’ils peuvent mieux l’habiter.

 

Peut-on s’assoir sur une sculpture ?

 

•  The Way North, East, South, West (Uncarved Blocks),
• 1975
• Matériau:western red cedar
• Nombre:5 units: 12 x 12 x 36 inches (30.5 x 30.5 x 91.4 cm ) each /
• Lieu de conservation:Private Collection

 

Questions:

1968:à conquête du sol en design. On Recherche un nouvel art de vivre, en recherchent un nouveau type de confort avec des meubles bas, au ras du sol.

Carte d’identité

• Titre: »Sacco » (trad;=sac)

•Quels designers ont inventé ce produit: trois designers italiens :Piero Gatti,  Cesare Paolini et Franco Teodoro

•Date:1968-6

• Dimension: 80 cm de largeur et 68 cm de hauteur

•Matière: en Pvc, rempli de billes de polystyrène  expansé. Pour plus de légèreté, les designers optent pour une douzaine de millions de billes de polystyrène pesant au total 3,5kg.

•Avec quoi était-elle remplie au départ? De l’eau/des balles de ping-pong.

•Comment fut perçu ce projet quand ils le présentèrent en 1968, chez le fabricant de meubles Zanotta ? C’était un peu fou.

•« Sacco » est présenté pour la première fois au public à la  Foire du meuble de Paris en 1969.quel fut la réaction du publique? Ce fut un succès immédiat succès   (pourquoi?):……………………………………..

•Qu’est-ce qu’un objet culte, mythique?

Description

 

RUPTURE ET CONTINUITE

« Les années 68 » sont marquées par l’aventure spatiale, le développement des technologies et voient l’apogée de la société de consommation. Un vent de liberté souffle sur l’Occident. La jeunesse est à la recherche d’un nouveau mode de vie, ouvert au monde et « nomade ». Tout est permis et les idées les plus folles affleurent. Les designers rivalisent d’imagination, inspirés par les images de la publicité et des médias et par le développement de matériaux synthétiques (le pétrole est alors bon marché) comme les matières plastiques très appréciées pour leur malléabilité et leur légèreté : mousse de polyuréthane, skaï, PVC, polystyrène, polyester, polyamide… Ces matériauxs’adaptent à toutes les formes. »Dossier expo les années 68-sequence 3 ,LAAC,dunkerque.

• Quel est le contexte historique de cette invention?

C’est une rupture historique en france c’est la révolution de 68 et la remise en cause des carcans bourgeois.le besoin de liberté.

– » Le Sacco, de PIERO GATTI, CESARE PAOLINI § FRANCO TEODORO,Il s’assimile à l’idée archaïque du tas de sable. C’est un objet qui fait disparaître les signes identitaires du siège, piètement, assise, dossier. Son enveloppe de cuir est emplie de billes de polystyrène semi-expansé, ce qui fait de lui un objet sans forme définie : c’est le corps qui lui donne sa forme et son sens. Ce n’est pas par hasard s’il apparaît en 1968, période de contestation des contraintes, que certains ont appelé « génération vautrée ».Cité du design:démarche(s)autour d’un objet du quotidien:la chaise.

 

• •Qu’est-ce que le conformisme?•C’était un objet conformiste ou anti-conformiste? Anticonformiste.•En quoi était-il révolutionnaire  et en rupture avec l’époque? Il remet en cause  de façon radicale le modèle classique du siège.-(il n’a pas de structure rigide: Il est au ras du sol/il conçoit un nouveau type de confort/liberté de l’assise, du mouvement)•que se passe-t-il selon vous dès que l’on s’assoit? Il adopte la forme du corps•la disposition du corps est différente.•Pour l’époque était-ce un siège? Oui/ Non  Pourquoi? C’est un « non-siège «car il évacue les composants et repères habituels :Un dossier, une assise, un accoudoir•Comment se sent-on dans ce pouf? il est confortable.Pourquoi?Il s’adapte à la forme du corps (capacité d’adaptation),il suit la position du corps•Comment est sa forme? ronde (forme de poire)/tas de sable•Ses caratéristiques:Anatomique, mobilité, multiforme, multifonctionnel

Le Sacco pour Zanotta (1868-69)/Italie /assise/pouf adapté à l’anatomie/souple.

Comment est né l’idée de ce mobilier? en observant les paysans enveloppant le foin dans les draps.(matelas)

QUASAR,Pouf, 1968. Editeur Quasar (France).Collection Aerospace.Pouf gonflable, chlorure de polyvinyle, hauteur :32 cm, diamètre : 80 cm. Musée national

d’Art moderne / Centre de création industrielle, Paris.

Le fauteuil Chester est issu de la série de mobilier gonflable conçue par Quasar Khanh en 1966. Il est réédité par Branex Design depuis 2004 Conception d’un mobilier Gonflable.

 

 

Jonathan De Pas, Donato D’Urbino, Paolo Lomazzi et Carla Scolari – Fauteuil Blow – Zanotta – 1967

nature de l’objet:Un tapis

designer:Cho Hyung Suk.

Titre:Le Magic Rug

tapis transformable  en forme de siège/ de matelas

Aux couleurs, bois et blanc

caractéristique:Modulable/horizontalité/vie au sol.

 

Ortega, Damián (1967-)Totilla contruction modules 1998

la construction se fait ici par l’assemblage d’une même forme qui forme une construction en trois dimensions.

 

Entre la réflexion plastique dans la sculpture contemporaine et le design, l’architecture d’intérieur la frontière est poreuse.

Béton cube noir (2006), dimension variable de béton coulé avec pigment noir.

Le travail de diaman Ortega reprend le même type de construction par module.

Sculpture ? Ou design? Les deux.

La sculpture moderne avait déjà conquis cet espace du coin dans les années 1910 (Malevitch) 70/80 (serra, flavin).

Le design occupe désormais cet espace.

Titre: Lean siège de coin

Créateurs designer: Le collectif ET Al, (basé aux États-Unis)

Nature de l’objet ; assise : Entre  sculpture et fauteuil moderne

Modulaire

Un projet réalisé en collaboration avec le designer industriel William Lee

Entre rupture et continuité de style.

 

Et si on pouvoit s’assoire sur la sculpture?Elle est de forme géométrique,pure,en couleur pure,comme si elle était née d’un jeu de pliages.

• 1968 Conception d’un mobilier jetable qui dure 6 mois.

Peter Murdoch – Chaise pour enfant Spotty – 1963

 

 

• Le design est à l’image de son époque:Recyclage du mobilier déjà existant.

TEJO REMY (DROOG DESIGN) . »You can’t lay down your memories. »1991.

• Remise ne cause du design traditionnel/assemblage précaire/accumulation/recyclage d’objets existants.

• Le design doit abonder dans le sens de son époque,tenir compte des nouveaux modes de vie:divorce,précarité,crise,long trajets,mobilité:il doit tenir compte que l’homme de début du XXem bouge beaucoup.Peut on parler d’éthique du design? Le  design tente de repenser comment l’homme d’aujourd’hui peut s’accaparer son propre espace avec plus de fluidité.Marc Berthier.

 

Designer:Marc Berthier

Design de produit industrielle.

Titre »Teatro-Magis » table avec tréteaux -magis

Date: 1979 (réédition en 2010).

Description : Table haute rectangulaire avec treteaux réglables en hauteur.

Matériaux : Plateau en MDF laminé (un coté blanc, l’autre noir) avec bordure en hêtre naturel. Treteaux en hêtre massif.

Dimensions : Plateau: Longueur: 200 cm, Largeur: 90 cm, Epaisseur: 3 cm.

Treteaux: Hauteur : 68-95 cm, Largeur : 75 cm, Profondeur : 40 cm.

Point commun de sa recherche avec Matali Crasset? héritière de M.Berthier dans  la recherche de la « légerté », »mobilité », »modularité »

Le mobilier modulaire :ludique et facile d’utilisation.(conçu pour les enfants)

 

-Designer:Florence Jaffrain (à pantin),Paris

cursus: a travaillé pour Hermès, Saint  Louis, Paco Rabane, Peugeot, MTV ou encore Longchamp.

-titre: Face2Face

Objectif:Concevoir un nouveau type d’objets adaptés au quotidiens et facile d’utilisation.

description:des assises modulables en formes de croix,aux couleurs vives .

Comme Matali crasset:Réfléxion sur notre environnement quotidien

– n’impose pas un usage précis

-souplesse face à l’organisation de l’espace de vie.  (coté pratique)

-multiplicité des usages (fonctions):siège,étagère…

capacité d’adaptation (on peut les assembler/plier/empliler…

variété de combinaison.

-relation entre l’utilisateur et l’espace du sol.

-Pour un type de société  plus conviale.

Allez visiter son site.

 

 

http://www.florencejaffrain.com/

• Titre: Bonshommes & BONHEUR
•  Dimensions: variables, entre 2 et 15 mètres,
•  Matière: mousse au et Feutre et organique, surmonté d’un treillis ou en polyester
•  Formes: simples/douces/anthropomorphes (personnage stylisé.)
•  Utilisation : seuls ou ensemble, au-dessus de l’autre ou reliés. (Il y a des possibilités et de combinaisons variées et infinies).Ce sont des assise couchées
•  Quelle est l’Idée:   c’est une réflexion sur notre relation à nous-mêmes et aux autres
•   La designer crée un lien quasi organique entre l’assise et le corps de l’utilisateur, le meuble devient  un double corporel (objet transitionnel?); une relation affective avec le meuble  se crée -l’avions -nous  perdus. Le titre de cet objet nous pousse à repenser la question du bienêtre, du bonheur dans notre société. Face à des objets de plus en plus éloignés de notre corps, comment ne pas repenser ses personnages « vitruvien » comme une réappropriation, une adaptation du mobilier au corps, comme on a repensé l’architecture à partir du modulator (le Corbusier) et non l’inverse.

 

 

© photo: Christophe Bailleux

 

PEUT-ON CONCEVOIR LE MOBILIER COMME UN JEU DE CONSTRUCTION? (comme système.)

Comme matali Crasset: Il y la possibilité de  bouger les meubles  (mobilité)

•  Designer Marine PEYRE
• Titre: Boa/Boa
• Description: modules légers (formes géométriques/solides cylindriques)/couleurs vives et lumineuses.
•  Public : collection mobilier pour enfants (Pour l’habitat et les collectivités)
• – édition: marine peyre assises en mouvement(s).
•  Matériaux: structure en Mousse à haute résilience. Recouvrement Drap de laine Divina Kvadrat® ou élasthanne foamée.
•  texture: tactiles/douces/sensibles.
•  Dimensions des barres: diamètre 30 cm – hauteur 30 cm  – longueur 100 cm
• 100% Made in France Design & Edition Marine Peyre
•  Utilisation : Empilables, emboîtables, à scratcher les uns aux autres, toutes les combinaisons sont possibles.

« Système d’assises de construction et déconstruction, les boaboa sont des barres de mousses à associer les unes aux autres par velcro ou zip, pour créer tantôt un fauteuil, un matelas voire un paravent. Les modules peuvent être utilisés seuls en petit banc. « Marine peyre

• Possibilité de les agencer   librement. (Facilement)
•  Que peut-on faire avec: un matelas, un mini-canapé, un paravent,

Contrairement à chez Matali Crasset, ici le mode d’accroche par zip ou velcro permet peut être un mode d’assemblage plus solide.

Marine peyre, dans l’article pour Déco-design, montre bien comment la réflexion et la conception dans le design se fait conjointement avec la recherche dans d’autres domaines  artistiques .A travers la visite de l’installation de Kader Attia avec les élèves ou le travail de ces trois designer, la même réflexion par rapport à l’espace se pose. Qu’est-ce que vivre l’espace, cet espace d’échange qui rend finalement tout œuvre politique: au sens de lieu de rencontre et de partage.

e choix d’une conception du mobilier par modules géométrique est l’héritière d’une conception de l’art qui chemine depuis la fin du XIXe en passant par le bauhaus…. le Corbusier …l’art minimal…entre arts plastiques et arts appliqués. Marc Berthier affirme même que

 

 

 

l’utulisation aujourd’hui dans chacune des sphères du même outils de conception:l’ordinateur a rendu encore plus poreuse la frontière entre toutes les pratiques.Les oeuvres des designer dans des expositions  partange les espaces  des autres praxis artistiques: plastistiens,vidéastes,sculpteurs ,photographes:(expo:Bloom)à la fondation Ecureuil

 

« La designer Marine Peyre présentera durant le Milan Design Week 2010 une exposition intitulée Just B.FLEX Marine PEYRE New Flexible Design, à fin de nous faire découvrir sa nouvelle gamme d’assises de grande dimension

Marine Peyre : L’essentiel de mes productions de mobilier  ont été conçues selon une recherche de modularité ,de manoeuvrabilité et de flexibilité. Le principal intérêt d’une assise modulable et de pouvoir s’adapter aux besoins de différents utilisateurs grâce à l’ infinités de solutions qu’elle autorise. Le système d’assises modulables B.FLEX s’inscrit donc une continuité. Plus qu’un simple élément de mobilier, B.FLEX est un « objet » au sens large  selon les usages et les contextes que l’on lui confère, se situant à la frontière des disciplines, entre le design et l’installation artistique, une architecture de mobilier…Le design est construit sur la base de formes géométriques simples, déclinées en profondeur selon différentes dimensions homothétiques. Le système de base est constitué de 8 modules de bases égales (parallélépipèdes de 35 cm de haut sur 50 cm de large) mais de différentes longueurs, allant de 50 à 250 cm.

Deco-Design  : Mais comment les assises s’assemblent entre elles ???

Marine Peyre : Chaque assise est conçue pour pouvoir être associée à une autre, offrant une infinité de systèmes d’assises, et permettant soit des utilisations domestiques adaptées à de petites ou grandes surfaces, soit de s’étendre sur de plus grands volumes quelque soit leur complexité architecturale, ou encore d’ être utilisé en mobilier d’extérieur selon le matériau que l’on lui confère.

Marine Peyre : La commercialisation du  système B.FLEX est aussi flexible, puisque la production est  faîte à la demande, le client peut commander une seule barre si il le souhaite, ou 2,ou 3, ou 20 ! en choisissant ses  dimensions et son type recouvrement.Ce mobilier est  destiné à être distribué dans des showroom design multimarques, au show  room cookedinmarseille, et également en VPC via internet. » Interview pour Déco et design.

 

Marine Peyre montre bien cette adaptabilité du mobilier à l’espace…à la dimension et l’organnisation de l’espace qu’il permet.

 

 

 

 

 

 

 

• 

 

Autres créations

Matali Crasset, en collaboration avec l’ARC (l’atelier de recherche et de création du Mobilier National) a conçu  pour Aurélie Filipetti le  mobilier de bureau du ministre français  de la culture.

 

 

Quand Jim monte à Paris (1995) dommeau et Péres

« c’est une collone d’hospitalité,c’est quelque chose qui fait 35 part 35  sur 1 m 90 de haut,et en fait quand Jim n’est pas à la maison ça se passe comme ça,Jim arrive,on bascule la structure et sa devient un lit…plus qu’un lit en quelque sorte puisqu’on a un lit,on a aussi une lampe et un petit réveille.c’est aussi l’idée rapidement de dépasser le cadre de l’objet,ça s’inscrit dans un espace,il ya une histoire d’interelation entre les objets,donc d’arrêter de dessiner un objet pour un objet »Matali Crasset. Conférence .Design actuel.Université Paris 8.

 

 

Toujours en collaboration avec la compagnie d’ameublement italienne Campeggi, Matali Crasset explore le monde du mobilier multi-usage

.elle lance son nouveau modèle baptisé « Sweet Talk and Dream ».

Autres poufs  d’autres designer

Pouf scuba XXL

Erik DIETMAN (1937-2002)
Sac TATI, 1998 Collage, feutre et papiers découpés 45 x 56 cm

design biomorphique.Marc Newson – Chaise longue Lockheed – 1986

s’inspire des formes de la nature.

vanessa Batut

Giorgio Morandi, Natura Morta, huile sur toile (1956), Mart Rovereto (Italie)