L’art et la ville (2) le cheminement,la dérive, le parcours urbain comme acte artistique, du Flâneur au arpenteur(Françoise Schein/Guy Debord).(H.D.A)

[youtube]http://www.dailymotion.com/…/x78qdr_rencontre-avec-v…[/youtube]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lYJ3dPwa2tI[/youtube]

« Une oeuvre humaniste »

Françoise Schein – Arts & Spectacles – France Culture

www.franceculture.fr/emission-hors-champs-francoise-schein-2015-02-23
  • Artiste:François schein (artiste belge), architecte, urbaniste, plasticienne (urban design à l’université de Columbia à New York.)Professeur de volume et d’art urbain à l’école supérieur et d’art média de Caen. »En 1997, Françoise Schein a créé l’association INSCRIRE dont l’object principal est la création et le développement de projets artistiques urbains centrés sur la diffusion des textes des droits humains ».
  • Lieu- support:Station de métro La concorde (Paris).
  • Matériau : 49000 carreaux de céramique.
  • Date de réalisation;1989-1991
  • Commande: le projet est proposé à la R.A.T.P par l’artiste
  • Temps de réalisation:2 ans
  • Cahier des charges:contrainte du matériau historique ,le carreau de faillence et la réglementation des espaces publiques.(réalisation nocture quand le métro ne fonctionne pas).
  • Nature de l’oeuvre: installation (?) oeuvre murale.
  • Thème: inscription du texte des droits de l’homme dans le métro sur un mur de mots
  • Réalisation de l’artiste seule  en collaboration avec les ouvriers souvents immigrés.(Contraiement au métro de Montévidéo où la réalisation se fait Oeuvre pérenne.Les autres projets sonts plus d’ordre collaboratif, elle réalise dans d’autres villes du monde des murs en carreaux de faïence qui rappellent les droits humains, par des textes officiels et des dessins réalisés par les habitants du quartier concerné, notamment des enfants.
  • Quel est le point de départ du projet: l’analyse cartographique de Paris et le thème des droits fondamentaux apparaît.L’artiste opte pour une réponse textuelle plus simple.
  • Enjeux du travail?: Dans un lieu de passage, où le touriste du monde, ou le citadin parisien circule sans avoir le temps de faire attention au contexte de son parcours, ce lieu où le métro s’arrête 1 minute, ou le passant fuit vers une sortie ou une prochaine station,l’artiste installe un dispositif jouant sur la lisibilité et l’illisibilité pour contraindre le spectateur à s’approcher ,se concentrer dans le décryptage sur le sens du texte.Là où les publicités viseront un lisibilité la plus propice au projet mercantile, l’efficacité de l’image, dans ce métro envahit par ce texte, elle contraint dans cet espace démocratique et privilégié le spectateur à se rapprocher , à lire, à entrer dans un moment de véritable éveil, un arrêt salutaire dans le flux incessant du parcours urbain, du temps accéléré.
  • Qu’est-ce qu’une oeuvre humaniste? une oeuvre engagée?:
  • Idée clé du dispositif?:Supprime les espaces entre les mots, la ponctuation  pour obtenir un texte continu.D’où l’impossibilité de la lecture immédiate.Le spectateur doit adapter son regard au dispositif, sa posture pour pouvoir lire le texte.Il s’attache à un mots pour recrée le sens.
  • Cette artiste travaille t-‘elle seulement dans le métro?:Françoise Schein lance aussi depuis quinze ans des projets participatifs dans des quartiers dévaforisés du monde entier, des Mureaux aux favelas de Rio de Janeiro.
  • En 1997, Françoise Schein a créé l’association INSCRIRE .Quel est son objectif ?:l’objectf principal est la création et le développement de projets artistiques urbains centrés sur la diffusion des textes des droits humains
  • Après la station de métro Concorde à Paris quelles sont les autres villes où l’artiste va étendre son réseau humaniste?:Les villes suivantes seront Bruxelles, Lisbonne, Haïfa, Stockholm, Londres et Berlin.
  • Comment voit-elle la ville?: comme un être vivant qui raconte des histoires.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=jGACeMeXrxw[/youtube]

[youtube]http://www.buzzsprout.com/…/18418-francoise-schein-art-ur…[/youtube]

(cliquez sur les images ci-dessus pour voir les vidéos.)

  • Autres exemples de métros travaillés:
  • La station Parque de Lisbonne sur le thème des Grandes Découvertes (F.Schein).
  • Dans Paris la décoration steampunk de la station de métro ARTS ET METIERS.la station Louvres -Rivoli possède des copies des oeuvres du musée.

FRançoise Schein project - Westhafen station Berlin 2000Schein project – Westhafen station Berlin 2000 for refugees and deported people –

Françoise Schein.metro.St.Gilles.jpg

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=NydCfbAGlSk[/youtube]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HDRa5FhcbaE[/youtube]

(Cliquez sur les images ci-dessus pour visionner les vidéos.)

TEXTES ET PROPOS DE L’ARTISTE

Sites à consulter.

Francoise Schein’s Projects

www.francoiseschein.com/
www.francoiseschein.com/projet13b/FS_Concorde_1989.pdf

Françoise Schein — Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Françoise_Schein

Françoise Schein – Architecte de l’espace et de l’humain …

www.tedxparis.com/fracoise-schein/

temps … dans des carreaux de céramique à la station de métro Concorde, sur …

Les dix plus belles stations de métro parisiennes – L’Express

www.lexpress.fr/…/les-dix-plus-belles-stations-de-metro-parisiennes_127…

  • “Mon travail questionne la ville, ses structures, ses

réseaux, son histoire et sa géographie. Il investie les

principes qui gèrent la cartographie. La loi, la loi de

1789, est pour la ville de Paris une de ses données

historiques fondamentales et dont les répercussions

sont immenses dans le temps et l’espace. L’inscrire sur

les murs du métro, c’est-à-dire dans ses fondations

souterraines et populaires, mais sans espace entre les

mots et sans ponctuation, c’est questionner sa ‘lisibilité’,

sa ‘communicabilité’. C’est la montrer sans pouvoir la

regarder.N’est elle pas toujours une question aux quatre coins du

monde ? » Françoise Schein

Paris, le 20 octobre 2008.

« Les stations de métro que j’ai décorées, comme la station Concorde à Paris, sont mondialement connues. Mais personne ne connaît mon nom. Je me suis toujours tenue à l’arrière-plan. Maintenant, je souhaite une reconnaissance. »Françoise schein.

« J’aime travailler avec des gens de toutes sortes : ingénieurs, philosophes, historiens, artistes. Les enfants, les jeunes, les personnes âgées. Car, vraiment, tout le monde a quelque chose d’intéressant à dire ».F.S

  • « L’œuvre de Françoise Schein, artiste, architecte et urbaniste, est graphique et monumentale à la fois. Depuis 1989, elle inscrit les droits humains sur les parois des cités : voûtes de stations de métro, murs de quartiers défavorisés, places ou façades de centres culturels, de la vieille Europe au Nouveau Monde en passant par le Moyen-Orient(…) Cartographe, son travail joue avec les frontières et les pays, et ancre les peuples dans leur histoire. Son travail est aussi écriture : textes des chartes de droits mis à distance, noms de lieux sur les cartes, comme repères indispensables pour le voyageur- lecteur, et aphorismes dispersés en une respiration poétique. …d’un travail bipolaire, centré d’une part sur une géopoésie du monde – cartographies réelles et imaginaires –, et d’autre part sur les textes des droits dont elle réaffirme le caractère essentiel et fondateur pour la démocratie . »

http://www.arcstreet.com/article-exhibition-in-belgium-exposition-tentoonstelling-civa-francoise-schein-artiste-des-droits-huma-121660206.html#sthash.ITkFM2WN.dpuf

  • « La station de métro Concorde avec le texte de la Déclaration des droits de l’homme, c’est elle. La station Parque de Lisbonne sur le thème des Grandes Découvertes, c’est encore elle. Mais cette artiste architecte n’intervient pas seulement dans le métro. Comme on le voit dans ce livre […], Françoise Schein lance aussi depuis quinze ans des projets participatifs dans des quartiers défavorisés du monde entier […]. Chaque chapitre montre la genèse d’un projet, avec les portraits des participants. »
    (Céline Lefranc, Connaissance des Arts, février 2015)
  • C’est une « …artiste engagée. À l’heure où ces droits humains restent encore et toujours fragiles, ce travail est essentiel. »
    (Olivier Blairon, Histoire et enseignement, 9 décembre 2014)

Retranscriptions:

 

France culture, interview de François Schein par laure Adler, émission Hors- champs.

L.A« … Vous êtes à la fois plasticienne, architecte, urbaniste fervente « défentrice » des droits de l’homme…et peut être cette multiplicité d’identités, vient-elle de votre enfance?

F.S: » De mon enfance, oui ! je suis né en Belgique, donc je suis belge d’origine et d’origine, d’origine ukrainienne, de famille ukrainienne, et très jeune avec ma famille ,on voyageait en europe  pour voir les villes, les pays, les cultures;c’est vrai que j’ai été très jeune habituée à voyager, à avoir un sens de la rencontre vers l’autre.Je pense aussi qu’en Belgique on est un petit pays,pas une grande nation comme la France ou L’Allemagne donc on a très très vite envie d’aller voir ailleurs, envie de découvrir l’autre et les autres, d’autres territoires.

-L.A: »Alors, partout dans le monde entier vous laissez des traces de vous au coeur de toutes les villes que ce soit des grandes mégapoles ou des petits quartiers qui cernes des grandes villes, et en même temps ses paysages de ville sont réels ou imaginaires.Quel est le premier paysage qui vous a impressionné au cours de ces voyages quand vous étiez enfant;a- t’il été important pour construire après votre rapport à l’espace?

-F.S: »Quand j’étais enfant, je pense , à vrai dire,que mon plus grand territoire, c’était mon jardin, c’était un magnifique jardin dans lequel j’adorais construire des cabanes, des petites ou des grandes cabanes pour des petites ou des grandes poupées, pour mes amies;l’envie de toujours construire des villes très très top dans mon enfance.

-L.A: »Donc des villes imaginaires? »

-F.S: »C’était toujours des villes imaginaires dans lesquelles on circulait avec ses doigts, des poupées, des amis.Il fallait inventer d’autres territoires, toujours ,aller ailleurs, circuler.

-L.A: »Pourquoi l’architecture, pourquoi vous vous êtes plié à cette discipline dont vous continuez à vous en échapper tout en  ayant besoin?

-F.S: »Je crois que l’architecture viens exactement de ce que je  décris, dès l’enfance je voulais construire, je construisais déjà, ne fusse qu’en baguette de bois;ensuite l’architecture est venue trsè naturellement parceque j’aimais peindre et dessiner, j’aimais la construction, véritablement la maçonnerie;et donc l’architecture est venue naturellement comme lieu d’investigation des territoires réels du monde, j’ai étudié à Bruxelles, puis j’ai voulu élargir le panorama de mes recherches, je suis parti aux états-unies à New york.

-L.A: »Un architecte ,c’est quelqu’un qui vous construit le regard et dont on ignore bien souvent l’existence.Tous les français vous connaissent, parce que tous les français sont passés par la station Concorde.Comment avez vous imaginez ce projet qui nous envahit et sur lequel, on fixe notre attention qui fait que notre esprit notre corps devient différent, alors que quand on prend le métro on est pas forcemment en éveil?

-F.S: »A vrai dire la station concorde j’y avait déjà réfl échie quand j’étais à New York, juste après mes études d’urban design à Columbia university, je travaillais sur des projections de cartes de villes, la première était N.Y, le Bronx, autour de Manathan,Brookling et la projection de cette ville dans un espace en trois dimensions, j’ai fait toute une série de dessins, une sorte d’espece de déconstruction des réseaux d’une ville, puis un moment j’ai décidé de travailler sur la ville de Paris, comme celle de buenos airs, barcelonne, Rio de Janero ou Berlin; et donc il y avait celle de Paris qui étéient les premières que j’avais examinée.C’était de découvrir à travers une carte que l’on peut trouver dans n’importe quel magasin l’histoire de cette ville à travers la construction de sa cartographie;et quand on compare la cartographie de celle de New York et celle de Paris, on comprend un système politique très différend.Paris est centralisée, il y a toute une série de place de grands boulebards qui expriment une pensée centrale, une pensée faite avec des grands axes,tandis que N.Y est faites avec une grille plus démocratique puis que tous les blocs, les « street bloc », sont construit .A partir de la structure de la ville on peut comprendre sa pensée.A force de découvrir des éléments comme cela dans les cartes, je ne connaissaît pas Paris…On se rappochait du bicentenaire de la révolution française, et je me suis dit que ce serait intéressant de reafire surgir à la surface des dessin que je faisait la version de la déclaration de l’homme…d’intégrer ça dans mes dessins…Puis m’est venu l’idée d’inégrer à mes sculptures…intégrer le projet à la ville que j’étais en train d’analyser.Donc j’ai été frapper à la R.A.T.P. »

-L.A: »Donc ,c’est là que les ennuis commencent…Partout où vous vouler travailler il faut taper à des portes,demander des autorisations, briser le corpus des réglementations qui encerre toutes possibilités de pris en charge artististique dans une ville quelle qu’elle soit dans la cartographie du monde.Et ce problème là n’handicape pas, n’alourdit pas votre désir artistique?

-F.S: »Intensément, je ne suis pas une artiste qui travaille que dans son atelier, y a toute la relation à la ville avec ce que vous venez de décrire, un système administratif et réglementaire énorme qui ne cesse de croître.Dernièrement , le directeur du design de la R.A.T.P, qu’aujourd’hui je ne pourrais pas la faire.Construite en 1989-91,il y avait encore moyen que la R.A.T.P accepte quelqu’un comme moi, frappe à la porte et face une proposition de projet Ils ont accepeté un individu qui ne représentait pas une société…en plus j’étais belge et je débarquais littéralement à Paris…C’était pas simple, ça a pris beaucoup de temps, plusieurs années,ca  a pris deux ans.

-L.A: »Comment vous avez eu l’idée de cette espèce de voûte avec cette inscription du texte des droits de l’homme sur ces carreaux de faillence »

F.S: »Ce n’était pas le premier projet.Ce n’étais pas leur station de métro, ce qui m’intéressait c’était les couloirs de jonction de métro, entre deux stations.C’est là que j’avais  prévu de projeter un de mes dessins  qui parlait du réseau du métro dans lequel il y avait  la seine qui se développait dans les trois espaces, en 3 dimensions sur tous les murs de ce couloir de jonction, dans la seine j’imaginais  avec des leds comme le fluide de l’eau la déclaration des droits de l’homme qui allait circuler dans ce couloir.C’étais ma première proposition,c’était un peu complexe à installer, puis la RATP m’a donnée un cahier des charges, m’expliquant que l’entiereté des réseaux du  métro était fait avec de la céramique carré en faillence, c’était obligatoire et terriblement souhaitable que je travaille avec ce matériau là…Je me suis plié au matériau imposé, la céramique et qui a influencée après toute ma carrière?.la céramique de 15X7,5cm, la R.A.T.P l’utilise historiquement;j’ai demandé à ce qu’ils la transforment en 15 par 15 centimêtres, un carré pour pouvoir intégrer une lettre par carreau et produire ce bloc de sens que l’on voit à la station Concorde.Alors il est vrai toute la partie cartographie et réseau de métro a dû disparaître à l’époque, c’était un compromis…je devais choisir entre le systèle cartographique et le système textuel et j’ai opté pour le texte parce qu’il falait simplifier…Je suis architecte de formation, je sais ce que c’est une programmation, la complexité qu’il faut suivre pour pouvoir suivre un projet.

[youtube]http://www.dailymotion.com/…/x255wgp_petites-lecons-d…[/youtube]

Petite leçon de la ville 2014-L’art transforme la ville, ou comment l’artiste facilite l’appropriation de la ville par les habitants?.(Françoise Schein, architecte, urbaniste, artiste) , sylvie Andreu (journaliste géographe), entretien.:FRancoise-Schein-project---artist-of-human-rights-exhibiti.jpg »

« Je n’étais pas née pour faire ce que je fais, je devais devenir ingénieur si je suivais les idées de mon père et donc je suis devenue architecte, c’étais un immense compromis, et puis en étudiant à Columbia university, je suis arrivé à New york, la photo du centre, c’étais mon New york, c’est-à dire le Bronx, on nous demandait de faire des études urbaines et j’ai choisi ce quartier que je trouvais tout à fait extraordinaire, et pour arriver à N.Y, vous passez en avion par des banlieux qui sont extraordinaires et l’image de gauche..c’était des circuits intégrés…l’ordinateur arrivait petit à petit et on trouvait cela tout à fait fascinant de pouvoir travLailler sur ces ordinateurs, c’était tout nouveau;et l’ensemble de ces trois images qui étaient dans ma tête ont fait que je ne savais pas par quoi où commencer;Mais dans ce Bronx que je devais analyser pour faire des études « urbanisum »;il y avait encore des endroits où la vie était possible, c’était autour des arrêts de métro.Là l’image du centre, c’était des décombres qui n’étaient pas du fait d’un Tsunami ou d’un tremblement de terre, c’est véritablement le Bronx qui après une petite analyse rapide d’un an on se rendait compte que c’était le résultat d’un capitalisme fou américain qui pour équilibrer les compte de certines entreprises rachettent des quartiers entiers de maisons et les laissent se transformer en décombre;Ce qui fait des trous financiers énormes qui équilibrent les comptes finaciers.ça s’appelle , maintenant la globalisation…On me denadait de faire des projets là bas, j’ai étudié les raisons du porquoi de l’existence de telles choses…On est en 1978, 79,…Comme j’avais encie de devenir une artistes , j’ai rencontré un petit promoteur immobilier à N.Y qui m’ a dit Frenky ,What did you something for my side walk. »Pourquoi tu ne fais pas quelque chose pour mon trotoire.J’ai commencé par le trotoire;comme je trouvais que le métro était un élément essentiel dans la vie de la ville et que c’était autour des stations de métro que la vie pouvait exister dans un quartier extrêmenent délaissé.J’ai voulu tout simplement faire du métro une oeuvre d’art sur le fameux side walk de Tony Girl…Il a trouvé cela génial..Il a dit je te laisse faire.Pour obtenir les permis pour faire ça à Soho devant son bâtiment car il y avait des grands artistes dans le coin et que Françoise sxgein personne ne la connaissait,donc ça été extrèmement difficile et d’obtenir les permis en tout genre pour pouvoir construire ça.SUBWAY MAP floating in New York side walk, 110 street green ,SOHO, 1985.

Il s’agit, tout simplement de la carte de Manathan installée en acier et en béton avec des ronds de verre éclairés en dessous…Cette carte existe maintenant à soho.(…)Puis que je suis urbaniste de formation et architecte,(je suis aussi cartographe), j’ai tendance à chercher partout ou j’arrive une carte, ce qu’elle reconte, et d’analyser dans les cartes ce que la ville peut dire, qu’on ne voit pas peut être à priori.Les cartes parlent vraiment beaucoup.A partir de ce premier travail sur un trotoire, j’ai proposé à la ville de N.Y de réaliser dans les couloirs souterrains du métro…j’adorais circuler de nord eu sud, d’est en ouest…j’adore le métro…C’est vraiment démocratique…ça va plus vite que toutes les voitures…J’ai proposé, de construire dans ces souterrains toute la carte du métro , ça n’a pas vraiment marché, j’ai proposé cela à plusieurs villes…je mes suis intéressé à Paris c’est une très très belle ville;j’ai commencé à analyser la carte de Paris, j’ai proposé ce que vous voyez là à la RATP ma première proposition avant la concorde que vous connaissez tous.Vous voyer la carte de Paris qui est tournée entre deux jonctions de métro.Dans le cours de la seine, j’ai proposé des leds électroniques avec la déclaration des droits de l’homme qui circulait en leds.C’était ma toute première proposition…J’ai frappé à la porte de la RATP , on m’a dit que c’était intéressant mais on fait des stations de métros plutôt que des couloirs, des jonctions entre deux stations de métro…Je réflechissais…Vu que j’avais analysé la carte de Paris…quand on analyse l’histoire, c’est rapide de tomber sur la révolution française et donc de ce texte de la déclaration des droits de l’homme…je trouvais que c’était très fort avec mon histoire du Bronx, la démocratie, les droits de l’homme,les métros ,je mettais tout cela ensemble, et je me suis dit comment transformer un texte en une carte et la rendre aussi lisible qu’une carte…car n’importe quelle carte il faut faire un petit effort pour la comprendre et finalement le droit c’est exactement pareil…J’ai inscrit le texte sur une paroi d’acier, j’ai placé des lignes de verre entre chaque texte, et comme vous pouvez voir on ne sait plus quoi lire, le texte disparaît dans la succession des réflexions, et on ne peut lire son texte véritablement quand on a son oeil placé exactement devant une ligne perpendiculairement,Il faut donc être près du texte, pour arriver à le lire, il faut avoir de l’attention vers ce texte pour pouvoir le lire.

Station du Métro concorde (1989-91) Je voulais faire quelque chose à Paris sur la question des droits fondamentaux, quelque chose qui avait marqué Paris, entre le métro,le texte, la fondation de la philosophie française importante autour de ce texte et la question de la lisibilité ou l’illisibilité du droit; et de ce texte fondateur,j’ai proposé une solution très simple, c’était de suprimer les espaces entre les mots tout en ne touchant pas au texte et en plaçant les points et les virgules au bas de la plate forme,le long du quai…les virgules et les points sont comme tombés au fond du sac…Le chantier se déroulait entre une heure du matin et six heures, on ne travaille que la nuit, les ouvriers, c’est souvent des immigrés qui peut être ne parlent pas français, même souvent et qui se trouvaient à avoir de très grandes tables dans la station de métro, mais j’avais fait des plans, et ils recevaient sur le chantier des paquets de A, de B de c;audelà d’apprendre à lire ,ils apprenaient à écrire le français en écrivant ce texte là…Ca été fondateur de tout le reste de mon travail…Il étaient fier d’écrire ce texte car c’est eux qui ont écrit ce texte. ce serait bien d’avoir ce projet utopique d’écrire dans une station de métro de plusieurs pays ce texte des droits de l’homme. »

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[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=PCAYjN4Vkew[/youtube]
TEDxParis 30 janvier 2010 – Françoise Schein – Architecte de l’espace et de l’humain:

« Je suis une architecte,je suis artiste…j’ai fait énormément de travaux sur les droits de l’homme dans différents endroits du monde, les stations de métro, je travaille dans les galeries tout le monde de l’art;et puis un jour le temps avançant et moi avec, j’ai eu le désir d’adopter un enfant.Je suis parti au Bresil.Et donc je suis arrivée à l’aéroport , on m’a donnée une carte, et je voyais un pays formidable comme cette carte postale, alors vous la connaissez toute.Cependant ,quand on arrive quand on se balade à Rio; on d’aperçoit que c’est une ville à deux étages.Etage d’en haut, étage d’en bas.L’étage d’en bas c’est la ville formelle, des gens bourgeois, des riches; la ville d’en haut c’est ce que vous voyez là, qui sont les favélas.(…)Dans les favélas, c’est évidemment la conséquence de l’histoire de l’esclavage, c’est une évidence quand on voit la couleur des gens, donc en haut c’est noir en bas c’est blanc.c’est très évident.Ceux d’en haut descendent en bas pour s’occuper des enfants d’en bas, et quand ils montent en haut ont les considère comme des brigants.c’est très extraordinaire de voir cette vie se développer comme cela.Pour revenir à mon problème pour trouver un enfant à Rio, on était encore à une époque où on pouvait trouver un enfant dans les orphelinats, et donc j’ai cherché un enfant partout, ouis je rencontrais des enfants dans la ville qui dorment parterre, des pauvres un peu partout dans la ville.Puis un jour j’étais dans un orphelinat.Et là jai rencontré une petite fille, une petite fille de six ans …et elle était extraordinaire…Comme j’étais artiste j’avais, toujours, un petit carnet de dessin avec moi, er elle a pris mon carnet, elle a commencé à dessiner,elle dessinait très bien…et elle a prononcé « tu es la maman de ma chance », alors je suis allée voir les assistantes sociales, le juge…ils m’ont dit: »vous savez, cette enfant,elle a une maman, elle dort dans la rue.Alors j’ai cherché partout…la maman dans la ville formelle,en bas;j’ai cherchée en haut dans les favélas.A l’orphelinat je rencontrait des parents.Je rencontrais des parents d’enfants qui étaient placés à l’orphelinat, avec ces gens j’allais dans les favélas chercher une femme dont j’avais le portrait robot…on avait réussi sur un papier à faire un portrait robot.Un jour, l’enfant m’avait dit près d’un tunnel , dans Capacabana, il y a toute une série de tunnels…Et donc un jour j’étais là, un matin à trois heures ,avec les éboueurs et je montrais ce portrait robot à qui voulait le regarder, l’entendre…et puis soudain, je vois à coté de la porte une femme, une femme qui passe…Je savais que c’était elle.Alors je lui ai parlé, j’ai eu un moment tériblemment boulversant…j’ai rencontré cette femme…Chaque fois que je parle de Fernanda , parce que subitement, j’ai rencontré la mère de ma fille.Et donc j’ai rencontré cette femme, et pendant des mois j’ai essayé de connaître cette femme .Qui était Fernanda? C’était quoi cette vie? Pourquoi s’était -elle retrouvée dans la rue? Comment elle a fait? Pourquoi cette situation? Donc on a passé très longtemps…Je suis restée deux ans de ma vie à RIO, l’enquette, toute la période de l’adoption, pour comprendre et savoir qu’est-ce que c’est qu’une adotion pour chaque parents qui adoptent un enfant.Il y en a beaucoup en france.La france est la pays qui adopte le plus d’enfants au monde. Tous ces enfants ont des parents.C’est pas vrai qu’ils sont tous orphelins …On oublie toujours ces parents là.Donc j’ai voulu connaître Fernanda.On est devenue amie on va dire, en moins d’un mois.J’ai beaucoup fréquenté les favélas;et puis l’adoption s’est faite de manière complètement formelle et de manière pléniaire;et j’ai promis à Fernanda de revenir toujours au Brésil lui présenter sa fille.J’ai voulu créer une famille internationale.La voila.Voyez Fernanda, les enfants et moi…Ma fille, notre fille comme dirait Fernanda… »je le jure ,elle est maintenant notre fille et aujourd’hui Fernanda ,elle est là.J’ai acheté une maison pour que la famille aie un toit, que toute les enfant aient un toit.C’est pas compliqué ça coûte 4000 euros,on a tous 4000 euros pour aider une famille entière..On aide tout le quartier…Ces gens là ,on les oublie toujours.Donc à partir de cet événement qui a totalement boulversé ma vie, je suis une artiste traditionnelle, qui faisit des oeuvres traditionnelles
,dans des galeries traditionnelles, pour vous , pour moi, là tout a changé, je pouvais plus faire ça comme avant.C’était plus possible de faire de l’art traditionnel, même si j’étais conceptuelle.Donc à partir de là, j’ai voulu faire autre chose;j’ai voulu travailler avec les gens que j’ai rencontré par Fernanda, avec sa famille.J’ai voulu monter un atelierde production d’art sur les droits de l’homme pour des gens qui avaient le droit de savoir ce que c’était les droits de l’homme et surtout les appliquer a leur propre vie directement.Donc on travaillait avec eux, pour eux pour leur bénéfice et pas le mien ,le Vôtre.Donc on a monté un atelier de céramique au coeur de Rio où les gens sont invités à venir travailler, on leur donne des conseils de savoir faire autour de la question des droits de l’homme pour installer des oeuvres d’art qui se retrouvent ensuite réinstallées dans leur propre favéla.c’est à fire que l’art se retouve sur la façade de leur maison qui en plus donne un faire valoir à leur propre maison.Vloilà Martin que vous voyez à gauche…quand je l’ai rencontré, qui était analphabète, ne savait ni lire, ni écrire.Aujourd’hui, il est responsable de l’atelier avec le rafale qui est un jeune architecte qui a repris en tant que coordinateur de l’ensemble du projet qui existe toujours.A  l’heure où je vous parle Martin est professeur dans une autre Favela pour faire des nouveaux projets face à tout autres choses..Ca c’est le plus grand projet commun « O Caminho. »

DESIR-RÊVE,Jaume Plensa,2011,arrêt Malassis

  • Artiste:Jaume Plensa
  • Titre:Désir-Rêve.
  • Date:2011
  • Matériaux: fibre de verre,acier inox et lumière cinétique Leds.
  • Lieu d’implantation:ville de Vitry (arrêt de bus Malassi),Angle impasse P.-Lamouroux et boulevard de Stalingrad.la ligne 183 (Porte de Choisy – Orly Sud), qui comporte neuf arrêts sur Vitry sur Seine sur l’axe de la RD 5, est jalonnée par une vingtaine d’œuvres d’art (sculptures, mosaïques, trompe l’œil…)

    Quel est le contexte de réalisation:Événement réalisé dans le cadre de l’exposition « L’Art est dans la ville » du 11 septembre au 24 novembre 2012 à la Maison des projets,Vitry-sur-Seine

    Signification: »

« Cette oeuvre se réfère à la tradition des stylites, ces ermites qui se retiraient dans le désert sur une colonne pour regarder au loin l’horizon. La métaphore poétique de leur position incite les passants à regarder vers le haut,à imaginer le chemin intérieur qui nousamène à la tolérance et au respect des autres. Ces figures humaines ne sont pas des sculptures éclairées, mais des sculptures qui éclairent.Une lumière en émane, changeante comme les états d’âme. « Désir-Rêve »marque cette entrée de la ville. »L’art est disposé selon un axe de circulation visibles depuis le Bus..Cf;:

« L’art est dans la ville » à Vitry et sur la ligne 183 – Ratp

www.ratp.fr/fr/ratp/r…/-lartest-dans-la-ville-a-vitry-et-sur-la-ligne-183/

>> En savoir plus sur « L’Art est dans la ville »

>> Télécharger le dépliant

>> Consulter le plan de la ligne 183

 

Plusieurs ouvertures possibles.

1)La Ville dans l’art (la représentation de la ville dans les oeuvres artistique).La représentation de la ville perçue est celle du choc et de l’espace fragmentaire, vision kaleidoscopique dont parle Baudelaire.Le peintre qui contemple la ville n’est plus fixe mais désormais comparable au flâneur ou à l’arpenteur , au piéton.Dans le cubisme l’espace du tableau est à l’image, à l’image du déplacement dans l’espace urbain.L’artiste comme picasso et braque, c’est celui qui occupe les cafés, les terrasses de « la chaise cannée », la vitrine ou le réel se reflête fragmenté.Robert Delaunay depuis sa fenêtre découvre le motif de la tour eiffel,la mobilité du regard ou de la lumière pure qui abstrait tout.Le futuriste fétichise tout ce qui évoque le progrès avec sa vitesse et sa mobilité accélérée .

La Tour Eiffel, 1910, Robert Delaunay

Kurt schwiters,sans titre, (miroir à main),1920-22. La réalité urbaine, la rue par les fragments des collages qui la recompose métonimiquement dans ce miroir à main montre que le miroir réelle qui nous est donné, n’ est pas notre portrait , mais celle d’un paysage, d’un réel que l’artiste à arpenté et glané.

img50411.jpgLéopold Survage – Les usines 1914 .Vision cubiste de la ville industrielle,le tableau devient une construction architecturale à l’image de l’architecture industrielle.Bogomazov-tram-s-1914.jpgAlexandre Bogomazov – Tram – 1914 .la ville aux formes anguleuse est le lieu des transports en communs qui  en  se projetant en déforme l’espace urbain, l’homme devient signe, virgules en suspension  projetez dans la ligne force dynamique qui anime cet espace frenétique et mobile.

Kirchner.jpg

Ernst Ludwig Kirchner – Nollendorfplatz – 1912

Max BECKMANN. La Passerelle. 1922.

Camille-Pissaro.jpgCamille Pissaro – Paris sous la pluie – 1898

Le peintre est témoin comme le poête Baudelaire de la ville moderne, de ses rapides changements. »La ville change plus vite que la coeur d’un mortel ».Pissaro peint les quartiers Hausmaniens sous les changements athmosphériques, témoins de cette double temporalité.

42nighthawks.jpgEdward Hopper – Les rôdeurs de la nuit – 1942 .La nuit et la ville, la ville nocturne intéresse tout autant les photographes Brassaï, que le peintre américain, qui découvre une architecture véritable théâtre  de la solitude digne des films noirs.La ville se présente en format cinématographique, décor d’histoire, cadre .piet_mondrian_3_broadway_boogie_woogie.jpgMondrian – Broadway Boogie – Woogie 1942 .«L’artiste véritablement moderne voit la métropole comme une mise en forme de la vie abstraite…Les proportions et le rythme de la surface et de
la ligne en architecture parlent plus directement à l’artiste que les caprices de la nature.»

La ville se fait peinture abstraite  comme la planéité du plan urbain, sa structure retrouve dans cet art total  les codes géométrique d’un réseau cinétique et coloré.La ville  spectacle se fait danse, mouvement. Le peintre réfléchit à la conception d’une architecture, d’un urbanisme, d’une ville , d’un monde moderne.

Nathan Walsh peinture hyperréaliste de la ville de Chicago ou New York avec un regard à la précision quasi photographique.L’artiste à partir d’un long travail préparatoire de croquis et d’observations traduit avec une grande précision du détail, les matières les jeux de lumières et de reflets.

Central Camera Chicago.Brooklyn-Bridge

 

 

 

 

 

 

chicago in the rainChicago in the rain

Chicago Little Russialittle_russia

New-yorkNew York

hot_specialitiesHot SpecialitiesRichard Estes. photoréalisme.

Tous les chemins vont vers la ville.

Du fond des brumes,
Là-bas, avec tous ses étages
Et ses grands escaliers et leurs voyages
Jusques au ciel, vers de plus hauts étages,

Comme d’un rêve, elle s’exhume.

C’est la ville tentaculaire,
La pieuvre ardente et l’ossuaire
Et la carcasse solennelle.

Et les chemins d’ici s’en vont à l’infini
Vers elle.
Emile Veraeren

2)L’art dans la ville (L’inscription de l’art dans l’espace urbain).Comment l’artiste contemporain investit la ville. Quel est son impacte esthétique sur cet espace, notre perception de cet espace vécu.? Quelle prise de conscience de cette espace permet-il?l’art transforme la ville.Le spectateur devient acteur du fait urbain-il interpelle le spectateur, le fait réagir,agir.

elle peut recréer le lien social, faire d’elle le lieu d’un débat, de réflexions.L’art dans l’espace publique devient « activiste  » selon Paul Ardenne.

L’art dans l’espace publique un activisme, conférence de Paul Ardenne.

« La pratique de l’artiste dans la ville…depuis un siècle , au tout début du XXèm siècle apparait un type d’art très particulier en live, aujourd’hui banalisé, par les futuristes, les dadaïstes, dont apparaissent des productions pas forcément attendues ,en générale programmées qui vont susciter directement l’attention des passants, des citadins, des gens.On va arriver dans une activité nouvelle qu’on peut appeler « l’atelier sans mur »;c’est à dire le fait que l’artiste travaille plus dans un atelier, mais son atelier devient la ville, son médium devient la ville.ces artistes sont à la fois du monde des arts plastiques, mais aussi du monde du spectacle vivant, j’insiste bien sur ce point.car il de plus en plus difficile de dissocier les deux,..et si on les dissocie  c’est pour des raisons institutionnelles plus que par rapport à la réalité.On a l’apparition d’interventions, d’un type d’art d’intervention dans l’espace publique qui sont souvent des formes d’art polémiques, critiques mais qui rapidement vont devenir des formes co-créatrices qui mettent en avant le principe de co-création ,c’est -à -dire où les artistes vont soliciter des gens pour en faire des artistes à leur tour….Exemple Wostel qui va créer des cityramas qui conste à faire visiter Paris en Bus…Pourquoi la ville va t’elle devenir l’objet principal, le théâtre essentiel de ces formes d’art? Il faut voir la situation économique qui se développe à partir du XIXem siècle avec l’irruption de la civilisation industrielle, la paysage rural intéresse de moins en moins les artistes, vous savez que certains artistes plasticiens se rendent sur le motif, il vont peindre le paysage, je pense à l’école de Barbizon dans une  tradition qui remonte à Poussin.Mais on voit au bout d’un moment que c’est la ville qui devient le chronotope comme dit l’historien Bakhtine…c’est à dire le lieu qui exprime le mieux ce qu’est le développement de l’espace et du temps, l’espace-temps d’une époque,Comme à l’époque  de Balzac  le grand chronotope c’est le boudoir, le salon bourgeois, par exemple.Donc la ville devient une sorte de chronotope essentiel qui aspire à elle les artistes, le plasticien en tout cas, produisent des images,d’abord, comme un spectacle, c’est à dire devient un objet de spectacle comme avec les impressionnistes, les réalistes, ce mouvement en allemagne qu’on nommait la nouvelle objectivité ou des artistes comme Edwar Hopper.On est dans un schéma classique de représentation, c’est à dire que l’artiste représente la ville.Et ce qui apparait plus rapidement et de façon plus expérimentale la recherche d’un échange d’une rencontre avec une prise directe avec le publique, c’est-à -dire le fait qu’on passe d’une esthétique de représentation,donner une image des choses à une esthétique de présentation…on est présent physiquement dans la ville…Cet art nouveau plublique entre guillemet se distingue de ce qu’était l’art publique jusqu’à présent celui qui prenait place en ville résultait toujours de décisions et de commandes officielles, vous savez que l’espace publique est celui qui est le plus réglementé qui soit.C’est l’espace dans lequel tout est interdit, si on y regade bien tout y est administré.Alors qu’est ce que c’était l’art publique jusqu’à présent? Pour l’essentiel c’était des statues au milieu des squares, le long des avenues, c’était une sorte d’art somptuaire généralement de célébration comémorative ou plus souvent de propagande…Pour ce qui est du monde des spectacles, il était cantoné dans les lieux traditionnels de représentation pérenne ou effémère et nommade, la salle de spectacle par exemple le chapitaux du cirque.Avec la modernité tout change, ce qui se concrétise ,c’est le principe de la sortie.L’artiste sort de plus en plus fréquemment en ville avec cette conséquence esthétique  l’expression Artistique va muter, le fait de sortir va obliger l’artiste à adapter son travail d’une façon qui renvoie à la notion d’intervention,d’intervention artistique sur le modèle du happening, une sorte de politique de l’évènement.Les premières interventions urbaines combinent souvent l’univers des arts plastiques et l’univers des arts du spetacle,ça c’est très bien vu au début des moments de l’union soviétique au début des années 20, il y avait énormément d’artistes plasticiens qui travaillaient en ville, qui travaillaient au contacte des gens, il y avait une infusion, un échange très très fort. Cet art d’intervention se qualifie par  le gout de l’intrusion, le fait de s’introduire dans des lieux où il n’est pas attendu voire des véléités de clandestinité ou même de provocation…Si on prend les année 60 qui sont très importantes, vous avez entendu parlé du  empupet théatrer   de peter shuman ou le living theater de Julian Beck et judith Malina qui participent ouvertement dans la rue américaine du mouvement  Protest,…les contestations contre la guerre du Vietnam

tout cela sous la forme, de processions, de déguisements, de masques, un mixte de carnaval qui mélange les arts plastiques, la sculpture sociale, l’univers du cirque, l’univers même des processions religieuses comme on en trouve dans toutes le civilisations.Pour le publique ce qui est intéressant quand il est en face de ces manifestations, c’est qu’il lui est difficile de ne pas réagir.,c’est très difficile de détourner son regard, on voit se mettre en place un principe d’échange, soit un acquiessement, le publi c  acquiesse soit même  montre une solidarité avec un mouvement sociologique important, le public échappe au statut de masse apathique et amorphe et devient un public engagé qui défend des idées et prend le relai des artiste…L’artiste qui intervient en mileix urbain endehors de la permission institutionnel, il faut bien séparer les deux choses, va s’emparer du lieu publique…Les artistes canadiens parlent de « manoeuvre », ils ont crée ce concept de la manoeuvre c’est à dire que l’artiste c’est quelqu’un qui manoeuvre dans l’espace publique,donc il n’agit pas au hasard, l’intervention est toujours ciblée et repose sur un double sentiment: d’une part le sentiment que la création est à l’étroit dans l’atelier dans la salle de spectacle qui sont des lieux de moins en moins représentatifs d’une création moderne qui veut saisir le monde moderne qui veut occuper l’espace dans son entier.l’artiste veut agir partout loin des structures institutionnelles qui sont réservées à des élites ou qui est un arts conditionné par des critères esthétiques soit des critères spécifiques complexes qui vont en interdir l’accès à un marge public soit des critères qui sont des critères de divertissement…les cultures de confort qui sont des cultures a-critiques qui critiquent rien, ça fait un peu de mousse mais ça s’arrête très vite, ce sont les critères normatifs. ..Du point de vue poétique,de la création,dunpoint de vue esthétique la réception, ce qu’on offre à voir au public, ce qu’on lui offre à penser;c’est un art qui va mettre en avant des propositions de type contrastante qui produit des contrastes, qui sont pas dans l’ordre des choses, mais des porte-à faux et le principe d’élémentaire…l’art publique non institutionnel doit en passer par un vocabulaire spécifique et un vocabulaire lisible d’où les formules comme les processions, les carnavals, les bannières, installations effémères, également la parole l’importance de l’invocation parfois même de l’insulte qui crée un contacte très très fort. Alors ça nous amène à cette notion de contexte… qui vient du latin countere qui veut dire tisser avec,c’est-à-dire que l’oeuvre doit tisser avec ce qu’il y a autout d’elle.L’intervention ne peut se faire au jugé, elle implique un principe de confrontation, on pourrait dire une médiation solidaire, il y a un fonctionnement qui vise l’aggrégation ou la polémiqie,ça marche ou ça marche pas.(..)Une forme aussi d’art publiqie non programmé ou d’art scénique non programmé, c’est la non pérennité, c’est une idée que l’artiste doit accepter de disparaître rapidement, si ce n’est lui,du moins son travail.Delà dérive cette expression contextuelle qui est toujours relative parcqu’elle est activiste…l’activiste vise toujours un but ,un but immédiat avec un résultat, une fois que le but est atteind l’évènement artistique est terminé.On remballe tout cela et on s’en va… c’et art social évite les fltrages, le filtrage muséal, le filtrage de la censure, le filtrage même de l’autocritique…à l’ère de la culture de confort l’artiste produit parfois des oeuvres avec un fort pouvoir auto-critique…il y a une sorte d’univers un peu soft, conscensuel..une culture moyenne. Le photographe Olivier Toscani disait : »mon musée c’est la rue »;Je vois pas pourquoi j’irais montrer les choses au musée alors que je peux les montrer dans la rue sur des panneaux publicitaire.De même cette rencontre avec le publique, avec la vie sociale on va le rencontrer chez bons nombres d’artistes.

J’ai décidé de vous montrer des images d’oeuvres classiques mais qui permet de dessiner une histoire de ce mouvement.Le permier mot que j’utilserai, je vais utiliser des mots clés, c’est le mot contacte, c’est le désirs qu’ont les artistes d’un contacte direct.Voilà une oeuvre d’une artiste du mouvement fluxus, né dans les années 60 qui décrétait que l’art est égale à la vie comme l’avait déjà dit les Dadaïstes.Yoco uno -queue de piste- elle s’expose habillée en demandant au gens dans une salle de venir découper ses habits avec une proxémité qui s’avère dangereuse, à plusieurs reprise elle est blessée.

Yoko Ono – Cut Piece 1965 .

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lYJ3dPwa2tI[/youtube]

On peut aller vers le public de façon plus polémique comme Valie exporte, artiste féministe…dans cette oeuvre task kino crée un petit théâtre de son propre corps dans une boîte avec les seins nus en allant à la sortie de lieux publique ,usines ou autres, en invitant les gens à toucher son propre corps. On est dans cette époque du désir de lever les tabous.EXPORT Valie, Tapp und Task Kino (Touch Cinema), 1968.Résultat de recherche d'images pour "valie export task"Peter Weibel with Valie EXPORT. 'Peter Weibel Aus der Mappe der Hundigkeit' (Peter Weibel From the Underdog File) 1969

Peter Weibel with Valie EXPORT
Peter Weibel Aus der Mappe der Hundigkeit (Peter Weibel From the Underdog File)
1969
Documentation of the action
5 s/w photographs, 40.4 x 50 cm / 50 x 40.4 cm

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=X8RQSXwELJ0[/youtube]

[youtube]http://www.dailymotion.com/…/x78qdr_rencontre-avec-v…[/youtube]
Sammlung Generali Foundation.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=JGv7F_S-rYk[/youtube]

 

Contacte avec récemment une autre forme de contacte thomas  vorchisi va dans un quartier au nord de Paris créer un musée précaire en bois,en scotch en carton dans un quartier où la population est stigmatisée de st’ ouen…Ce musée du quartier albiné, musée précaire va être organisé de tel sorte que des oeuvres du musée Georges Pompidou d’un musée officiel, vont y être amené par accord et surveillé, gardienné, commenté par des population locale d’origine africaines.Cette oeuvre a fait beaucoup parlé parce qu’elle montrait comment l’artiste pouvait déplacer l’épicentre de la culture vers la périphérie, mais comment il n’avait pas fait le chemin inverse, dans un second temps l’art de la périphérie vers le centre;c’est ce qui lui a été reproché.

Marc Boucheran un artiste Marseillais pendant plusieurs année va  promener cette petite cariole un peut partout dan le monde sur laquelle est inscrit « tout va bien », qui a troubé le meilleur moyen de rentrer en contacte avec les gens de leur offrir, de les amener à consommer.Venez boir un verre on va discuter.

Les formes de contacte sont diverses, il y a une infinité de manière dans cet art contextuel qui est souvent un art contacuel…de prendre contacte avec les gens.

Une autre manière, celle du photographe Semaniako qui longtemps à réalisé ce qu’on appel le des portraits négociés, c’est à dire qu’au lieu de voler aux gens leur image ou de s’emparer des images des personnes…il leur a demandé à des personnes dans leur propre communauté ce que pourrait être leur portrait, donc il les a laissé concevoir ce portrait, il les a réalisé selon la demande des personnes.

 

 

 

 

 

Dérive urbaine, la marche en ville, un art contemporain.

  • Space Invader
  • Matériau: Mosaïque
  • Support: les espaces de la ville de Paris (puis le monde entier).
  • Les personnages de jeux vidéos constitués à partir de carrés de couleurs envahissent l’espace.

 

 

Notion d’espace urbain:la ville construction subjective.(dérive urbaine)

Debord Guy, « Théorie de la dérive » [archive], Les Lèvres nues, no 9, décembre 1956.

« J’affirme, je démontre et j’illustre, que la marche dans les villes peut bel et bien constituer un acte artistique. »Jean-François Berthier

Quel est le rapport du sujet à la ville? Le sujet  fait la ville. La déambulation en ville.

Il existe divers points de vue; discours sur la ville: acteurs donnent un sens, une représentation de l’espace.

-des politiques

– des habitants

-des romanciers

– des architectes urbanistes.

– des sociologues

– des géographes

-des promoteurs.

Contempler/se réapproprier/ détourner l’espace urbain.(quotidien) quelle posture adopte-t’-on? Le cadre urbain est-t’-il une contrainte?

-1963/situationnisme/Guy Debord/ révolte,contestation/critique marxiste du système marchand/ La situation permet de posionner le spectateur dans une posture active/Vivre la ville/comprendre la ville/découvrir la ville/changer la ville. La méthode:la dérive.La théorie de la dérive.Guy Debord

« La dérive consiste à parcourir et réciter un itinéraire effectué dans la ville.Elle prend en compte comme élément central la subjectivité de la situation d’enquête, et plus encore celle des références des observateurs. La mise en œuvre de la méthode permet de découvrir une dimension métaphorique des espaces étudiés et de leur donner une valeur poétique. « 

Les personnes qui se donnent à la dérive « renoncent pour une durée plus ou moins longue aux raisons de se déplacer et d’agir qu’elles se connaissent généralement […], pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent. La part de l’aléatoire est ici moins déterminante qu’on ne croit : du point de vue de la dérive, il existe un relief psychogéographique des villes, avec des courants constants, des points fixes, et des tourbillons qui rendent l’accès ou la sortie de certaines zones fort malaisées ».Debord (1958a [1997] : 51),

 « La dérive est une manière d’errer dans un lieu pour sa découverte, en tant que réseau d’expériences et de vécu. C’est une démarche qui consiste à se déplacer à travers les différentes ambiances d’un espace (une ville, un quartier…) en se laissant guider par les impressions, par les effets subjectifs de tels lieux. »Wikipédia

La dérive comme analyse critique politique de l’espace urbain.(subversif).s’oppose en tous points aux notions classiques de voyage et de promenade.

la dérive permet de connaître les morceaux urbains.(expérimenter les émotions).Réfléchir sur l’urbanisme.

Ne pas faire le même chemin quotidien/suivre ses émotion/découvrir l’espace urbain sous un mode nouveau.intégrer l’art dans la vie quotidienne mais également d’intégrer un projet urbanistique et architectural.Créer un nouvel urbanisme unitaire. L’individu est au centre de la réflexion.(les composantes sont la dérive et la psychogéographie=« l’étude des lois exactes et des effets précis du milieu géographique, consciemment aménagé ou non, agissant directement sur le comportement affectif des individus ) »Comment l’individu peut-il être influencé par son milieux (interagissement)?

Constatation:« Nous nous ennuyons dans la ville, il faut se fatiguer salement pour découvrir encore des mystères sur les pancartes de la voie publique, dernier état de l’humour et de la poésie » (Ivain, 1958 [1997] : 15).« Toutes les villes sont géologiques et l’on ne peut faire trois pas sans rencontrer des fantômes, armés de tout le prestige de leurs légendes. Nous évoluons dans un paysage fermé dont les points de repères nous tirent sans cesse vers le passé. Certains anges mouvants,certaines perspectives fuyantes nous permettent d’entrevoir d’originales conceptions de l’espace, mais cette vision demeure fragmentaire ». Vaneigem (1961 [1997] : 233) affirme sur ce point : « Les tracés d’une ville, ses rues, ses murs, ses quartiers forment autant de signes d’un conditionnement étrange. Quel signe y reconnaître qui soit nôtre ? Quelques graffitis, mots de refus ou gestes interdits, gravés à la hâte, dont l’intérêt n’apparaît aux gens doctes que sur les murs de Pompéi, dans une ville fossile. Mais nos villes sont plus fossilisées encore. Nous voulons habiter en pays de connaissance, parmi des signes vivants comme des amis de chaque jour. La révolution sera aussi la création perpétuelle de signes qui appartiennent à tous ». « le monde dans lequel nous vivons, et d’abord dans son décor matériel, se découvre de jour en jour plus étroit. Il nous étouffe. Nous subissons profondément son influence ; nous y réagissons selon nos instincts au lieu de réagir selon nos aspirations. En un mot, ce monde commande à notre façon d’être, et par là nous écrase » (Khatib, 1958 [1997] : 45)

« Une ou plusieurs personnes se livrant à la dérive renoncent, pour une durée plus ou moins longue, aux raisons de se déplacer et d’agir qu’elles se connaissent généralement, aux relations, aux travaux et aux loisirs qui leur sont propres, pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent. »[1]

  • la ville moderne est ennuyeuse.(aliénante) Construite sans reflexion sur l’impacte émotionnel.
  • l’espace fonctionnaliste est banal. »L’urbanisme fonctionnaliste est accusé d’organiser l’impossible appropriation de l’espace urbain, de même que l’absence de vie, de sens et de signe. »
  • L’espace urbain est sclérosé.(empreinte figée du passé)
  • La ville est vide de sens/ on ne s’y reconnaît pas.
  • Qu’est ce que l’urbanisme? une façon de contrôler, maîtriser l’homme urbain. »organise le silence ».Contrôle psychologique par sa structure.Espace policé, asceptisé
  • Société du loisir et du divertissement, tourisme (marchandisation de l’espace-temps social) neutralise les luttes sociales/rend impossible les rapports sociaux (drogue populaire). Impossibilité d’avoir une conscience collective. culte de la consommation.L’espace est le support des doctrines idéologiques capitalistes, communistes contraintes pour l’individu.Quel est le sens de l’espace publique et privé  sous le capitalisme?« révolte contre le monde moderne ».« Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s’annonce comme une immense accumulation de spectacles. »« l’image » qui vient perturber la conscience.les marchandises ne sont qu’un surplus, ce qui compte c’est la conscience individuelle »la production industrielle qui serait nécessairement une aliénation de la conscience.la vie « authentique » a disparu, perdue dans les apparences.« Ne travaillez jamais ! », les détournements de publicité et d’affiches, les provocations « anti-système », etc
  • http://juralib.noblogs.org/files/2013/03/0714.jpgGuy Debord, Directive n°1 : « Dépassement de l’Art ». Huile sur toile, 17 juin 1963

Pour les situationnistes dans la ville doit se manifester les luttes sociales.

  • Dimension politique de l’espace urbain (Lefevbre):la ville comme lieu de relation sociale, comme production d’un territoire.(rapport de classe).Elle restructure la société. Entre contrainte et émancipation.C’est un enjeu de lutte.Il faut lutter contre la passivité des habitants.Quette de la diversité ,mixité ,modes de vie/LE DROIT A LA VILLE.1968.
  • L’industrialisation uniformise les villes.Emmergence de l’urbain, des banlieues.Il est en réaction contre l’urbanisme fonctionnaliste.(zonage à l’echelle nationale)/multiplication des grands ensembles/zones d’habitat pavillonaire/villes nouvelles=transformation en « ville métallique », lieu d’aliénation, d’un pouvoir centralisateur, accentue ségrégation.La ville est la projection des rapports sociaux.(espace social).Changer la ville produit en la ville oeuvre.
  • « l’industrialisation entraîne un éclatement de la ville traditionnelle, lui impose une logique de rentabilité et de productivité qui détruit toute forme de créativité, de spontanéité, jusque dans la vie quotidienne, désormais aliénée et marquée par une désagrégation de la vie mentale et sociale.(…)éclatement vers les périphéries où prennent place les pavillonnaires, les grands ensembles et renforcement de la centralitéLa dimension fonctionnelle domine au détriment du social (la valeur d’échange se substitue à la valeur d’usage), de l’appropriation par ses habitants, de l’urbanité des lieux. Les formes de ségrégation « spontanée » ou « programmée » participent à l’éparpillement des populations, à la désintégration de la ville comme œuvre collective.Les populations sont éparpillées ou projetées selon leur groupe social, leur ethnie, leur âge, ainsi se constituent des « ghettos » ou des « zones » : ceux des intellectuels, des étudiants (campus), de la richesse (les quartiers résidentiels), des pauvres et travailleurs immigrés (bidonvilles). Cela reflète la nouvelle société urbaine en train de se constituer ; loin des « olympiens » au centre, les populations ouvrières sont rejetées hors des centres-villes, à distance des équipements, « la masse » est répartie dans les banlieues et les périphéries, « ghettos plus ou moins résidentiels » : « 

CRISE DE LA VILLE.Il faut que l’habitant se réapproprie l’espace urbain.(création d’une science de la ville)/ programme politique de réforme urbaine.Créer de nouvelles formes d’architectures intégrant la dimension sociale.(utopies concrètes), transformation citoyenne et démocratique de la société.Comme droit de l’homme=droit à la ville/ droit au ludique, au lieu de rencontre..contre la ville rentabilité.Fabrication de l’anti-ville.

Costes Laurence, « Le Droit à la ville de Henri Lefebvre : quel héritage politique et scientifique ?. », Espaces et sociétés 1/2010 (n° 140-141) , p. 177-191
URL : www.cairn.info/revue-espaces-et-societes-2010-1-page-177.htm.
DOI : 10.3917/esp.140.0177

Yves Bonard and Vincent Capt, « Dérive et dérivation. Le parcours urbain contemporain, poursuite des écrits situationnistes ? », Articulo – Journal of Urban Research [Online], Special issue 2 | 2009, Online since 24 October 2009, connection on 12 July 2015. URL : http://articulo.revues.org/1111 ; DOI : 10.4000/articulo.1111


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