L’art et la ville: l’art dans la ville, l’installation,Kawamata,Christo… (H.D.A)

  • Project at Colonial Tavern Park, Toronto, Canada, 1989
  • Toronto 1989, projet à la « colonial tavern Park »
  • GENDAMAISON à LA COURS D’HONNEUR DES  ECURIESTadashi kawamata Art public : l’installation d’œuvres d’art dans les espaces publicsfound-object-installation-art« Si tu veux être sage, il suffit de ne rien faire ». Tadashi KAWAMATA.
  • Artiste:Tadashi Kawamata ,artiste japonais.
  • Titre:Gandamaison (en jamponais Gandam désigne tout ce qui est robots transformers)
  • Projet Gandamaison au centre d’art de la Maréchalerie de Versailles (réalisé physiquement  par 8 étudiants en architecture pendants 10 jours)
  • Nature de l’oeuvre: installation in situ (architecture?)
  • Son travail est-il de l’art ou de l’architecture? est-ce un plasticien ou un architecte?
  • Matériaux: primaire, le cageot (dans ses oeuvres, il utilise le carton ou le bois sous la forme de matériaux usagés ou planches ou des objets en bois comme la chaise ou le cageot qui deviennent matériaux de construction.
  • Dimension :variable
  • Date:2008
  • Nature temporelle :ephemère (son travail est accompagné d’une vidéo qui garde la trace de son intervention.Gilles Coudert, proche ami de l’artiste,retranscrit le processu et  la pensée de Tadashi en le suivant sur ces workshops.
  • Lieu de création:Intervention à l’intérieur et à l’extérieur du centre d’art contemporain de la Maréchalerie de Versailles
  • Oeuvre éphémère et fragile.

    Je travaille avec beaucoup de gens […]. Ilsont contamment de nouvelles idées

    pour modifier le projet, et je suis à l’affût précisément de ces moments-là; je reste ouvert à toutes leurs

    suggestions : sur la façon de procéder, de coopérer, de construire le projet […]…il m’arrive même de partir

    de leur idée pour définir la structure

    Son Art est contextuel et anthropologique

  • Notions:Accumulation, greffe, parasite,installation

 

« Je ne sais jamais ce que sera le résultat. J’ignore jusqu’où j’irai, jusqu’où je pourrai aller. »

« Du terrorisme visuel » !Ce que je faisais à une époque, ces excroissances sur les immeubles. Les gens y

voyaient une forme de danger et ils me disaient :  » Vous êtes un terroriste du regard. » Il n’y a aucun

danger en fait. C’est seulement qu’on a l’impression que le bois va dégringoler du haut de l’immeuble

 

  • Qui est l’artiste?:
  • « A ses débuts, il travaille essentiellement la peinture puis les constituants du tableau en 3D, et ne conserve bientôt que l’armature en bois (châssis). Le bois devient alors l’une des caractéristiques de son travail. A la fin des années 1970, Tadashi Kawamata commence à créer des installations in situ. »Artplastoc

    « Il commence par étudier la peinture dans les années 1970, qu’il rejettera rapidement avec son

    interprétation sur « la vérité des matériaux ». Il arrache les toiles des châssis et joue avec ces structures en

    bois. Il résoud sa pratique par l’économie de s moyens et l’improvisation. »Jule Andrieux

 

  • Il vit actuellement à Paris et enseigne à l’école des beaux arts.

« L’artiste s’intéresse à la notion d’urbanisme des chantiers de construction ou de démolition, des zones intermédiaires subsistant dans l’espace public, des espaces délaissés et improbables de l’environnement urbain que l’artiste réinvestit ».

 

Description:

  • L’oeuvre est constituée en deux parties.L’artiste investit l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.C’est un assemblage de près de 5000 cagettes de bois semblant dévaler depuis la toiture du bâtiment de Jules Hardouin Mansart.(intendant général des bâtiments du roi soleil.)Les cageots forment une nouvelle couche, une nouvelle strate architecturale qui vient s’ajouter à la première.

vue extérieur: la structure ressemble à un amoncellement de cageot comme au marché mais dans une échelle  monstrueuse  ,elle semble ramper comme un organisme vivant. »sorte de corps mutant qui phacocythe le bâtiment ». »géant affalé dont on ne verrait que les jambes »

  • Que fait cette architecture de cageot?: elle enveloppe le bâtiment, parasite et le fait disparaître.
  • Que devient l’intérieur du bâtiment?:une caverne
  • Comment s’effectue l’accumulation des cajettes?de façon aléatoire.

Description plastique

« Travailler in-situ est vraiment important pour moi, pour arriver à comprendre une ville, petite ou grande,son système politique, sa situation économique… C’est toujours intéressant de prendre en compte tous les aspects d’un lieu. Travailler in-situ, c’est arriver quelque part sans idées préconçues pour ne penser qu’en rapport avec le lieu. Le travail préparatoire n’est pas nécessaire; vous prenez le temps d’ausculter l’endroit, de sentir ce qui s’y passe. À partir d’un espace circonscrit et de ses proches environs, vous retrouvez toutes les pulsations du monde. »

Tadashi Kawamata, Entretien avec Frédéric Herbin, Mémoire en demeure, 2007.

 

« Bien qu’il entame un travail de réflexion se développant au travers de croquis et de maquettes, la création de la structure et de l’installation se fait sur et pour le lieu investi. »

  • Comment procède l’artiste?Comment KAWAMATA prépare ses projets ?
  • « Dans chaque projet, Tadashi Kawamata absorbe des influences grâce à un travail en équipe (aide physique) et en interaction (idées) avec ses assistants qui peuvent être des étudiants d’Ecoles d’Art (Beaux-Arts, Architecture et Paysage), des charpentiers, des ingénieurs, des lycéens, des associatifs, des publics en difficulté (prisonniers, toxicomanes), des passants ou même des enfants. Sa démarche individuelle et solitaire devient ainsi sociable et en partie collective (art participatif, collaboratif). »Artsplastoc
  • « Je travaille avec de nombreuses personnes à cause de l’échelle importante des projets et je m’intéresse toujours à la manière d’agir de ces gens qui m’aident. Leurs idées permettent parfois de définir la structure même du projet (…) Durant le temps de travail, nous produisons, travaillons, mangeons ensemble. Nous échangeons beaucoup ».T.K
  • l’artiste réalise son oeuvre en fonction du lieu, de son histoire qui est la base de son travail.En amont un  travail de croquis mais aussi un work shop avec des étudiants permet son élaboration pédagogique et didactique et l’intervention de ces derniers dans la réalisation du projet.

« Pratiquer in situ , c’est arriver sans idées préconçues et réfléchir en fonction du site. … Mon travail est plus de l’ordre de l’arrangement. Je ne crois pas à une quelconque idée nouvelle, celle-ci est toujours en lien avec le passé. »« Je ne tiens pas à tout changer sur un lieu. J’utilise la structure originelle tout en transformant la façon dont elle fonctionne. Mon travail est plus de l’ordre de l’arrangement ».Kawamata

« Improvisation : revendication de formes à l’origine humaine : fait main, plein d’idiosyncrasies et humblement.

Ses fondamentaux :

Pas d’idées préconçues : transparence esthétique : fusion oeuvre / lieu. Le processus d’apparition

( de construction ) est sa raison d’être : il insiste sur l’inachevé de ses pièces.

Chaque nouveau projet dépend du précédent : travail en continu. Les seules choses qui changent :

les lieux, les gens, l’époque.

Il réalise des variations d’un thème simple :  » Je cherche juste à rendre les gens conscients d’une

ville ou d’un endroit donné »

Kawamata estime son travail comme arrangement : Transformation « autonome » du lieu sans apporter de

nouvelles idées

 

l’artiste respecte le bâtiment

  • Contraste entre le matériau-objet dérisoir la cagette de fruit et l’architecture typiquement classique et noble  et rigide de 1662 en pierre  en style versaillais de Mansart.Cette construction poêtique

Interprétation

  •  l’oeuvre interroge l’espace urbain/ installation éphémère à Versailles, il restructure l’espace et sa perception.

]

L’architecture de cette maison louée est envahie par un Mikado géants, des échaffaudages irrationnels car constitués sans fonctionalité.A l’intérieur les planches crée de façon dynamique des plafonds factices.Collective Folie est une installation éphémère au sein du Parc de la Vilette

Les Chaises de Traverse, Metz-Delme, juin-octobre 1998.

Installation in situ, Hôtel Saint-Livier de Metz (XII° s., FRAC Lorraine) et Synagogue de Delme (XIX° s., détruite et reconstruite, Centre d’Art Contemporain), deux bâtiments distants de 35 kms.
  • A partir de Chaises accumulées à l’Hôtel Saint-Livier de Metz , l’artiste crée une muraille,un mur qui double le premier et chevauche l’enceinte

« Peu à peu a mûri l’idée d’une double installation, à Metz et à Delme, reliée par la chaîne des abribus (précaires). Les chaises en seraient l’élément de base. La chaise est à la fois un microcosme et un macrocosme. Un microcosme parce que chacune a son histoire individuelle et porte les cicatrices de sa vie … Quatre mille chaises assemblées, c’est déjà un macrocosme. Liées étroitement entre elles par des bracelets de plastique, elles acquièrent la stabilité d’une architecture durable et d’un organisme vivant fait de cellules ».Artplastoc

Destroyed Church, 1987 (mars-septembre), « Documenta 8 », Kassel (Allemagne).

Point de départ: une église détruite de puis la guerre,sans toit.Dans cette ruine que l’artiste investie à partir de planches il constitue une sorte de nid.

  • found-art-recycled-tree-houses

installation-art-chairs-copyinstallation-chair-art-designinstallation-urban-art-chairsDoris Salsedo utilise un objet ordinaire, la chaise (1600 précisément) pour remplire un espace vide vécu par les habitants en espace publique obstrué.Son méssage est politique et historique.

 

  • Maider Lopez est une artiste espagnol qui travaille et habite à St sebastian de 40 ans.
  • Titre: Intermédiaire
  • En 2008
  • Elle intervient à cordoba
    • L’artiste intervient dans l’espace urbain, un espace vacant,  en dessinant un plan au sol de la futur habitation en grandeur réelle.l’oeuvre intervient dans l’espace intermédiaire entre la friche et le projet réalisé.Le spectateur peut déambuler, se projeter dans cet espace quasi virtuelle, potentiel.Elle aime perturber les habitudes visuelles.Là ou le plan traditionnellement est  dessinée sur la feuille de la planche de l’architecte il intervient dand l’espace réel.

http://www.maiderlopez.com/

louise bourgeois spider1 Art public : l’installation d’œuvres d’art dans les espaces publicsLouise Bourgeois

christo1 Art public : l’installation d’œuvres d’art dans les espaces publicstumblr ltr9zfP5SR1qzpyz2o1 2 Art public : l’installation d’œuvres d’art dans les espaces publicsChristo « emballe la géographie et l’histoire »


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