l’art et la ville:l’art dans l’espace publique

L’invention de la ville moderne.de Philippe Cardinali .Edition de la différence,2002.

 

 

Petites Leçons de Ville 2014, L’art fait la ville – Comment la ville vient à l’art, comment l’art vient à la ville ?, Philippe Cardinali.Jeudi 6 février 2014.

  • « Comment la ville va à l’art et l’art vient à la ville?….les villes sont à l’image des hommes, elles sont mortelles et même Rome ville immortelle à bataillée pour le rester.C’est à Vous. »
  • P.C : »…force est de reconnaître que les villes ne sont pas éternelles, comme vous le disiez, Rome serait un bon exemple, puisqu’elle a justifiée juste à présent son nom qu’en fonctionnant sur le mode du phoénix en renaissant périodiquement de ses cendres…outre la ville de Rome qui est urbe la ville par entonomase.La renaissance de Rome s’est faite par toute une série d’étapes…(…)Constater avec Baudelaire que la forme d’une ville change plus vite hélas que le coeur d’un mortel, et savoir que nos villes ne sont pas immortelles ne nous empêche pas de croire que la ville  l’est et dans parler au singulier, comme d’une idée platonicienne, certes pouvant s’incarner sous des formes diverses et sans que sa nature profonde en soit affectée…Le civilisé, c’est l’homme de la cuidita de la cité par opposition au sauvage qui est, lui, l’homme de la forêt, des bois…Nous sommes enclin à la croire immortelle d’autant plus que depuis 2007, la moitier de la population mondiale vit en ville…à l’échellon de 2050 c’est 80%…On parachève le processus de sédentarisation qui a commencé au néolithique.Ca pourrait faire plaisir à Aristote qui pense que par nature l’homme est  par nature un animal vivant en cité et celui qui est hors-cité par la nature des circonstances est soit un être dégradé ou un être surhumain, terrion et théos, de bêtes sauvages.Il est vrai qu’Aristote ignorait le métro ce lieu où le mot d’urbanité prend tout son sens aux heures de pointe.La mondialisation, c’est d’abord la mondialisation de la ville qui passe avant tout par ses unités multimillionnaires dont le nombre explose autant que la population.Les spécialistes ,lui ont trouvés un nouveau monde,mégalopole, hyperville par exemple, ou TGV,très grande ville…est-ce que le changement d’échelle ne peut avoir un changement de nature? Avec 37 millions d’habitants ,la grande Tokhio, compte aujourd’hui plus de 8 millions que la France en 1800 et  les 10 villes les plus peuplées aujourd’hui, ont 20 millions d’habitants.(…) Le vocabulaire servant à désigner la chose urbaine,de urbs dans sa vocation matérielle synonime du grec Astu.L’Urbs avec un u majuscule et Rome par entonomase, et ciuitas qu’on envisage dans sa fonction humaine..De la première ville à nos mégapoles et hyperville, quel sens y a -t’-il à user du même vocable ville, somme toute que cest un mot relativement récent….le mot apparaît en 980 et se fixe avec la graphie actuelle en 1200…période où la population de l’europe triple de 25 million à 70 millions avant la peste noire…Pour les anciens fonder une ville est un acte sacré…par une série de rituels..de l’inauguratio à la consecratio en passant par l’orientatio:fixer son axe.tout cella est une affaire de prètre avant d’être affaire d’architecte, d’usager.le lithurgique passe avant le technique et sur l’esthétique.Pourquoi?Parceque la nouvelle entité urbaine soit un parfait microcosme capable de s’intégrer dans le macrocosme du monde…Son carcatère ordonné est tellement essentiel qui lui a vallu le nom de monde, cosmos en latin,monus en , veut dire belle ordre car dans ce bel ordre qu’est le monde ,rien n’est plus dangereux pour l’homme individuellement que collectivement que de ne pas s’insérer précisément à la place qui lui revient…Une ville , c’est d’abord un outil pour s’incérer le mieu dans le monde…il n’est pas encore question de le transformer…Ce principe d’emboîtement…les habitants vivent dans la terre, dans cette ville qui s’organise autour du culte de la terre mère.

…A la renaissance, cette ville c’est la ville optique.Alberti ...figure majeur de l’architecture du dernier quart du quatrocento…il a aussi bien théorisé la peinture, de pictura, il donne la première explication de la perspective géométrique qui révolutionne la peinture, et l’ouvrage de Réédifucatura, l’art dédifier, qui date des années 1450 le premier traité d’architecture écrit depuis Vitruve premier siècle avant Jésus Christ et considéré par les historiens des urbanistes comme le prototype des traités de l’urbanisme.


-: »On accole le concept d’art à celui d’urbanisme. »

-A.C: »On va essayer à travers la perspective »…

-: »Oui parce que c’est l’homme de la perspective urbaine

-A.C: »Les historiens parlent pas par hasard de scénographie…Alberti explique au début du traité que ce qui à réuni les hommes, ce qui est le moteur du politique, c’est pas le feu, c’est pas l’eau comme le dit Vitruve, c’est l’architecture qui fait vivre les hommes ensembles ;et il écrit que la beauté d’une ville à la beauté de ses bâtiments mais à l’agencement d’ensemble de ses édifices.

« Le principal ornement d’une ville est constitué par ses rues, par son forum, par tous ses édifices et par la situation de leur construction, leur forme et leur combinaison:tous ces éléments doivent être disposés et distribués de manière à répondre sur le mode le plus adéquat aux fonctions de chaque ouvrage et aux exigences pratiques et décoratives qui sont les siennes.Puisque là où manque l’ordre disparaissent la commodité ,l’agrément et la dignité. »Vasari, l’art d’édifier LIII,chp I.D’après la couverture de » L’Invention de la Ville Moderne » de Philippe Cardinali (Les Essais, Editionds de la Différence) : Anonyme, La Cité Idéale, c; 1490. Ecole de Piero della Francesca, Cité idéale avec temple circulaire, c. 1470. Anonyme, Perspective architecturale, fin du XVe siècle

 

Faire de la ville,ce que les Allemands au XIXe appeleront l’ oeuvre d’art totale…la perspective qui a été inventée par Brunelleschi, au moment où il conçoit la capullone (couple à double calotte), qui coiffe la cathédrale Santa maria del fiore,à Florence.C’est clair que la perspective permet de donner des représentations rigoureuses, scientifiques…et permet ce que le croquis à main levé ne permet pas, des croquis impécables d’ensemble d’un édifice.Elle est une alternative fort commode à la maquette, au modelo que les italiens utilisent beaucoup.Il a fallut 7 ans pour élaborer la maquette projet pour la réalisation de la basilique Saint Pierre,d’antonio da san Gallo II Giovane;cette magnifique maquette qui fait 7 mètres de long et 4 de haut et 6m de large, le projet qui a été abandonné pour la reconstruction de Saint Pierre de Rome.On ne peut traiter en maquette ce que les urbinates en peinture font (la citta ideale 1470, Fra Carneval.)(la cité ideale avec une fontaine et les statues des quatres vertues),dans me même niveau de crédibilité.Les deux premiers tableau perspectives représentent des espace urbains.Brunelleschi est aussi le premier architecte dans l’acceptation moderne du terme… le projet qui a été abandonné pour la reconstruction de Saint Pierre de Rome.On ne peut traité en maquette ce que les urbinate en peinture font (la citta ideale 1470, Fra Carneval.)(la cité ideale avec une fontaine et les statues des quatres vertues),dans me même niveau de crédibilité.Les deux premiers tableau perspectives représentent des espace urbains.Brunelleschi est aussi le premier architecte dans l’acceptation moderne du terme…Il conçoit tout même les moules des briques indispensables à la fabrication de la coupole.On a d’un coté un concepteur de l’autre les exécutants.Ce n’est pas un hasard si en 1510 le mot architecte remplace celui de maître d’oeuvre…l’architecte est aussi une invention de la Renaissance parce que comme le peintre et le sculpteur, il devient un artiste…les artistes sont une invention de la ville bourgeoise, il a un statut…la ville a été le creuset de l’art ,elle le précède. C’est à ce moment que la ville peut venir à l’art et inversement.La perspective artificialis doit son nom à l’optique,perspectiva naturalis dans le vocabulaire de l’époque, c’est à dire qu’une vue perspective est une vue scientifique…le monde n’est plus le théatre d’ombre platonicien puisque les apparences visibles certes varient .Brunelleschi est aussi le premier architecte dansl’acceptation moderne du terme…Il conçoit tout même les moules des briques indispensables à la fabrication de la coupole.On a d’un coté un concepteur de l’autre les exécutants.Ce n’est pas un hasard si en 1510 Le mot urbanisme ne surgit qu’à la fin du XIXe siècle. C’est à partir de ce moment là que la ville s’envisage dans sa globalité ce que l’on voit déjà dans le texte d’Alberti.On passe d’une conception agrégative de l’espace, constitué de manière agrégative des bâtiments qui se construivent peu à peu, à une vision systèmatique de la ville, où la ville est un tout et les édifices qu’une partie de là va naître le rêve , ce que les italiens appellent la citta ideale, bonne ville et belle ville,…instrument des rapports sociaux bien règlés existants entre ses habitants.Utopie dont l’eouvre éponyme sans hasard apparaît au XVIe siècle, et l’oeuvre d’un humaniste Thomas more pousse jusqu’à son terme, même dans ce qu’il y a de plus inquiétant, la logique de ce rêve.Il y a de nombreux projets pour le meilleur comme pour le pire.(Germania capitale du monde d’Albert Speer.)…la version plus bénine pourrait être Dubaï …qui passe son temps à multiplier les architectures iconiques qu’on va diffuser immédiatement sur internet avant leur construction, leur objectif étant pharaonique et de faire de la ville la principale destination touristique du monde post- hydrocarbure…Elle s »inscrit dans l’archipel de la ville monde.Dans cette ville monde parcellisée, maillon de la ville monde.C’est l’a-ville despatiale car elle n’est plus une ville au sens traditionnelle et un espace de rencontre, mais du réseau et de la getthoisation…on est dans le régime de la jusvivialité et plus de la convivialité.C’est régime planétaire et déspatial.Ce qui fait la ville ,c’est son entrelat de réseaux…la ville monde fonctionne selon ce cyberespace.Cette nostalgie de la ville optique est peut être l’explication de la mise en place de l’art partout dans la ville. »

[youtube]http://www.dailymotion.com/…/x1p1y2o_petites-lecons-d…[/youtube]
« Une ville doit être une artiste du vivre ensemble:c’est dans ce but qu’elle est fonfée,bâtie, organisée…Pour qu’il y ait une ville,il faut plus que des fonctions…La ville est tout  d’abord, par elle même un nouveau Pays.Le pays d’un dépaysement.C’est pourquoi, il faudra inventer la ville…il va falloir inventer une nouvelle façon de « repayser »…Il va falloir concevoir un autre espace pour une autre communauté, une communauté auquel n’est plus donné sa substance commune.Telle est l’invention urbaine…la ville s’invente de ce faite entre ciel et terre…Ce qui revient en propre à la ville c’est son extraterritorialité qui n’est ni du ciel ,ni de la terre…Elle comporte une indétermination de son étendue.La ville est d’abord ouverte, ouverte sur une étendue dont elle s’excepte…(étant moins étendue que suspendue.) mais que néanmoins elle pénètre pas ses accès et ses entrées et ses sorties…la ville s’étend…elle est en mouvement sur ses bords même…La ville inclut et absorbe…(…)La ville naît dans une composition , convergence et communication de rencontres…Une rencontre poursuivie, voilà une ville. pour qu(il y aie rencontre, il faut mouvement, déplacement.la ville est issue d’un déplacement et en reconduie la dynamique…La ville est fille et mère du déplacement.Fille du dépaysement.(…)Non seulement la ville est traversée par des voies de circulations, mais elle est , elle même,toute entière en circulation.(…)Les rues ne suivent pas un cheminement.(…) Les rues imposent ou proposent des parcours.elles sont ouvertes pour et non par le déplacement…Le déplacement est inhérent à la ville,car celle-ci ne s’organise pas dans son rapport au territoire, mais organise ce territoireselon des directions, des tensions,des assignations:Ici la gare,ici la Mairie,ici la poste…La ville moderne paut reprendre  tous ces éléments soit à grande échelle, en distribuant les fonctions par quartiers, par zones .(…) De toute les manières, la ville est en mouvement…mobile, toujours en métamorphose…La ville ne repose jamais:son principe est de maintenir une quantité de mouvement.(…)L a ville ne vit pas selon la coprésence, mais selon la correspondance:Un lieu répond à un notre, l’habitat répond au travail qui répond au commerce qui répond à l’institution sociale, qui répond à la commémoration qui répond à la création artistique…Le passant est le personnage de la ville-il est à la limite son personnage unique. »Un art de la ville,Jean-luc Nancy, article tiré du colloque « the art of the city »L’art dans la Ville, Anglophonia et Presses universitaires du Mirail,2009.

 

La ville, lieu mouvant, en mutation constante.Lieu de mémoire.Dessiner une cartographie intime,errance labyrinthique.Créer une mythologie imaginaire de la ville.La ville saturation de sa surface par les signes. et pas p le déplacementar

L’artiste va traduire son expérience de la ville.

Quelle est la fonction des oeuvres d’arts publique?:

  • L’art publique fait de la cité une ville de spectacle,de l’habitant un spectateur voire un acteur.(Ex:Paris) L’oeuvre doit attirer les touristes dans un lieu.Pari.s devient un musée à ciel ouvert.
  • l’oeuvre peut être un objet de divertissement, d’embellissement de l’espace, il incite à changer la perception du contexte quotidien de l’homo urbanitus.Il instaure la convivialité et le mieux vivre ensemble.(la fontaine).
  • Elle revitalise l’espace, un quartier.Outil d’une politique de requalification et de regénération urbaine.
  • (Ex: Le quartier Beaubourg qui passe de la friche à lieu à fort attraction culturelle.)Le projet est de ramener des habitants dans un lieu autrefois déserté pour en faire un lieu de consommation et d’usage (lieu de promenade, flânerie, de visite (le musée),de spectacle (le parvis), de consommation (le centre commercial des halles).
  • « la plurifonctionnalité des espaces publiques est devenue une nécessité vitale pour la ville »*1 .
  • L’oeuvre peut également être un signe visuel, un repère -signal dans le paysage de la ville.Exemples portes (bouches de métros…).Il » ne doit pas se résumer à n’être qu’une forme dans l’espace mais bien plutôt de la pensée dans celui-ci.Un lieu suspendu, symbolique,où notre inconscient participe de celui,collectif, de la cité.« *2
  • « l’espace publique une notion contemporaine« …la forme des rues et des places, les parcours des artères…les perspectives de son paysage, l’emplacement des parcs et des équipements constituent un patrimoine autant que les monuments.l’agencement des lieux ouverts à libre fréquentation des citatins,leur réseaux comme les ruptures qui interviennent dans leur articulation sont parmi les témoins les plus significatifs de l’histoire urbaine et méritent d’être proposés à la lecture… »…L’espace citadin n’est pas qu’un cadre pour la vie quotidienne, une ressource pour l’habitat et les activités économiques.C’est aussi le territoire de la représentation et du pouvoir*3 (scénographie), (lieu d’exécution la place de Grève puis de la concorde.)Lieu symbolique.
  • La sculpture dans l’espace publique sert à promouvoir ce lieu du pouvoir et de sa représentation.(propagande)
  • (*1,*2,*3)Art et architecture publique,Région de Bruxelles-Capitale (Belgium)Editions Mardaga, 11 sept. 1999175 pages

L’art dans les parcs ou dans la ville.

la sculpture fontaine.L’objet devient fontaine.

OLDENBURG Claes (né en 1929) & VAN BRUGGEN Coosje (1942-2009), Spoonbridge and Cherry, 1988,
acier inoxydable et aluminium, peinture émail polyuréthane, 8,8×7,9×14,9 m,Minneapolis Sculpture Garden, Walker Art Center

 

La Fontaine stravinsky

 

L’objet devient monument insolite dans la ville.Le sculpteur confronte le spectateur avec l’écart étrange que produit ce changement d’échelle.

OLDENBURG Claes (né en 1929) & VAN BRUGGEN Coosje (1942-2009), Clothespin, 1976,acier Cor-Ten et aciers inoxydables, 13,7×3,7×1,4 m, Philadelphie, Square Plaza, Fifteenth and Market Streets.

« L’art publique n’est pas une forme d’art, sa taille peut être diverse et elle s’adapte selon la spécificité du lieu…Elle peut se déplacer, être permanente ou temporaire;elle peut avoir plusieurs formes.Ce qui distingue l’art publique, c’est la façon dont l’oeuvre est faite et où elle se trouve, ce qu’elle signifie.L’art publique peut exprimer les valeurs d’une communauté, elle peut améliorer ou non l’environnement, elle peut transformer le paysage, accroître notre conscience ou remettre en cause nos croyances et nos conceptions.Placé dans les lieux publiques, l’art est là pour tous…Il est partout, mais quel impacte a- t’-il?Et pourait-il avoir un effet sur notre bien être…sur notre identité?(…)L’ange du nord, il fut l’objet de contreverse , il a faillit ne jamais être réalisé, controverse au niveau de la population et des élus…maintenant il est un symbole unificateur pour la communauté. … l’ange du sud en projet suscite la controverse par son montant. » JO-An-Kane,concervaytrice indépendante .Musée  MC CORD

Échanges Urbains – City Talks / L’art public dans la ville : utile ou futile ?

l’ange du Nord,Anthony Gromley,1998,Grande Bretagne

Mike Wallinger, projet l’ange du sud , Grande Bretagne.

« Est il possible de faire une oeuvre avec un but dans une époque qui doute? Je voulais faire un objet qui serait un signe d’espoir, en ces temps de transition douloureux, pour les gens du nord-est de l’Angleterre, abandonnés entre une époque passée industrielle et une nouvelle époque qui est celle de l’information.Ce travail est fait d’acier corten (acier qui prend une couleur orange et résiste très bien aux condition météorologiques), pèse 200 tonnes et est élevée sur desfondations de 500 tonnes de béton. La butte près de l’autoroute A1 qui a été choisie pour le site de l’oeuvre, a été réalisée après la fermeture de la mine de charbon de Lower Tyne, sur les ruines des installations minières. C’est un tumulus marquant la fin de l’ère des mines des charbons en Grande-Bretagne.L’Ange résiste à notre amnésie post-industrielle et porte le témoignage de centaines de milliers de mineurs, qui ont passé les trois dernières centaines d’années sous la surface en quête de charbon.L’échelle de la sculpture est essentielle étant donné la nature du site large de plus de 2 kilomètres, et par le fait que les spectateurs voit l’oeuvre à une vitesse moyenne d’environs cent kilomètre par heure depuis l’autoroute.L’exosquelette semblait être la meilleure solution pour transformer une structure maquette autoportante de fibre de verre et de plomb en un objet dixfois plus grand, soit de vingt mètres de haut. Nous avons utilisé un procédé typique fabrication des bateaux et des ponts de la rivière Tyne, toute proche,afin de produire une structure solide qui résisterait aux vent du sud-est. Cela a l’avantage de donner une forme très articulée qui joue aussi bien avec les volumes qu’avec la lumière.Nous avons réalisé une série de maquettes pour travailler : le défi a été de transférer une structure en rayon qui se réparti autour d’un axe central en une forme humaine, flanquée d’ailes. La solution fut d’avoir une distance croissante entre les rayons suggérant un flux d’énergie. L’oeuvre se dresse, sans piédestal ou projecteur, nuit et jour, dans le vent, la pluie et resplendit et a de nombreux admirateurs. C’est une énorme source d’inspiration pour moi que l’Ange soit rarement seul durant la journée et que, comme la plupart de mes oeuvres, elle donne de l’importance à celui qui lui rend visite. »HDA,Collège françois Pompon.

 

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