De gros nuages, lourds et compactes annoncent la tempêtes, puis une une tempête formidable houragan boulverse tout même ma feuille… après cet apocalypse (ce déluge ) tout est détruit, seul subsiste une petite lueur d’espoir:la vie.
1)les nuagesLigne d’horizon trsè basse/importance de l’espace pris par le ciel.Harper Collins
imposants/lourdeur/masse/texture/jeux de gris/espace annonciateur/signes/signales (fuites des animaux/instant d’avant.Caractère spectaculaire/disproportion d’échelle entre la grandeur de la nature et la petitesse humaine.
Paris Match Image de la tempête qui a frappé Sydney ce vendredi.
Composition dynamique/statique/plein/vide/lourd léger/petit /grand (sentiment du sublime).
Contraste entre éléments stables et fixe du paysage (verticalité, géométrie) et le déchaînement des éléments…fluide de courbe et de contre courbes des éléments.(contraste)
sentiment de sublime/beauté effrayante/force.
Rêves : rêver de tempêtes Claire Thomas
les noms des tempêtes.
New exhibition at Nausicaa – Ocean & Climate: Getting hot in here! – France uncovered
« le peintre [n’a] qu’un instant dans lequel il doit prendre la chose qu’il veut figurer sur une toile […] (Félibien 249)« Pour ses compositions, qui supposent la simultanéité, la peinture ne peut exploiter qu’un seul instant de l’action et doit par conséquent choisir le plus fécond, celui qui fera le mieux comprendre l’instant qui précède et celui qui suit. (Lessing 120-121) »
« Pour l’œil du spectateur parcourant les représentés du tableau, il y aura bien récit, assomption de moments passés et futurs qui se posent, selon l’avant et l’après, par rapport à l’instant central de représentation » (Détruire 71)
« Le récit iconique est la représentation d’un moment-instant narratif disposé en forme de modèle d’intelligibilité a-chronique … Telle est la syntaxe pure du tableau qui opère la transformation de l’Histoire comme changement en Espace comme paysage par la médiation de l’instant de représentation » (Détruire 70, 95).
« au moment de cette annonciation par un ange, dont on ne sait ni d’où il vient, ni quand il est venu, la vierge tombe enceinte par la parole de Dieu, à la fois absent et présent en cette parole même. L’enfant qui va naître est déjà en elle parce qu’elle a déjà, immédiatement, accepté ce qui est à la fois son choix, et un non-choix. Tout cela fait appel à une conception spécifique de l’espace et du temps du mystère religieux, une conception du lieu comme pouvant recueillir sa propre histoire, comme se transformant avec son histoire. »L’espace et le temps en art : considérations contre-historiques parArmen Avanessian
- On peut utiliser l’étagement des plans pour introduire la dimension temporelle dans l’espace de la peinture.
- superposition verticale
- juxtaposition de moments différents au sein d’une même œuvre (sur la même toile ou sur différents supports).
- chaos baroque
Répétition des éléments de la scène (3 moments de gauche à droite)
- Masaccio, Le Tribut de Saint-Pierre, v. 1427, chapelle Brancacci, Santa Maria del Carmine, Florence.
vitesse de l’execution:
Voir l’espace et dire le temps
« Emporté par son désir de rendre un moment d’agitation intense, le peintre ne prend pas le temps de soigner l’expressivité de chaque visage, mais il contraint également le spectateur à la même hâte, comme s’il ne nous était pas permis de contempler l’œuvre à notre propre rythme. Ce Massacre des Innocentsimpose sa propre temporalité, sa propre précipitation. »
- comment peindre l’histoire/la contre histoire?l’allégorisation permet de donner un sens.(personnification.)
- Comment faire entrer dans l’histoire les personnages?
« Dans la génération suivante, quand la perspective est devenue une technique commune, certains peintres construisent l’historia dans un espace unifié mais où un même personnage apparaît plusieurs fois, comme autant d’épisodes dans la narration (ainsi Moïse chez Signorelli ou Thésée chez Piero di Cosimo). »
« La répétition du même personnage dans un seul espace est, à nos yeux habitués à la peinture classique (unité de temps et d’action), une infraction, une erreur, un archaïsme. En fait il ne s’agit pas d’un archaïsme, mais d’une phase de transition : les peintres passent à l’espace unifié de la perspective, mais ils gardent le principe de compartimentage qui dominait dans l’ancien système mnémonique. »
Masolino, Guérison de l’estropié et Résurrection de Tabitha, Florence, Santa Maria del Carmine, Chapelle Brancacci.
- dérouler les épisodes de l’Histoire
- diachronique poussin=un parallèle avec la littérature.
La diachronie : Poussin
« concevoir leur narration dans un temps étendu, extensif. Pour le dire autrement, le récit se déploie chez eux par agrégation et juxtaposition d’épisodes. Le passé, le présent et le futur sont réunis simultanément sur la surface du tableau, et le parcours spatial de l’œil du spectateur devient un parcours diachronique dans l’histoire représentée. »
représenter le moment dramatique
donne un sens à l’épisode en en montrant les étapes
« A droite du tableau, les soldats romains commencent à mettre la main sur les Sabines ; à gauche, ils reviennent avec leurs proies, vers Romulus. Entre les deux, un soldat soulève une Sabine en la ceinturant, sans encore retourner dans son cas. Il représente le moment intermédiaire de la capture. Ce n’est pas par hasard qu’il est peint exactement au centre du tableau, devant une arche qui couvre le point de fuite. Car l’architecture donne également un sens narratif à la peinture : à gauche, derrière Romulus, un grand temple austère, celui de Jupiter, symbolise l’autorité et la tradition ; à droite, des bâtiments profanes, dont un en construction, symbolisent le peuple et l’avenir. Dans l’un d’eux, des personnages regardent de loin la scène : figures symétriques du spectateur, ils lui assignent sa position idéale : avec leur regard lointain et en surplomb, ils comprennent le sens des événements : la violence initiale est l’origine et la condition de survie de la grande civilisation romaine. Ce qui donne intelligibilité à la peinture d’histoire, c’est un mode de temporalité qui fractionne le récit en épisodes successifs et coordonnés par des relations de cause à effet. »
- le synchronisme d’un Rubens= »fulgurance du rapprochement temporel »=un parallèle avec la littérature=revêt en costumes antiques des contemporains= »adopter un autre mode de temporalité qui exprimerait et l’actualité de l’histoire et sa dignité : je l’appellerai le mode synchronique. »pas confondre avec scène de genre.
« la superposition de deux moments historiques éloignés, généralement l’un présent et l’autre passé, souvent mythologique. Des personnalités réelles et contemporaines vêtues de costumes grecs ou romains, comme dans les tragédies de Racine, ou qui côtoient des héros et des dieux antiques. »
le sens est produit par le rapprochement synchronique du mythe et de la réalité présente.
l’anachronisme d’un Caravage=dégrader les sujets=l’efficacité de son impact visuel+ que respect aux textes.(marie il utilise des modèles vivants pour représenter des personnages mythologiques (Bacchus) ou religieux (Madeleine, la Vierge+gardait leurs habits contemporains)=deux moments chronologiques éloignés =Caravage interroge la mémoire+que l’histoire.« Caravage est venu détruire la peinture »Poussin= »ne respectant ni le mode de temporalité diachronique de Poussin, ni celui, synchronique, de Rubens. »
Représenter « l’instant fécond » Lessing=le plus dramatique, le plus pathétique?
non!les différents moment sont « seulement suggérés, et actualisés par l’imagination du spectateur. » favoriser+subjectivité et +l’imagination du spectateur(romantique position)
« notre imagination doit pouvoir les parcourir tous avec la même rapidité pour se représenter, par leur moyen, d’un seul coup, ce que, dans la nature, on voit d’un seul coup ».
« Je crois que nos considérations résultent de la nature de l’instant unique auquel les conditions matérielles de l’art limitent toutes ses imitations.
Si l’artiste ne peut jamais saisir qu’un seul instant de la nature toujours changeante ; si, en outre, le peintre ne peut utiliser qu’un unique point de vue pour saisir cet unique instant ; si, d’autre part, ses œuvres sont faites pour être non seulement vues, mais contemplées longuement et souvent, il est alors certain que cet instant et ce point de vue ne sauraient être choisis trop féconds. Or, cela seul est fécond qui laisse un champ libre à l’imagination. Plus nous voyons de choses dans une œuvre d’art, plus elle doit faire naître d’idées ; plus elle fait naître d’idées, plus nous devons nous figurer y voir de choses. Or, dans le cours d’une passion, l’instant du paroxysme est celui qui jouit le moins de ce privilège. Au-delà, il n’y a plus rien, et présenter aux yeux le degré extrême, c’est lier les ailes à l’imagination (Fantasie). »7
Sujet :représenter les moments avant ou après du climax d’une histoire.Pourquoi?
L’intervention des Sabines (1799)= moment de suspension de la bataille.
Jacques-Louis David, Leonidas aux Thermopyles, Paris, Musée du Louvre
« David montrent encore un moment « faible » gestuellement et historiquement, avant le combat, mais d’autant plus « fort » virtuellement. »tableau présenté pendant les « Cent jours » de Napoléon.
Plutôt que le combat contre les Curiaces, c’est leSerment des Horaces (1784) qu’il représente, avant le combat.
« la rhétorique des gestes qui doit exprimer l’intensité des émotions, et un mode d’expression supérieure, celui de la raison et des valeurs républicaines (dont Brutus est le grand représentant), qui ne passe plus par cette rhétorique gestuelle. »Jacques-Louis David, Les Licteurs ramenant ses fils à Brutus, Paris, Musée du Louvre
- sujet: revue d’actu: un sujet d’actu devient symbole (il fait référence à…)
comment traiter de l’actualité?
la crise de la peinture d’histoire/ne plus monter l’histoire des gagnants (benjamin)
- Représenter: un fait divers: ce fait divers vous en faites tout un symbole.
Le Radeau de la Méduse, Géricault
« Dans Le Radeau de la Méduse, Géricault ne représente qu’un fait divers mais qui a valeur de symbole, de remise en question du rôle des institutions, de la hiérarchie navale qui conduit à l’iniquité de la situation dans laquelle les pauvres matelots sont tombés. Le tableau d’histoire est en crise pour de bon, tant dans la composition que dans le contenu de la peinture. D’une part, contrairement aux règles classiques de composition, Géricault construit sa scène selon un mouvement centrifuge (fuite vers le fond du tableau des marins qui voient le bateau Argus au loin, symbole de l’espoir ; effondrement au premier plan du père qui tient le corps inerte de son fils dans les bras). D’autre part, en plaçant au sommet de la pyramide humaine un Noir (figure de l’esclave, donc de la liberté), et en donnant au fait divers la dimension d’une peinture d’histoire antique, il renverse les hiérarchies sociales, tout autant qu’esthétiques. Enfin, contrairement à la peinture d’histoire qui s’adresse au spectateur pour l’édifier, les personnages de Géricault lui tournent le dos, comme pour marquer un refus de la rhétorique et de l’adresse au spectateur : leur salut viendra du fond du tableau. »
« une peinture entièrement fondée sur l’actualité. Il opte pour une démarche de journaliste qui tranche singulièrement avec l’idéalisme néo-classique : il rend visite aux survivants, observe les cadavres à la morgue pour la couleur de la peau etc. »
- « La temporalité de l’actualité renverse complètement les attendus de la peinture d’histoire »: présenter les vaincus pas l’instant dramatique. »S’il est l’un des derniers à faire de la grande peinture d’histoire et à l’explorer dans tous les domaines, c’est en même temps pour la déconstruire ».
« En 1824, Delacroix représente un événement d’actualité, les Massacres de Scio par les Ottomans sur les Grecs pendant la guerre d’indépendance grecque. »
« Pathosformel », pour parler comme Warburg, qu’il incarne ne s’inscrit pas dans la composition de l’historia-tableau, elle lui en fait sortir, en même temps qu’elle le rattache – par jeu de survivance synchronique – à un passé mythique qui le transfigure. En somme, chez Goya, choisir l’actualité comme mode de temporalité privilégiée, c’est montrer comment les acteurs ne maîtrisent plus une Histoire qui les dépasse, c’est montrer au sein même de la représentation leur impuissance à la maîtriser. La composition diachronique du récit, sur laquelle se fondait la peinture d’histoire classique, est disloquée au profit d’une figure isolée qui a, au mieux, une fonction métonymique : le particulier dit le général, la figure dit le groupe. »https://motifs.hypotheses.org/461
« Il faut qu’on voie le travail, c’est par la quantité de travail fournie par l’artiste que l’on mesure la valeur d’une œuvre d’art » (Apollinaire 370).« These pictures are certainly worth looking at for about as long as one looks at a real rocket, that is, for somewhat less than a quarter of a minute » (Wilde 18).“Oh, two days! The labour of two days, then, is that for which you ask two hundred guineas!”
“No, ? I ask it for the knowledge I have gained by the work of a lifetime.” (Whistler 5)
circa 1872–77 | |
Medium | Oil on canvas |
---|---|
Dimensions | 60.3 cm × 46.6 cm (23.7 in × 18.3 in) |
Location | Detroit Institute of Arts, Detroit |
Source:Wikipédia.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.