Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

que nous pourrions confier la formation des zenseignants à des personnalités marquantes, enthousiasmantes, qui réveilleraient notre pédagogie et stimuleraient la fibre d’émerveillement en nous.

Cette nuit, par exemple, j’ai rêvé que j’assistais à une animation pédagogique au cours de laquelle Perceval en personne venait depuis Kaamelott mettre du sens sur la prochaine circulaire de rentrée. Et le gars le faisait sans pérorer, avec un langage simple et en toute humilité.

Je suppose que vous aussi vous attendez chaque année la circulaire de rentrée comme le Graal. Alors comme je suppose que vous aimeriez avoir une vision synthétique des priorités institutionnelles, je me permets de retranscrire ici les notes que j’avais prises pendant la formation, au cours de laquelle j’étais littéralement suspendue aux lèvres de Provençal le Gaulois.

Le français et les mathématiques, des apprentissages semi-fondamentaux, semi-croustillants

Des apprentissages transversaux (et j’ai demandé : ça n’a rien à voir avec le signe astrologique)

La possibilité de beaucoup questionner

Perceval favorise ouvertement un mode d’apprentissage constructiviste basé sur le questionnement des zapprenants (on peut par exemple questionner le temps en se demandant : « Après demain, à partir d’aujourd’hui ? »

Il a d’ailleurs des mots assez durs sur le modèle transmissif si longtemps institué en paradigme éducatif. Tenez, par exemple on a longtemps fait suer les zapprenants avec des cartes géographiques à apprendre mais « faut arrêter ces conneries de nord et de sud ! Une fois pour toutes, le nord, suivant comment on est tourné, ça change tout ! ».

Alors, convaincus par Perceval ?

 

Une chronique de Sophie Pouille

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